Culture
Des vitraux de la cathédrale de Rouen retrouvés aux Etats-Unis
Une enquête a été ouverte contre X concernant six vitraux exposés dans des musées aux Etats-Unis. Ils auraient été volés dans la cathédrale de Rouen, dans le nord de la France, au début du XXe siècle, a-t-on appris auprès du parquet vendredi.
"L'enquête a été ouverte pour recel de vol de bien culturel/cultuel relevant du domaine public mobilier", a déclaré le procureur de Rouen. Il s'agit de six pièces du vitrail des "Sept Dormants d'Éphèse", dérobées entre 1911 et 1931, et actuellement exposées au Glencairn Museum de Bryn Athyn (Pennsylvanie), au Worcester Art Museum (Massachusetts) et au Metropolitan Museum of Art (New York).
Une plainte contre les trois musées a été déposée par l'association "Lumière sur le patrimoine", qui oeuvre pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels. L'association s'appuie sur un article de 1972 dans le Bulletin de la société nationale des antiquaires de France, dans lequel l'archéologue et historien de l'art rouennais Jean Lafond dénonce un vol de vitraux dans la cathédrale de Rouen.
Remplacés par des pierres
Jean Lafond y explique qu'en 1911, inquiet des nombreux vols de vitraux, il a décidé de dresser l'inventaire de pièces "remarquables du XIIIe au XVIe siècles" restant dans la cathédrale. Il en fait alors placer "dans des caisses et conserver à l'agence des travaux". "Je pensais avoir sauvé" les vitraux, écrit l'archéologue, "mais lorsqu'on ouvrit les caisses en 1931, on n'y trouva guère que [...] des pierres".
Le "stratagème" pour simuler des caisses toujours aussi lourdes de leur trésor a parfaitement fonctionné pendant 20 ans. Le président de "Lumière sur le patrimoine" a jugé que la non-restitution de ces oeuvres "est un scandale, alors qu'il n'y a aucun doute sur leur provenance".
"Ces vitraux, les plus anciens de la cathédrale de Rouen, appartiennent à l'Etat depuis un décret de 1789 qui nationalise les biens de l'Eglise. C'est un bien commun", a-t-il ajouté.
Les vitraux volés datent du XIIIe siècle, "ce qui est absolument rarissime en France, y compris dans les musées, en terme de patrimoine national c'est un trésor exceptionnel", a précisé le responsable.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'acteur français Niels Arestrup est mort à l'âge de 75 ans
L'acteur français Niels Arestrup est mort dimanche à l'âge de 75 ans à son domicile de Ville-d'Avray, dans la périphérie de Paris. Cette figure du théâtre et du cinéma a, au cours de sa carrière, été récompensé par plusieurs César et un Molière.
"J'ai la douleur extrême de faire part du décès de mon époux, l'immense acteur Niels Arestrup, au terme d'un combat courageux contre la maladie. Il s'est éteint entouré de l'amour des siens", a écrit dans un communiqué son épouse, Isabelle Le Nouvel.
Se tenant volontiers à l'écart d'une célébrité qu'il acquiert tardivement, Niels Arestrup obtient deux premiers César du meilleur second rôle pour des prestations devant la caméra du même réalisateur, Jacques Audiard, pour "De battre mon coeur s'est arrêté" (2005) et "Un prophète" (2009).
Il a aussi tenu en 2016 l'un des principaux rôles de la série de fiction politique "Baron noir", où il n'a accepté de jouer que dans la première saison. "Je refuse d'incarner un personnage récurrent, de m'embarquer pour deux ou trois ans dans un rôle qui finit par vous coller à la peau", expliquait-il au Monde en 2019.
"Présence magnétique"
"Nous avons été éblouis par la force de son jeu et sa présence magnétique face à la caméra de Jacques Audiard, de Bertrand Tavernier, de Julian Schnabel ou d'Albert Dupontel. Il restera comme un de nos plus grands comédiens", a écrit la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur la plateforme X.
L'acteur doit son nom à un père danois qui avait tenté d'émigrer vers les États-Unis mais s'était arrêté en France pour se marier. Ce père ne lui parlait que français, dans un milieu très modeste en région parisienne. "Vous imaginez bien que fils d'ouvrier à Bagnolet dans les années 1950, le spectacle, le théâtre, le cinéma, c'était quelque chose qui n'entrait pas du tout dans mes pensées", disait-il au Figaro en 2021.
Mais il s'était passionné pour le théâtre en prenant des cours avec la comédienne Tania Balachova. Il resta fidèle à la scène pendant près d'un demi-siècle, et rejeta largement la célébrité. "Quand j'ai commencé dans le métier, les directeurs de théâtre choisissaient une pièce, puis ils se posaient la question de la distribution. Maintenant, c'est l'inverse: on cherche une vedette et, après seulement, la pièce qui pourrait aller avec", déplorait-il dans Le Monde.
De 1989 à 1993, il a lui-même pris la direction d'un théâtre, celui de la Renaissance à Paris. Parmi tous ses rôles, plutôt de personnages sombres et inquiétants, le dernier a été au cinéma celui d'un chef d'orchestre dans "Divertimento" en 2023. Un troisième et dernier César du meilleur second rôle lui avait été remis en 2014 pour son incarnation d'un directeur de cabinet dans "Quai d'Orsay". Il avait remercié Bertrand Tavernier pour ce "rôle un peu différent de ce qu'on [lui] proposait d'habitude, presque un truc drôle".
