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Culture

La palme du FIFDH de Genève pour un film sur l'exil et le handicap

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La 22e édition du FIFDH de Genève, mené par une nouvelle équipe dirigeante, a connu un beau succès avec plus de 30'000 festivaliers et plus de 250 invités pendant dix jours. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La 22e édition du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) a décerné son grand prix à "Name Me Lawand" d'Edward Lovelace. Ce film raconte l'exil d'un jeune Kurde sourd qui découvre la capacité de communiquer et de s'ouvrir aux autres.

"Du point de vue des politiques du handicap, ce film est progressiste et poignant", relève le jury dans un communiqué publié samedi. Il y voit "un hommage à tous les enfants qui font face à l'inimaginable". Le Grand Prix de Genève est doté de 10'000 francs.

Le Prix Gilda Viera de Mello (5000 francs) a été décerné au film palestinien "Life is Beautiful" de Mohamed Jabaly. Cette oeuvre montre "la violence des frontières, mais aussi la solidarité et la détermination d'un individu à mener une existence digne".

Dans la section fiction, deux oeuvres arrivent ex aequo pour le Grand Prix (10'000 francs): "The Cage is Looking for a Bird" de Malika Musaeva, qui présente un portrait de femme subtil, et "The Settlers" de Felipe Galves, qui invite à se questionner sur le rapport au monde et à l'histoire.

Le Prix de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), doté de 5000 francs, revient à Jialing Zhang pour "Total Trust". Le cinéaste dépeint "la persécution des défenseurs chinois des droits humains et expose l'utilisation d'outils technologiques de surveillance de pointe pour contrôler étroitement la vie de millions de personnes".

"Standing ovation"

Cette 22e édition se termine dimanche soir. Pendant dix jours, le FIFDH a accueilli plus de 30'000 festivaliers et plus de 250 invités. Parmi les moments forts du festival, l'appel à la libération des journalistes et des prisonniers politiques en Russie lancé par Dmitri Mouratov, l'ancien rédacteur en chef de Novaya Gazeta et lauréat du prix Nobel de la paix 2021.

Le public se souviendra aussi de la "standing ovation" accordée au photojournaliste palestinien Motaz Azaiza qui a documenté pendant quatre mois la guerre à Gaza. A relever aussi la présence d'Angela Davis, icône du mouvement civique aux Etats-Unis ou encore celle de Nargis Nehan, ex-ministre afghane désormais en exil, qui a évoqué son combat en faveur des droits des femmes dans son pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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1 commentaire

1 commentaire

  1. marcos

    17 mars 2024 à 11:47

    trés bon article

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Culture

Guillaume Tell débarque enfin à l'Opéra de Lausanne

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La nouvelle saison de l'Opéra de Lausanne, avec désormais Claude Cortese comme directeur, démarre dimanche (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

C'est l'heure des grandes premières à l'Opéra de Lausanne. Son nouveau directeur Claude Cortese lance dimanche sa saison inaugurale avec "Guillaume Tell" de Rossini, une oeuvre encore jamais présentée dans la maison vaudoise.

Contacté par Keystone-ATS à quelques heures de la répétition générale, Claude Cortese dit son "impatience" de montrer au public lausannois cet opéra, "le dernier et le meilleur de Rossini". Une oeuvre dont l'ouverture fait partie des tubes de la musique classique, mais dont le reste de la partition demeure "assez méconnu."

Il faut dire que l'opéra de Rossini, basé sur un livret en français et présenté la première fois à Paris en 1829, est "un gros morceau", reconnaît Claude Cortese. Cela vaut notamment par sa longueur qui, après quelques "coupures", a été ramenée à 3h45 à Lausanne, entracte compris.

Parmi ses autres difficultés, qui font aussi sa richesse, l'oeuvre nécessite de nombreux chanteurs, en l'occurrence une dizaine de solistes et une quarantaine de choristes. Rares sont les opéras à présenter autant de passages choraux durant quatre actes, remarque Claude Cortese.

Premiers rôles

Le nouveau directeur, qui succède au règne de 20 ans d'Eric Vigié, se réjouit en tout cas de montrer "Guillaume Tell". Le Marseillais évoque même "une évidence" de présenter, enfin à Lausanne, la version lyrique de la vie du plus légendaire des héros suisses. Il était aussi indiscutable, selon lui, de démarrer sa première saison avec une nouvelle production.

