Culture
Un premier film soutenu par la structure Valais Film Commission
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/08/la-nouvelle-structure-valaisanne-de-promotion-du-cinema-lancee-officiellement-lors-du-festival-de-locarno-sarticule-autour-de-deux-axes-faciliter-la-production-de-films-sur-le-territoire-en-les-so-1000x600.jpg&description=Un premier film soutenu par la structure Valais Film Commission', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le film "Laissez-moi" est actuellement en tournage en Valais. Il s'agit du premier long-métrage à bénéficier du soutien de la structure Valais Film Commission qui vise à positionner le canton dans l'industrie cinématographique.
"Le premier d'une longue série", espère Tristan Albrecht, dont le travail, en tant que "film commissioner", est de faciliter l'accueil des équipes de tournage sur le territoire. "La première chose qu'un réalisateur recherche c'est le décor et à ce titre, le Valais, avec ses cadres somptueux ou méconnus, est avantagé. Ensuite, c'est l'argent qui parle", complète-t-il.
La nouvelle structure valaisanne de promotion du cinéma, lancée officiellement lors du Festival de Locarno, s'est donc articulée autour de deux axes: faciliter la production de films sur le territoire en les soutenant logistiquement et les inciter économiquement sous forme d'un remboursement de dépenses.
La Valais Film Commission, qui s'est inspirée de son pendant tessinois, est toutefois la première instance en Suisse à combiner ces deux facettes, explique Tristan Albrecht. Concrètement, elle rembourse certaines dépenses faites en Valais ainsi que jusqu'à 40% des salaires des personnes employées domiciliées dans le canton. Le tout jusqu'à un montant de 100'000 francs.
L'instance est dotée d'un Fonds d'incitation au tournage financé simultanément par la Confédération (Nouvelle politique régionale) et par les départements cantonaux valaisans en charge de la culture et de l'économie.
D'autres cantons intéressés
"Et.... action!" Sur la route en gravier qui mène à l'ancienne communauté religieuse de Cana-Myriam à Collombey-Muraz, les acteurs recommencent une énième fois une même scène du film "Laissez-moi" du réalisateur Maxime Rappaz. Cette co-production franco-suisse allait de toute façon venir en Valais, reconnaît Tristan Albrecht, "mais nous avons facilité sa réalisation avec ce soutien logistique et économique".
Tourné dans le Chablais ainsi qu'au barrage de la Grande Dixence, il raconte la relation de dépendance d'une mère, jouée par l'actrice française Jeanne Balibar, et de son fils en situation de handicap, explique Pierre-Antoine Dubey qui incarne ce dernier. Le comédien qui vit à Lausanne se réjouit "d'être sur un long-métrage, en Suisse, où il y a aussi des histoires à raconter et des talents".
Il espère pour les gens de la profession que ce genre d'initiatives aille en florissant pour "qu'on puisse tourner davantage" dans le pays. Les retombées de la Lex Netflix, visibles dans deux ou trois ans, devraient aussi ouvrir des opportunités, ajoute-t-il.
Les signaux semblent aller dans ce sens: depuis le lancement de la structure valaisanne, il y a énormément de demandes de commissions qui étaient en veille dans les cantons de Genève, de Vaud, de Neuchâtel et du Jura qui cherchent à faire la même chose, constate Tristan Albrecht qui voit ce développement d'un bon oeil. Chaque région a sa géographie, sa culture, ses spécificités, estime-t-il.
Retombées
"L'apport financier est un plus", reconnait Yan Decoppet de la firme GoldenEggProduction qui produit "Laissez-moi". Des structures similaires sont déjà en place notamment en Italie, en France, au Portugal. Ou encore en Croatie qui a attiré la production de Game of Thrones et dont les retombées touristiques aujourd'hui sont très importantes, illustre-t-il.
On dit que pour un franc dépensé par une production, trois francs reviennent à la communauté locale, note Yan Decoppet citant une étude menée par CinéForom. Selon Tristan Albrecht, le tournage de "Laissez-moi" va générer environ 400'000 francs de dépenses - catering et hébergement, matériel, recrutement de professionnels locaux - en Valais, soit quatre fois la mise de départ.
