Culture
La figure du catch Vince McMahon quitte la WWE
Le promoteur américain de catch Vince McMahon a annoncé vendredi prendre sa retraite de ses fonctions de PDG de la puissante WWE. Cette décision intervient alors qu'une enquête interne se penche sur un accord secret avec une employée avec qui il aurait eu une liaison.
"Alors que j'approche 77 ans, je sens qu'il est temps pour moi de prendre ma retraite en tant que président-directeur général de la WWE", écrit Vince McMahon dans un communiqué sur le site du groupe. En juin, le Wall Street Journal avait révélé que Vince McMahon avait secrètement conclu un accord de confidentialité à 3 millions de dollars avec une employée avec qui il aurait eu une relation extraconjugale.
M. McMahon avait alors annoncé déjà se mettre en retrait de ses responsabilités au sein de la WWE, le temps que le groupe mène une enquête interne sur cet accord. Début juillet, le même Wall Street Journal rapportait qu'en tout le PDG de la WWE aurait payé 12 millions de dollars sur 16 ans pour conclure des accords de confidentialité avec quatre femmes différentes.
L'un des accords, pour 7,5 millions de dollars aurait été conclu avec une ancienne catcheuse qui accusait Vince McMahon de l'avoir obligée à lui faire une fellation et qui avait ensuite été rétrogradée dans son statut au sein de la WWE, avant que son contrat ne soit pas renouvelé en 2005.
Reprise de la fille McMahon
Un accord à 1 million de dollars a également été passé avec une autre femme qui accusait le patron de la WWE de l'avoir harcelée sexuellement au travail, et de lui avoir envoyé des photos de lui nu non-sollicitées.
Depuis plus de 40 ans, Vince McMahon a représenté l'un des artisans principaux du développement du catch aux Etats-Unis, succédant à son père à la tête de la WWF, devenue depuis la WWE, et transformant l'entreprise en une machine à plusieurs milliards de dollars, à la croisée du sport et du divertissement.
Il montait régulièrement sur le ring pour prendre part aux combats écrits à l'avance, endossant le rôle d'un méchant sans vergogne. Vince McMahon est marié depuis plus de 50 ans à Linda McMahon, ancienne membre du gouvernement sous Donald Trump, chargée des petites entreprises.
Dans son communiqué, Vince McMahon précise que sa fille, Stephanie McMahon, sera désormais présidente de la WWE, ainsi que co-directrice générale avec l'actuel responsable des revenus du groupe, Nick Khan.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les murs reconstitués de Burhan Doğançay exposés au MAH de Genève
Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève présente 55 dessins de la série "Walls of Israel" réalisée par l'artiste turco-américain Burhan Doğançay. Ces oeuvres, à mi-chemin entre la peinture, le dessin et le collage, sont exposées pour la première fois en Suisse.
"Burhan Doğançay (1929-2013) a eu un choc esthétique en observant le pan d'un mur en 1963 à Manhattan", explique Bénédicte de Donker, commissaire de l'exposition "Les Murs de Burhan Doğançay". L'artiste a vu dans ce mur la révélation d'une peinture abstraite. Depuis, il a reconstitué des murs dans son atelier new-yorkais en utilisant des photos, des affiches, des esquisses ou même des morceaux de murs.
Les oeuvres ont été données en 2018 au MAH par Angela Doğançay, la veuve de l'artiste. Elle a choisi Genève, où elle a vécu deux ans, pour son aspect international. Son mari voulait que certaines oeuvres soient conservées dans un endroit où elles seraient préservées, en dehors des circuits commerciaux, a-t-elle expliqué.
mahmah.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Première édition de la Biennale Son en Valais
La première Biennale Son se déploie en Valais jusqu'au 29 octobre. Le public peut découvrir les oeuvres de plus de septante artistes.
"Mettre en lumière l'importance accrue du son dans l'art contemporain", telle est l'ambition de cette première édition. Au menu, expositions, concerts et performances dans dix-sept lieux de Martigny à Sierre en passant par Ayent et Vercorin.
