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Culture

Sept oeuvres d'art rendues aux héritiers d'un collectionneur juif

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Les dessins d'Egon Schiele sont évalués entre 780'000 et 2,75 millions de dollars et leur valeur totale dépasse les 9 millions de dollars. (© KEYSTONE/AP/The Morgan Library & Museum)

Sept oeuvres de l'artiste expressionniste autrichien Egon Schiele ont été officiellement rendues mercredi aux héritiers d'un collectionneur juif tué par les nazis en 1941. Cédées sous la force aux nazis, elles étaient réapparues après-guerre en Suisse puis à New York.

Cette restitution représente une importante victoire pour les héritiers de Fritz Grünbaum, qui se battent en justice depuis des années pour recouvrer la possession de ses oeuvres.

Les oeuvres ont été "volontairement" rendues par les institutions qui les détenaient, "une fois que des preuves de leur vol par les nazis leur avaient été présentées", a annoncé le parquet de Manhattan. Une cérémonie officielle de restitution était prévue à 15h00 (21h00 suisses).

Neuf millions de dollars

L'un des héritiers, le juge Timothy Reif, a félicité les autorités pour avoir "réussi à élucider des crimes perpétrées il y a plus de 80 ans".

Les sept oeuvres avaient été "saisies" en 2023 par la cellule de lutte contre le trafic d'oeuvres d'art du parquet de Manhattan. Deux d'entre elles étaient au Musée d'art moderne de New York (MoMA), les autres à la Morgan Library de New York, au Musée d'art de Santa Barbara (Californie), dans la collection Ronald Lauder et au sein du trust Vally Sabarsky, du nom du marchand d'art Serge Sabarsky, décédé en 1996, précise le parquet.

Les dessins d'Egon Schiele, figure de l'expressionnisme autrichien, sont évaluées entre 780'000 et 2,75 millions de dollars et leur valeur totale dépasse les 9 millions de dollars, selon le parquet.

Fritz Grünbaum, un artiste de cabaret juif autrichien, était un grand collectionneur d'art qui possédait plus de 80 dessins de Schiele, et un critique du régime nazi. Il fut tué dans le camp de concentration de Dachau en 1941.

Réapparues via la Suisse

La justice américaine a repris un des arguments clés des héritiers. Capturé par les nazis en 1938, Grünbaum avait été contraint de signer à Dachau une procuration en faveur de son épouse, Elisabeth. Elle-même avait été ensuite obligée de remettre toute la collection aux autorités nazies, avant d'être déportée et tuée au camp de concentration de Maly Trostinec, près de Minsk, dans l'actuel Bélarus.

Les oeuvres étaient réapparues sur le marché de l'art dans les années 1950, d'abord en Suisse, puis revendues sur la place new-yorkaise.

Un magistrat new-yorkais avait déjà donné gain de cause en 2018 aux héritiers Grünbaum et ordonné la restitution de deux oeuvres de Schiele. Il avait estimé qu'"une signature sous la menace d'une arme à feu" ne pouvait avoir aucune valeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Des photos en bleu et blanc dans les arbres des Pléiades

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Les promeneurs pourront découvrir des anecdotes sur les animaux de la région. (image d'illustration: ©Pexels/PIXABAY)

Les curieux peuvent découvrir une nouvelle balade didactique sur les hauts de Vevey. L'occasion de découvrir des photos en blanc et bleu d'animaux de la région ainsi que des anecdotes sur ces petites bêtes souvent discrètes.

Une nouvelle balade éphémère à découvrir sur les hauteurs de Vevey. Ou plus précisément une exposition didactique. Installée aux Pléiades dès ce samedi, elle invite le public à mieux connaître la région. Le projet, soutenu par la commune, est l’œuvre d’une guide de montagne de La Tour-de-Peilz, Anouk Dorogi. Elle s’est associée pour le réaliser avec l’artiste valaisanne Fanny Zambaz. Anouk Dorogi nous décrit l’univers de cette photographe.

Anouk DorogiGuide de montagne

Anouk Dorogi nous donne un aperçu du type d’anecdotes que les promeneurs pourront découvrir au travers de la dizaine de panneaux didactiques disposés sur le chemin.

Anouk DorogiGuide de montagne

Cette exposition, visible jusqu'en février, est aussi et surtout le fruit d’une réflexion autour du tourisme quatre saisons et de l’avenir des stations de ski. Anouk Dorogi nous en dit plus sur la naissance de ce projet.

Anouk DorogiGuide de montagne

Le projet Expo Nature a été en partie financé par la ville de Blonay-Saint-Légier, mais également au travers d’un financement participatif sur WeMakeIt. Il reste quelques heures pour y contribuer.

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Culture

Guillaume Tell débarque enfin à l'Opéra de Lausanne

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La nouvelle saison de l'Opéra de Lausanne, avec désormais Claude Cortese comme directeur, démarre dimanche (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

C'est l'heure des grandes premières à l'Opéra de Lausanne. Son nouveau directeur Claude Cortese lance dimanche sa saison inaugurale avec "Guillaume Tell" de Rossini, une oeuvre encore jamais présentée dans la maison vaudoise.

Contacté par Keystone-ATS à quelques heures de la répétition générale, Claude Cortese dit son "impatience" de montrer au public lausannois cet opéra, "le dernier et le meilleur de Rossini". Une oeuvre dont l'ouverture fait partie des tubes de la musique classique, mais dont le reste de la partition demeure "assez méconnu."

Il faut dire que l'opéra de Rossini, basé sur un livret en français et présenté la première fois à Paris en 1829, est "un gros morceau", reconnaît Claude Cortese. Cela vaut notamment par sa longueur qui, après quelques "coupures", a été ramenée à 3h45 à Lausanne, entracte compris.

