Culture
L'effervescence créatrice des années fauves présentée à Gianadda
Pour sa nouvelle exposition, la Fondation Gianadda propose d'explorer "Les Années fauves". Avec comme fil rouge, "l’extraordinaire effervescence créatrice de la scène artistique" qui en a découlé.
L'exposition, issue d'une première collaboration avec le Musée d’Art moderne de Paris, est visible jusqu'au 21 janvier 2024. Elle présente toutes les toiles qui, dès 1897, vont mener au fauvisme, mouvement extrêmement bref entre 1905 et 1908, explique Antoinette de Wolff, guide conférencière à la fondation.
Une centaine d’oeuvres emblématiques (peintures, sculptures, oeuvres graphiques, céramiques) réalisées par quelque vingt artistes sont mises en avant. "On y découvre des aplats cernés, des couleurs pures détachées de la réalité, qui parfois sortent directement du tube, en un mot, pour être plus expressif que descriptif, ceux-ci ont mis le feu à la toile", souligne Antoinette de Wolff.
Paysages allumés
Matisse, Manguin, Derain, Vlaminck, Rouault, Marquet, Dufy, Braque et d'autres participent de cette libération des tonalités et de l'esprit. Ils voyagent, allument à coups de pinceaux la Seine et les villages de Chatou, les paysages de Collioure, d’Argenteuil et la Normandie, s'inspirent de statuettes venues d'Afrique, également présentées à Gianadda.
La guide conférencière parle de "Berge de la Seine à Chatou" de Maurice de Vlaminck où toute la toile s’anime de couleurs intenses qui occupent la perspective tandis que l'ombre a disparu. Elle cite aussi "Trois personnages" d'André Derain, où les formes des corps sont simplifiées, les yeux, bouches et nez esquissés, les couleurs explosives.
"Une épreuve du feu"
La première exposition d'oeuvres portant la couleur à son paroxysme a lieu en 1905 à Paris. Elle déclenche l’ire du public et de la critique de l’art, qui s’en prend violemment à ces nouveaux peintres qui sont alors qualifiés de fauves.
Aujourd'hui, toutes ces oeuvres témoignent "de l’extraordinaire effervescence créatrice de la scène artistique" de l'époque, estime Fabrice Hergott, directeur du Musée d’Art moderne de Paris, cité dans la brochure de la Fondation Gianadda. Le fauvisme changea tout, il fut une véritable "épreuve du feu", selon l’expression de Derain, ajoute le directeur.
Le fauvisme, c'est aussi une histoire d'amitié, de cordée, relève Antoinette de Wolff. Dès 1908, chacun des artistes ayant contribué à ce mouvement partira dans une direction différente, mais le courant, essentiellement parisien à l'origine, aura eu le temps d'essaimer dans le reste du monde et aura toute son importance pour l'art avant-garde et moderne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
15 millions d'entrées dans les musées suisses l'an dernier
La fréquentation des musées est repartie nettement à la hausse en Suisse. Près de 15 millions d'entrées ont été comptabilisées en 2023, soit 12% de plus que la moyenne des années 2015-2019 d'avant la crise du Covid.
Les données publiées lundi par l'Office fédéral de la statistique (OFS) fournissent des comparaisons uniquement avec la période dite pré-Covid. Les 14,95 millions d'entrées enregistrées en 2023 représentent une augmentation de 5% par rapport à 2019.
La hausse a été particulièrement élevée dans les musées de sciences naturelles (+27% par rapport à la moyenne 2015-2019) et techniques (+26%). En 2023, 67 musées ont enregistré 50'000 entrées ou plus, chiffre le plus élevé depuis le début de la statistique.
Le nombre total de musées en Suisse a baissé de 37 unités en 2023 comparé à 2019. Il en subsistait 1104 l'an dernier. Près de quatre musées sur dix (39%) étaient accessibles dans leur totalité aux personnes en fauteuil roulant, avec de fortes disparités selon les types d'institutions.
Près de la moitié des musées ont proposé des expositions avec des textes rédigés dans un langage facile (46%) ou avec des polices de grande taille (41%). Des textes en braille ou des audioguides étaient disponibles dans 17% des musées. Cette étude de l'OFS est biennale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'acteur français Niels Arestrup est mort à l'âge de 75 ans
L'acteur français Niels Arestrup est mort dimanche à l'âge de 75 ans à son domicile de Ville-d'Avray, dans la périphérie de Paris. Cette figure du théâtre et du cinéma a, au cours de sa carrière, été récompensé par plusieurs César et un Molière.
"J'ai la douleur extrême de faire part du décès de mon époux, l'immense acteur Niels Arestrup, au terme d'un combat courageux contre la maladie. Il s'est éteint entouré de l'amour des siens", a écrit dans un communiqué son épouse, Isabelle Le Nouvel.
Se tenant volontiers à l'écart d'une célébrité qu'il acquiert tardivement, Niels Arestrup obtient deux premiers César du meilleur second rôle pour des prestations devant la caméra du même réalisateur, Jacques Audiard, pour "De battre mon coeur s'est arrêté" (2005) et "Un prophète" (2009).
Il a aussi tenu en 2016 l'un des principaux rôles de la série de fiction politique "Baron noir", où il n'a accepté de jouer que dans la première saison. "Je refuse d'incarner un personnage récurrent, de m'embarquer pour deux ou trois ans dans un rôle qui finit par vous coller à la peau", expliquait-il au Monde en 2019.
"Présence magnétique"
"Nous avons été éblouis par la force de son jeu et sa présence magnétique face à la caméra de Jacques Audiard, de Bertrand Tavernier, de Julian Schnabel ou d'Albert Dupontel. Il restera comme un de nos plus grands comédiens", a écrit la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur la plateforme X.
