Culture
Poursuites abandonnées contre Luc Besson, accusé de viol
Une juge d'instruction du tribunal judiciaire de Paris a prononcé un non-lieu pour le cinéaste Luc Besson, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier. Il est accusé de viol depuis trois ans par l'actrice Sand Van Roy.
Mais l'affaire n'est pas terminée pour autant. L'avocat de l'actrice Sand Van Roy à l'origine des accusations de viol visant Luc Besson, Me Francis Szpiner, a indiqué à l'AFP qu'il ferait appel et que "l'affaire Besson n'est pas terminée". "Nous irons jusqu'au bout, y compris à la Cour européenne des droits de l'Homme", a indiqué Me Szpiner, sollicité par l'AFP.
La magistrate a suivi les réquisitions du parquet de Paris, qui avait réclamé début octobre l'abandon des poursuites dans cette affaire très médiatique. Le cinéaste âgé de 62 ans, qui a toujours contesté les faits, n'avait pas été mis en examen mais seulement placé sous le statut moins incriminant de témoin assisté.
L'affaire avait démarré avec la plainte pour viol, déposée le 18 mai 2018 par l'actrice contre l'influent producteur et réalisateur français, après un rendez-vous avec lui dans un palace parisien. Deux mois plus tard, elle avait dénoncé d'autres viols et agressions sexuelles, commis selon elle au cours de deux années d'une "relation d'emprise professionnelle" avec M. Besson.
Ces plaintes avaient été classées sans suite en février 2019 par le parquet de Paris qui estimait n'avoir pu "caractériser l'infraction dénoncée". L'actrice, qui apparaît dans "Valérian et la Cité des mille planètes" réalisé par Luc Besson, avait alors déposé une plainte avec constitution de partie civile et obtenu l'ouverture automatique d'une information judiciaire en octobre 2019 pour "viols".
L'avocat dénonce l'instruction
Selon l'avocat de l'actrice, "Dès le départ, la juge d'instruction a estimé que M. Besson n'était coupable de rien, et elle l'a placé sous le statut de témoin assisté. Ensuite, ayant fait une non-instruction, il était évident qu'elle n'allait pas changer d'avis", a-t-il critiqué.
"Je salue la performance de cette juge qui aura réussi l'exploit de n'avoir jamais voulu rencontrer la plaignante, ni même de recueillir ses explications sur les déclarations de celui qu'elle accuse, ce qui montre que le chemin pour la cause des femmes est long", a poursuivi l'avocat.
Celui-ci a en outre confirmé à l'AFP que les "quatorze" demandes d'actes d'enquête qu'il avait formulées avaient été rejetées par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.
De son côté, l'avocat du cinéaste, Me Thierry Marembert s'est félicité du non-lieu "qui innocente enfin Luc Besson des accusations dont il se défend depuis le début".
Autres témoignages
Après les dénonciations de l'actrice, huit autres femmes avaient témoigné auprès du journal d'investigation en ligne Mediapart de gestes déplacés, voire d'agressions sexuelles de la part du réalisateur du "Grand Bleu", "Nikita" ou "Le Cinquième Elément". Les faits étaient en grande partie prescrits.
"Je n'ai jamais contraint physiquement ou moralement une femme à quoi que ce soit", avait balayé Luc Besson en 2019. "Après une procédure qui a duré trois ans et demi (...) la juge d'instruction vient de rendre son non-lieu qui innocente enfin Luc Besson des accusations dont il se défend depuis le début", s'est félicité son avocat, Me Thierry Marembert.
La plaignante conteste de longue date et point par point la procédure menée par la justice française, l'estimant biaisée et sa vie "détruite".
"Je regrette d'avoir porté plainte, ce pays ne protège pas les victimes des gens connus", affirmait encore l'actrice belgo-néerlandaise dans un documentaire diffusé mi-novembre sur la chaîne publique française France 2. Jeudi, elle a annoncé sur Twitter une "plainte pour faux" visant la magistrate.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Brésil: levée de la suspension de X après un bras de fer avec Musk
Les Brésiliens vont à nouveau pouvoir utiliser le réseau social X. La suspension infligée par un juge de la Cour suprême fin août au nom de la lutte contre la désinformation a été levée mardi.
