Football
2023, "annus horribilis" de la Mannschaft avant "son" Euro-2024
En 2023, l'Allemagne a enregistré des revers historiques et la fédération a été obligée en septembre de remercier un sélectionneur, une "annus horribilis".
Elle tombe au plus mauvais moment, avant d'accueillir l'Europe du foot à l'été 2024.
Mardi soir au Ernst-Happel-Stadion de Vienne, les coéquipiers d'Ilkay Gündogan affronteront l'Autriche et vont tenter de finir l'année 2023 sur une note un peu plus positive.
Le match d'ouverture de l'Euro 2024 à Munich le 14 juin approche à grands pas, et l'engouement derrière la sélection allemande tarde à se mettre en place. Samedi soir, ce sont surtout les 45'000 supporters turcs (sur 72'592) qui ont mis l'ambiance dans le stade olympique de Berlin.
"On peut maintenant tout dépeindre en noir et tout voir de façon négative, mais ça ne va pas nous faire avancer comme nation de foot", a clamé le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann.
Après le Mondial 2022 au Qatar conclu sur une piteuse élimination dès le 1er tour, pour la deuxième fois consécutive après pareille humiliation en 2018 en Russie, l'Allemagne a continué de creuser un puits sans fond en 2023.
"J'espère que les joueurs vont se souvenir qu'ils incarnent la sélection allemande, qui est allée loin dans les précédents tournois. L'équipe doit se racheter auprès des supporters. La qualité est là, comme toujours", a estimé le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde et champion du monde 2014, Miroslav Klose, lundi dans le bi-hebdomadaire kicker, spécialisé dans le foot.
Sans stabilité défensive
En l'espace de neuf mois, la Mannschaft a enregistré des défaites historiques contre la Belgique et la Turquie.
Fin mars, les Allemands ont concédé leur premier revers contre les Belges depuis 1954, une première à domicile depuis... 1913. Samedi à Berlin, la Turquie s'est imposée pour la première fois depuis octobre 2005 contre l'Allemagne. Une sélection turque n'avait plus gagné sur le sol allemand depuis juin 1951.
La série de quatre défaites (Belgique, Pologne, Colombie et Japon) en cinq matches de mars à septembre a contraint la DFB à écarter le sélectionneur Hansi Flick, pourtant confirmé dans ses fonctions après le fiasco qatari. La décision avait été prise en plein rassemblement le 10 septembre, et après l'intérim assuré par Rudi Völler, c'est Nagelsmann qui a pris le poste fin septembre.
Jamais l'Allemagne n'avait remercié un sélectionneur dans son histoire. Berti Vogts en 1998, Erich Ribbeck en 2000 et Rudi Völler en 2004 avaient démissionné après des échecs en Coupe du monde ou à l'Euro.
Seule une victoire en Autriche permettrait, avec 1,27 point par match, de dépasser à peine le triste bilan de 2018 (1,15), le plus faible depuis 1964 (1,00).
"L'Autriche est plus forte que la Turquie d'un point de vue du football", a prévenu Nagelsmann.
Qualifiée pour l'Euro 2024, l'Autriche n'a cédé que cinq points (un match nul et une défaite contre la Belgique) sur 24. Ses attaquants Michael Gregoritsch (29 ans) et Junior Adamu (22 ans) évoluent à Fribourg et constitueront un test pour une Allemagne sans stabilité défensive depuis deux ans.
Avec 20 buts encaissés en dix matches en 2023, la Mannschaft atteint l'une de ses pires moyennes en 60 ans, au même niveau qu'en 2018 et 1964. Et elle n'a terminé que trois de ses 22 matches en 2022 et 2023 sans encaisser de but.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Regagner enfin
Sevrée de victoire depuis ce faste huitième de finale de l'Euro 2024 contre l'Italie, la Suisse a l'occasion d'enfin se relancer mardi face au Luxembourg. Il est temps de regagner un match..
Murat Yakin n'accordera toutefois que peu d'importance au résultat de cette rencontre amicale à Saint-Gall, où le onze helvétique n'aura de loin pas l'allure d'une équipe-type. Déjà privé de ses deux principaux leaders Granit Xhaka (congé paternité) et Manuel Akanji (blessé), il a dû composer avec les forfaits de Zeki Amdouni (blessé) et de Remo Freuler (malade) la semaine dernière. Lundi en conférence de presse, le sélectionneur de l'équipe de Suisse a également annoncé qu'il se passerait des services d'autres cadres pour ce deuxième test de l'année.
Ainsi, Gregor Kobel, Ricardo Rodriguez et Breel Embolo devraient être ménagés. Avec sept titulaires en moins, la formation alignée par le Bâlois n'aura donc que peu de chose à voir avec celle qui sera sur la pelouse le 5 septembre face au Kosovo, pour le premier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Blondel et Muheim titulaires
"On ne peut pas parler de résultats maintenant. Nous voulons encore observer des joueurs que nous ne connaissons pas très bien pour nous préparer au mieux aux échéances de cet automne. C'est le message que je répète depuis le début de ce rassemblement, mais qui n'a pas bien été retranscrit", a déclaré Murat Yakin, qui a donné plusieurs indices concernant sa composition d'équipe.
Sur les côtés de la défense, Lucas Blondel et Miro Muheim devraient remplacer Isaac Schmidt et Ricardo Rodriguez. Reste à savoir si Stefan Gartenmann aura droit à une seconde chance en défense centrale après une première cape en demi-teinte en Irlande du Nord vendredi (1-1), ou si Aurèle Amenda fêtera une deuxième sélection aux côtés de Cédric Zesiger.
