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Hommage à Rodolph de Marco

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La rédaction de LFM a appris cette semaine, avec la plus grande tristesse, le décès de son ancien rédacteur en chef, Rodolph de Marco. Par ces quelques lignes, elle tient à rendre hommage à celui qui fut l’un des piliers de cette radio de 2004 à 2016.

Qu’il est dur de trouver les mots. En apprenant la disparition soudaine de notre ancien rédacteur en chef, pour une fois, nous, journalistes, sommes restés sans voix. La première réaction fut celle de la surprise, du choc. Plusieurs d’entre nous ignoraient l’existence même de la maladie qui le rongeait et a fini par l’emporter. Les autres, informés, s’étant parfois préparés à l’idée funeste, furent néanmoins fauchés par cette nouvelle irréaliste.

Il n’est pas dans l’ordre des choses qu’un homme dans la force de l’âge disparaisse en l’espace de quelques mois, laissant derrière lui femme, enfant, parents. Il y a comme un sentiment d’injustice et d’absurdité qui vous envahit, d’incompréhension. Et pourtant, les exemples que l’on connaît par ailleurs dans nos vies privées le démontrent, ainsi va la vie.

La majorité des journalistes composant aujourd’hui la rédaction de LFM sont des recrues de Rodolph de Marco. Jeunes et alors inexpérimentés, nous avons appris, pour plusieurs d’entre nous, le métier à « l’Ecole Rodolph ». Sa méthode, c’était d’abord la confiance. Très vite, vous étiez lâché dans le vide. Vous vous retrouviez seul à l’antenne très (trop ?) tôt ou seul à réaliser des interviews ou des reportages sur des sujets complexes. Il ne fallait pas voir là la démission de notre chef ou son absence de pédagogie. C’était plutôt le signe de la confiance qu’il plaçait en vous et vos capacités à aborder ce défi qu’il vous soumettait. Face au mur, il savait que vous trouveriez les clés pour grimper. La plupart du temps, il voyait juste, et cette liberté doublée de confiance vous faisait grandir.

Rodolph, c’était aussi ce recul, ce détachement, ce dilettantisme diront les plus critiques, une distance néanmoins nécessaire à l’exercice de notre métier. Une attitude que l’on ressentait aussi à l’antenne avec ce flegme inimitable qu’il avait lorsqu’il racontait la vie du canton, la vie du monde, de son monde.

Rodolph, c’était évidemment la passion. Celle de son métier mais surtout celle de sa région, de son terroir et de ses artisans. Fou de culture, de musique, de cinéma, de littérature, il surgissait parfois comme un diable en boîte de son bureau pour prendre part aux discussions qui ponctuaient la vie de la rédaction. Partisan du mieux vivre, sensible à une alimentation équitable et attentif à l’environnement, il se délectait aussi des petits bonheurs de la vie. D’un calme olympien, il était encore le roc auquel se raccrochaient les journalistes de la radio.

Rodolph a quitté la rédaction durant l’été 2016. Malgré les hauts et les bas propres à toutes relations, il faut retenir et rappeler aujourd’hui l’essentiel : notre succès est son succès. Durant 12 ans, il aura tenu les rênes de cette équipe, formant les journalistes qui sont encore aujourd’hui à l’antenne. Pour cela, nous lui serons éternellement reconnaissants.

Aujourd’hui, son sourire et son rire raisonnent encore dans nos couloirs sur les murs desquels sont accrochées des photos de lui et des autres personnes qui ont participé au cours de leur vie à l’aventure LFM.

À sa fille qu’il aimait par-dessus tout, à sa femme, à ses parents, à ses proches, nous transmettons nos plus sincères pensées.

La rédaction LFM

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3 Commentaires

1 commentaire

  1. Patrice Matthey

    19 octobre 2018 à 11:21

    Quelle triste nouvelle. Toute ma sympathie et mes plus chaleureux messages à ses proches et à toute l'équipe de LFM. Patrice

  2. Gottreux

    19 octobre 2018 à 19:02

    Toutes mes condoléances à l’équipe de LFM, Marie et Irène . Bien triste nouvelle

    Chantal

  3. Catherine Martinez

    19 octobre 2018 à 21:38

    De tout coeur avec vous tous et ses proches.
    La mort laisse un chagrin que nul ne peut consoler, mais l'Amour laisse des souvenirs que nul ne peut voler.
    Bien en pensées. Cathy

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International

Stratégie de sécurité: Washington le plus "grand allié" de l'Europe

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"Nous sommes les plus grands alliés et nous devons rester unis", a déclaré Kaja Kallas (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Les Etats-Unis restent "le plus grand allié" de l'Union européenne, a affirmé samedi la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas. Elle réagissait à la publication de la nouvelle stratégie de sécurité américaine anticipant l'"effacement civilisationnel" de l'Europe.

