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Culture

Lausanne: coup d'envoi mardi du festival de la Cité

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Depuis plusieurs années, le festival a investi le Pont Bessières, près de la cathédrale (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Festival de la Cité débute mardi une 51e édition qui s'annonce ensoleillée. Le rendez-vous culturel lausannois de l'été propose jusqu'à dimanche plus de 160 projets artistiques, tous gratuits, en plein coeur de la ville

Le festival s'ouvre mardi à 17h00 par du cirque graphique aux Balcons de la Mercerie, un spectacle adapté au jeune public dès 3 ans. "TRAIT(s)" met en scène une artiste, qui va dessiner sur le sol avec sa roue Cyr tout en étant accompagnée par un musicien.

La soirée se poursuivra avec d'autres prestations de cirque, de la musique, de la danse et du théâtre. Dans "Pour un temps sois peu", une femme trans racontera son cheminement. Ce monologue intime, poignant et coup de poing questionne le genre et l'identité.

Projets satellites

La manifestation investit vingt lieux du quartier historique de la Cité, dont trois nouvelles scènes. Dix-huit projets "satellites" sont aussi proposés, dont une pièce déambulatoire dans le quartier des Faverges, une prestation inclassable à Plateforme 10 et des "afters" à l'usine Tridel qui dureront jusqu'au bout de la nuit.

Le festival reste fidèle à sa ligne pluridisciplinaire, ouverte aux artistes des cinq continents. Le big band Minyo Crusader revisitera les chansons traditionnelles japonaises avec des rythmes latino. La catalane Marina Herlop se livrera à des acrobaties vocales. Et sur la place du Château, la Tanzanienne Siti Muharam fera résonner le taarab, dont son arrière-grand-mère a été l'icône.

Pour cette édition, 24 nationalités différentes se côtoient, dont plusieurs Helvètes comme le Zurichois Chistian Zehnder et son yodel revisité, la Grisonne Mel D et son folk ou encore la rappeuse lausannoise Nathalie Froehlich. L'an dernier, le festival ouvert à tous les types de publics avait attiré plus de 100'000 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Art Basel: le marché de l'art mise sur une nouvelle génération

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Une des installations visibles lors de cette édition 2025 d'Art Basel: Finite/Infinite (2010) de l'artiste américain Sturtevant. (© KEYSTONE/EPA/GEORGIOS KEFALAS)

Le marché de l'art n'échappe pas aux tensions économiques et géopolitiques, même si quelques grosses ventes ont été scellées à Art Basel. Le secteur compte aujourd'hui avant tout sur une nouvelle génération de collectionneurs pour retrouver une nouvelle impulsion.

Quelques importantes transactions ont été conclues pendant la foire de l'art de Bâle, qui referme ses portes dimanche soir, notamment par la galerie Annely Juda Fine Arts qui a vendu une toile du peintre britannique David Hockney aux environs de 13 à 17 millions de dollars (11,2 à 14,7 millions d'euros), sans divulguer son prix exact.

La galerie David Zwirner a également vendu une sculpture de l'artiste Ruth Asawa pour 9,5 millions de dollars et une peinture de l'artiste allemand Gerhard Richter pour 6,8 millions de dollars.

Les prix n'ont toutefois pas atteint les sommets de 2022, lorsque le marché était en pleine ébullition. Une sculpture de l'artiste franco-américaine Louise Bourgeois avait alors été achetée pour 40 millions de dollars.

L'or plutôt que l'art

"Le marché est plus modéré", a reconnu Noah Horowitz, le directeur général d'Art Basel, lors d'un entretien avec une journaliste de l'AFP, même si de grosses ventes continuent d'y avoir lieu "en dépit de la grande complexité de ce qui passe actuellement dans le monde".

Selon un rapport réalisé pour la foire par Arts Economics et la banque UBS, le marché de l'art avait déjà ralenti en 2023, puis chuté de 12% au niveau mondial en 2024, à 57,5 milliards de dollars selon leurs estimations, le recul touchant en particulier les oeuvres à plus de dix millions de dollars.

"Dans les prochains six à douze mois, je ne vois pas de changement à l'horizon", a affirmé Hans Laenen, spécialiste du marché de l'art chez l'assureur AXA XL.

Avec les incertitudes économiques et géopolitiques, montées d'un cran supplémentaire avec les tensions entre Israël et l'Iran, "les investisseurs se tournent très fortement vers l'or", explique-t-il.

Dans le secteur de l'art, les comportements sont "plus conservateurs", du côté des acheteurs mais aussi des vendeurs qui préfèrent attendre avant de mettre des oeuvres sur le marché dans ce climat incertain, poursuit-il.

