Culture
Cinéma: Sharon Stone bientôt au festival du film de Zurich
Le festival du film de Zurich (ZFF) ouvre le 23 septembre avec son cortège de célébrités comme l'actrice américaine Sharon Stone ou Paul Schrader, le scénariste de Taxi Driver. La projection du dernier James Bond "No Time to Die" devrait être un des moments forts.
Quinze minutes seulement après la première mondiale à Londres, le nouveau film de James Bond sera projeté lors de la 17e édition du ZFF le 28 septembre. Comme Daniel Craig, qui incarne pour la dernière fois le légendaire agent 007, ne peut pas se couper en deux, il s'adressera au public à Zurich par vidéo interposée, a-t-on appris jeudi lors de la conférence de presse.
Faire venir le dernier James Bond au ZFF, dont la sortie a été reportée plusieurs fois en raison du coronavirus, a été "une lutte d'environ cinq mois", a dit Christian Jungen, le directeur artistique du festival. Le film sera projeté sur un écran de 16 mètres de large dans la salle de la Kongresshaus de près de 1300 places.
"Und morgen seid ihr tot" (Et demain vous mourrez) du réalisateur Michael Steiner devrait également retenir l'attention des spectateurs. Ce film revient sur la prise d'otages d'un couple suisse par les talibans.
Cela fait dix ans que Daniela Widmer et son petit ami de l’époque, David Och, ont été enlevés au Pakistan. Le couple suisse a réussi à s’échapper après 259 jours de captivité. La récente prise de pouvoir par les talibans en Afghanistan donne au film une actualité inattendue.
Films romands en compétition
Pas moins de trois (co-)productions romandes ont été retenues pour la compétition Focus, dans laquelle sont représentés des films suisses, autrichiens et allemands. "Azor", un thriller politique d'Andreas Fontana, présenté lors de la dernière Berlinale, est l'un d'entre eux. Il s'inspire des disparitions d'opposants à la dictature dans l’Argentine des années 80.
"La Mif" du Genevois Fred Baillif, primé à la dernière Berlinale, a aussi retenu l'attention des programmateurs zurichois. Il raconte la vie d’adolescentes placées en foyer et questionne le système de protection de l’enfance à Genève.
Christian Jungen a encore choisi "Momentum" du cinéaste jurassien Edwin Charmillot, âgé de 24 ans. Le jeune homme a non seulement réalisé le film, mais également écrit le scénario et était derrière la caméra. Il suit Emma, 16 ans, et Tom pendant un été, évoquant le passage à l'âge adulte.
164 films
Au total, 164 films sont au programme, dont 15% environ sont des premières mondiales. Il y a aussi 34 premières suisses. Outre "Et demain vous mourrez", les 22 films suisses comprennent "Adolf Muschg - der Andere" (Adolf Muschg - cet autre) d'Erich Schmid. Ce film est un biopic et se déroule au Japon, en Suisse et en Allemagne, où Adolf Muschg, en tant que président de l'Académie des arts, occupait la plus haute fonction culturelle du monde germanophone dans le Berlin des années 2000.
Les spectateurs pourront encore voir "Harald Naegeli - Der Sprayer von Zürich" (Le Sprayeur de Zurich) de Nathalie David. Harald Naegeli, qui a aujourd'hui 80 ans, a sprayé sur les murs de Zurich depuis les années 70, un art longtemps considéré comme un dommage à la propriété. Ces deux documentaires seront présentés dans la section "Projections spéciales".
Le drame autrichien "Klammer", qui sera montré en première mondiale le 27 septembre, n'est pas une production suisse, mais un film ayant un lien avec la Suisse. Il revient sur la légende du ski autrichien Franz Klammer, l'un des meilleurs concurrents du skieur suisse Bernhard Russi dans les années 1970. Les deux hommes seront présents à la première.
La compétition des longs-métrages comprend également une co-production suisse et mexicaine (entre autres) de Tatiana Huezo. "Noche de fuego", présenté à Cannes au printemps dernier, raconte l'histoire d'une mère qui coupe les cheveux de sa fille de huit ans pour qu'elle ne soit pas reconnue comme une fille et donc kidnappée par le cartel.
