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Cinéma

Adèle Haenel acte avec fracas son arrêt du cinéma

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L'actrice Adèle Haenel dit adieu au cinéma et entend désormais se consacrer au théâtre. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

L'actrice Adèle Haenel a acté mardi avec fracas son "arrêt du cinéma" dans une lettre à Télérama dénonçant "la complaisance" du 7e art vis-à-vis des agresseurs sexuels ainsi que "la manière dont (il) collabore" avec le capitalisme.

Trois ans après qu'elle a quitté la salle des Césars pour s'opposer au sacre de Roman Polanski, rattrapé par des accusations anciennes de viol, l'actrice du "Portrait de la jeune fille en feu" ou des "Combattants" veut "dénoncer la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels et (...) la manière dont ce milieu collabore avec l'ordre mortifère écocide raciste du monde".

"Dans un contexte de mouvement social historique, on attend de voir si les pontes du cinéma comptent - comme les sponsors de l'industrie du luxe - sur la police pour que tout se passe comme d'habitude sur les tapis rouges du Festival de Cannes", poursuit-elle, à une semaine de son ouverture.

"Remplir de vent l'espace médiatique a un but, celui de rendre l'ordre bourgeois aussi naturel que le bleu du ciel et de rendre inaudibles, marginales, les voix de celleux qui organisent la résistance (...). Continuer de rendre désirable ce système est criminel", ajoute-t-elle.

"Mais elles et eux toustes ensemble pendant ce temps se donnent la main pour sauver la face des Depardieu, des Polanski, des Boutonnat", ajoute Adèle Haenel, citant le célèbre acteur, le réalisateur et le patron du Centre national du cinéma (CNC), tous accusés de violences sexuelles qu'ils contestent.

Fin 2019, l'actrice aux deux César avait brisé l'omerta dans le cinéma français en dénonçant "l'emprise" du réalisateur Christophe Ruggia alors qu'elle était adolescente, conduisant à sa mise en examen pour "agressions sexuelles sur mineur".

En 2021, Adèle Haenel assurait la voix off de l'adaptation du roman de Didier Eribon, "Retour à Reims", sortie en salles, mais sa carrière était sinon à l'arrêt. Elle dit vouloir désormais poursuivre sa collaboration théâtrale avec Gisèle Vienne, une metteuse en scène contemporaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Cinéma

Une Palme d'or d'honneur pour Harrison Ford avant "Indiana Jones 5"

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Harrison Ford est arrivé sur le tapis rouge au bras de Calista Flockhart. (© KEYSTONE/AP/Vianney Le Caer)

Harrison Ford a reçu une Palme d'or d'honneur jeudi soir à Cannes. Il a monté les marches sous les acclamations, mais sans fouet, ni chapeau, pour la projection en avant-première d'"Indiana Jones et le cadran de la destinée", un des moments forts du 76e Festival.

Quinze ans après le quatrième épisode, lui aussi projeté hors compétition, l'acteur américain de 80 ans était de retour sur la Croisette, cette fois devant la caméra de James Mangold, qui a réalisé le biopic "Walk The Line" sur Johnny Cash en 2005. Il succède à la réalisation à Steven Spielberg, qui avait jusqu'ici dirigé tous les volets depuis 1981.

Disney, qui a mis la main sur la saga en même temps que sur "Star Wars" en rachetant Lucasfilm en 2012, a déjà prévenu que ce serait la dernière apparition de Harrison Ford dans l'un des rôles les plus marquants.

Longue carrière

Sa longue carrière a été distinguée par le Festival, qui lui a remis une Palme d'or d'honneur avant le début de la projection. Tom Cruise, venu à Cannes l'an dernier pour présenter en avant-première "Top Gun: Maverick", avait lui aussi reçu une Palme d'or surprise.

Visiblement très ému, Harrison Ford, qui a incarné un large éventail de personnages, du Han Solo de "Star Wars" à "Blade Runner", s'est dit "profondément touché" par cette récompense.

