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Culture

Nicole Minder prend l'intérim suite au départ de Tatyana Franck

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Nicole Minder, cheffe du Service des affaires culturelles du Canton de Vaud, assumera la fonction de directrice ad intérim de Photo Elysee, suite au départ de Tatyana Franck. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Suite à la démission de Tatyana Franck, Nicole Minder, cheffe du SERAC, assurera la direction par intérim de Photo Elysée. Sa grande expérience du monde muséal et de Plateforme 10 lui permettront d'accompagner le musée jusqu'à son ouverture en juin 2022 à Lausanne.

Nicole Minder a une excellente connaissance et expérience muséale, note le canton mercredi dans un communiqué. Elle a notamment été conservatrice du Cabinet cantonal des estampes à Vevey, directrice du Château de Prangins et membre de la direction du Musée national suisse.

La Fondation et le Conseil d'Etat ont considéré que la cheffe du Service vaudois des affaires culturelles (SERAC) connaît parfaitement les défis de ce projet, le musée de la photographie, les équipes. "Elle a le profil idéal pour assurer cette mission temporaire dans ces mois cruciaux", a déclaré la conseillère d'Etat Cesla Amarelle en charge de la culture à Keystone-ATS.

Nicole Minder connaît par ailleurs parfaitement le projet Plateforme 10: elle l’accompagne depuis cinq ans et siège dans son Conseil de fondation où elle représente l'Etat de Vaud.

Pour assurer une transition et accompagner Photo Élysée dans le moment très important qu’est son ouverture sur son nouveau site, Nicole Minder sera détachée à un taux de 60% au comité de direction de Plateforme 10 et à la direction ad intérim de Photo Elysée. Nicolas Gyger, chef de service adjoint, la remplacera à un taux de 60% durant la période transitoire.

Démission surprise

En poste depuis 2014, Tatyana Franck a fait part de sa démission au Conseil de la Fondation Plateforme 10 pour prendre de nouvelles responsabilités aux États-Unis à la tête du French Institute Alliance française (FIAF), une grande organisation pluridisciplinaire à but non lucratif. L'annonce a été faite publiquement mardi soir.

Interrogée sur ce départ qui aura lieu six mois avant l'ouverture du musée de la photographie à Plateforme 10, Cesla Amarelle a relevé que "le timing n'est jamais idéal pour quitter une telle fonction. Cela fait cinq ans que Plateforme 10 vit des moments mouvementés pour réunir ces trois musées sur un seul site. Cette proposition new-yorkaise est tombée quand elle devait tomber", a-t-elle déclaré.

Le passage de témoin entre Mme Franck et la cheffe du SERAC aura lieu fin janvier, a précisé la ministre.

Trois postes à repourvoir

Le Conseil de fondation de Plateforme 10 doit également faire face aux départs des directeurs des deux autres musées, Bernard Fibicher, pour le Musée cantonal des Beaux-Arts et celui de Chantal Prod’hom, directrice du Mudac (design).

Il s'agit d'"un vrai défi", a noté Mme Amarelle. Toute l'année 2022 sera occupée par des procédures de recrutement. L'une est déjà en cours pour le remplacement de Bernard Fibicher qui partira au début de l'été.

La deuxième étape sera la mise au concours du poste de Tatyana Franck ces prochaines semaines. Une nouvelle directrice ou directeur est attendue à l'été 2022. Enfin, Chantal Prodhom qui partira à la retraite à fin 2022 devra également être remplacée.

Nouveau visage

Début novembre, le quartier des arts lausannois avait révélé son nouveau visage. Après le Musée cantonal des Beaux-Arts en 2019, le deuxième bâtiment, qui abritera le mudac et Photo Elysée a été présenté au public. Le bâtiment qui ne contient pas encore d'oeuvres accueillera ses premières expositions en juin 2022. Un directeur général Patrick Gyger est à la tête de Plateforme 10.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée de la Réforme lance une invitation à voir l'invisible

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Le Musée international de la Réforme propose de "voir l'invisible" dans sa nouvelle exposition (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

"Voir l'invisible", la nouvelle exposition de Musée international de la Réforme (MIR), à Genève, qui s'ouvre le 30 janvier, propose au public un voyage dans le royaume des esprits et dans l'au-delà à travers 14 oeuvres d'art brut provenant des quatre coins du monde.

