Culture
Voltenauer et Feuz signent un premier roman à quatre mains
Ils avaient semé des indices dans leurs polars et sur les réseaux: Marc Voltenauer et Nicolas Feuz livrent le 27 février "Ultimatum", leur premier roman à quatre mains. L'intrigue mêle menaces terroristes, procès retentissant, cabales militaires et duplicité fédérale.
Nicolas Feuz et Marc Voltenauer, stars du polar romand, ont réuni pour la première fois dans un récit leurs deux enquêteurs fétiches: le procureur neuchâtelois Norbert Jemsen, et, respectivement, l'inspecteur vaudois Andreas Auer.
Alors que le procès imminent d'un haut responsable de l'armée pour viol met la Suisse en émoi, Norbert Jemsen est nommé procureur spécial dans cette affaire jugée à Lausanne. Or, la plaignante est assassinée la veille du procès au marché de Noël de Montreux. L'inspecteur Auer est chargé de l'enquête.
Toujours à la veille des Fêtes, un nouvel incident secoue le pays: des terroristes lancent un ultimatum aux autorités fédérales, menaçant de commettre des attentats en Suisse, si un "saint homme" de l'Etat islamique n'est pas libéré des geôles helvétiques. Des événements angoissants pour la population, dont l'agence de presse nationale se fait l'écho.
Au-delà du Röstigraben
De rebondissements en rebondissements, Norbert Jemsen et Andreas Auer collaboreront tout au long de ce thriller politique qui plonge dans les arcanes de la Berne fédérale. Dans les coulisses du pouvoir, les deux héros à la personnalité bien trempée tenteront de faire éclater la vérité. La tâche sera ardue avec, en toile de fond, une votation sur le budget de l'armée, les manigances d'un entrepreneur véreux, des ministres pas nets et des mercenaires cruels.
Particularité, l'intrigue se déroule sur un plan national et non dans un petit coin de pays, comme c'est souvent le cas dans les polars, notamment alémaniques, explique Marc Voltenauer à Keystone-ATS. Raison pour laquelle "Ultimatum" paraîtra quasi simultanément en allemand, le 11 mars.
"Nous voulions créer une histoire qui fonctionne aussi bien pour les lecteurs alémaniques que romands, indépendamment des différences linguistiques et culturelles", note-t-il. Et de relever que les thèmes abordés dans le récit, tels que le conflit moral entre sécurité et liberté, "résonnent de manière universelle".
Né d'un délire
S'ils se sont déjà adressé des clins d'oeil dans nombre de leurs livres, les deux amis ont eu l'idée de ce récit à quatre mains lors de séances de dédicaces communes, l'an dernier.
"Nous avions 60 à 70 dates à couvrir ensemble. Parti d'un délire, le scénario a été élaboré en un mois, lors de moments creux ou de trajets en voiture. Marc prenait des notes, l'ordinateur sur les genoux", raconte Nicolas Feuz. "Nous étions motivés: 'Ultimatum' a été écrit en deux mois", poursuit Marc Voltenauer.
L'auteur vaudois d'origine suédoise observe d'ailleurs que l'écriture de polars à deux est "tendance", notamment dans les pays nordiques. Et de citer Lars Kepler (Alexander et Alexandra Ahndorilles), Camilla Läckberg et Henrik Fexeus ou encore Carmen Mola, un collectif signant des thrillers espagnols.
Scénario approfondi
Quelle est la recette pour rédiger à quatre mains? "Nous avons pris beaucoup de temps pour nous raconter nos personnages principaux, car il fallait écrire des passages du point de vue de l'autre", décrit Nicolas Feuz. "Ce qui est passionnant, c'est que nos deux univers ont fusionné de manière très naturelle", constate Marc Voltenauer.
Nicolas Feuz souligne encore l'importance d'un scénario détaillé: "Nous avons découpé l'histoire en chapitres et composé une phrase de début et une de fin. Chacun a ensuite rédigé ses parties de texte. Puis l'autre les relisait et les corrigeait pour lisser le style".
"La découpe a été aléatoire, mais au final nous avons écrit le même nombre de chapitres. Même parmi nos proches, il a été impossible de déceler qui a écrit quoi", rigole l'écrivain et procureur neuchâtelois.
Porte-bonheur
Hasard du calendrier, c'est la septième aventure de Norbert Jemsen et la septième d'Andreas Auer, "un chiffre porte-bonheur", se réjouissent les deux amis. L'aventure pourrait-elle se poursuivre? "Absolument, tant que nos lecteurs nous plébiscitent", répondent-ils, évoquant une possible trilogie.
A une condition cependant: que leurs héros se tirent vivants du guêpier dans lequel ils se sont fourrés dans "Ultimatum". Roman qui sera disponible dès le 27 février dans toutes les bonnes librairies.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Plus de 2500 festivaliers à la 8e édition de Prémices à Lausanne
Plus de 2500 amateurs ont participé ce week-end dans plusieurs clubs de Lausanne à la 8ème édition du Prémices festival, un record selon les organisateurs. Plus de 40 artistes suisses et internationaux s’y sont produits, confirmant l'attrait du festival en tant que vitrine de la scène musicale émergente.
Au total, 44 concerts et DJ sets ont fait vibrer une scène musicale effervescente, révélant les talents émergents de demain. Le Romandie était enfin de retour parmi les scènes IN du festival, aux côtés de la nouvelle salle de La Brèche, et des autres lieux emblématiques locaux, dont les Jumeaux Jazz Club, La Datcha, ainsi que le Bourg pour les afters, écrivent les organisateurs dimanche dans un communiqué.