"Bien sûr, il y a beaucoup de critiques, mais je pense que certaines d'entre elles sont également fondées", a dit Mme Kallas lors d'une conférence à Doha. "Les Etats-Unis restent notre plus grand allié (...) nous n'avons pas toujours été d'accord sur différents sujets, mais je pense que le principe général reste le même. Nous sommes les plus grands alliés et nous devons rester unis", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Un peu moins de deux millions de sapins de Noël vendus chaque année

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Tous les ans : en Suisse, le sapin fait partie intégrante de la tradition de Noël. 1,7 million de sapins de Noël sont vendus chaque année. (photo d'archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Pour de nombreux Suisses, le sapin fait partie de la tradition de Noël. Selon l'association des propriétaires forestiers, environ 1,7 million de sapins sont vendus chaque année. Le Nordmann est de loin le plus apprécié.

Lors de l'achat d'un sapin de Noël, deux tiers des Suisses optent pour un Nordmann, a déclaré à Keystone-ATS Benno Schmid, responsable de la communication de ForêtSuisse, l'association des propriétaires forestiers de Suisse. L'épicéa et l'épicéa bleu sont également très appréciés.

Avant d'être vendus, les petits arbres restent une dizaine d'années dans des cultures de sapins de Noël, où ils sont soignés par des professionnels pour devenir de beaux arbres, souligne l'association. Pour cela, des semences appropriées sont nécessaires. Alors que les graines d'épicéa et d'épicéa bleu proviennent de Suisse, celles du Nordmann sont souvent importées du Caucase.

Indépendamment de l'origine des graines, les arbres "d'IG Suisse Christbaum", l'organisation faîtière des producteurs suisses de sapins de Noël, sont dotés d'un label de qualité suisse, pour autant qu'ils répondent aux normes de qualité et d'environnement de l'association.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le projet de limitation de vitesse à 30 km/h divise

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Le Conseil fédéral a proposé de nouvelles règles pour l'introduction de zones 30 sur les routes principales. Elles suscitent un débat houleux (image symbolique). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Conseil fédéral veut introduire des règles claires à propos du 30 km/h sur les routes principales des communes. Les partis de gauche et les villes parlent de restrictions massives. Pour l'UDC, en revanche, cette proposition ne va pas encore assez loin.

Les partis et organisations avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer dans le cadre de la consultation sur les modifications de l'ordonnance sur la signalisation et de celle sur la protection contre le bruit proposées par le Conseil fédéral.

Selon le projet, l'introduction d'une zone 30 devra à l'avenir être justifiée par l'absence de report de trafic indésirable dans les quartiers. La limitation à 30 km/h restera possible en cas de bruit excessif, mais la priorité sera donnée aux revêtements silencieux.

Les Verts dénoncent un affaiblissement massif de la règle du 30 km/h et mettent en garde contre des coûts plus élevés et davantage de chantiers. L'UDC demande, elle, davantage de limitations, notamment à une durée de huit ans pour les réductions de vitesse sur les routes principales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Servette pourrait glisser au 11e rang

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Le Servette FC de Jocelyn Gourvennec se déplace à Zurich pour y affronter GC samedi (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un seul club romand jouera samedi lors de la 16e journée de Super League. Le Servette FC, 10e du classement avec 16 points, se déplace à Zurich pour y affronter Grasshopper à 18h.

Les Grenat de Jocelyn Gourvennec, qui restent sur quatre matches sans victoire en championnat (deux défaites, deux nuls), pourraient glisser à l'avant-dernier rang en cas d'échec face aux Sauterelles (11es, 14 points). Mais GC n'a gagné qu'une seule de ses sept dernières parties en Super League.

Les deux premiers du classement seront sur le front samedi. Battu dans ses deux dernières sorties, le leader Thoune accueillera Lucerne à 18h. Une nouvelle contre-performance des Bernois pourrait faire les affaires de St-Gall, 2e avec trois longueurs de retard: les Brodeurs recevront dès 20h30 le FC Zurich.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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