Sa carrière, également marquée par l'obtention d'un Molière du meilleur comédien en 2020, a été aussi entachée par des accusations de violences contre des actrices lors de tournages ou de répétitions, entre autres par Isabelle Adjani ou Myriam Boyer. "Ça me colle à la peau", admettait-il, interrogé par Libération en 2007. Il n'a jamais été visé par une plainte. Avec son épouse, il a eu des jumeaux nés en 2012.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les Urbaines reviennent avec 50 propositions artistiques
Le festival Les Urbaines, dédié aux expérimentations artistiques, revient du 6 au 8 décembre pour sa 28e édition. Quelque 50 "propositions artistiques" - performances, live, dj sets, installations, oeuvres plastiques ou encore vidéos - seront présentées dans 12 lieux de Lausanne, Chavannes et Renens.
"Reconnu pour sa capacité à capter les courants esthétiques émergents, le festival présente une diversité de sensibilités et de démarches singulières dans les domaines sonores, performatifs et visuels", écrivent les organisateurs. L'événement se veut "une invitation à la mutation des sensibilités et à la dissidence des subjectivités".
L'entrée au festival est gratuite et ouverte à tous les publics, précisent les organisateurs de cette édition 2024, marquée par un nouveau binôme à sa direction. Yasemin Imre a en effet rejoint Samuel Antoine à la tête de l'événement.
Drag limaces et orchestre de crayons
Cinq ateliers seront proposés par des artistes aux visiteurs désireux de s'impliquer plus activement. Au menu, une "introduction créative à l'art de l'avant-drag" où les participants seront invités à aller au-delà du "drag binaire (c'est-à-dire drag kings et queens)" pour voyager "vers ses intermédiaires (drag limace, drag plante, drag putois ou drag punk)".
Un atelier d'écriture orale est également au programme, tout comme un atelier consacré à l'exploration du "potentiel somatique et performatif de la physicalité du zombie". Les 5-10 ans pourront quant à eux s'essayer à dessiner la musique avant de s'assembler en un "orchestre de crayons".
Cette année, le Festival se déroulera dans six lieux supplémentaires. Les expositions à l'Espace Arlaud et à la maison Pyxis (ancien mudac) se poursuivront en outre jusqu'au dimanche 15 décembre, "pour prolonger cette immersion".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Réseaux sociaux: l'Australie prête à discuter avec Musk
Le premier ministre australien s'est dit prêt dimanche à dialoguer avec le propriétaire de X Elon Musk, critique de l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans approuvée jeudi par le parlement du pays océanien.
"Nous parlerons à n'importe qui", a affirmé dimanche Anthony Albanese, interrogé par la chaîne australienne ABC sur la possibilité de discussions avec le milliardaire.
"En ce qui concerne Elon Musk, il a son programme. Il a le droit de le pousser en tant que propriétaire de X (...) Nous engagerons le dialogue", a ajouté le premier ministre lors de cet entretien.
Le texte obligera les plateformes telles que X, TikTok, Instagram ou encore Facebook à prendre "des mesures raisonnables" pour empêcher les enfants et jeunes adolescents de détenir un compte, dans un délai d'au moins un an, sous peine d'amende.
Mais la loi ne fournit quasiment aucun détail sur ses modalités d'application, si bien que certains experts ont exprimé des doutes sur la faisabilité technique de cette interdiction.
Les géants du secteur ont quant à eux condamné le texte, pointant le risque qu'il ne renvoie les jeunes utilisateurs vers des plateformes alternatives dangereuses.
M. Albanese a pour sa part affirmé dimanche que son gouvernement déciderait dans les 12 prochains mois des conditions de vérification de l'âge des utilisateurs, mais, a-t-il insisté, précisant qu'une pièce d'identité ne serait pas nécessaire.
"Nous savons que les entreprises de réseaux sociaux ont davantage d'informations sur vous et moi que nos propres amis (...) Nous savons qu'ils sont capables de le faire", a jugé le chef du gouvernement.
En novembre, le milliardaire Elon Musk avait soutenu sur X que le projet de loi visait à "contrôler l'accès à internet de tous les Australiens".
En cas de non-respect de l'obligation, les plateformes s'exposeront à des amendes pouvant atteindre 50 millions de dollars australiens (30,7 millions d'euros).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Lausanne: projections géantes à Plateforme 10
Plateforme 10 à Lausanne accueillera une deuxième édition des Projections XXL du 7 au 29 décembre. Des créations d'étudiants de deuxième année du bachelor Photographie de l'Ecole cantonale d'art (ECAL) seront projetées sur les façades du bâtiment abritant Photo Elysée et le mudac.
Ces projections ont été imaginées par onze étudiantes et étudiants dans un cours consacré à la création de vidéo mapping. Leurs oeuvres "suscitent une réflexion sur la perception des échelles, des fonctions et des formes architecturales", indique Plateforme 10 dans un communiqué.
Le pôle muséal rappelle que ce projet est né grâce à l'initiative de Lausanne Lumières, qui a réuni l'ECAL et Photo Elysée pour "concrétiser cette expérience visuelle unique."
Pour mémoire, outre ces projections géantes, Plateforme 10 accueille pour la première fois Bô Noël cette année. La grande route et des chalets boutiques ont notamment été installés sur le site, qui recevra aussi la "silent party" du 31 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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