Ces créateurs et créatrices autodidactes, solitaires et marginaux, expriment dans une grande diversité de formes des interrogations existentielles et métaphysiques. Leurs peintures, dessins, sculptures ou broderies sont "des productions qui ouvrent sur l'altérité et l'invisible", relève le MIR sur son site internet.

Chacune des créations présentées a vu le jour dans une cellule d'un asile, une chambre exiguë, une cave, un grenier, un lieu retiré, "hors du temps", propice à l'imaginaire et à l'utopie. Les oeuvres sont le résultat "d'une vision ou d'une épiphanie en relation avec des défunts ou des forces occultes".

Les auteurs et les autrices de ces oeuvres ne "se considèrent pas comme des artistes, mais des messagers reliés à des défunts ou des divinités, en communion avec la nature et le cosmos". Selon le MIR, les créations qui sont exposées "incitent à l'introspection et aux interrogations existentielles".

Robe pour l'au-delà

Le Ghanéen Oko Ataa a ainsi conçu un coq géant qui est en réalité un sarcophage préparé pour un défunt réel. Le public pourra aussi découvrir la robe créée par la Française Jeanne Laporte-Fromage. Le vêtement a été cousu et brodé après le décès de son mari. Elle le porte pour retrouver son bien-aimé dans l'au-delà.

L'exposition montre aussi deux diagrammes "prophétiques" de Henry Dunant. Le fondateur de la Croix-Rouge s'est inspiré des Livres bibliques de Daniel et de l'Apocalypse. L'Américain John B. Murray, de son côté, révèle sa foi à travers "des dessins entremêlant des écrits volubiles et des figures totémiques".

L'exposition "Voir l'Invisible", qui s'ouvre le 30 janvier, se terminera le 1er juin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Musée de Carouge présente un siècle de photos de classe

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Cette photographie d'une classe de l'Ecole Jacques-Dalphin date de 1914. Elle est exposée au Musée de Carouge. (© @CRIEE)

La nouvelle exposition du Musée de Carouge (GE), qui débute le 25 janvier prochain, est consacrée aux photos de classe du 20e siècle. Le public peut découvrir des clichés provenant de l'Ecole Jacques-Dalphin et de celle des Pervenches. A découvrir jusqu'au 27 avril 2025.

La photographie de classe est un véritable rituel social. Parmi les objets scolaires, elle figure depuis des générations comme un élément soigneusement conservé dans les archives personnelles, relève le Musée de Carouge.

Il n'est donc pas surprenant d'en retrouver des traces dans les musées, les collections et les fonds d'archives, comme ceux de la CRIÉE (Communauté de recherche interdisciplinaire sur l'éducation et l'enfance) qui collabore à cette exposition. Les Archives de la Ville de Carouge, les Archives de la vie privée et le Service des écoles et institutions pour l'enfance ont aussi participé.

Une époque et ses modes

Chaque détail ouvre une porte sur une époque, ses modes vestimentaires et ses environnements scolaires. Au 19e siècle, ces photos étaient souvent utilisées pour montrer la discipline et l'ordre au sein des établissements. Les élèves sont alignés, les visages souvent plus graves qu'aujourd'hui aussi parce que les temps de pose étaient longs.

Dans les années de guerre, l'habillement est modeste. Jusqu'en 1960, les tenues des enfants sont assez uniformes. Puis, au fil des décennies suivantes, ces portraits de groupe sont de moins en moins posés, reflétant les courants d'émancipation de l'époque.

Les photos de classe modernes capturent non seulement les visages des élèves, mais parfois aussi des moments plus spontanés, reflétant une approche plus libre et inclusive de la vie scolaire et toujours en miroir de la société. Ces photos permettent ainsi de se rendre compte de l'évolution scolaire au fil des décennies.

https://www.carouge.ch/photos-de-classe-pose-ou-grimace

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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TKM: convention de subventionnement renouvelée pour 4 ans

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La convention de subventionnement du Théâtre Kléber-Méleau à Renens (VD) a été renouvelée en décembre, tout comme le mandat de son directeur Omar Porras (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La troisième convention de subventionnement multipartite entre le Théâtre Kléber-Méleau (TKM) et onze collectivités publiques a été signée en décembre. Elle assurera à l'institution un financement pérenne sur quatre ans, jusqu'en 2028. Le mandat du directeur Omar Porras a été, lui, renouvelé jusqu'en 2030.