Tapis vert
Le ZFF remet cette année un prix à Paul Schrader, pour saluer sa carrière de réalisateur et scénariste. Ce dernier a collaboré avec les plus grands du cinéma américain comme Martin Scorcese, Brian De Palma et Steven Spielberg.
L'actrice américaine Sharon Stone recevra elle le Prix de l'Icône d'or (Golden Icon Award). Ces deux artistes sont parmi les plus attendus sur le tapis vert du festival zurichois, qui affiche sa fascination pour l'industrie cinématographique américaine.
Le festival célèbre encore le retour du "grand cinéma d'auteur", selon les mots de Christian Jungen, avec "The French Dispatch" du réalisateur américain Wes Anderson, projeté à Cannes en compétition pour la dernière Palme d'Or.
Le réalisateur a convoqué une brochette d'acteurs comme Frances McDormand, Benicio del Toro ou encore Timothée Chalamet. Ce film suit les correspondants d'un journal américain dans une ville française fictive du 20e siècle et fait revivre une série d'événements relatés dans des articles publiés par "La Dépêche française".
Culture
Une dizaine de funambules relient les deux collines de Sion
Onze funambules des temps modernes se sont élancés samedi sur une sangle de tissu reliant les deux collines qui surplombent Sion. Ces acrobaties aériennes sont réalisées sur une highline suspendue à 100 mètres de hauteur et étirée sur 350 mètres de long.
"Chaque athlète a une heure pour effectuer un aller-retour entre le Château de Tourbillon et la Basilique de Valère", a expliqué à Keystone-ATS la porte-parole de l'événement baptisé Gravit'High. Parmi les personnes qui se sont élancées, figure notamment l'Estonien Jaan Roose, qui vient de battre le record du monde de la plus longue traversée en highline (3,6 km) en Italie.
Les performances sont projetées en direct sur un écran géant installé juste en-dessous, sur la place Maurice-Zermatten. Des commentaires en live permettent au public de vivre cette expérience "de l'intérieur, même de nuit", selon les organisateurs. La dernière traversée est, en effet, prévue entre 21h00 et 22h00.
Pas de balancier
La place Maurice-Zermatten qui se situe juste entre les deux collines offre une vue parfaite des performances. Des animations y ont lieu toute la journée avec la possibilité par exemple de s'initier à la slackline, pour le plus grand plaisir du public venu en nombre assister à cet exercice d'équilibrisme spectaculaire.
La highline, sécurisée notamment par le port d'un harnais, est une version aérienne de la slackline. C'est une sorte de funambulisme, mais pratiqué sur une sangle de tissu et sans utiliser de balancier.
L'idée de Gravit’High a émergé lors de la réalisation d'un travail universitaire pour un cours de Master en gestion du sport. Pour concrétiser ce projet, un comité et une association ont été fondés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Renens: la Ferme des Tilleuls met les photos de mariage à l'honneur
La Ferme des Tilleuls à Renens (VD) propose une nouvelle exposition consacrée à la photographie de mariage. Intitulée "Oui, je le veux !" et à voir jusqu'au 15 décembre, elle montre des photos de mariage issues de quatre continents et différentes époques.
Les onze photographes invités viennent d'Arabie saoudite, du Ghana, d'Espagne, des Etats-Unis, d'Inde ou encore d'Italie. Parmi ces artistes figure aussi la Suissesse Valérie Baeriswyl, qui immortalise "avec amour et décomplexion les mariages en Suisse et en Haïti, son pays d'adoption", souligne l'institution renanaise dans son communiqué.
La Ferme des Tilleuls souligne que les photographes "artistiques" ont tendance à mépriser la photographie de mariage, la jugeant "trop commerciale, trop évidente et pas suffisamment intellectuelle." Et pourtant, elle est l'une des branches "les plus actives et florissantes" du milieu.
"Mémoires personnelles et collectives"
Les photographes de mariage doivent constamment expérimenter de nouvelles techniques, lancer de nouvelles tendances esthétiques ou tester de nouveaux équipements. Les personnes actives dans ce milieu développent des talents de reporters, de portraitistes, de photographes de mode ou de publicité.
"Plus important encore, les photographes de mariage produisent des mémoires personnelles et collectives, reflétant fidèlement la diversité des sociétés dans lesquelles ils et elles opèrent", relève la Ferme des Tilleuls.