Embolo sur le banc - Andi Zeqiri aura sa chance à la pointe de l'attaque -, Murat Yakin devra également trouver un autre international à qui confier le brassard de capitaine. "Ce sera un joueur comptant entre 50 et 60 sélections", a glissé le Bâlois. Cela ne peut être que Denis Zakaria ou Ruben Vargas.
Victoire historique
A Belfast, la Suisse a eu de la peine à créer du danger dans les trente derniers mètres adverses. Elle sera une nouvelle fois opposée à un bloc bas mardi à Saint-Gall. Et rien ne dit que sa tâche sera plus aisée face à une formation luxembourgeoise qui a peut-être livré l'une des meilleures performances de son histoire samedi devant son public.
Les hommes de Luc Holtz ont, en effet, battu la Suède 1-0 grâce à un but du défenseur Seid Korac sur corner. "C'était le meilleur match de football que j'ai vu au Luxembourg", a assuré le sélectionneur luxembourgeois, en poste depuis 2010, au micro de la télévision locale RTL.
Sans sa nouvelle star Viktor Gyökeres mais avec ses attaquants de Premier League Alexander Isak et Anthony Elanga, la Suède, que la Suisse défiera deux fois cet automne, n'a pas su éviter le camouflet. Le Luxembourg avait d'ailleurs également tenu en échec l'Irlande du Nord en novembre (2-2).
Le souvenir de 2008
Voilà pourquoi Murat Yakin n'a pas parlé de victoire impérative pour éviter une disette de neuf matches que l'équipe nationale n'a plus connu depuis près de quarante ans. D'autant plus que la Suisse a, elle aussi, déjà vécu une défaite humiliante face au Luxembourg en septembre 2008, à Zurich (2-1).
Un revers qui n'avait pas empêché les hommes d'Ottmar Hitzfeld de se qualifier directement pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Depuis, les deux équipes ne se sont affrontées qu'à deux reprises, pour deux victoires helvétiques (3-0 en 2009, 1-0 en 2011).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Une absence qui va faire jaser
L’Euro s’éloigne pour Alisha Lehmann. Elle ne figure pas dans le nouveau cadre retenu par Pia Sundhage. Déjà absente en février, elle voit ses chances de disputer l’Euro se réduire encore.
L'attaquante de la Juventus n'est pas la seule à rester en rade. Cette triste réalité vaut aussi pour Coumba Sow et Riola Xhemaili. Appelée à la dernière minute en février, Sandrine Mauron n’a également pas été retenue dans cette sélection initiale. La Vaudoise peut, elle aussi, nourrir quelques craintes pour l’Euro 2025.
Pour affronter la France le 4 avril à St-Gall et l’Islande le 8 avril à Reykjavik pour deux rencontres comptant pour la Ligue des Nations, Pia Sundhage a, ainsi, reconduit en grande partie les joueuses qui avaient affronté l’Islande (0-0) et la Norvège (1-2). On notera toutefois le retour de Svenja Fölmli après une longue absence et la première sélection de la joueuse de l’Espanyol Barcelone Laia Ballesté.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
La France et l'Espagne se qualifient aux tirs au but
Les demi-finales en juin prochain du Final Four de la Ligue des Nations s'annoncent royales: Allemagne - Portugal à Munich et France - Espagne à Stuttgart.
Si les Allemands et les Portugais se sont qualifiés avant la loterie aux tirs au but, les Français et les Espagnols sont passés par un trou de souris. A Saint-Denis, les Bleus ont éliminé la Croatie dans cet exercice si particulier grâce à une parade de Mike Maignan sur la septième tentative adverse. Après 120 minutes de jeu, Michael Olise et Ousmane Dembelé avaient trouvé l'ouverture pour effacer la défaite 2-0 concédée trois jours plus tôt à Split.
A Valence face aux Pays-Bas, l'Espagne est également sortie victorieuse de cette loterie malgré un raté de... Lamine Yamal. Après le 2-2 de Rotterdam, les deux équipes ont livré un nouveau match splendide pour un nul 3-3 qui a vu la Roja mener à trois reprises au score sans pouvoir réussir le break face à des Néerlandais à l'immense bravoure.
A Dortmund, l'Allemagne a assuré pour la première fois sa qualification pour un Final Four. Trois jours après un succès 2-1 à Milan, les Allemands ont partagé l'enjeu face à l'Italie sur un score 3-3 presque improbable dans la mesure où ils menaient 3-0 à la pause ! Heureusement pour eux, l'égalisation de Giacomo Raspdori est tombée dans le temps additionnel...
Enfin à Lisbonne, le Portugal a battu le Danemark 5-2 pour une qualification presque miraculeuse. L'homme du match fut Trincao qui a inscrit le 3-2 pour arracher les prolongations à la 86e avant de récidiver à la 91e pour le 4-2 qui a terrassé les Danois
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Thiago Motta prend la porte
La Juventus a tranché après une semaine de réflexion: elle s'est séparée de Thiago Motta, son entraîneur depuis juillet dernier, et l'a remplacé par le Croate Igor Tudor, un ancien joueur du club.
Sonnée par les déroutes à domicile face à l'Atalanta (4-0) et sur le terrain de la Fiorentina (3-0), la Juve, décevante 5e du Championnat d'Italie, a mis fin à l'expérience Thiago Motta par un communiqué laconique.
Il reste neuf journées de Serie A à la Juve pour sauver sa saison, l'une des plus décevantes de son histoire récente, en décrochant la 4e place, qualificative pour la Ligue des champions et cruciale pour un club qui reste fragile sur le plan économique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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