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Culture

Le mudac à Lausanne propose un aller et retour dans l'espace

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Le mudac à Lausanne propose un voyage aller et retour dans le cosmos avec sa nouvelle saison "Space in the Place". (© © SIGNAL2021, photographe : Du¨an Vondra)

La nouvelle saison du mudac "Space is the place" débute vendredi sur le site de Plateforme 10 à Lausanne. A travers deux expositions et un riche programme d'événements, elle aborde les relations complexes entre le cosmos et la planète Terre. A découvrir jusqu'au 4 février.

La saison du Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac) "Space is the place" réunit les travaux de designers, artistes, auteurs de science-fiction ainsi que d'autres acteurs autour des enjeux extra-atmosphériques. Son objectif: réunir sciences et culture.

"Les deux expositions dialoguent dans des directions différentes", proposant un aller et retour vers l'espace, a expliqué la commissaire Marie Pok. Directrice du Centre d'innovation et de design (CID) au Grand Hornu en Belgique, elle a produit l'une d'elles, "Cosmos", avec l'astrophysicien Thomas Hertog.

Poussière lunaire

"Nous sommes partis d'un constat tout simple: la fascination pour la beauté des objets célestes et pour celle de l'architecture mathématique qui se cache derrière l'univers", a-t-elle raconté.

"Cosmos" examine l'univers depuis la terre: système solaire, trous noirs, nébuleuses, exoplanètes, ondes gravitationnelles, Big Bang, etc. Et s'incarne dans divers projets de design ou d'architecture.

L'exposition invite ainsi à une réflexion esthétique sur le temps et l'espace, les origines et les fins. A l'instar de cette installation évoquant l'odeur de la poussière lunaire, rapportée par Apollo 12 en 1969 ou de ce Requiem pour une étoile en train de disparaître.

Manipuler la planète

Dans la deuxième exposition, "Terra", le regard se retourne vers la terre. L'exposition examine les promesses techno-scientifiques de contrôle absolu et de manipulation de la planète. Héritées des Lumières, elles ont été largement accélérées par les révolutions industrielles et plus récemment par la géoingéniérie.

"Moment décisif de l'histoire, la conquête spatiale a permis de s'externaliser de la terre. De la croyance par les sens, nous sommes passés à la croyance par les sciences", a expliqué Jolanthe Kugler, commissaire de "Space is the place" devant la première photo de la Terre prise de la Lune.

Cartes et interventions humaines

L'exposition décrit les outils de design pour objectiver la Terre, a ajouté son collègue Scott Longfellow, présentant une partie consacrée à la cartographie. "Avant Newton, on se demandait comment on tenait sur ses pieds de l'autre côté de la Terre et longtemps on a cru que la planète n'était habitée que d'un côté", a-t-il décrit.

Puis, au travers d'installations, les artistes s'interrogent sur la pensée systémique, le modèlement par l'aménagement du territoire pour anticiper les phénomènes naturels. Dans leurs réflexions également, les projets de géoingéniérie qui proposent de réagir au nouveau régime climatique par des interventions artificielles à l'échelle planétaire, tel l'ensemencement de nuages, pratiqué notamment en Chine.

Satellites zombies

A côté des deux expositions, le visiteur pourra découvrir l'installation Hystérésia, une station d'écoute installée à l'extérieur du mudac qui capte les ondes résiduelles de 31 satellites zombies. A signaler également la silhouette lumineuse d'un astre sur la façade ouest du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) voisin.

En parallèle, la Cinémathèque suisse présentera jusqu'au 29 octobre un vaste cycle de plus de 32 films consacré à l'exploration spatiale au cinéma.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Première réussie pour le Pully Live Festival

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Gotthard était notamment à l'affiche de la première édition du Pully Live Festival (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/DAVIDE AGOSTA)

Pour sa première édition, le Pully Live Festival a accueilli 15'000 personnes en quatre jours. Bob Sinclar, Nile Rodgers & Chic ou encore Gotthard se sont produits sur les bords du Léman.

"Le résultat global, tant sur le plan financier qu'au niveau de la participation, atteint très clairement nos objectifs", se réjouit Michel Marguerat, directeur du festival, cité dimanche dans un communiqué.

Pour mémoire, ce nouvel open air est né de la transformation complète du festival Pully Lavaux à l'heure du Québec. Un festival qui, après les années Covid et un déficit en 2022, a décidé de se réinventer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Exposition au Château de Nyon: exposer et photographier le verre

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Les objets en verre font l'objet d'une exposition au Château de Nyon (archives). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le Château de Nyon propose une nouvelle temporaire consacrée aux objets en verre anciens et modernes, issus de ses collections ou prêtés par des particuliers. A voir jusqu'au 30 novembre, l'exposition comprend aussi des photographies issues d'un concours lancé pour l'occasion, réalisées par des membres de l'association Focale et du PhotoClub Lausanne.

