Rejoignez-nous

International

Avril: les températures mondiales toujours au-dessus d'1,5°C

Publié

,

le

Des plans d'eau entre les dunes causés par de fortes pluies dans le désert du Maroc. (© KEYSTONE/AP)

Les températures mondiales sont restées à des niveaux historiquement élevés en avril, poursuivant une série de près de deux ans de chaleur inédite sur la planète qui agite le milieu scientifique sur la vitesse du réchauffement climatique.

Au niveau mondial, avril 2025 se classe deuxième plus chaud derrière avril 2024, selon l'observatoire européen Copernicus, qui se fonde sur des milliards de mesures issues de satellites, stations météo et autres outils.

Le mois dernier prolonge ainsi une série ininterrompue de records ou quasi-records de températures qui dure depuis juillet 2023, soit bientôt deux ans.

Depuis lors, à une exception près, tous les mois ont été au moins 1,5°C plus chauds que la moyenne de l'ère préindustrielle (1850-1900).

De nombreux scientifiques s'attendaient pourtant à ce que la période 2023-2024 -- les deux années les plus chaudes jamais mesurées dans le monde -- soit suivie d'un répit, lorsque les conditions plus chaudes du phénomène El Nino s'estomperaient.

"Avec 2025, cela aurait dû se tasser, mais au lieu de cela, nous restons dans cette phase de réchauffement accéléré", a déclaré Johan Rockström, directeur en Allemagne de l'Institut de Potsdam sur l'impact du climat.

"Il semble que nous y soyons coincés" et "ce qui l'explique n'est pas entièrement résolu, mais c'est un signe très inquiétant", a-t-il déclaré à l'AFP.

Les deux dernières années "ont été exceptionnelles", dit à l'AFP Samantha Burgess, du centre européen qui opère Copernicus. "Elles restent dans la fourchette de ce que les modèles climatiques prédisaient pour aujourd'hui, mais on est dans le haut de la fourchette".

Une des explications repose sur le fait que le phénomène La Nina, inverse d'El Nino et synonyme d'influence rafraîchissante, n'est finalement que de "faible intensité" depuis décembre, selon l'Organisation météorologique mondiale, et pourrait déjà décliner dans les prochains mois.

Déjà presque 1,4°C

Une cinquantaine de climatologues réputés, conduits par le britannique Piers Forster, estiment que le climat était déjà réchauffé en moyenne de 1,36°C en 2024. C'est la conclusion d'une version préliminaire de leur étude qui actualise chaque année les chiffres clés du Giec, les experts du climat mandatés par l'ONU. Copernicus a une estimation actuelle très proche, de 1,39°C.

Le seuil de 1,5°C de réchauffement, le plus ambitieux de l'accord de Paris, est sur le point d'être atteint de façon stabilisée, calculée sur plusieurs décennies, estiment nombre de scientifiques. Copernicus pense que cela pourra être le cas d'ici 2029. "C'est dans quatre ans. La réalité est que nous allons dépasser 1,5°C", dit Samantha Burgess.

"Au rythme actuel, le 1.5°C sera battu avant 2030", estime aussi Julien Cattiaux, climatologue du CNRS joint par l'AFP. "On dit que chaque dixième de degré compte", car il multiplie les sécheresses, canicules et autres catastrophes météorologiques, "mais actuellement, ils défilent vite", s'alarme le scientifique.

Mais "maintenant, ce qu'il faut essayer de faire, c'est d'avoir un réchauffement climatique le plus proche possible" de la cible initiale car "ce n'est pas pareil si on vise un climat réchauffé de 2°C en fin de siècle ou de 4°C", rappelle-t-il.

Que la combustion des énergies fossiles - charbon, pétrole et gaz - soit responsable de l'essentiel du réchauffement ne fait pas débat parmi les climatologues.

Mais les discussions et les études se multiplient pour quantifier l'influence climatique de l'évolution des nuages, d'une baisse de la pollution atmosphérique ou de celle des capacités de la Terre à stocker le carbone dans des puits naturels tels que les forêts et les océans.

Les relevés annuels de températures mondiales remontent jusqu'en 1850. Mais les carottes de glace, les sédiments au fond de l'océan et d'autres "archives climatiques" permettent d'établir que le climat actuel est sans précédent depuis au moins 120'000 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Gaza: le corps d'un otage thaïlandais ramené en Israël

Publié

le

Plus de 50 otages, selon l'armée israélienne, sont toujours détenus dans la bande de Gaza, dont une trentaine sont décédés. En photo, une manifestation pour leur retour en Israël, il y a une dizaine de jours. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Les forces israéliennes ont ramené de Gaza le corps d'un otage thaïlandais enlevé le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël et retenu depuis dans la bande de Gaza, ont annoncé samedi les autorités.