"Les collections restent stables, voire grandissent encore" au niveau des montants assurés, a-t-il expliqué à l'AFP. "Le nombre de transactions augmente", mais dans "des segments de prix moins élevés", constate-t-il.

D'après la société d'assurance Hiscox, le nombre de lots vendus pour moins de 50'000 dollars a augmenté de 20% dans les salles d'enchères en 2024 en dépit de la forte chute des oeuvres à prix très élevés, dénotant un changement de comportement des collectionneurs.

Nouvelle génération

Selon Jean Gazançon, directeur d'Arte Generali, "il y a une nouvelle génération de collectionneurs" qui arrive sur le marché.

"On assure de plus en plus de trentenaires pour des collections de 300'000, 500'000, 1 million d'euros", note-t-il. "Il s'agit de start-uppers qui ont réussi, de banquiers d'affaires, d'avocats ou parfois de gens qui ont hérité", et débutent leur collection "très jeunes", avec des choix parfois "très radicaux", observe-t-il.

La banque UBS s'attend à ce que la tendance s'amplifie. Selon ses projections, un mouvement sans précédent de transfert de patrimoine va s'enclencher durant les 20 à 25 prochaines années avec le vieillissement de la population.

Au niveau mondial, un montant cumulé d'environ "83'000 milliards de dollars" d'actifs va changer de mains au niveau mondial, d'après elle, ce qui va faire émerger "une nouvelle génération de collectionneurs", avec des goûts et un "comportement d'achats différents", prévoit Eric Landolt, co-directeur des activités de conseils dans l'art d'UBS.

La foire de l'art de Bâle est un événement incontournable pour les collectionneurs qui peuvent y acheter aussi bien des toiles de Pablo Picasso que des oeuvres très récentes. La galerie Thaddaeus Ropac y proposait notamment un portrait du pape Léon XIV réalisé par l'artiste franco-chinois Yan Pei-Ming.

Elle met également le projecteur sur de jeunes artistes, à l'image de Joyce Joumaa, 27 ans, récompensée par le prix décerné par la société d'assurance Bâloise, pour son oeuvre centrée sur la crise énergétique au Liban.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Bilan positif au festival de littérature de Loèche-les-Bains

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Le village de Loeche-les-Bains n'est pas connu que pour ses thermes ou son domaine skiable. Son festival international de littérature a notamment reçu cette année le Prix Culture et Economie Valais. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les organisateurs du Festival international de littérature de Loèche-les-Bains (VS) tirent un bilan positif de la 29e édition qui s'est achevée dimanche avec des lectures dans le jardin de l'hôtel Les Sources des Alpes. L'affluence est restée stable, avec quelque 3500 entrées en quatre jours.

Cette édition a été marquée par la remise, samedi par le conseiller d'Etat Christophe Darbellay du Prix culturel et économique Valais 2025. "Ce prix est un beau signal pour nous. Loèche-les-Bains doit continuer d'être synonyme de littérature du monde entier, de débats de haut niveau, du meilleur de la Suisse", selon les codirecteurs du festival, Anna Kulp et Stephan Bader, cités dans un communiqué publié dimanche.

Les organisateurs veulent continuer ainsi et développer le festival en permanence. Cette année, le festival avait invité 21 auteures et 13 auteurs de 15 nations. Toutefois, en raison de la situation actuelle au Proche-Orient, le lauréat américain du prix Pulitzer Joshua Cohen n'a pas pu faire le voyage de Tel-Aviv, en Israël, comme prévu.

La direction du festival a donc décidé dans l'urgence d'organiser pour la première fois des manifestations hybrides, en partie virtuelles via vidéo-conférence. Les lectures par zoom à partir d'un abri contrastent de manière impressionnante avec la situation actuelle", relèvent les organisateurs.

Le festival fondé en 1996 réunit des auteurs et autrices du monde entier pour des lectures et discussions avec le public dans une douzaine de lieux de la station thermale. Le Conseil d'Etat a dit avoir voulu récompenser l'originalité de la manifestation, sa qualité, sa portée à l'échelle nationale et internationale, ses retombées économiques et culturelles pour le Valais ou encore son modèle de financement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les glaciers et leurs tentatives de préservation s'exposent à Vevey

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Pour le Musée suisse de l'appareil photographique, la conservation d'une collection photographique ou d'un glacier relève d'un même défi: ralentir l'inéluctable pour transmettre un héritage aux générations futures (archives). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Le Musée suisse de l'appareil photographique à Vevey consacre une double exposition sur la thématique des glaciers. Intitulée "Glaciers sous couvert. Une histoire de préservation", elle est à voir dès mardi et jusqu'au 17 août.

