Coronavirus
Plus de 100 millions de cas de Covid-19 dans le monde
Plus de 100 millions de cas du nouveau coronavirus ont été officiellement recensés dans le monde depuis son apparition en Chine en décembre 2019, selon un comptage de l'AFP mardi à 22h30. Le virus a tué dans le même temps 2'151'000 personnes.
Alors que la course aux vaccins est lancée, mais que l'apparition de variants multiples entretient l'inquiétude, le nombre de nouvelles contaminations reste à un niveau très élevé.
Après des difficultés et retards pour mettre en place les politiques de dépistage du nouveau coronavirus durant les premiers mois de la pandémie, l'été 2020 connaît une période de relative stabilité du nombre de cas détectés dans le monde. En juillet-août, environ 250'000 personnes sont testées positives chaque jour en moyenne.
L'arrivée de la seconde vague, notamment en Europe, fait s'envoler le nombre de cas détectés. Plus de 300'000 par jour en octobre, 500'000 en novembre, 600'000 en décembre, jusqu'à un maximum de plus de 740'000 cas quotidiens dans le monde la deuxième semaine de janvier.
Dix millions de cas en deux semaines
Malgré un ralentissement récemment (600'000 cas ont été détectés en moyenne quotidiennement ces sept derniers jours, en baisse de 12% par rapport à la semaine précédente), plus de 10 millions de nouveaux cas ont été enregistrés dans le monde depuis le 10 janvier.
Les 52 pays et territoires qui composent la région Europe (incluant la Russie et la Turquie) recensent plus de 32 millions de cas, soit près du tiers des contaminations totales dans le monde et 710'600 décès. Le nombre de nouvelles infections a légèrement reculé ces sept derniers jours, avec 210'000 nouveaux cas par jour en moyenne, en baisse de 10% par rapport à la semaine précédente.
Après l'Europe, les régions qui comptent le plus de cas cumulés sont les États-Unis d'Amérique et le Canada (26'142'600 cas, 443'000 morts), l'Amérique latine et les Caraïbes (18'313'600, 577'400) et l'Asie (14'981'700, 236'500).
Rapporté à la population totale de ces régions, ce sont les États-Unis et le Canada qui comptent le plus d'infections, avec plus de 7% de la population des deux pays confondus testée positive au nouveau coronavirus depuis plus d'un an. L'Europe, seconde selon cet indicateur, a diagnostiqué des infections chez 3,8% de ses habitants.
Inquiétudes
Un certain nombre de pays déjà très touchés voient la pandémie encore progresser. Parmi eux l'Espagne (plus de 256'000 cas ces sept derniers jours, 14% de plus que la semaine précédente), le Mexique (122'000, +13%) ou encore la France (143'000, +12%).
Le Portugal, malgré la mise en place il y a une dizaine de jours d'un nouveau confinement général, est le pays qui a recensé le plus de nouveaux cas dans le monde, rapportés à la population (849 cas pour 100'000 habitants) la semaine dernière. Le nombre total d'infections diagnostiquées en sept jours, plus de 86'000, est en hausse de 29% par rapport à celui de la semaine précédente.
Espoirs
Bien qu'enregistrant toujours près de 170'000 nouveaux cas par jour en moyenne, les États-Unis ont enfin vu le nombre de nouvelles contaminations baisser d'une semaine sur l'autre, d'environ 19%.
Le Royaume-Uni, où un variant plus contagieux du coronavirus a forcé la mise en place d'un confinement "strict" au début janvier, a lui aussi connu une baisse du nombre de nouveaux cas, avec 236'000 contaminations la semaine passée, soit 25% de moins que la semaine précédente. Les chiffres du nombre de décès continuent toutefois d'augmenter, avec plus de 8600 morts les sept derniers jours, en hausse de 10%.
Parmi les autres pays qui enregistrent de bonnes nouvelles sur le plan des nouvelles infections, l'Afrique du Sud, qui compte à elle seule plus du tiers des nouveaux cas recensés sur le continent africain, a vu ses contaminations chuter de près de 30% en une semaine.
L'Irlande enfin, qui était au début janvier le pays où le plus grand nombre de nouveaux cas étaient détectés chaque jour en proportion de la population, connaît un spectaculaire ralentissement de l'épidémie, avec une diminution de 37% des nouveaux cas en deux semaines (moins de 15'000, contre plus de 22'000 les sept jours précédents).
APPENDICE: Le coronavirus est officiellement apparu en décembre 2019 en Chine (archives).
CREDIT: KEYSTONE/EPA NATIONAL INSTITUTES OF HEALTH/NIAID- RML/NATIONAL INST
Coronavirus
Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier
Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.
Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.
"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.
"Je ne savais pas"
Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.
Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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