Sans compter les retombées indirectes sur le tourisme et sur la culture en général. Il s'agit aussi de la possibilité de former la relève aux métiers cinématographiques et de retenir les professionnels qui s'expatrient, faute de boulot dans le canton, note Tristan Albrecht.
Projets en développement
Outre ce tournage, un court-métrage français est prévu en septembre entre le Lötschental et le Val d'Hérens, le nouveau film d'animation de Claude Barras suivra dès janvier 2023 et plusieurs projets sont en développement.
"Les demandes augmentent drastiquement", se réjouit Tristan Albrecht qui espère attirer une grosse production. "Cela dépendra du travail de promotion fait autour de cette commission à l'extérieur du pays et de la concurrence".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Pape reçoit des grands noms du cinéma, "laboratoire d'espérance"
Cate Blanchett, Viggo Mortensen ou Monica Belluci: le pape Léon XIV a accueilli samedi des stars du septième art, les invitant à se "confronter aux plaies du monde," avant notamment de recevoir un cadeau personnalisé des mains du réalisateur américain Spike Lee.
Au total, environ 200 professionnels du grand écran, acteurs, réalisateurs et producteurs, ont été reçu au Palais du Vatican, parmi lesquels les américains Alison Brie et Judd Apatow et les Italiens Dario Argento et Matteo Garrone.
Léon XIV a salué dans le cinéma un "art populaire", qui est également un "laboratoire d'espérance, un lieu où l'homme peut revenir sur lui-même et son destin".
Le Pape a salué personnellement chacun des invités, y compris le réalisateur Spike Lee, fervent supporter des Knicks, équipe de basket de New-York, qui lui a offert leur maillot. "Il est le 14e pape (Léon), donc (le maillot) portait le numéro 14", a expliqué ensuite le scénariste, précisant que les Knicks comptaient trois joueurs issus de l'université Villanova en Pennsylvanie, où le pape a étudié.
"L'une des contributions les plus précieuses du cinéma est précisément celle d'aider le spectateur à se retrouver, à poser un regard neuf sur la complexité de sa propre expérience (...) et à redécouvrir, dans cet exercice, une part de cette espérance sans laquelle notre existence est incomplète", a déclaré le pape.
Il a exhorté les institutions à continuer de soutenir la culture et le septième art. "Les structures culturelles comme les cinémas et les théâtres sont le coeur battant de nos territoires, contribuant à leur humanisation", a-t-il souligné, fortement applaudi.
"Ses paroles étaient extraordinaires et je souhaite que les ministres de la Culture du monde entier s'en inspirent. Il a parlé de compassion et d'engagement face aux problèmes du monde", a commenté Cate Blanchett aux journalistes après l'audience.
"Besoin de beauté"
Mercredi, le Vatican a indiqué que l'invitation au monde du cinéma visait à explorer "les possibilités offertes par la créativité artistique aux mission de l'Église et à la promotion des valeurs humaines".
"Notre époque a besoin de témoins d'espérance, de beauté et de vérité: par votre oeuvre artistique, vous pouvez les incarner", a confié le souverain pontife aux professionnels du cinéma.
Avant le début de la cérémonie, Léon XIV a dévoilé ses quatre films préférés, la plupart ayant l'espoir comme thème central : "La vie est belle", de Franck Capra, où un ange est envoyé du ciel pour aider un père de famille désespéré ; la comédie musicale culte "La Mélodie du bonheur", de Robert Wise ; le drame familial de Robert Redford "Des gens comme les autres" ; et "La vie est belle", de Roberto Benigni, qui raconte l'histoire d'un père tentant de protéger son fils des horreurs d'un camp de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Pape a incité ses invités à se "confronter aux plaies du monde". "Violence, pauvreté, exil, solitude, addictions, guerres oubliées: autant de blessures qui exigent d'être vues et racontées. Le grand cinéma n'exploite pas la douleur : il l'accompagne, il l'explore", s'est-il enthousiasmé.
"L'Eglise vous porte une grande estime, vous qui travaillez avec la lumière et le temps, les visages et les paysages, la parole et le silence", a-t-il encore déclaré à ses visiteurs. Il a d'ailleurs repris à son compte le message adressé aux artistes à la fin du Concile Vatican II, le 8 décembre 1965 : "Ce monde a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir".