L'armée a indiqué dans un communiqué qu'au cours d'une opération conjointe avec l'agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), les forces israéliennes avaient "récupéré le corps de Natthapong Pinta dans la région de Rafah", dans le sud du territoire palestinien.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué dans un communiqué que le corps de l'otage avait été "ramené en Israël" lors d'une "opération spéciale" dans la région de Rafah.

"Natthapong est venu de Thaïlande en Israël pour travailler dans l'agriculture, car il souhaitait construire un avenir meilleur pour lui et sa famille", a déclaré M. Katz. Il a été "tué en captivité par l'organisation terroriste des Moujahidine", a ajouté le ministre.

Selon l'armée, le ressortissant thaïlandais avait été "enlevé par des terroristes de l'organisation terroriste Moudjahidine dans le kibboutz Nir Oz le 7 octobre 2023", laquelle a été mise en cause dans la mort d'autres otages enlevés au même endroit.

L'opération des forces israéliennes pour récupérer le corps "a été rendue possible à la faveur de renseignements précis obtenus lors de l'interrogatoire d'un terroriste, ainsi qu'à des renseignements fournis par le groupe de travail sur les otages et la direction du renseignement de Tsahal", a ajouté l'armée dans un communiqué.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait annoncé jeudi que les corps de deux otages israélo-américains, Judy Weinstein-Haggai et Gad Haggai, enlevés eux aussi le 7 octobre 2023 au kibboutz Nir Oz, avaient été ramenés en Israël à la suite d'une opération spéciale à Gaza.

55 otages restants

De son côté, le Forum des familles, principale organisation plaidant pour un cessez-le-feu et la libération des otages, a appelé les autorités à "faire tout ce qui est nécessaire pour parvenir à un accord qui permettra de ramener les 55 otages restants", selon un communiqué.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas ce jour-là, 55 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 sont mortes, selon les autorités israéliennes. Le Hamas retient également la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre à Gaza, en 2014.

Plus de 54'677 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Économie

Conflit social au Panama: des négociations prévues lundi

Publié

le

Des manifestants qui protestent contre la nouvelle loi sur la sécurité sociale, font face aux forces de l'ordre. (© KEYSTONE/EPA/CARLOS LEMOS)

Le gouvernement panaméen et les travailleurs de la filiale de la compagnie bananière américaine Chiquita Brands se rencontreront lundi. Ils tenteront de mettre fin à plus d'un mois de manifestations et de blocages de routes, a annoncé vendredi un dirigeant syndical.

Depuis le 28 avril, les travailleurs du secteur bloquent les routes de la province caribéenne de Bocas del Toro, à la frontière du Costa Rica, pour protester contre la nouvelle loi sur la sécurité sociale.

Le blocage des routes perturbe fortement l'activité touristique locale et a conduit à des pénuries de marchandises et de carburant ainsi qu'à la fermeture des écoles.

Ce mouvement social a entraîné quelque 75 millions de dollars de pertes pour le géant américain de la banane, qui a répliqué en licenciant ses plus de 6500 salariés dans la province.

Les grévistes protestent notamment contre la suppression de prestations de santé et de retraite pour les travailleurs du secteur, prévue par la récente réforme de la sécurité sociale.

"Il est temps d'entamer un dialogue et d'écouter ces humbles personnes", a déclaré Francisco Smith, dirigeant du syndicat de la banane, précisant lors d'une conférence de presse qu'une délégation du syndicat rencontrerait lundi dans la capitale panaméenne des ministres et des députés afin de trouver un accord pour mettre fin à la grève.

M.Smith a indiqué que les routes bloquées seront rouvertes six heures par jour et que si les négociations progressent, cette durée sera "augmentée".

Ces déclarations ont été faites après que le président panaméen, José Raúl Mulino, s'est engagé à présenter un projet de loi visant à rétablir les droits des salariés du secteur si les blocages prenaient fin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Pour rallumer la flamme

Publié

le

Murat Yakin: le temps est venu de livrer à nouveau la marchandise. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse dispute samedi à Salt Lake City le premier match de sa tournée américaine (22h00 en Suisse). Face au Mexique, vainqueur de la Ligue des nations de la Concacaf, elle doit convaincre.

