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Coronavirus - Politique

Les tests pour obtenir le certificat Covid seront payants

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Les tests pour obtenir le certificat Covid seront payants. (Image d'archives - ©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les personnes qui voudront se faire tester pour obtenir le certificat Covid devront payer elles-mêmes leur test dès le 1er octobre. Le Conseil fédéral a adopté mercredi une nouvelle stratégie de dépistage.

Toutes les personnes qui souhaitent se faire vacciner peuvent le faire gratuitement dans l'intervalle. Le gouvernement estime que ce n'est plus à la collectivité de prendre en charge les coûts des tests des personnes non vaccinées qui souhaitent obtenir un certificat Covid-19.

Les tests rapides pour les personnes qui ne peuvent se faire vacciner pour des raisons de santé et pour les jeunes de moins de 16 ans continueront d'être payés par la Confédération. Ce sera aussi le cas pour les personnes se rendant dans un établissement de santé, comme un EMS ou un hôpital, le but étant de protéger les personnes vulnérables. Une attestation sera délivrée au lieu du certificat en cas de test négatif.

Concernant les tests pour les personnes qui présentent des symptômes, ils continueront également à être pris en charge par la Confédération. Cependant, ils ne donneront pas droit à un certificat Covid.

Tests répétés

Le dépistage reste une mesure importante pour contrôler la pandémie, interrompre les chaînes de transmission et éviter une surcharge des structures hospitalières, selon le gouvernement. Il favorise donc les tests répétés dans les écoles et les entreprises, qui resteront financés par la Confédération.

Les personnes sans symptômes pourront, à leurs frais, désormais participer individuellement à des tests PCR salivaires groupés (pool) en pharmacie, jugés plus fiables que les tests rapides antigéniques. Il sera aussi possible de faire le prélèvement salivaire chez soi, à condition que la réalisation du prélèvement soit contrôlée et que l'identité de la personne soit claire.

La Confédération prend encore en charge jusqu’au 30 septembre les cinq autotests gratuits pour les personnes qui ne sont ni vaccinées ni guéries.

Eaux usées contrôlées

Par ailleurs, les contrôles systématiques des eaux usées des stations d’épuration à la recherche de traces du coronavirus seront renforcés. Ces analyses couvriront les zones urbaines, où vit environ 60% de la population, auxquelles plusieurs régions touristiques importantes d’un point de vue épidémiologique viendront s’ajouter. Cela doit permettre de détecter rapidement des flambées locales et de prendre les mesures nécessaires.

Enfin, le gouvernement a modifié l'ordonnance sur les épidémies, permettant aux Suisses de l'étranger et à leur famille proche ainsi qu'aux frontaliers sans assurance maladie obligatoire de se faire vacciner en Suisse. Les frais seront pris en charge par la Confédération, comme l'ont demandé les cantons.

Demandes partiellement suivies

En consultation, la nouvelle orientation de la stratégie de dépistage a été saluée par la majorité des cantons et des partenaires sociaux ainsi que par la commission compétente du National, dont la poursuite du financement des tests répétés. Ils avaient toutefois proposé des adaptations pour le remboursement du dépistage et des dispositions plus strictes pour prévenir les abus.

Le Conseil fédéral dit suivre partiellement ces demandes, par exemple en proposant un dépistage gratuit pour les jeunes jusqu'à 16 ans.

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Vaud met fin à la situation particulière et lève le plan ORCA

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L'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) a été au coeur de la gestion vaudoise de la pandémie du coronavirus durant plus de 20 mois (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le Canton de Vaud lève dès vendredi la situation particulière et le plan ORCA dans le contexte de la lutte contre la pandémie du coronavirus, a-t-il annoncé jeudi. Cela a pour conséquence que l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) ne sera plus engagé dans ce dispositif dès le 1er avril.

Avec l'activation du plan ORCA à deux reprises en mars et octobre 2020, l'EMCC a géré durant plus de 20 mois la planification des opérations, la conduite et la coordination de la crise sanitaire, en collaboration avec les services de santé, les services de sécurité et les communes, rappelle le Conseil d'Etat. Celui-ci tient à "saluer l'important engagement de l'EMCC durant ces longs mois de pandémie".

La validité d'une mesure est toutefois prolongée jusqu'au 30 avril prochain, à savoir la possibilité pour les établissements publics d'installer des chaufferettes électriques sur leurs terrasses, souligne le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Presque la moitié des élèves du primaire sont restés à la maison

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La médecin cantonale genevoise Aglaé Tardin a recommandé de ne pas envoyer les enfants à l'école à partir de lundi. Son appel a été bien suivi. (Image d'archives - ©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, selon une première estimation de la direction générale de l'enseignement obligatoire, 44% des élèves de l'école primaire n'ont pas été en classe lundi matin. Suite à une hausse des cas de coronavirus dans les écoles, les autorités sanitaires ont recommandé de garder les enfants à la maison.