Celle-ci a été confiée, là aussi, à des nouveaux venus. Les Italiens Bruno Ravella et Francesco Lanzillotta, respectivement metteur en scène et directeur musical, n'avaient encore jamais fait escale à l'Opéra de Lausanne, tout comme d'ailleurs les responsables des décors, lumières, costumes et autres chorégraphies.

La nouveauté est également de mise pour les solistes, dont environ 80% sont dans une "prise de rôle", c'est-à-dire qu'ils incarnent pour la première fois leur personnage. Cela vaut notamment pour les trois rôles principaux: le baryton français Jean-Sébastien Bou (Guillaume Tell), la soprano ukrainienne Olga Kulchynska (Mathilde) et le ténor français Julien Dran (Arnold).

Selon Claude Cortese, toutes ces nouveautés ont suscité "une excitation" lors de la création de cette production, puis des répétitions. "Nous avons désormais hâte de connaître les réactions du public", relève-t-il.

Opéra et cinéma

Le nouveau directeur ajoute que les billets se sont "très bien vendus" et que la première de dimanche est complète. Il reste toutefois encore quelques places pour les quatre autres représentations des 8, 11, 13 et 15 octobre.

Claude Cortese rappelle aussi que la présentation de "Guillaume Tell" coïncide avec le début des collaborations avec d'autres institutions lausannoises, le Marseillais ayant indiqué dès son entrée en fonction qu'il souhaitait "créer des ponts".

La première collaboration a été organisée avec la Cinémathèque suisse, dont le cinéma Capitole est presque voisin de l'Opéra de Lausanne. Mercredi prochain, la Cinémathèque projettera ainsi une version récemment numérisée des "Origines de la Confédération" d'Emil Harder, film suisse de 1924 qui retrace la fondation de la Confédération en se basant sur le mythe de Guillaume Tell. Ce film muet est accompagné au piano.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le roi de la country, Garth Brooks, accusé de viol

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Garth Brooks, 62 ans, a dépassé en 2015 Elvis Presley dans le classement des chanteurs solo ayant vendu le plus d'albums aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/George Walker IV)

Garth Brooks, chanteur de country considéré comme le roi du genre aux Etats-Unis, est accusé de viol par son ancienne coiffeuse et maquilleuse, selon une plainte déposée jeudi devant un tribunal de Los Angeles. Les faits remontent à 2019.

Cette femme, dont l'anonymat est préservé dans le document, l'accuse de l'avoir violée dans une chambre d'hôtel de la ville californienne. Traumatisée, elle dit avoir songé à se suicider.

"La plainte déposée aujourd'hui démontre que les prédateurs sexuels existent non seulement dans les entreprises américaines, à Hollywood et dans les industries du rap et du rock'n'roll, mais aussi dans le monde de la musique country", a indiqué son avocat, Douglas Wigdor, célèbre aux Etats-Unis pour son implication dans de nombreuses affaires de violences sexuelles révélées par le mouvement #MeToo.

Selon la plainte, Garth Brooks a déposé une plainte préventive au Mississippi en septembre, où il se dit victime de diffamation et de tentative d'extorsion, en affirmant que cette femme lui a réclamé plusieurs millions de dollars pour éviter des poursuites.

Le chanteur de 62 ans est une légende de la country, qui a explosé dans les années 1990. En 2015, il avait dépassé Elvis Presley dans le classement des chanteurs solo ayant vendu le plus d'albums aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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A près de 90 ans, Nana Mouskouri veut faire ses adieux à la scène

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A près de 90 ans, Nana Mouskouri envisage de faire ses adieux à la scène. (© KEYSTONE/DPA/BRITTA PEDERSEN)

Peu avant ses 90 ans, la Grecque Nana Mouskouri, icône de la chanson populaire dans le monde, a annoncé vouloir faire ses adieux à la scène dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel diffusé jeudi.

"Je vais encore faire quelques représentations, et puis ce sera tout", a-t-elle déclaré dans cette interview publiée sur l'édition en ligne de l'hebdomadaire.

"Je crois que j'en ai assez fait", a-t-elle ajouté.

"Je ne peux pas faire semblant d'être une jeune femme. Je ne veux pas faire souffrir les gens. Je n'ai pas le droit de monter sur scène et de chanter mal, même si le public m'applaudissait pour cela", a-t-elle encore estimé.