Un cadre presque au complet - seul Ruben Vargas manque à l'appel aux Etats-Unis -, une semaine d'entraînement dans des conditions plus qu'idéales sous le soleil de l'Utah et un adversaire solide: tout semble réuni pour que la Suisse marque enfin les esprits avant le début des qualifications pour la Coupe du monde 2026 en septembre.

Attention à la "Tri"

Au Rice-Eccles Stadium, une arène de 50'000 places chauffée à blanc à chaque apparition des Utes, l'équipe de football américain de l'Université de l'Utah, la Suisse jouera son premier match sur le sol étasunien depuis 2007. Il y a 18 ans, en Floride, la sélection de Köbi Kuhn avait livré deux matches amicaux contre la Jamaïque (victoire 2-0) et la Colombie (défaite 3-1).

Les hommes de Murat Yakin défient, quant à eux, une équipe en pleine forme. Porté par l'attaquant de Fulham Raul Jiménez (34 ans), double buteur en demi-finale et en finale, le Mexique a remporté en mars la Ligue des nations de la Concacaf. La "Tri" s'apprête à disputer la Gold Cup, répétition générale, avec la Coupe du monde des clubs, du Mondial de la démesure qui se tiendra l'été prochain en Amérique du Nord.

Cela ressemble donc à l'adversaire idéal pour soulever un peu d'enthousiasme autour de l'équipe de Suisse. L'automne morose conclu par une relégation en Ligue des Nations et deux matches amicaux pas vraiment mémorables face à l'Irlande du Nord (1-1) et au Luxembourg (3-1) en mars ont presque fait oublier l'euphorie suscitée par l'Euro 2024.

Chez les basketteurs

"Les résultats que nous avons obtenus ces derniers temps ne sont clairement pas suffisants", a martelé Granit Xhaka, présent jeudi en conférence de presse. "Nous devons en faire plus, nous devons beaucoup mieux jouer. Le Mexique et les Etats-Unis (réd: que la Suisse affrontera mardi à Nashville) sont deux très bons adversaires pour nous permettre de redresser la barre."

Le capitaine bâlois l'assure, l'ambiance reste excellente au sein de la délégation helvétique, qui a placé ce rassemblement sous le signe du "team building". Mercredi, entre deux entraînements, Murat Yakin et ses joueurs ont ainsi pu visiter les installations de l'Utah Jazz, la franchise de NBA établie dans la cité mormone.

Samedi, la Suisse aura également un aperçu de l'ambiance qu'elle pourrait retrouver si elle venait à composter son ticket pour la Coupe du monde. Plusieurs dizaines de milliers de supporters mexicains, une communauté très représentée à Salt Lake City, sont attendus dans un stade qui devrait faire le plein.

Exit la défense à 4 ?

Reste à savoir quel système Murat Yakin décidera d'aligner face au Mexique, un adversaire que la Suisse n'a plus affronté depuis 1994 (victoire 5-1 à Oakland). Après avoir opté sans grand succès pour une ligne de quatre à l'automne, "Muri" pourrait bien retourner définitivement à une charnière de trois défenseurs, celle des exploits helvétiques en Allemagne l'été dernier.

Denis Zakaria aurait dû figurer dans ce trio avec Manuel Akanji et Ricardo Rodriguez, mais le Genevois, qui a dû quitter le rassemblement en raison d'une blessure musculaire, devra être remplacé. Au milieu du terrain, Yakin a sans doute envie de voir son capitaine à l'oeuvre au côté du prometteur Ardon Jashari. Les deux gauchers seront-ils associés à Remo Freuler, auteur d'une nouvelle saison complète à Bologne?

Devenu le héros du peuple rossoblù après son but victorieux en finale de la Coupe d'Italie, Dan Ndoye est, lui aussi, attendu au tournant. Avec Breel Embolo en attaque, le Vaudois, qui a affûté ses capacités de finisseur cette saison (9 buts, 6 passes décisives), doit maintenant faire preuve du même instinct de buteur avec l'équipe de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Sabalenka - Gauff: une finale pour une première

Publié

le

Aryna Sabalenka aborde cette finale avec les faveurs du pronostic. (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Déjà titrées en Grand Chelem, les no 1 et no 2 mondiales Aryna Sabalenka et Coco Gauff ont rendez-vous en finale de Roland-Garros samedi avec, à la clé, un premier titre sur la terre battue de Paris.

Lauréate de l'Open d'Australie à deux reprises (2023, 2024) et l'US Open (2024), la Bélarusse de 27 ans n'avait jamais fait mieux qu'une demi-finale à Paris, l'an dernier. Mais dès son arrivée porte d'Auteuil, il y a deux semaines, Sabalenka a affirmé se sentir "plus forte que jamais" sur terre battue.