"La recommandation a été bien suivie, ce qui est une bonne chose", a relevé Laurent Paoliello, porte-parole du Département de la santé (DSPS). La diminution du nombre d'élèves dans les classes contribue à éviter les brassages de population et à freiner les contaminations, a-t-il ajouté.

Le canton a annoncé jeudi que les parents avaient la possibilité de garder leur enfant à domicile à partir de lundi alors que les vacances débutent officiellement vendredi. Les écoles restent ouvertes et les équipes enseignantes font du renfort pédagogique.

A l'école primaire De-Livron à Meyrin, cette recommandation n'a pas suffi. Suite à une flambée de cas et à l'identification hautement probables de variant Omicron dans plusieurs classes la semaine dernière, le service du médecin cantonal a pris lundi la décision de fermer complètement l'école. Environ 340 élèves sont concernés par cette mesure.

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La règle des 2G généralisée à partir de lundi

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Dans tous les endroits qui appliquent actuellement la règle dite des "3G" prévaudra désormais la règle des "2G" (accès aux seules personnes vaccinées ou guéries). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Dès lundi, seules les personnes vaccinées ou guéries pourront entrer dans les restaurants et les espaces de culture, de sport ou de loisirs. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de généraliser jusqu'au 24 janvier la règle des 2G et l'obligation de porter un masque.

La situation sanitaire est préoccupante. Le "palier critique" des 300 patients en soins intensifs a été atteint lundi. C'est à partir de ce seuil qu'une prise en charge optimale de tous les patients n'est plus possible. Le nombre de patients devrait encore grimper jusqu'à 350 à 400 d'ici la fin de l'année.

En outre, le nombre d'infections au variant omicron devrait lui aussi fortement augmenter d'ici Noël. Ce variant est beaucoup plus contagieux que le variant Delta. En outre, la protection offerte par la vaccination ou une précédente infection est nettement moins bonne.

2G et masque

Dans ce contexte, le Conseil fédéral a décidé de durcir les mesures contre la pandémie, à l'issue de la consultation lancée vendredi dernier. L'objectif est de protéger autant que possible les structures hospitalières d'une charge encore plus élevée.

La règle dite des 2G (vacciné ou guéri, "geimpt und genesen" en allemand) sera généralisée pour les espaces intérieurs. L'accès aux restaurants et aux espaces de culture, de sport ou de loisirs ne sera plus possible avec un simple test négatif.

Cette mesure vise à réduire le risque que des personnes non immunisées soient infectées. Ces personnes transmettent plus facilement le virus et développent plus souvent des formes plus graves du Covid-19, explique le gouvernement.

Cette mesure sera accompagnée de l'obligation de porter un masque et de consommer assis. Si ce n'est pas possible, il faudra présenter un test Covid négatif en plus de la preuve d'une vaccination ou d'une guérison ("2G+").

Cette règle vaut pour les bars, les discothèques et certaines activités sportives ou culturelles non professionnelles, comme des répétitions d'instruments à vent. Les enfants de moins de seize ans ne sont pas concernés.

Une exception a été ajoutée après la consultation: les personnes dont la vaccination, la vaccination de rappel ou la guérison datent de moins de quatre mois sont exemptées de l'obligation de se faire dépister

Les établissements ou manifestations soumis à la règle des 2G peuvent appliquer volontairement cette règle. Ils n'auront ainsi pas l'obligation du port du masque et de consommer assis. Pour les manifestations en extérieur réunissant plus de 300 personnes, la règle des 3G reste valable.

Restrictions dans le cercle privé

Des restrictions sont aussi prévues dans le cadre privé. Dès qu'un participant de plus de seize ans n'est ni vacciné ni guéri, la limite est fixée à dix personnes, enfants compris.

Elle passe à 30 personnes si tous les adultes sont vaccinés ou guéris et à 50 personnes à l'extérieur. L'expérience montre que le risque d'infection est considérable dans le cadre privé, souligne le Conseil fédéral.

Le télétravail redevient en outre obligatoire, pour réduire les contacts. S'il n'est pas possible de travailler à distance, le port du masque est obligatoire dans les locaux avec plus d'une personne.

Masque dans les écoles

Outre les tests répétés, l'obligation de porter un masque est une mesure centrale pour réduire la circulation du virus dans les écoles. Le port du masque devient obligatoire dès le secondaire II. Le Conseil fédéral recommande vivement aux cantons d'introduire cette mesure également à l'école obligatoire. Il leur recommande aussi de pratiquer des tests répétés dans les écoles afin de casser rapidement les chaînes de transmission

Il renonce en revanche à réintroduire l'enseignement à distance dans les universités et les hautes écoles spécialisées, car les vacances universitaires approchent. La règle des 3G s'appliquera pour le degré tertiaire et certains examens et offres de formation.

