Coronavirus
Ouverture le 11 mai: certains musées pris de court
Surpris par le Conseil fédéral, les musées ont le droit de rouvrir un mois plus tôt que prévu. Tous n'y arriveront pas lundi.
La Fondation Gianadda aurait dû changer d’affiche mi-juin pour passer des Hodler de Christoph Blocher à Caillebotte, mais ça ne se fera pas. Le Zurichois a accepté de laisser ses tableaux qui ont déjà attiré 50'000 visiteurs à Martigny jusqu'à fin novembre. La fondation conservera ses prix d’entrée basse saison tout l’été, tout en adoptant des horaires estivaux plus longs de 10h00 à 19h00.
Léonard Gianadda est prêt à recevoir son public: "on a un beau parc, les gens vont pouvoir s'y disperser". Mais il n'imagine pas qu'il y aura foule. "Les étrangers ne s'intéressent pas aux expositions de peintres suisses et ils ne pourront pas se déplacer."
Idem pour la clientèle alémanique et les seniors, qui viennent souvent par car en voyage organisé. "Ils ne prendront pas non plus le train", estime le Valaisan.
Gel, plexiglas, tables et chaises à distance à la buvette et dans le restaurant, tout est pourtant en place: " On le fait et c'est justifié".
Solide financièrement, le grand musée privé n'a pas été ébranlé par la pandémie. Le personnel a aussi été mis au chômage technique.
"Oui il y a des frais fixes comme ceux de l'assurance pour les tableaux. Celle-ci n'a pas voulu baisser ses primes pendant les deux mois de fermeture, ce que je ne comprends pas, a dénoncé le Valaisan. Je ne demandais pas un geste, mais qu'elle s'adapte à la réalité. J'aurais trouvé normal et sympathique: eh bien non !"
De un à 36 prêteurs
Pour prolonger son exposition à Martigny, Léonard Gianadda n'a dû convaincre qu'un seul prêteur. Au flambant neuf Musée cantonal des beaux-arts à Lausanne, Bernard Fibicher a dû négocier avec 36. Lui a opté pour une ouverture en deux temps avec les collections Taus Makhacheva le 12 mai, puis le 2 juin "Vienne 1900" prolongée jusqu’au 23 août.
"Nous avons la chance d’avoir des espaces généreux avec de grandes salles d’exposition et des espaces de circulation larges, donc aucun problème de jauge - 1 visiteur par 10m2 - même en cas de bonne affluence", a-t-il expliqué.
Le plus gros défi du MCBA, ce tout jeune musée ouvert seulement six mois entre son lancement et le confinement, est justement de faire revenir le public. Un souci partagé par Lausanne, qui rouvre tous ses musées mardi 12 mai en offrant l’entrée jusqu’au 7 juin. Ensuite avec un seul billet, on pourra visiter pendant trois jours différentes expositions.
Secteur fragile
Car la crise du Covid-19 a révélé à quel point le secteur culturel est fragile. Dans ce contexte, Bernard Fibicher se fixe comme objectifs de développer une véritable stratégie numérique tout en restant conscient que rien ne peut remplacer la rencontre physique d'une personne avec une oeuvre d'art "originale et unique".
L'historien de l'art se veut aussi prêt à modifier rapidement la programmation des expositions, imaginer des scénarios alternatifs et intégrer davantage encore des critères de durabilité. Faut-il vraiment faire voyager des œuvres d’art dans le monde entier, se demande-t-il.
Genève: ouverture crescendo
A Genève, les musées ouvriront crescendo et d'ici trois semaines, la plupart d'entre eux le seront. L'idée est d'avoir un maximum de lieux ouverts à l'Ascension, partant du principe que les Genevois ne vont pas pouvoir partir durant ce week-end, a expliqué Armelle Combre, responsable de la communication du Département de la culture.
Les musées de la Ville de Genève mettront plus de temps à rouvrir que les privés. Car avant d'y parvenir, les musées municipaux doivent faire valider deux plans de protection: celui de la Ville et celui de la branche.
Les musées municipaux connaissent donc une couche administrative de plus. C'est aussi pour cela que l'on n'arrive pas à ouvrir tous les musées municipaux le 11 mai, selon la porte-parole.
La complexité des lieux joue aussi un rôle. Il est par exemple plus facile d'ouvrir le petit musée Barbier-Müller au centre-ville où un circuit peut être mis en place, avec une seule entrée. Une fois que le nombre de personnes autorisées à entrer est atteint, les autres attendront et entreront au fur et à mesure.
C'est beaucoup plus complexe pour le Musée international de la Croix-Rouge, qui propose des expositions permanentes et temporaires, des salles de médiations. Comme il recourt à beaucoup d'outils interactifs comme des tablettes ou des écrans tactiles, c'est un casse-tête pour trouver un plan de protection adéquat, souligne encore la porte-parole.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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