"J'ordonne la levée de la suspension et j'autorise la reprise immédiate des activités de X sur le territoire national", peut-on lire dans l'arrêt signé par le juge Alexandre de Moraes.
M. Moraes a autorisé la réactivation de la plateforme d'Elon Musk dans le plus grand pays d'Amérique latine, considérant que toutes les exigences judiciaires avaient été remplies.
Parmi celles-ci, le paiement d'amendes d'un montant total de 28,6 millions de réais (environ 4,6 millions de francs) et la suppression de comptes soupçonnés de disséminer de fausses informations. L'ancien Twitter a également dû nommer un nouveau représentant légal au Brésil.
"X est fier de revenir au Brésil (...) Nous continuerons à défendre la liberté d'expression, dans les limites de la loi, partout où nous opérons", a déclaré la plateforme sur son compte X dédié aux affaires gouvernementales mondiales.
M. Moraes a donné 24 heures à l'agence régulatrice des télécommunications, Anatel, pour rétablir l'accès à la plateforme utilisée par 22 millions de Brésiliens.
"Le Brésil est souverain"
"Une fois que nous aurons reçu les instructions" d'Anatel, X "pourra être de nouveau opérationnel dans certains endroits en quelques heures", a indiqué à l'AFP Basilio Rodriguez Perez, de l'Association brésilienne des fournisseurs d'accès internet (Abrint).
Elon Musk avait annoncé la fermeture des bureaux brésiliens de X le 17 août, tout en maintenant la plateforme en service.
Le juge Moraes avait suspendu le réseau le 30 août, estimant que X avait ignoré des ordres de bloquer des comptes soupçonnés de désinformation, liés pour la plupart à l'extrême droite brésilienne, et appartenant à des blogueurs, des entrepreneurs, des journalistes ou des anciens parlementaires.
Depuis le rachat de Twitter par M. Musk -- qui l'a renommé X --, la plateforme est mise en cause bien au delà du Brésil pour son laxisme face à la désinformation. Ses détracteurs l'accusent aussi d'être devenue un porte-voix pour la droite radicale.
"Nous avons montré au monde que les lois doivent être respectées ici, qui que vous soyez. Le Brésil est souverain", a déclaré le ministre des Communications, Juscelino Filho, dans un communiqué publié quelques heures après l'ordre de déblocage.
Les usagers brésiliens ont toutefois eu à nouveau accès à la plateforme le 18 septembre, en raison d'une manoeuvre technique qui a permis de contourner le blocage.
X a expliqué que ce rétablissement de son service était un effet "involontaire" d'un changement de serveur.
Mais le juge Moraes a réfuté cet argument et a infligé de nouvelles amendes, estimant que X "s'est montré récalcitrant, de façon illicite, persistante et avec l'intention de ne pas respecter les ordres judiciaires".
Le lendemain, la plateforme était redevenue inaccessible au Brésil.
Depuis, X s'est montré disposé à remplir les exigences de la Cour suprême, enterrant la hache de guerre après plusieurs mois de bras de fer entre Elon Musk et le juge Moraes.
"Censure"
Le milliardaire avait accusé à maintes reprises le magistrat de "censure", le qualifiant le "dictateur" et le comparant à Voldemort, le méchant de la saga Harry Potter.
Le juge Moraes s'est longtemps montré inflexible, estimant que X constituait une menace contre la démocratie et favorisait la désinformation.
Pendant le mandat du président Jair Bolsonaro (2019-2022), le juge Moraes s'était érigé en rempart de la démocratie face aux attaques répétées du leader d'extrême droite et de ses partisans contre les institutions. Il est d'ailleurs en charge des enquêtes les plus sensibles visant l'ancien chef d'Etat, qui n'a de son côté cessé de soutenir M. Musk, criant à la "censure".
Fin septembre, lors de son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a affirmé que l'Etat ne devait "pas se laisser intimider par des individus, des entreprises ou des plateformes numériques qui se croient au-dessus des lois".