Son passage en début de soirée sur le tapis rouge cannois, vêtu d'un costume sombre et d'un noeud papillon, en compagnie de son épouse Calista Flockhart, a électrisé le public, notamment sur la musique emblématique de la saga, composée par John Williams.

Avant l'équipe du film - qui compte dans ses rangs Phoebe Waller-Bridge, de la série "Fleabag", ou Mads Mikkelsen -, le réalisateur britannique Steve McQueen, le rappeur français OrelSan ou encore le cacique Raoni Metuktire, défenseur emblématique de la forêt amazonienne, ont eux aussi monté les 24 fameuses marches pour assister à la projection.

Pour le public, il faudra attendre encore quelques semaines avant de découvrir "Indiana Jones 5" sur grand écran, puisque sa sortie en salles n'est prévue que fin juin.

Année du documentaire ?

Côté compétition, la soirée de jeudi était consacrée à la projection de deux longs-métrages, dont "Black Flies" du Français Jean-Stéphane Sauvaire. Adapté du roman "911" de l'écrivain américain Shannon Burke, Sean Penn y partage l'affiche avec l'ancien boxeur Mike Tyson - annoncé absent du tapis rouge cannois - dans un thriller suivant le quotidien de deux médecins confrontés à la violence à New York.

Sauvaire, 54 ans, avait déjà présenté "Johnny Mad Dog", sur des enfants-soldats en Afrique, dans la section "Un certain regard" à Cannes en 2008.

Le second film en compétition, "Jeunesse", est signé du grand documentariste chinois Wang Bing, habitué des films-fleuve sur les laissés-pour-compte de son pays. Il y dépeint en trois heures et demie la vie des travailleurs du textile dans une cité à 150 kilomètres de Shanghai.

Après Laura Poitras ("Toute la beauté et le sang versé") à Venise et Nicolas Philibert ("Sur l'Adamant") à Berlin, un nouveau documentaire va-t-il gagner la récompense suprême dans un grand festival de cinéma, alors que 2023 est l'année dédiée à ce genre ? Réponse le 27 mai.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cinéma

Lambert Wilson présidera le jury du Festival de Locarno

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L'acteur français Lambert Wilson présidera le jury de la prochaine édition du Festival du film de Locarno (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/ETTORE FERRARI)

L'acteur français Lambert Wilson présidera le jury de la 76e édition du Locarno Film Festival. Elle se tiendra du 2 au 12 août.

Lambert Wilson est un acteur polyvalent et féru de risque. Il a toujours fait preuve d'une "curiosité extraordinaire à l'égard des possibilités offertes par le cinéma", relève jeudi le directeur artistique du festival Giona A. Nazzaro, cité dans un communiqué. Et d'ajouter que Lambert Wilson incarne de ce fait "un président du jury idéal".

Le jury que le Français dirigera remettra le Lépoard d'or le 12 août.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma

NIFFF: Josiane Balasko invitée d'honneur et présidente du jury

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Lors de sa venue au NIFFF, Josiane Balasko donnera une conférence sur son travail littéraire et son amour du genre dans le cadre du forum New Worlds of Fantasy (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO PERI)

L'actrice et réalisatrice française Josiane Balasko sera l'invitée d’honneur et la présidente du jury international du Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF). La prochaine et 22e édition de celui-ci se tiendra du 30 juin au 8 juillet.

Scénariste, mais également autrice, Josiane Balasko, 73 ans, participera au forum littéraire New Worlds of Fantasy, en collaboration avec Vertigo, le magazine culturel de RTS La Première, a indiqué jeudi le NIFFF. Une occasion pour le public de découvrir sous un angle nouveau cette figure incontournable du cinéma français.

