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De nouveaux assouplissements en vue avant les vacances d'été

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Le port du masque ne devrait plus être obligatoire dans les espaces extérieurs à partir du 28 juin (Image d'illustration © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Assouplissement du port du masque, réouverture des discothèques et des parcs aquatiques: le Conseil fédéral prévoit de nouveaux assouplissements avant les vacances d'été. Il a mis un nouveau paquet de mesures en consultation vendredi.

Les nouvelles infections et les hospitalisations diminuent, tout comme l'occupation des lits en soins intensifs, relève le Conseil fédéral. Avec cette amélioration et les progrès de la vaccination, il estime de nouveaux assouplissements possibles. Le Conseil fédéral prendra une décision définitive le 23 juin, quand les effets de la dernière ouverture, le 31 mai, seront visibles.

Port du masque assoupli

Le projet prévoit d'assouplir le port du masque. Celui-ci ne sera plus obligatoire dans les espaces extérieurs des installations accessibles au public, des établissements de loisirs et des gares, ainsi qu'aux arrêts de bus.

L'obligation générale de porter le masque au travail doit aussi être levée. Les employeurs sont toujours tenus de protéger leurs employés. Ils doivent donc décider où et quand il est nécessaire de porter un masque. Le port du masque reste obligatoire s'il est impossible pour les employés de respecter la distance avec les clients, comme dans les commerces ou les restaurants.

Dans le domaine de la formation, le Conseil fédéral veut aussi supprimer l'obligation nationale de porter le masque au niveau secondaire II. La réglementation sera à nouveau du ressort des cantons.

Tablées plus grandes

Il faudra continuer à porter un masque si on se déplace à l'intérieur d'un restaurant. Par contre, les établissements pourront accueillir des groupes plus grands. La limite passera à six par table à l'intérieur, avec l'obligation de consommer assis. A l'extérieur, il n’y aura plus de limitation du nombre de convives par table et l’obligation de porter un masque sera supprimée.

Il sera toujours obligatoire de porter le masque pour se déplacer dans les salles et d’enregistrer les coordonnées de tous les clients. Les restaurateurs devront continuer à récolter les données des convives.

Le Conseil fédéral veut aussi permettre aux commerces, entreprises de loisirs et installations sportives d'accueillir plus de monde: il faudra compter 4 m2 par personne en cas de port du masque, 10 m2 si ce n'est possible, comme dans les piscines.

Les parcs aquatiques pourront aussi rouvrir leurs portes à tous moyennant le respect de cette disposition. Les discothèques pourront elles rouvrir leurs portes aux clients munis d'un certificat Covid. L'affluence sera limitée à 250 personnes. Le masque ne sera pas obligatoire si les coordonnées des clients sont enregistrées.

Manifestations

Le gouvernement a aussi précisé les règles s'appliquant aux manifestations. Les grands événements, réservés aux détenteurs d'un certificat Covid et aux moins de 16 ans, pourront accueillir dès le 1er juillet 3000 personnes maximum en salle et 5000 à l'extérieur. Une autorisation cantonale est requise pour les événements de plus de 1000 personnes. La limite est fixée aux deux tiers de la capacité.

A l'extérieur, les participants pourront danser et manger sans restrictions et pourront se passer de masque. A l'intérieur, celui-ci reste en revanche obligatoire pour les personnes debout et un maximum de 250 personnes peut danser à condition que les données soient récoltées. La consommation est autorisée uniquement aux points de restauration et sur les places assises.

A partir du 20 août, la limite de participants aux grandes manifestations avec certificat devrait passer à 10'000 personnes.

Pour les événements n'exigeant pas un certificat Covid, la limite est fixée à 1000 personnes pour les événements assis, comme un match de football, et à 250 personnes pour ceux avec du mouvement, tels qu'un mariage ou un concert sans sièges. La limite est fixée à la moitié de la capacité et il est interdit de danser. Ces règles valent aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Le masque doit être porté en tout temps à l'intérieur et lors des déplacements à l'extérieur. Les participants peuvent consommer uniquement aux points de restauration et sur des places assises, un traçage doit toutefois être garanti à l'intérieur.

Sport et culture: limitations levées

Des allégements sont en outre prévus pour les événements privés dans un établissement public, comme un anniversaire dans un restaurant. Les règles qui s'appliquent dans le privé sont de mise: le masque et les distances ne sont donc pas obligatoires si un maximum de 30 personnes se réunit à l'intérieur ou 50 à l'extérieur.

Dans le domaine du sport et de la culture, les limitations du nombre de personnes doivent être levées. Le port du masque et le respect des distances restent toutefois obligatoires à l'intérieur. Si ce n'est pas possible, il faudra prévoir 10 m2 par personne. Enfin, les choeurs pourront à nouveau faire des concerts à l'intérieur.