Aux travaux des onze artistes s'ajoutent les centaines de photos de mariage provenant des archives familiales du public de La Ferme des Tilleuls, confiés provisoirement à l'institution à la suite d'un appel lancé à la population il y a un an. Le photographe Paolo Woods est le curateur de l'exposition.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Une installation sonore du Bernois Laurin Schaub à voir à l'Ariana
A Genève, le Musée Ariana accueille du 13 septembre au 1er décembre une installation visuelle et sonore de l'artiste Laurin Schaub. Cette oeuvre appelée "Sustain" est constituée de 24 récipients peints qui émettent des sons de longue durée grâce à une mise en vibration de la matière.
A l'aide d’un transducteur placé sous chaque récipient, les ondes acoustiques font vibrer les bols en céramique comme une membrane de haut-parleur. Chaque bol ou récipient, par sa taille et son épaisseur, produit un son unique. Laurin Schaub réussit à mélanger la tradition ancestrale de la céramique peinte avec des sons digitaux.
Cet artiste travaille depuis plusieurs années sur les propriétés acoustiques et musicales de la céramique. Au carrefour de la technologie, de la mécanique, de la musique et de l’artisanat, le projet de Laurin Schaub rend hommage à l'art de la céramique dans tous ses possibles.
Il a débuté sa formation par un apprentissage de potier à Willisau (LU). Laurin Schaub a travaillé plusieurs années pour des manufactures traditionnelles tout en développant son propre langage artistique. Il a ensuite obtenu un diplôme à la Haute école d'art et de design (HEAD) de Genève.
www.musee-ariana.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Images Vevey 2024 ouvre grand ses portes à la photographie XXL
La 9e édition de la Biennale Images Vevey ouvre grand ses portes à la photographie XXL ce week-end. Thème de l'affiche 2024, "(dis)connected" propose des expériences visuelles traitant du fossé creusé par les technologies digitales entre passé, présent et futur.
Plus importante biennale d'arts visuels de Suisse, la manifestation culturelle autour de la photographie reste fidèle à son concept: des expositions et installations photographiques réalisées sur mesure en plein air et en intérieur, à découvrir gratuitement dans toute la ville durant trois semaines, jusqu'au 29 septembre.
Plus de 50 artistes de 22 pays différents sont invités cette année. Ecologie, géopolitique, économie, arts, éducation et loisirs: tous les secteurs de la société sont concernés par cette révolution des nouvelles technologies, y compris l'intelligence artificielle (IA). La cinquantaine de projets présentés "créeront des liens entre la nostalgie du passé et la curiosité d'un futur incertain", résument les responsables de la Biennale Images Vevey.
"Les propositions artistiques joueront sur le sentiment de connexion et de déconnexion entre la réalité tangible et le fantasme numérique", expliquent-ils. Le public sera donc parfois confronté au doute face aux images exposées afin de déterminer par exemple l'origine humaine ou digitale d'une oeuvre.
De New York au Léman
Le photographe britannique Paul Graham est l'un des artistes phares de cette 9e édition. Sa série "Sightless" réalisée il y a 20 ans à Times Square se déconnecte de la foule new-yorkaise et s'installe dans les rues veveysannes. L'artiste avait immortalisé au début des années 2000 des passants aux yeux fermés, absorbés par leurs pensées, bien avant qu'AirPods et smartphones n'accaparent toute l'attention.
Autre oeuvre majeure, d'un Britannique aussi, l'installation monumentale et expérimentale créée par Oliver Frank Chanarin. Elle juxtapose photographie analogique et système robotique de pointe, pratique photographique manuelle et automatisation, "mettant en scène les tensions grandissantes entre humain et machine, technologies passées et futures".
Plus près de chez nous, le photographe romand Vincent Jendly rend hommage aux bateaux "Belle Epoque" de la Compagnie Générale de Navigation sur le lac Léman (CGN). Plus grande pièce de la Biennale avec ses 1000 m2, son image représentant "La Suisse", navire amiral de la CGN, est visible sur l'une des façades du quartier général de Nestlé, au bord du lac.
En 2022, la 8e édition d'Images Vevey avait connu une fréquentation record, avec plus de 50'000 visiteurs en trois semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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