Six rencontres ont suivi, où elle n'a fait que valider ses propos, éliminant notamment la championne olympique à Paris l'été dernier Zheng Qinwen (WTA 7) en quart, puis la triple tenante du titre à Roland-Garros Iga Swiatek (WTA 5) en demi.

"Presque toute ma vie on m'a dit que (la terre battue) ce n'était pas pour moi", s'est souvenue la no 1 mondiale après sa victoire face à la Polonaise jeudi.

Mais après avoir "beaucoup progressé physiquement" et apporté davantage "d'effets" et de "variation" dans son jeu, la lauréate du WTA 1000 de Madrid cette saison a trouvé la recette pour réussir sur ocre.

"Si je parviens à remporter ce trophée, cela signifiera beaucoup", a ajouté Sabalenka. Mais si sa rencontre contre Swiatek, remportée en trois manches après deux premiers sets très accrochés, avait "une allure de finale", elle sait que "le travail n'est pas encore terminé".

Première depuis 2018

Face à elle, Sabalenka retrouvera l'Américaine Coco Gauff dans une opposition entre no 1 et no 2 en finale d'un tournoi du Grand Chelem inédite depuis 2018 et la victoire de la Danoise Caroline Wozniacki face à la Roumaine Simona Halep à l'Open d'Australie.

Empruntée en quart de finale face à sa compatriote Madison Keys (WTA 8), où elle avait concédé la première manche et montré des difficultés au service, Gauff s'est reprise en demi-finale.

Face à la surprise française Loïs Boisson, l'Américaine de 21 ans a été expéditive ne lâchant que trois petits jeux, grâce à un coup droit et un service retrouvé, pour rallier sa deuxième finale à Roland-Garros.

En 2022, elle avait été balayée par Swiatek en 1h08' de jeu, lors de sa première finale en Grand Chelem à 18 ans.

"J'étais très nerveuse et je me voyais perdante avant même que le match n'ait lieu, s'est souvenue Gauff. C'est évident que cette année, j'ai beaucoup plus confiance en moi car j'ai depuis remporté une finale de Grand Chelem" à l'US Open 2023, face à Aryna Sabalenka.

Depuis la Bélarusse a pris sa revanche en demi-finale de l'Open d'Australie 2024 et les deux joueuses sont a égalité dans leurs confrontations en Grand Chelem (1-1), comme sur l'intégralité du circuit WTA (5-5).

Léger avantage cette saison sur terre battue pour Sabalenka, puisqu'elle a battu l'Américaine 6-3, 7-6 (7/3) en finale du WTA 1000 de Madrid, en mai.

Escape game et danse

Face à la no 1 mondiale, Gauff s'attend à une rencontre accrochée, car elle sait que Sabalenka "peut réaliser des coups gagnants depuis n'importe quelle zone du court".

"C'est une battante et elle restera dans la rencontre quel que soit le score du match", a ajouté l'Américaine avant leur premier affrontement en tant que no 1 et no 2 mondiales.

Pour se préparer au mieux, Gauff ne misera pas tout sur le tennis. Ayant déjà participé à deux escape games (jeux d'évasions) depuis le tournoi, elle a confié jeudi qu'elle pourrait en faire un nouveau à la veille de la finale, en compagnie de son père, de sa mère et du joueur américain Christopher Eubanks (ATP 105).

"Je pense que ça fait une différence sur le plan mental et ça permet de s'éloigner du sport", a confié la Floridienne.

A priori, elle n'y croisera pas Aryna Sabalenka. Pour décompresser, la Bélarusse a misé sur une battle de danse à distance face à Novak Djokovic, les deux joueurs se répondant par vidéos interposées depuis les quarts de finale.

Un concours dans lequel s'est immiscée Coco Gauff après sa victoire en demi jeudi. Mais samedi après la finale, il ne devrait y avoir qu'une danseuse victorieuse dans les travées du court Philippe-Chatrier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

I LOVE YOU, I'M SORRY

GRACIE ABRAMS

13:19

Les 2 derniers titres

WE ARE THE CHAMPIONS

QUEEN

13:16

IN MY ARMS

KYLIE MINOGUE

13:10

Votre Horoscope

Capricorne

Vous aspirez à une stabilité profonde, à tous les niveaux… Faire des ajustements nécessaires est au programme de ce samedi !

Les Sujets à la Une