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Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid

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Nicolas Rimoldi, président de Mass-Voll, a annoncé par message vidéo l'aboutissement du référendum contre la prolongation de la loi Covid-19 (Archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.

Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.

"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.

Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.

"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.

Déjà deux fois oui

Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.

La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.

En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.

Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite

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La décision de fermer les écoles a été influencée par les mesures prises à l'étranger, selon Daniel Koch (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.

"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.

La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".

Fermeture des frontières inutiles

Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.

Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le congrès américain déclassifie des renseignements sur le Covid-19

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Le renseignement américain est divisé entre les tenants d'une fuite de laboratoire du coronavirus et ceux d'une exposition à un animal contaminé (archives). (© KEYSTONE/AP NIAID/NIH)

Le congrès des Etats-Unis d'Amérique a adopté vendredi une loi qui ordonne aux services de renseignements américains de déclassifier leurs informations sur l'origine du coronavirus. L'hypothèse d'une fuite de laboratoire est revenue au premier plan ces derniers temps.

Dans un rare moment d'union, les élus de la chambre des représentants ont voté ce texte à l'unanimité. Il avait déjà été adopté au Sénat avec le soutien des deux partis et il revient désormais au président américain Joe Biden de le promulguer.

La directrice du renseignement national, Avril Haines, aura alors 90 jours pour déclassifier "toute information sur les liens potentiels entre l'institut de virologie de Wuhan et l'origine du coronavirus".

Un nouveau coronavirus, responsable du Covid-19, est apparu il y a plus de trois ans dans cette province chinoise avant de s'étendre dans le monde entier, où il a tué au moins sept millions de personnes.

Renseignement divisé

Les communautés scientifiques et du renseignement ont immédiatement cherché à déterminer son origine, pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie.

Auditionnée cette semaine au congrès, Avril Haines a souligné qu'il y avait un consensus large sur le fait qu'il ne s'agissait "ni d'une arme biologique ni d'une manipulation génétique". Mais la communauté du renseignement américain est divisée entre les tenants "d'une fuite de laboratoire" et ceux "d'une exposition à un animal contaminé", a-t-elle rappelé.

La première hypothèse, vivement contestée par les autorités chinoises, a gagné en crédit récemment, après avoir été jugée comme étant la plus probable par le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray et le ministère américain de l'énergie.

Dans la foulée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait exhorté tous les pays, notamment les Etats-Unis, à partager leurs informations sur l'origine du Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fraude aux tests Covid: l'OFSP ordonne de rembourser 1,6 million

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L'OFSP a rendu une décision de remboursement de factures "qui ont probablement été établies à tort" pour un montant de 1,6 million de francs. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/KIRA HOFMANN)

Suite à des soupçons de fraudes avec les tests Covid-19, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a ordonné dans un cas le remboursement d'un montant de 1,6 million de francs pour des factures "émises à tort". Dans un autre cas, il a engagé des poursuites pénales.

L’OFSP poursuit résolument l’examen des tests Covid facturés à tort, indique-t-il jeudi. Il a constitué une équipe chargée d’évaluer tous les cas suspects et de récupérer l’argent injustement versé.

Dans le cadre des coûts des tests, l'office a rendu une décision de remboursement de factures "qui ont probablement été établies à tort" pour un montant de 1,6 million de francs. La décision n'est pas encore entrée en vigueur, ajoute le communiqué, qui ne donne aucun détail sur le prestataire concerné.

L'OFSP a en outre engagé des poursuites pénales concernant le règlement des factures relatives aux coûts des tests. D'autres poursuites pénales ne sont pas exclues à l'avenir, ajoute-t-il.

L'OFSP explique avoir aussi effectué des vérifications sur des factures de consultations médicales, qui ont révélé des anomalies dans certains domaines. Un contrôle approfondi auprès "d'un très petit nombre" de fournisseurs montre qu'ils ont facturé une part disproportionnée de la prestation "entretien détaillé entre le médecin et le patient".

Mesures contre les abus

En septembre, le Contrôle des finances a reproché à la Confédération de ne pas avoir pris assez de mesures contre les abus. En 2020 et 2021, la Confédération a financé des coûts de tests à hauteur de 2,7 milliards de francs.

Comme les tests COVID-19 sont pris en charge par la Confédération, l’OFSP s’engage résolument à ce que le contribuable ne subisse aucun préjudice financier dans ce domaine, assure-t-il. Tous les cas suspects seront évalués.

En novembre dernier, les médias avaient révélé que des tests fantômes auraient été facturés à grande échelle dans le sillage de la crise du coronavirus, tandis que l'OFSP travaillait déjà depuis des mois à dépouiller des factures suspectes. L'association de caisses maladie Santésuisse avait estimé les montants en jeu à quelque 20 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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