Artiste à la carrière jalonnée d’½uvres cultissimes, Josiane Balasko s’est illustrée dans tous les registres, comique comme dramatique, aussi bien au théâtre qu’au cinéma, devant comme derrière la caméra. Elle a été membre de la mythique troupe du Splendid dans les années 1970 et 1980, rappelle le communiqué.

Josiane Balasko a coécrit et joué notamment dans Les bronzés font du ski (1979) et Le père Noël est une ordure (1982). Egalement réalisatrice, elle a signé dès 1985 huit longs métrages, parmi lesquels Ma Vie est un enfer (1991), une comédie fantastique virulente qui laisse transparaître son amour pour le genre.

Avec Gazon maudit, Josiane Balasko a reçu le César du meilleur scénario en 1995.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Let's Doc : première Semaine du Documentaire dans toute la Suisse

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Première Semaine du Documentaire en Suisse : d'envergure nationale et décentralisée, elle propose plus de 300 séances dans 100 lieux du 3 au 11 juin (image d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Ciné-Doc saute par-dessus le Röstigraben et propose "Let's Doc", la première Semaine du Documentaire dans toute la Suisse. Plus de 300 séances sont prévues du 3 au 11 juin dans 100 lieux, dont la moitié ne sont pas des salles de cinéma.

Les festivals de cinéma s'enchaînent en Suisse. Mais la plupart des films n'iront pas en salle, en particulier les documentaires. Avec la Semaine du Documentaire, le public aura une chance de les voir sur grand écran.

Les amateurs auront droit à un "best of" de la production suisse de cette année a dit Gwennaël Bolomey, le fondateur de Ciné-Doc mardi lors d'une conférence de presse en ligne. Environ 60 films sur les 100 proposés sont des produits locaux.

En Suisse romande, Gwennaël Bolomey met en avant "Sur le pont" des frères Guillaume de Fribourg ou "Jours de Fête" d'un cinéaste suisse Antoine Cattin, qui habite en Russie. Et en Suisse alémanique, "The North Drift" du réalisateur allemand Steffen Krones sur la question du plastique.

Débats avec les réalisateurs

Les réalisateurs iront à la rencontre du public. ce qui est une autre spécialité de Ciné-Doc et de Semaine du Documentaire: des intervenants thématiques seront aussi invités à l'issue de certaines projections.

Let's Doc, dont le travail est complémentaire à celui des festivals, a collaboré avec plusieurs d'entre eux comme Visions du Réel, le Zurich Film Festival et Cinémas d'Afrique. On pourra par exemple voir "Sur l'Adamant" de Nicolas Philibert et "All the Beauty and the Bloodshed" de Laura Poitras qui ont marqué la dernière édition de Visions du Réel.

Ce projet décentralisé, d'envergure nationale, est né de rencontres de la branche après la pandémie de coronavirus pour revitaliser la diffusion du cinéma documentaire. Inédit en Suisse, cette Semaine du Documentaire, poursuit le travail de Ciné-Doc, né en 2016 à la Vallée de Joux (VD), celui de la démocratisation de la culture.

"Cela passe par un travail avec des salles de cinéma loin des centres urbains et d'autres partenaires", a relevé Gwennaël Bolomey: en plus des salles obscures, des projections sont prévues dans des églises, des écoles, des maisons de quartiers, des open airs, des prisons et des EMS.

De la prison au Bibliobus

En Suisse romande, cela va de la prison de Gorgier à Neuchâtel avec le sélectionneur de foot Bernard Challandes dans le film "Fin de partie" aux douze places du Bibliobus dans le Jura où les spectateurs pourront voir "Cascadeuses". Sans oublier une bibliothèque à Payerne, une maison de quartier à Fribourg ou une séance open air à la Sarraz. Au total, 18 cantons participent à cette opération.

S'inspirant du Let's Dok allemand et du mois du film documentaire français, cette Semaine du Documentaire est soutenue par l'Office fédéral de la culture (OFC) et le canton de Vaud, via le fonds de soutien à la transformation.

http://letsdoc.ch/fr/programme

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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