Cette convention a été paraphée par la Fondation du TKM et les municipalités de Bussigny, Chavannes-près-Renens, Crissier, Ecublens, Jouxtens-Mézery, Lausanne, Renens, Prilly, Saint-Sulpice, Villars-Sainte-Croix ainsi que par l'Etat de Vaud, indique le TKM vendredi dans un communiqué. Elle est entrée en vigueur le 1er janvier.

En décembre 2017, une première convention avait été signée, dans le but d'atteindre la somme de huit francs par habitant pour toutes les communes. Elle visait à soutenir durablement le TKM, reconnaissant ainsi sa place dans le paysage théâtral romand.

A l'occasion de cette signature, le mandat d'Omar Porras, directeur du TKM, a été renouvelé pour cinq ans. Le comédien et metteur en scène avait succédé en 2015 à Philippe Mentha, créateur du théâtre en 1979.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Stallone, Voight et Gibson seront "les ambassadeurs" de Trump

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Mel Gibson (en photo), avec Jon Voight et Sylvester Stallone, ont été choisis pour être ambassadeur particulier de Trump à Hollywood. (© KEYSTONE/AP/Chris Pizzello)

Les acteurs controversés Sylvester Stallone, Jon Voight et Mel Gibson ont été faits symboliquement jeudi "ambassadeurs" à Hollywood pour être "les yeux et les oreilles" du futur président dans une industrie du cinéma très majoritairement prodémocrate.

Stallone, un New-Yorkais de 78 ans qui a incarné "Rambo" et "Rocky", a inauguré un gala du président élu mi-novembre dans son fief de Mar-a-Lago en Floride.

Jon Voight, 86 ans, avait été décoré de la médaille nationale des Arts lors du premier mandat de Donald Trump. Quant à l'acteur et réalisateur Mel Gibson, il est à 69 ans un ultraconservateur assumé depuis des décennies.

"J'ai l'honneur d'annoncer que Jon Voight, Mel Gibson et Sylvester Stallone seront des ambassadeurs particuliers dans cet endroit majeur, mais très agité, qu'est Hollywood, en Californie", a écrit sur son réseau Truth Social le milliardaire républicain qui retourne lundi à la Maison Blanche.

Les trois hommes, multirécompensés par l'industrie du cinéma, comptent à eux seuls dix nominations aux Oscars et trois de ces trophées.

Ils "me serviront d'émissaires spéciaux avec l'objectif de refaire d'Hollywood -- qui a perdu beaucoup en quatre ans au profit de pays étrangers -- un endroit plus grand, meilleur et plus fort qu'il ne l'a jamais été!", a martelé Donald Trump.

Jon Voight, père de la superstar Angelina Jolie, avait fait la Une en 2020 de la rubrique faits divers lorsque l'acteur Frank Whaley l'avait accusé de l'avoir giflé sur un tournage.

Dans une industrie du cinéma très majoritairement prodémocrate, Voight est connu pour son soutien de la première heure à Donald Trump.

Mel Gibson, également Irlandais et qui a grandi en Australie, a été accusé d'antisémitisme, de racisme, d'homophobie, d'alcoolisme et de violence conjugale.

Enfin Stallone, pour lequel Donald Trump est le "second George Washington", a été accusé d'agressions sexuelles à la fin des années 1980, qu'il a toutes démenties et qui n'ont pas donné lieu à des poursuites judiciaires.

"Ces trois personnalités pleines de talents seront mes yeux et mes oreilles et je ferai ce qu'elles me suggèreront. Il s'agira de retrouver, comme pour les Etats-Unis d'Amérique, l'Age d'or d'Hollywood!", a conclu le républicain qui sera le 20 janvier le premier président de l'histoire du pays à avoir été condamné au pénal.

Le futur président de 78 ans est rejeté par nombre de stars de la musique et du cinéma. A l'instar de Taylor Swift, Beyoncé, Bruce Springsteen et George Clooney qui ont soutenu la vice-présidente démocrate Kamala Harris à la présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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