En 2008, Nana Mouskouri, qui a enregistré plus de 1500 chansons, avait fait ses adieux lors d'un concert à Athènes, mais dès l'année suivante elle était remontée sur scène, confiant qu'elle s'ennuyait trop loin de son public.

Le 13 octobre, Mouskouri fêtera ses 90 ans. A cette occasion sortira un album de quelques-uns de ses succès réenregistrés par un orchestre. "Quand j'entends ces enregistrements, je ne peux m'empêcher de pleurer", a-t-elle confié à Der Spiegel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lausanne: le MCBA propose une plongée dans l'imaginaire de la mer

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Plusieurs récifs coralliens, reproduits au crochet, sont présentés dans la nouvelle exposition du MCBA à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pour sa nouvelle exposition, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) propose un voyage sur le thème de mer. Les oeuvres présentées, entre enchantement et tragédie, montrent comment les artistes ont imaginé la mer du 19e siècle à nos jours.

A voir jusqu'au 12 janvier 2025, "Thalassa! Thalassa!" démarre dès le hall d'entrée du MCBA, dont la verrière a été recouverte de feuilles argentées par l'artiste lausannoise Sandrine Pelletier, comme si une vague géante s'était écrasée sur le vitrage. L'exposition se déploie ensuite sur deux étages, tous deux découpés en trois parties, comme autant de territoires à explorer: rivages, profondeurs et abysses.

La mer y est vue sous tous ses aspects. Le rivage, par exemple, peut être celui des muses du tableau "Soir antique" d'Alphonse Osbert - qui sert d'affiche à l'exposition -, où la mer et l'horizon sont sources d'émerveillement. Ces mêmes rivages sont aussi évoqués sous une forme moins romantique, avec par exemple plusieurs tableaux sur le début du tourisme balnéaire, voire dramatique, à l'image de photos de migrants échoués sur des plages espagnoles.

Après les rivages, l'exposition devient "verticale" avec une descente dans les profondeurs et les abysses. Cette plongée se fait notamment au travers de deux classiques littéraires, "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne et la "Petite sirène" d'Andersen. Mais aussi grâce aux différents objets et oeuvres exposés, de collections de coquillages aux représentations des abysses par les surréalistes, en passant par des extraits des premiers documentaires sur les animaux marins.

Coraux en crochet

Le clou de l'exposition tient sans doute au projet "Crochet Coral Reef", soit la création en crochet de récifs coralliens. Cette oeuvre collaborative s'est développée à travers le monde sous l'initiative de deux soeurs australiennes, Margaret et Christine Wertheim. A Lausanne, ce sont six îles coralliennes qui sont exposées, créées par 4000 adeptes du crochet pour le musée Burda à Baden-Baden en Allemagne. Sous ses apparences joyeuses et archi-colorées, cette installation "immersive" se veut, surtout, comme une action artistique en réaction à la mort programmée des coraux.

Jeudi lors de la présentation de l'exposition à la presse, les deux commissaires Catherine Lepdor et Danielle Chaperon ont expliqué qu'elles n'avaient pas conçu "une exposition sur la mer, mais sur l'imaginaire de la mer". Un imaginaire qui embrasse toutes sortes d'émotions, même si ce sont surtout des tonalités sombres et angoissantes qui ressortent de l'exposition.

Celle-ci se clôt d'ailleurs sur une oeuvre de Miriam Cahn, "Notre fond de mer", où une femme et son enfant sombrent dans les abysses. Juste à côté, une installation vidéo de Yael Bartana montre, sur fond noir et avec une bande-son anxiogène, une pluie ininterrompue d'objets évoquant des drames collectifs, notamment des guerres et naufrages.

"Le titre de l'exposition, Thalassa ! Thalassa ! (c'est-à-dire mer ! mer !) est un cri de joie. Mais cette tonalité de joie n'est plus vraiment actuelle aujourd'hui", a remarqué Catherine Lepdor, évoquant les drames liés à la mer et les différentes atteintes à sa biodiversité.

Pour créer cette exposition, le MCBA s'est appuyé sur ses propres collections, ainsi que sur plusieurs prêts de collections privées et de musées suisses ou européens, à l'image par exemple du musée d'Orsay et du Petit Palais à Paris ou de musée de la Vie romantique à Vienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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