L'acteur doit son nom à un père danois qui avait tenté d'émigrer vers les États-Unis mais s'était arrêté en France pour se marier. Ce père ne lui parlait que français, dans un milieu très modeste en région parisienne. "Vous imaginez bien que fils d'ouvrier à Bagnolet dans les années 1950, le spectacle, le théâtre, le cinéma, c'était quelque chose qui n'entrait pas du tout dans mes pensées", disait-il au Figaro en 2021.
Mais il s'était passionné pour le théâtre en prenant des cours avec la comédienne Tania Balachova. Il resta fidèle à la scène pendant près d'un demi-siècle, et rejeta largement la célébrité. "Quand j'ai commencé dans le métier, les directeurs de théâtre choisissaient une pièce, puis ils se posaient la question de la distribution. Maintenant, c'est l'inverse: on cherche une vedette et, après seulement, la pièce qui pourrait aller avec", déplorait-il dans Le Monde.
De 1989 à 1993, il a lui-même pris la direction d'un théâtre, celui de la Renaissance à Paris. Parmi tous ses rôles, plutôt de personnages sombres et inquiétants, le dernier a été au cinéma celui d'un chef d'orchestre dans "Divertimento" en 2023. Un troisième et dernier César du meilleur second rôle lui avait été remis en 2014 pour son incarnation d'un directeur de cabinet dans "Quai d'Orsay". Il avait remercié Bertrand Tavernier pour ce "rôle un peu différent de ce qu'on [lui] proposait d'habitude, presque un truc drôle".
Sa carrière, également marquée par l'obtention d'un Molière du meilleur comédien en 2020, a été aussi entachée par des accusations de violences contre des actrices lors de tournages ou de répétitions, entre autres par Isabelle Adjani ou Myriam Boyer. "Ça me colle à la peau", admettait-il, interrogé par Libération en 2007. Il n'a jamais été visé par une plainte. Avec son épouse, il a eu des jumeaux nés en 2012.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les Urbaines reviennent avec 50 propositions artistiques
Le festival Les Urbaines, dédié aux expérimentations artistiques, revient du 6 au 8 décembre pour sa 28e édition. Quelque 50 "propositions artistiques" - performances, live, dj sets, installations, oeuvres plastiques ou encore vidéos - seront présentées dans 12 lieux de Lausanne, Chavannes et Renens.
"Reconnu pour sa capacité à capter les courants esthétiques émergents, le festival présente une diversité de sensibilités et de démarches singulières dans les domaines sonores, performatifs et visuels", écrivent les organisateurs. L'événement se veut "une invitation à la mutation des sensibilités et à la dissidence des subjectivités".
L'entrée au festival est gratuite et ouverte à tous les publics, précisent les organisateurs de cette édition 2024, marquée par un nouveau binôme à sa direction. Yasemin Imre a en effet rejoint Samuel Antoine à la tête de l'événement.
Drag limaces et orchestre de crayons
Cinq ateliers seront proposés par des artistes aux visiteurs désireux de s'impliquer plus activement. Au menu, une "introduction créative à l'art de l'avant-drag" où les participants seront invités à aller au-delà du "drag binaire (c'est-à-dire drag kings et queens)" pour voyager "vers ses intermédiaires (drag limace, drag plante, drag putois ou drag punk)".
Un atelier d'écriture orale est également au programme, tout comme un atelier consacré à l'exploration du "potentiel somatique et performatif de la physicalité du zombie". Les 5-10 ans pourront quant à eux s'essayer à dessiner la musique avant de s'assembler en un "orchestre de crayons".
Cette année, le Festival se déroulera dans six lieux supplémentaires. Les expositions à l'Espace Arlaud et à la maison Pyxis (ancien mudac) se poursuivront en outre jusqu'au dimanche 15 décembre, "pour prolonger cette immersion".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Réseaux sociaux: l'Australie prête à discuter avec Musk
Le premier ministre australien s'est dit prêt dimanche à dialoguer avec le propriétaire de X Elon Musk, critique de l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans approuvée jeudi par le parlement du pays océanien.
"Nous parlerons à n'importe qui", a affirmé dimanche Anthony Albanese, interrogé par la chaîne australienne ABC sur la possibilité de discussions avec le milliardaire.
"En ce qui concerne Elon Musk, il a son programme. Il a le droit de le pousser en tant que propriétaire de X (...) Nous engagerons le dialogue", a ajouté le premier ministre lors de cet entretien.
Le texte obligera les plateformes telles que X, TikTok, Instagram ou encore Facebook à prendre "des mesures raisonnables" pour empêcher les enfants et jeunes adolescents de détenir un compte, dans un délai d'au moins un an, sous peine d'amende.
Mais la loi ne fournit quasiment aucun détail sur ses modalités d'application, si bien que certains experts ont exprimé des doutes sur la faisabilité technique de cette interdiction.
Les géants du secteur ont quant à eux condamné le texte, pointant le risque qu'il ne renvoie les jeunes utilisateurs vers des plateformes alternatives dangereuses.
M. Albanese a pour sa part affirmé dimanche que son gouvernement déciderait dans les 12 prochains mois des conditions de vérification de l'âge des utilisateurs, mais, a-t-il insisté, précisant qu'une pièce d'identité ne serait pas nécessaire.
"Nous savons que les entreprises de réseaux sociaux ont davantage d'informations sur vous et moi que nos propres amis (...) Nous savons qu'ils sont capables de le faire", a jugé le chef du gouvernement.
En novembre, le milliardaire Elon Musk avait soutenu sur X que le projet de loi visait à "contrôler l'accès à internet de tous les Australiens".
En cas de non-respect de l'obligation, les plateformes s'exposeront à des amendes pouvant atteindre 50 millions de dollars australiens (30,7 millions d'euros).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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