Céleste Boursier-Mougenot & Ariane Michel, Valentin Carron, Latifa Echakhch, Eva Frapiccini, Christian Marclay, Adrien Missika, Anri Sala, The Young Gods & Landwehr, Hannah Rickards, Roman Signer: plus de 70 artistes et musiciens ont été invités à participer à cette manifestation d'envergure internationale.
Centre névralgique
La ville de Sion concentre une bonne partie des événements, et plus particulièrement l'ancienne usine hydroélectrique de Chandoline, centre névralgique de la biennale. Ce vaste bâtiment des années trente accueille une exposition et la majorité des performances et concerts.
Dans le chef-lieu valaisan, la biennale se déploie également à la Ferme-Asile, au Musée d'art du Valais, à l'église des Jésuites, au château de Tourbillon, à la Basilique de Valère et au Spot. A Martigny, la biennale se décline au Manoir, à la Fondation Louis Moret, au Musée du son, à la Grange à Emile, à la médiathèque et à la chapelle Saint-Michel.
Les co-curateurs de cette première biennale sont Jean-Paul Felley, directeur de l'Ecole de design et haute école d'art du Valais (EDHEA), Christophe Fellay, artiste sonore, musicien, compositeur, performeur et improvisateur, Luc Meier, directeur de La Becque, résidence d'artistes à la Tour-de-Peilz et Sylvie Zavatta, directrice du FRAC Franche-Comté.
https://www.biennaleson.ch/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Une citadelle éphémère a été érigée dans une forêt de Bière (VD)
L'artiste François Monthoux signe une nouvelle citadelle éphémère en lisière d'une forêt proche de son village de Bière (VD). Il a utilisé cette fois-ci de l'argile renforcée de ciment, dans l'espoir de prolonger l'existence de son oeuvre.
L'artiste a débuté en mai la construction de sa ville. "J'essaie de faire quelque chose qui monte, comme des arbres qui poussent, et qui est en même temps habité et vivant", a confié François Monthoux à Keystone-ATS. "J'ai envie qu'on ressente le mélange entre ce vivant, qui grouille et qui est désordonné, tout en étant simultanément ordonné et qui s'élève en quête de lumière".
Outre la cathédrale et les nombreuses tours, tourelles et maisonnettes s'accrochant au flanc de la forêt, l'artiste a également placé des personnages. Parmi ceux-ci, le fou, "qui grimpe très haut parce qu'il n'a pas peur" et l'ermite, "symbole de l'isolement essentiel à la pensée", en qui l'artiste se reconnaît.
Passer l'hiver
A l'été 2022, le Vaudois, qui dit avoir les mêmes influences que Tolkien, avait bâti une citadelle similaire dans le lit du Toleure asséché. Sa création avait cependant été balayée par le courant de la rivière, une fois la pluie revenue. "Je n'en suis pas triste, mais j'aime bien que mes choses résistent", reconnaît François Monthoux.
Cette année, l'artiste a donc utilisé de l'argile renforcée au ciment, ainsi que quelques armatures, dans l'espoir que son oeuvre résiste plus longtemps. Rien ne le garantit toutefois. "Peut-être que l'hiver détruira la ville. L'eau pourrait s'infiltrer dans les fissures et faire éclater les formes", analyse-t-il.
Composer avec l'éphémère
La quête de l'éphémère n'est en effet pas celle du Vaudois. "Je ne le recherche pas particulièrement, mais l'éphémère est autour de nous. Je suis éphémère, mon chien est éphémère. (...) Les choses auxquelles on donne de la valeur vont mourir, quelle est notre capacité à faire avec?"
L'artiste compose donc avec ce paramètre et ne semble pas près de se laisser décourager. "J'ai plein d'idées et j'aimerais faire des oeuvres beaucoup plus monumentales. Si j'en avais les moyens physiques, je construirais des choses qui s'élèvent beaucoup plus et qui prennent bien plus d'envergure."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le livre, un outil de campagne politique, comme un autre
A un mois des élections fédérales, les livres de plusieurs politiciens occupent les rayons des librairies romandes, comme celui du socialiste Roger Nordmann, "Urgence énergie et climat" ou celui de Pierre-Yves Maillard "Un vélo pour Noël", sorti il y a quelques mois.