La première partie de l'exposition a lieu au musée et consiste en une sélection de photographies de glaciers provenant des collections. Elle a pour objectif de montrer le rôle crucial de l'institution dans la préservation de ce patrimoine.

"La comparaison entre la conservation d'une collection photographique et celle d'un glacier relève un même défi: ralentir l'inéluctable pour transmettre un héritage aux générations futures. Avec le temps, les photographies s'altèrent et les informations à leur sujet se perdent. Face à ces changements irréversibles, la conservation devient un acte de résistance", écrit la Ville de Vevey dans son dossier de presse.

Le second volet de l'exposition se déroule le long du quai Perdonnet avec des photographies contemporaines de glaciers recouverts de bâches, destinées à ralentir la fonte. Réuni par Nathalie Diestchi, professeure à la section d'histoire de l'art de l'Université de Lausanne, ce corpus inédit "offre une perspective artistique et scientifique sur ces paysages en mutation, suscitant une réflexion profonde sur les enjeux de leur protection", poursuit le document.

Une soirée d'ouverture publique ainsi qu'une table ronde sur les moyens techniques, patrimoniaux et culturels de préserver les glaciers des Alpes aura lieu mardi, à 18h00, au Musée suisse de l'appareil photographique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un "concert du coeur" pour les détenus de Bois-Mermet

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Les portes de la prison du Bois-Mermet à Lausanne s'ouvriront jeudi 26 juin aux musiciennes de Lumielles (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Les portes de la prison lausannoise du Bois-Mermet s'ouvriront jeudi à deux musiciennes. Les détenus auront ainsi accès à la "musique vivante" du duo Lumielles dans le cadre d'un événement organisé par l'association "Les Concerts du Coeur".

Une vingtaine de personnes détenues assisteront à ce concert d'environ une heure dans la salle de gym de l'établissement pénitentiaire situé sur les hauts de Lausanne. "Ce sera un concert intime qui devrait être très participatif. Le duo Lumielles a une grande expérience de la médiation", indique Mary Rose, co-directrice artistique de l'antenne vaudoise des Concerts du Coeur, à Keystone-ATS.

Depuis la création de l'association il y a six ans, c'est la toute première fois que ses musiciens se produiront en milieu carcéral. "C'était un de nos souhaits depuis le début, mais cela n'avait encore jamais été possible en raison des contraintes liées à ce milieu. Nous sommes ravis que cela puisse finalement se concrétiser grâce à une coordination particulière avec la prison du Bois-Mermet", poursuit Mary Rose.

Garantir le droit à la musique

A l'image de la fondation "Live music now" créée en 1977 par le violoniste et chef d'orchestre Yehudi Menuhin, les Concerts du Coeur ont pour objectif d'amener de la "musique vivante" à des publics qui peuvent difficilement fréquenter des concerts traditionnels pour des raisons de santé, d'âge ou de situation économique ou sociale.

"Pourtant, l'accès à la culture, et donc à la musique, fait partie des droits humains", souligne l'ancienne violoncelliste, reconvertie dans la gestion culturelle pour des raisons de santé. "Il est très important pour nous de proposer des concerts et des moments d'échange humain également dans les prisons."

Mary Rose croise les doigts pour que cette première pour l'association soit suivie par d'autres. "J'espère que cela pourra mener à des concerts dans d'autres établissements pénitentiaires et que nous pourrons peut-être même aller au-delà d'un concert, par exemple avec des ateliers de co-création", dit-elle.

Ces dernières années, l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) et son chef Renaud Capuçon ont aussi donné des concerts en prison dans le canton de Vaud, dans celle de la Croisée à Orbe ou de la Tuilière à Lonay.

Soutien aux musiciens locaux

Outre ce concert en milieu carcéral, l'association a mis sur pied une trentaine de rendez-vous cet été dans le canton de Vaud. La majeure partie d'entre eux se dérouleront dans des EMS. D'autres auront lieu dans des hôpitaux, des centres d'accueil temporaire, ainsi que des foyers de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM).

Les Concerts du Coeur ont vu le jour en 2017 en Valais. Des antennes ont ensuite essaimé dans les cantons de Vaud, Genève et Fribourg. Outre leur mission d'amener la musique aux publics empêchés, ces associations ont également pour objectif de soutenir les musiciens professionnels locaux.

L'association vaudoise emploie actuellement une soixantaine de musiciens à temps partiel et environ 200 sont engagés dans l'ensemble des cantons partenaires. Au total, elles organisent près de 500 concerts par an, dont environ 150 sur le territoire vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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