Le Brésil est un pays ultra-connecté, avec plus d'un smartphone par habitant.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Cinéma
"Ici tout commence", saison 5 - Interview de la productrice Eglantine Sofianos
A l'occasion de la diffusion du 1000 ème épisode de la série quotidienne ICI TOUT COMMENCE diffusée du lundi au vendredi sur RTS1 à 17h50 et TF1 à 18h30. J'ai eu l'opportunité d'interviewer la productrice de cette série, Eglantine Sofianos. La productrice nous a tout d'abord parlé des débuts de la série puis des nouveautés des épisodes qui seront diffusés prochainement.
Voici l'interview que vous pouvez retrouvez maintenant.
Culture
Une journée sur la bande dessinée indépendante à Lausanne
Lausanne accueille samedi la première édition du "Comet - Comic market", un marché de la bande dessinée indépendante dédié à la micro et l'auto-édition. Une quarantaine d'auteurs suisses et internationaux sont annoncés sur le site de Beaulieu.
Basé sur le concept du "Comiket japonais", cet événement gratuit souhaite offrir au public la possibilité de rencontrer des auteurs et de découvrir leurs oeuvres "distribuées hors des circuits du grand marché", explique l'association le Château Turbulent, organisatrice de la manifestation.
Sur près de 450 m2 à Beaulieu, l'espace sera divisé en trois secteurs. La zone "Comet" est prévue pour le grand public. La zone "Satellite" donnera accès à des ouvrages dématérialisés, tandis que la zone "Nebula Obscura" sera réservée aux plus de 18 ans avec des ouvrages au contenu gore, violent ou érotique.
La journée comprend également un concours pour les jeunes talents. Des tables rondes sont aussi programmées ainsi que des ateliers, permettant notamment de découvrir la reliure, l'impression et l'art de la bande dessinée indépendante.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Une exposition dédiée à Banksy ouvre à Saxon (VS)
Une exposition permanente dédiée à l'artiste de rue britannique Banksy ouvre ses portes jeudi à Saxon. Plus de 140 copies d'oeuvres y sont présentées.
Ces ½uvres reconstituées ainsi que d’autres pièces ont été installées dans le Casino de Saxon, indiquent mardi les organisateurs. L'exposition immersive intitulée "The World of Banksy" existe déjà sous des formes similaires à Paris, Bruxelles, Barcelone, Cracovie et New York. L'artiste n'est pas impliqué dans son élaboration.
"Celle de Saxon est la deuxième plus grande après New York", précise Hazis Vardar, à l'origine du développement de cette exposition à travers le monde. "La plupart des oeuvres de l'artiste ont disparu. Il ne reste que des photos. Dans 'The World of Banksy', je les reconstitue avec beaucoup de fidélité, en les remettant dans leur contexte de création", ajoute-t-il.
De cette façon, "on parvient à comprendre dans quelles situations de crises elles ont été créées", relève encore Hazis Vardar qui dit avoir "à coeur de mettre en avant les oeuvres de l'artiste et son engagement politique".
"Coup de projecteur"
L'exposition se fait au Casino de Saxon, car le frère d'Hazis Vardar, le metteur en scène Alil Vardar a repris cet été le site dont il souhaite faire un centre culturel. "Ce choix défie toute logique", reconnaît Hazis Vardar qui y voit tout de même "la possibilité de mettre un coup de projecteur sur la région et un investissement à long terme". Il estime aussi que le casino "se prête vraiment bien au projet".
Interrogé sur la question des droits, Hazis Vardar relève que l'exposition n'a pas été formellement autorisée par l'artiste, mais n'a pas été interdite non plus. Le commissaire de l'exposition rappelle que Banksy lui-même a encouragé les copies de son travail à des fins "de divertissement, de recherche universitaire ou de militantisme. Si l'artiste est d'accord et que je suis d'accord, je ne vois pas où est le problème", souligne-t-il.
Identité inconnue
Les expositions dédiées à Banksy se multiplient ces dernières années, mais l'identité de l'artiste britannique n'est pas connue. Certains prétendent que c'est Jamie Hewlett, leader du groupe de musique Gorillaz. D'autres affirment qu'il s'agit de Robert Del Naja, un des chanteurs du groupe Massive Attack, ce qu'il a nié. Une troisième piste évoque le graffeur Robin Gunningham. Les trois viennent de Bristol.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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