A l'ère des réseaux sociaux, le bon vieux livre, comme le vinyle, ne disparaît pas. Au contraire, de plus en plus de politiciens suisses s'attaquent à cet exercice. Et il engrange de beaux succès, comme le livre de Pierre-Yves Maillard, a indiqué à Keystone-ATS Pablo Thuler, le gérant Payot à Lausanne.
Les 1500 exemplaires du premier tirage sont tous partis, explique Michel Moret, le directeur des éditions de l'Aire à Vevey. Et le deuxième tirage de 1000 exemplaires est en passe de connaître le même sort. En lisant ce livre, on comprend mieux la proximité du président de l'Union syndicale suisse (USS) avec les petites gens en suivant le fil de son existence et de son engagement politique et syndical.
Le Vaudois, qui vise le Conseil des Etats cet automne, n'a pas eu recours à un "ghost writer", souligne l'éditeur. "Ah non, il fait tout lui même. Et rapidement". Avant d'ajouter: "Ici, les politiciens écrivent eux-mêmes en général, au contraire de ce qui se pratique en France ou en Allemagne."
Pas de chapelles
En Suisse romande, la plupart des politiciens publient dans deux maisons d'édition, L'Aire et Favre. A l'Aire, on peut lire autant les écrits du socialiste Jean-Claude Rennwald ("Socialiste un jour socialiste toujours") que du libéral Eric Rochat ("Mais entrez donc !") ou de la Verte Valentine Python ("Une climatologue au Parlement"), en course pour une réélection au National cet automne.
L'Aire se veut un creuset ouvert à toutes les sensibilités, "pour autant qu'il y ait une qualité", souligne Michel Moret. "Le pays est petit, on ne peut pas se permettre d'être une chapelle inféodée à un seul mouvement politique."
Très ancrés localement, certains politiciens suscitent la curiosité et bénéficient d'un fort capital de sympathie, poursuit Pablo Thuler.
Sans oublier parfois le côté sulfureux: on se souvient de l'affaire Georges Godel à Fribourg, du nom de l'ancien conseiller d'Etat condamné au début de cette année pour avoir dévoilé des éléments normalement couverts par le secret de fonction dans un livre d'entretiens ("Secrets et confidences d'un président").
Mieux que la littérature
Mais même sans l'aiguillon du scandale, les livres de politiciens se vendent bien, "même mieux que la littérature", révèle Michel Moret: "il y a un public qui est concerné."
Si le livre politique constitue une tradition plus française que suisse, les politiciens romands ne prennent pas la plume de la même manière que leurs collègues européens. Selon Pablo Thuler, en France, qui connaît une forte personnalisation du pouvoir, ce genre d'ouvrages est souvent programmatique comme quand Emmanuel Macron sort "Révolution" en 2016.
En revanche en Suisse, où la vie politique s'appuie davantage sur les partis que sur les personnalités, les livres relèvent souvent davantage du témoignage ou du pas de côté: "On ne voit pas en Suisse romande les jeunes écologistes sortir un livre avec leur programme", poursuit le professionnel du livre.
L'exemple de Ziegler et Chevallaz
En Suisse romande, "c'est (l'ancien conseiller national genevois Jean) Ziegler et (l'ancien conseiller fédéral vaudois Georges-André) Chevallaz, qui ont popularisé le genre politique en littérature", se souvient le directeur de l'Aire.
D'autres maisons d'édition, si elles ne publient pas les livres de politiciens en exercice, proposent des textes d'utopies politiques. A Lausanne, les éditions d'En Bas publient par exemple cet automne "Lutter contre les pauvres" des professeurs Jean-Pierre Tabin et René Knüsel.
A côté des politiciens en campagne, qui cherchent à toucher leur électorat, les conseillers fédéraux prennent souvent la plume une fois retirés du pouvoir. C'est le cas du PLR valaisan Pascal Couchepin qui a publié l'an dernier un dialogue avec le conseiller national Philippe Nantermod ("La suite des idées", Favre). Ou du Neuchâtelois Didier Burkhalter, qui revendique son humanisme chrétien dans son action politique avant de plonger dans d'autres styles littéraires comme le roman historique ou la fable.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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