International
Air France-KLM affirme avoir "tourné la page" du Covid-19
Air France-KLM a "tourné la page" du Covid-19: largement revenu dans le vert en 2022 après deux années de pertes abyssales, le groupe aérien prévoit d'être libéré dès avril des contraintes liées aux aides consenties par les Etats pendant la crise sanitaire.
L'entreprise franco-néerlandaise a dégagé 728 millions d'euros (autant en francs) de bénéfice net l'année dernière, plus du double des 290 millions d'euros de 2019, avant que la pandémie ne plonge le transport aérien dans la pire crise de son histoire.
En 2020, le groupe avait perdu 7,1 milliards d'euros, et encore 3,3 milliards en 2021.
Outre ce retour aux bénéfices, Air France-KLM a atteint un niveau de chiffre d'affaires proche de celui de 2019, à 26,4 milliards d'euros, contre 27,2 trois ans plus tôt, a-t-il souligné vendredi dans un communiqué.
Et ce, alors que le groupe n'a transporté que 83 millions de personnes l'année dernière, soit 21 millions de moins qu'en 2019. Il n'avait du reste déployé en 2022 que 85% de ses capacités de sièges d'avant-crise.
"Nous terminons l'année sur un résultat net positif, après avoir tourné la page du Covid, et envisageons l'avenir avec confiance dans notre capacité à affronter les futurs défis", a affirmé le directeur général d'Air France-KLM, Benjamin Smith, cité dans le texte.
Sauvé de la faillite par les interventions des Etats français et néerlandais, et après deux recapitalisations, son groupe est sorti intrinsèquement plus rentable de la crise.
L'équipe dirigeante a mené un plan de réduction des coûts, se débarrassant de ses avions les moins profitables et réduisant ses effectifs via des plans de départs volontaires. Fin décembre dernier, l'ensemble employait 75'500 équivalents temps plein, contre 85'600 fin 2019.
Dernière tranche
Après cette année 2022 qui aura permis de quasiment effacer les effets de la crise sur l'activité et la rentabilité - la marge opérationnelle de 4,5% a été supérieure aux 4,2% de 2019 -, Air France-KLM espère pouvoir en faire de même pour sa structure financière.
Le groupe a encore réduit sa dette nette, qui est passée de 8,2 à 6,3 milliards d'euros entre fin 2021 et fin 2022. Le ratio entre dette et marge brute d'exploitation (Ebitda) est retombé à 1,8, déjà sous l'objectif évoqué depuis 2021 d'une fourchette de 2 à 2,5 pour 2023, ce qui pourrait permettre à la société d'accéder plus facilement aux marchés pour se refinancer.
En outre, l'entreprise a l'intention d'être libérée d'ici à avril de toutes les obligations liées aux aides apportées en 2020 et 2021 par les Etats d'origine de ses deux principales compagnies, pour lui permettre de survivre à la pandémie.
Cela passera notamment par le remboursement de la dernière tranche de 2,5 milliards d'euros des prêts garantis par l'Etat français, mais aussi la conversion en mars et avril de 600 millions d'euros de titres assimilés à des fonds propres. La structure du capital ne sera pas modifiée, l'Etat détenant toujours 28,6% des parts.
Le groupe n'aura ainsi plus à respecter les contraintes que la Commission européenne avait liées à ces aides: interdiction de verser des dividendes, modération des rémunérations des dirigeants et limitation des acquisitions, par exemple d'autres compagnies, alors que certaines concurrentes sont sorties bien plus affaiblies de la crise sanitaire.
Malgré les prix élevés des hydrocarbures, qui lui ont fait acquitter une facture de 7,2 milliards d'euros de kérosène en 2022 contre 2,7 milliards en 2021, et renchéri les prix des billets, Air France-KLM a laissé entrevoir un retour au trafic passagers d'avant-crise, avec une fourchette de sièges disponibles située entre 95 et 100% de 2019 cette année.