Parmi ses autres difficultés, qui font aussi sa richesse, l'oeuvre nécessite de nombreux chanteurs, en l'occurrence une dizaine de solistes et une quarantaine de choristes. Rares sont les opéras à présenter autant de passages choraux durant quatre actes, remarque Claude Cortese.

Premiers rôles

Le nouveau directeur, qui succède au règne de 20 ans d'Eric Vigié, se réjouit en tout cas de montrer "Guillaume Tell". Le Marseillais évoque même "une évidence" de présenter, enfin à Lausanne, la version lyrique de la vie du plus légendaire des héros suisses. Il était aussi indiscutable, selon lui, de démarrer sa première saison avec une nouvelle production.

Celle-ci a été confiée, là aussi, à des nouveaux venus. Les Italiens Bruno Ravella et Francesco Lanzillotta, respectivement metteur en scène et directeur musical, n'avaient encore jamais fait escale à l'Opéra de Lausanne, tout comme d'ailleurs les responsables des décors, lumières, costumes et autres chorégraphies.

La nouveauté est également de mise pour les solistes, dont environ 80% sont dans une "prise de rôle", c'est-à-dire qu'ils incarnent pour la première fois leur personnage. Cela vaut notamment pour les trois rôles principaux: le baryton français Jean-Sébastien Bou (Guillaume Tell), la soprano ukrainienne Olga Kulchynska (Mathilde) et le ténor français Julien Dran (Arnold).

Selon Claude Cortese, toutes ces nouveautés ont suscité "une excitation" lors de la création de cette production, puis des répétitions. "Nous avons désormais hâte de connaître les réactions du public", relève-t-il.

Opéra et cinéma

Le nouveau directeur ajoute que les billets se sont "très bien vendus" et que la première de dimanche est complète. Il reste toutefois encore quelques places pour les quatre autres représentations des 8, 11, 13 et 15 octobre.

Claude Cortese rappelle aussi que la présentation de "Guillaume Tell" coïncide avec le début des collaborations avec d'autres institutions lausannoises, le Marseillais ayant indiqué dès son entrée en fonction qu'il souhaitait "créer des ponts".

La première collaboration a été organisée avec la Cinémathèque suisse, dont le cinéma Capitole est presque voisin de l'Opéra de Lausanne. Mercredi prochain, la Cinémathèque projettera ainsi une version récemment numérisée des "Origines de la Confédération" d'Emil Harder, film suisse de 1924 qui retrace la fondation de la Confédération en se basant sur le mythe de Guillaume Tell. Ce film muet est accompagné au piano.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le roi de la country, Garth Brooks, accusé de viol

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Garth Brooks, 62 ans, a dépassé en 2015 Elvis Presley dans le classement des chanteurs solo ayant vendu le plus d'albums aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/George Walker IV)

Garth Brooks, chanteur de country considéré comme le roi du genre aux Etats-Unis, est accusé de viol par son ancienne coiffeuse et maquilleuse, selon une plainte déposée jeudi devant un tribunal de Los Angeles. Les faits remontent à 2019.

Cette femme, dont l'anonymat est préservé dans le document, l'accuse de l'avoir violée dans une chambre d'hôtel de la ville californienne. Traumatisée, elle dit avoir songé à se suicider.

"La plainte déposée aujourd'hui démontre que les prédateurs sexuels existent non seulement dans les entreprises américaines, à Hollywood et dans les industries du rap et du rock'n'roll, mais aussi dans le monde de la musique country", a indiqué son avocat, Douglas Wigdor, célèbre aux Etats-Unis pour son implication dans de nombreuses affaires de violences sexuelles révélées par le mouvement #MeToo.

Selon la plainte, Garth Brooks a déposé une plainte préventive au Mississippi en septembre, où il se dit victime de diffamation et de tentative d'extorsion, en affirmant que cette femme lui a réclamé plusieurs millions de dollars pour éviter des poursuites.

Le chanteur de 62 ans est une légende de la country, qui a explosé dans les années 1990. En 2015, il avait dépassé Elvis Presley dans le classement des chanteurs solo ayant vendu le plus d'albums aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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A près de 90 ans, Nana Mouskouri veut faire ses adieux à la scène

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A près de 90 ans, Nana Mouskouri envisage de faire ses adieux à la scène. (© KEYSTONE/DPA/BRITTA PEDERSEN)

Peu avant ses 90 ans, la Grecque Nana Mouskouri, icône de la chanson populaire dans le monde, a annoncé vouloir faire ses adieux à la scène dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel diffusé jeudi.

"Je vais encore faire quelques représentations, et puis ce sera tout", a-t-elle déclaré dans cette interview publiée sur l'édition en ligne de l'hebdomadaire.

"Je crois que j'en ai assez fait", a-t-elle ajouté.

"Je ne peux pas faire semblant d'être une jeune femme. Je ne veux pas faire souffrir les gens. Je n'ai pas le droit de monter sur scène et de chanter mal, même si le public m'applaudissait pour cela", a-t-elle encore estimé.

En 2008, Nana Mouskouri, qui a enregistré plus de 1500 chansons, avait fait ses adieux lors d'un concert à Athènes, mais dès l'année suivante elle était remontée sur scène, confiant qu'elle s'ennuyait trop loin de son public.

Le 13 octobre, Mouskouri fêtera ses 90 ans. A cette occasion sortira un album de quelques-uns de ses succès réenregistrés par un orchestre. "Quand j'entends ces enregistrements, je ne peux m'empêcher de pleurer", a-t-elle confié à Der Spiegel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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