Les scènes OFF, gratuites et ouvertes à toutes et tous, telles que Les Arches, Le Bruxelles Café, le MSBWB et le Disc-à-Brac ont également attiré une foule enthousiaste. Forte de cette édition très réussie, l’équipe du festival se projette déjà vers la 9ème édition, prévue pour mars 2026, avec l’envie renouvelée de dénicher les pépites de la scène musicale émergente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Salon du livre a attiré 60'000 curieux sur cinq jours à Genève
Le Salon du livre de Genève, qui a fermé ses portes dimanche, a attiré 60'000 visiteurs en cinq jours. Pour les organisateurs, le public "a confirmé son attachement" à cette manifestation qui a organisé plus de 300 événements depuis mercredi.
Ce succès "confirme que le salon est bien plus qu'un événement littéraire: c'est un rendez-vous culturel majeur, un espace de dialogue, d'éveil et de découverte, en phase avec son époque tout en restant fidèle à l'esprit qui l'anime depuis ses débuts", souligne sa directrice, Natacha Bayard, citée dans un communiqué.
L'édition 2025 a donné carte blanche à un trio d'invités d'honneur: la journaliste et autrice franco-suisse Maïtena Biraben, l'écrivain français Jérôme Ferrari, prix Goncourt 2012 pour son "Sermon sur la chute de Rome", et l'écrivain franco-belge Eric-Emmanuel Schmitt.
Leur présence "a contribué à la richesse des échanges, en offrant des perspectives variées sur la littérature, le monde et notre époque", estiment les organisateurs.
Comprendre le monde
Au total, plus de 600 plumes de la sphère francophone ont fait le déplacement de Suisse, de France, du Québec, de Belgique et de plusieurs pays africains. De nombreuses rencontres ont fait scène comble.
Parmi les nouveautés de cette édition, la scène "la fenêtre sur le monde" a permis des échanges nourris sur les conflits contemporains, la liberté d'expression ou encore les bouleversements géopolitiques. Ces rendez-vous ont confirmé une soif de compréhension de la part des publics dans un contexte mondial troublé, selon le communiqué.
La présence des médias a renforcé cette dynamique d'ouverture, tout comme celle d'auteurs africains, reflet de la relation profonde qu'entretient le salon avec les littératures d'Afrique.
Plusieurs prix
Plusieurs prix ont été décernés durant le Salon. L'autrice d'origine ivoirienne Véronique Tadjo a notamment remporté vendredi le prix Kourouma pour son roman "Je remercie la nuit". Une oeuvre qui dresse "un portrait poignant" de la jeunesse africaine, de sa vivacité, ses luttes, ses déceptions et ses promesses d'avenir. Le jury a notamment été sensible à la dimension panafricaine du roman et à son ancrage sur le continent, selon les organisateurs du prix.
Dans les genres de l'imaginaire (science-fiction, fantastique, fantasy), le Prix SFFF Suisse a récompensé Sara Schneider pour son roman "Places d'Ames". Le Prix Enfantaisie a été attribué à Pauline Pinson et Magali Le Huche pour leur album "Poisson-Fesse" ainsi qu'à Hannah Gold pour son roman "Rio et la baleine perdue".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Grand Récital, nouveau rendez-vous musical à Lausanne
Un nouveau rendez-vous musical est lancé à Lausanne: le Grand Récital. Cette série de concerts réunira des pianistes prestigieux à partir de septembre prochain à la salle Métropole.
Le premier récital est fixé le 4 septembre avec un concert d'András Schiff, lequel sera suivi en décembre par celui de Nikolaï Lugansky. La saison se clôturera le 25 avril 2026 avec Martha Argerich, qui partagera la scène en duo avec Dong Hyek Lim.
"Chaque récital sera pensé comme une rencontre, notamment en proposant des rencontres exclusives avec les artistes, des avant-concerts avec apéritif musical et clés d'écoutes, ou encore des dîners d'après-concert dans les coulisses", expliquent les initiateurs du projet dans un communiqué.
Souhaitant allier "culture et engagement communautaire", le Grand Récital invitera des publics dits "empêchés" dans leur accès à la culture pour des raisons médicales, économiques ou sociales. Les organisateurs ajoutent qu'après cette saison inaugurale à la salle Métropole, ils comptent aussi investir les autres grandes salles de la ville. La billetterie est déjà ouverte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Quartz 2025: "Reinas" de Klaudia Reynicke meilleur film
Le film "Reinas" de la cinéaste helvético-péruvienne Klaudia Reynicke a remporté le Prix du cinéma suisse 2025 dans la catégorie principale du "Meilleur film de fiction" vendredi soir à Genève. Le prix du meilleur documentaire revient à "Wir Erben" de Simon Baumann.
Dans "Reinas" de Klaudia Reynicke, une mère veut quitter Lima pour les Etats-Unis avec ses deux filles, en laissant derrière elles leur père, qui n'a pas grand-chose à leur offrir. Cette décision est motivée par la crise économique, les troubles politiques et le manque de perspectives dans le Pérou des années 1990.
"Wir Erben" (Nous les héritiers) du réalisateur bernois Simon Baumann remporte le Quartz du meilleur documentaire. Le paysan écologiste Ruedi Baumann, 77 ans, et son épouse, la socialiste Stephanie Baumann, 73 ans, ont été le premier couple à siéger au Conseil national dans les années 90. Leur fils leur consacre le documentaire, axé sur la question de l'héritage matériel et idéologique.
La remise des prix par l'Office fédéral de la culture s'est tenue vendredi soir à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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