Le prédécesseur de Leon XIV, le pape François, avait organisé un événement similaire en juin 2024 au Vatican, invitant plus de 100 humoristes, dont Stephen Colbert, Whoopi Goldberg et Jimmy Fallon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe
Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.
L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.
Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.
Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.
Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le ciné-bus Roadmovie fera un arrêt à Dardagny
Le ciné-bus de l'association Roadmovie s'arrêtera à Dardagny vendredi, pour présenter le documentaire "Everything is Temporary" de la réalisatrice Juliette Klinke. Sa soeur et productrice du film Charlotte Klinke participera à une discussion à l'issue de la projection.
La journée se déroulera en deux temps. L'après-midi est dédié aux élèves des écoles primaires, invités à découvrir différents courts-métrages, "du zootrope à la réalité virtuelle, en passant par le stop motion", indique l'association par communiqué. Le soir, la projection est ouverte à tout le village, suivi de la rencontre avec la productrice.
Le film raconte l'amitié que la réalisatrice a nouée avec une jeune fille nommée Zu Zu au Myanmar. Elle la rencontre lorsqu'elle s'y retrouve coincée en 2021 après le coup d'Etat. Dans ce film, elle partage les rêves de Zu Zu et leur relation qui devient un refuge dans ces bouleversements.
Roadmovie parcourt la Suisse depuis 2003 et s'arrête dans les communes qui n'ont pas ou plus de cinéma. Cette année, il est aussi possible de "découvrir des moments surprenants de l'histoire audiovisuelle" de sa commune, à travers les archives de la RTS. L'étape de Dardagny est la dernière de la tournée 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'actrice Michelle Yeoh honorée à la prochaine Berlinale
L'actrice malaisienne Michelle Yeoh recevra un Ours d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière lors du prochain festival du film de Berlin en février, ont annoncé les organisateurs vendredi.
Michelle Yeoh, 63 ans, sera récompensée pour ses "réalisations exceptionnelles dans le domaine du cinéma", a souligné le festival dans un communiqué. "Michelle Yeoh est une artiste et interprète visionnaire dont le travail transcende les frontières - qu'elles soient géographiques, linguistiques ou cinématographiques", a déclaré Tricia Tuttle, directrice de la Berlinale.
Le prix lui sera remis lors de la cérémonie d'ouverture, le 12 février 2026. La Berlinale, qui se tiendra du 12 au 22 février, est le premier grand rendez-vous cinématographique de l'année en Europe et figure, avec Cannes et Venise, parmi les incontournables du continent.
Michelle Yeoh en a été membre du jury en 1999, puis en a occupé l'écran dans "Tigre et Dragon" et "Everything Everywhere All at Once". Elle a remporté l'Oscar de la meilleure actrice en 2023 pour son rôle dans "Everything Everywhere All at Once", devenant la première femme asiatique à recevoir cette distinction.
Ses débuts dans le cinéma remontent aux années 1980, avant une percée à Hollywood en 1997 comme première James Bond girl d'origine chinoise dans "Demain ne meurt jamais", aux côtés de Pierce Brosnan.
Parmi quatre décennies de filmographie, elle a aussi marqué le public avec ses rôles dans le film d'arts martiaux oscarisé "Tigre et Dragon" en 2000, le drame historique "Mémoires d'une geisha" en 2005 et la comédie romantique "Crazy Rich Asians" en 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
L'Etat de Vaud va réinjecter 17 millions pour aider les vignerons
-
SuisseIl y a 3 jours
Neuchâtel: le lynx tiré était gravement malade
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Les droits de douane américains passent de 39 à 15% pour la Suisse
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Non à un cours de premiers secours dans les écoles
-
CultureIl y a 3 jours
Pierre: Monnard "Betty Bossi, une influenceuse avant l'heure"
-
GenèveIl y a 3 jours
Genève: quatre start-up obtiennent des soutiens financiers du FIF
-
InternationalIl y a 3 jours
Corruption: Zelensky impose des sanctions contre un proche
-
VaudIl y a 3 jours
Prilly: le syndic Alain Gilliéron ne se représentera pas en 2026