Ce ratio devrait même atteindre 135% dans la "low-cost" Transavia, fer de lance du développement du groupe, dont la flotte doit passer à 71 avions d'ici à l'été, un quasi doublement en quatre ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Accident d'avion à Toronto: l'appareil est descendu trop vite
L'avion ayant eu un accident à l'atterrissage à Toronto en février est descendu trop vite, indique un rapport préliminaire des enquêteurs diffusé jeudi. Une partie du train d'atterrissage s'est rompue lors du choc avec le tarmac.
Quelques secondes avant l'atterrissage, une alerte a retenti dans le cockpit pour prévenir d'"un taux de descente élevé", précise le rapport du bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), qui enquête sur les causes de l'accident qui a fait 21 blessés.
Au total, 76 passagers et quatre membres d'équipage se trouvaient à bord de cet avion de Delta Air Lines en provenance de Minneapolis, aux Etats-Unis. L'appareil s'est retourné après avoir touché le sol, perdant une aile et prenant feu sur le tarmac.
335 mètres par minute
"Il s'agit d'une enquête complexe et plusieurs aspects demandent encore des analyses approfondies afin que nous puissions tirer des conclusions définitives", a déclaré dans une vidéo Yoan Marier, président du BST, sans préciser quand serait diffusé le rapport final.
Une seconde avant de toucher le sol, l'avion descendait à une vitesse de 335 mètres par minute alors que l'appareil est conçu pour absorber à l'atterrissage 220 mètres par minute, précise le rapport. Lorsque les roues ont touché le tarmac, une partie du train d'atterrissage droit s'est "rompue".
L'accident survenu au Canada fait suite à d'autres accidents ayant eu lieu en Amérique du Nord ces dernières semaines. A Washington, un hélicoptère de l'armée est entré en collision avec un avion de ligne à la fin janvier, faisant 67 morts. Et sept personnes sont décédées au début février après le crash d'un avion sanitaire à Philadelphie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Effondrement du pont de Baltimore: les autorités pointées du doigt
La directrice de l'agence américaine de sécurité des transports (NTSB), a pointé du doigt jeudi la négligence des autorités du Maryland dans l'effondrement, il y a près d'un an, du pont Francis Scott Key, près du port de Baltimore. L'accident avait fait six morts.
Les autorités de cet Etat côtier de l'est des Etats-Unis auraient dû suivre les recommandations de l'AASHTO, une association qui émet des normes et standards de sécurité pour les transports aux Etats-Unis, et effectuer, bien avant l'accident, un examen de vulnérabilité du pont dans le cas d'un choc avec un navire, a affirmé Jennifer Homendy.
Si l'autorité de transport du Maryland (MDTA) avait mené cet examen de vulnérabilité, elle "aurait été consciente que ce pont critique, essentiel, était au-dessus du seuil de risque de l'AASHTO d'effondrement catastrophique à la suite d'une collision avec un navire", a déclaré la responsable. Le risque pour le pont à Baltimore était "30 fois supérieur" au seuil de l'association, a-t-elle précisé.
D'autres ponts en danger
Le porte-conteneurs Dali, battant pavillon singapourien, avait été victime le 26 mars 2024 de plusieurs avaries électriques et s'était encastré dans le pont autoroutier Francis Scott Key, qui s'était effondré comme un château de cartes. Six ouvriers qui effectuaient des travaux de réparation sur le tablier de l'ouvrage, tous des immigrés latino-américains, avaient trouvé la mort.
Jennifer Homendy a souligné jeudi le risque qu'un tel accident se reproduise aux Etats-Unis. "Les 30 propriétaires de 68 ponts au-dessus de voies navigables fréquentées par des navires océaniques ne sont probablement pas conscients que leurs ponts sont à risque d'effondrement catastrophique en cas de collision avec un navire", a-t-elle lancé.