Le Conseil fédéral recommande aux cantons de reporter les opérations non essentielles, afin de décharger le personnel de santé. Si la situation devait encore se dégrader dans les jours ou les semaines à venir, le Conseil fédéral est prêt à réagir rapidement.

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Covid: Généralisation des 2G ou fermetures partielles proposées

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L'application de la règle des 2G est en consultation. (Image prétexte - ©KEYSTONE/DPA/Marijan Murat)

Le Conseil fédéral se prépare à réagir à une nouvelle dégradation de la situation sanitaire. Il a mis en consultation vendredi deux variantes: imposer la règle des 2G et le port du masque à tous les espaces intérieurs ou fermer certains établissements.

Il est important de freiner la circulation du variant Delta au vu de l'occupation élevée des lits en soins intensifs et des incertitudes liées au nouveau variant Omicron. Cela doit permettre de diminuer la pression sur les hôpitaux, indique le gouvernement.

On ne saura que dans les prochains jours si les mesures décidées vendredi dernier sont efficaces. Le gouvernement entend toutefois se tenir prêt au cas où de nouvelles mesures plus sévères devaient se révéler nécessaires. Il a mis en consultation deux variantes jusqu'au 14 décembre.

2G et masque

La première prévoit la mise en place à grande échelle de la règle dite 2G pour les espaces intérieurs. Seules les personnes vaccinées ou guéries (geimpt und genesen en allemand) pourraient entrer dans les restaurants et les espaces de culture, de sport ou de loisirs. L'accès ne serait plus possible avec un simple test négatif.

Cette mesure permettrait de réduire drastiquement le risque épidémiologique. Chez les personnes vaccinées ou guéries, une infection ne conduit généralement pas à des complications et ne nécessite pas une hospitalisation.

Cette mesure serait accompagnée de l'obligation de porter un masque et de consommer assis. Si ce n'est pas possible, comme dans les bars, les discothèques ou pour les répétitions de choeurs ou de fanfares, il faudrait présenter un test Covid négatif en plus de la preuve d'une vaccination ou d'une guérison ("2G+").

Les établissements ou manifestations soumis à la règle des 2G peuvent appliquer volontairement cette règle. Cela leur permettrait de renoncer à l'obligation du port du masque et de consommer assis.

Pour les manifestations en extérieur réunissant plus de 300 personnes, la règle des 3G reste valable.

Bars et restaurants fermés

La seconde variante prévoit elle aussi l'introduction de la règle des 2G et du port du masque. Les lieux où le port du masque n'est pas possible, comme les restaurants, les fitness, les bars ou les discothèques, seraient fermés. Il ne serait plus possible de manger ou de boire dans les enceintes sportives closes.

Les activités sportives ou culturelles en intérieur seraient autorisées, mais avec un masque. Elles sont également possibles pour les enfants et les adolescents jusqu'à seize ans.

Durant sa séance, le Conseil fédéral a aussi discuté de fermetures plus larges. Celles-ci pourraient concerner tous les espaces intérieurs des établissements sportifs, culturels ou de loisirs, les salons professionnels ou grand public, ainsi que manifestations en intérieur.

Restrictions dans le cercle privé

Des restrictions sont aussi prévues dans le cadre privé. Dès qu'un participant de plus de seize ans n'est ni vacciné ni guéri, la limite devrait être fixée à cinq personnes, enfants compris. Si des mesures supplémentaires devaient être nécessaires, les rencontres privées seraient limitées à cinq personnes, indépendamment du fait qu'elles soient immunisées ou pas.

Le Conseil fédéral remet sur le tapis une obligation du télétravail. Il estime que s'il devait y avoir des fermetures, il ne peut pas s'en tenir à une simple recommandation. Pour les personnes qui ne peuvent pas travailler en home office, il faudrait renoncer à une réglementation 3G ou 2G. Le masque restera alors obligatoire dans les locaux avec plus d'une personne.

Masque dans les écoles

Outre les tests répétitifs, l'obligation de porter un masque est une mesure centrale pour réduire la circulation du virus dans les écoles. Le Conseil fédéral recommande vivement aux cantons d'introduire cette mesure.

Dans les universités et les hautes écoles spécialisées, l'enseignement à distance devrait à nouveau s'appliquer, à l'exception des examens. C'est relativement peu contraignant compte tenu de la pause durant les fêtes de fin d'année et la reprise universitaire seulement à la mi-février 2022.

Il n'y a en revanche pas lieu de prendre des mesures supplémentaires pour le commerce de détail et les domaines skiables. Ceux-ci ont proposé de leur plein gré d'introduire des restrictions de capacité afin de freiner les contaminations.

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