Parmi les objets exposés figurent un vitrail représentant les armoiries de Nyon, des verres du XVIIIe siècle, des vases de la Verrerie artistique de Saint-Prex (années 1930-1940), des créations contemporaines signées Valérie de Roquemaurel, souffleuse de verre à Pomy, ainsi que des vitraux de l'artiste nyonnaise Sandra Piretti, indique le Château de Nyon dans un communiqué.

L'exposition comprend aussi un ensemble conçu comme un "vitrail d'antiquaire" par Pablo Russo de l'atelier Béguin Vitraux à Sainte-Croix, ainsi qu'une oeuvre du verrier américain Steven Easton. On y retrouve également des briques de verre soufflé inventées à la fin du 19e siècle par le Nyonnais Gustave Falconnier.

Intitulée "Reflets & transparence - Exposer et photographier le verre", l'exposition s'accompagne de visites guidées, ateliers et démonstrations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un défilé de fans à Séoul pour la dernière saison de "Squid Game"

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L'événement a été en partie organisé par le gouvernement de la ville de Séoul, qui vise à tirer parti de la popularité mondiale du soft-power culturel sud-coréen pour stimuler le tourisme. (© KEYSTONE/EPA/JEON HEON-KYUN)

Plusieurs milliers de fans de la série sud-coréenne "Squid Game" ont fêté samedi dans le centre de Séoul la mise en ligne sur Netflix de l'ultime saison de ce programme phénomène, emblématique du "soft power" culturel sud-coréen.

Cette dystopie centrée sur une société violente, gangrénée par les divisions et les inégalités, détient le record de la série la plus regardée sur la plateforme depuis son lancement en 2021.

Avec le film oscarisé "Parasite" et le boys-band de K-pop BTS, "Squid Game", dont la troisième saison est proposée depuis vendredi, est considérée comme l'une des création sud-coréennes ayant le plus contribué à faire du pays un géant culturel.

Les fans enthousiastes se sont rassemblés samedi soir près du célèbre palais Gyeongbokgung, dans un défilé conduit par des participants vêtus des uniformes rose vif portés par les agents mystérieux et masqués de la série.

Ils étaient suivis par ceux équipés de grands carrés de "ddakji", un jeu de cartes traditionnel pour enfants coréens, très présent dans l'histoire, et du drapeau de la série composé de symboles emblématiques - et énigmatiques - du cercle, du triangle et du carré.

Les murs de la bibliothèque métropolitaine de Séoul, près de l'hôtel de ville, ont également été illuminés avec des scènes et personnages emblématiques, dont Young-hee, la gigantesque poupée animatronique détectrice de mouvements, qui intervient dans l'un des jeux mortels pour enfants.

Phénomène culturel

"Ce projet est devenu une sorte de phénomène culturel, qui a tracé l'une des lignes les plus audacieuses de l'histoire de la création coréenne", a déclaré aux fans samedi la superstar Lee Byung-hun, qui joue le rôle du "Front Man" masqué supervisant la compétition.

L'événement a été en partie organisé par le gouvernement de la ville de Séoul, qui vise à tirer parti de la popularité mondiale du soft-power culturel sud-coréen pour stimuler le tourisme. "Je ne veux littéralement jamais repartir", s'est ainsi enthousiasmée l'influenceuse Snitchery, venue de Los Angeles.

Park Sang-gyu, un fan sud-coréen, est, lui, resté éveillé toute la nuit vendredi pour regarder la dernière saison. Cette série est "avant tout une histoire sur les gens", et "pas seulement sur les jeux", elle "reflète de nombreux aspects de la vie réelle", a-t-il commenté.

Quant au réalisateur Hwang, qui a perdu neuf dents en raison du stress pendant la production, il avait déclaré récemment lors d'une conférence de presse qu'il avait "tout donné" pour la série au fil des années, la décrivant comme un fardeau extrêmement lourd. "Donc, bien que ce soit un pincement au coeur de la voir se terminer, il y a aussi un sentiment de soulagement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Les rendez-vous des lève-tôt mélomanes reprennent au bord du lac

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La harpiste Letizia Lazzerini a joué à 6h00 du matin à la Jetée de la Compagnie samedi au bord du lac Léman à Lausanne. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

A Lausanne, la saison des concerts à l'aube au bord du lac a ouvert samedi avec de la musique classique. La harpiste Letizia Lazzerini a proposé des pièces allant du XVIIIe siècle à l’époque contemporaine devant une centaine de personnes ensommeillées, mais ravies.

Pour assister au lever du soleil samedi, il fallait arriver à la Jetée de la compagnie au bord du lac Léman à Lausanne avant 05h43. Des jeunes, des vieux, seuls, en couple ou en groupe sont venus s'asseoir à proximité de la scène, sur le deck.

Certains boivent un café, d'autres regardent le soleil monter dans le ciel tandis que la jeune musicienne, qui vient de Toscane, s'installe et commence à faire naître les premières notes de musique de son instrument à cordes.

Il est rare que Thelonica ouvre la saison avec de la musique classique, a expliqué l'une des instigatrices de ce rendez-vous à Keystone-ATS, Chantal Bellon, également directrice de la Ferme des Tilleuls à Renens.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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