La directrice du NTSB les a appelés à examiner "le besoin potentiel de mettre en place des contre-mesures pour réduire la vulnérabilité des ponts". Sur cette liste figurent notamment les ponts de la baie de Chesapeake, proches de Baltimore.
Les activités de pré-construction du nouveau pont Francis Scott Key ont commencé en janvier, selon le MDTA. Le coût des travaux avait été estimé à près de deux milliards de dollars et son financement sera assuré en totalité par l'Etat fédéral.
La réouverture à la circulation routière sur ce nouveau pont est attendue en 2028.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump demande à la cour suprême d'agir contre les juges
Le président américain Donald Trump a demandé jeudi à la cour suprême, la plus haute instance judiciaire américaine, de "régler" le "problème" constitué, selon lui, par les juges fédéraux qui s'opposent à ses décisions. Nombre de ses décrets sont bloqués en justice.
"Si le président [de la cour] Roberts et la cour suprême des Etats-Unis ne règlent pas immédiatement ce problème nocif et inédit, notre pays sera en très grave danger", a écrit le milliardaire républicain sur son réseau social Truth Social, dans une nouvelle charge contre l'institution judiciaire.
"Ces juges veulent endosser les pouvoirs de la présidence, sans avoir à atteindre les 80 millions de votes. Ils veulent avoir tous les avantages, mais sans prendre de risques", a-t-il également tonné.
Ce message intervient deux jours après un rare rappel à l'ordre du président de la cour suprême, John Roberts. "Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord à propos d'une décision de justice", a-t-il indiqué mardi dans un communiqué, sans citer directement Donald Trump.
Trois juges nommés par Trump
"La procédure ordinaire d'appel existe à cette fin", a-t-il souligné. Cette communication intervenait après un appel du président républicain à "destituer" James Boasberg, un juge fédéral de Washington.
Ce magistrat avait ordonné pendant le week-end la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants sur le fondement d'une loi d'exception du XVIIIe siècle et exigé, en particulier, d'interrompre l'expulsion vers le Salvador de quelque 200 membres présumés d'un gang vénézuélien.
De nombreux décrets pris par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier ont été attaqués en justice et souvent suspendus par des magistrats estimant que le président américain outrepassait ses prérogatives.
Six des neuf magistrats qui composent la cour suprême sont des conservateurs. Trois d'entre eux ont été nommés par Donald Trump lui-même lors de son premier mandat (2017-2021).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La menace russe relance le débat sur un grand emprunt de l'UE
Il n'y a actuellement pas de consensus au sein des 27 membres de l'UE pour faire un emprunt commun afin de réarmer l'Europe, a reconnu jeudi soir le président français Emmanuel Macron à Bruxelles. Il y a cependant "une volonté de travailler ensemble", a-t-il ajouté.
Le président français est "convaincu" que l'Union européenne "devra à nouveau faire un emprunt commun" face au "mur de la dette", a-t-il répété à l'issue du sommet européen. Mais l'Allemagne ferme toujours la porte: la position allemande est "bien connue", a éludé le chancelier sortant Olaf Scholz.
Paris espère malgré tout que son probable successeur, Friedrich Merz, que le président français a rencontré mardi soir pendant près de trois heures à Berlin, se montrera moins réticent.
Emmanuel Macron et Friedrich Merz "ne sont pas entrés dans ce degré de granularité, mais il y a une volonté de travailler ensemble", a glissé un diplomate français. "Laissons mûrir les choses".
Les Européens ont approuvé, il y a deux semaines, le plan de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros en faveur de la défense.
Si tout le monde se félicite d'une action décisive accomplie en un temps record, les voix se multiplient pour souligner les limites d'un dispositif qui repose essentiellement sur les dépenses nationales.
"Être plus ambitieux"
Certains Etats membres surendettés comme la France, l'Italie ou la Belgique, auront les plus grandes peines à trouver des marges de manoeuvre.
Si s'endetter plus n'est pas une option, couper dans l'investissement ou les dépenses sociales pour financer l'effort militaire risque de susciter la colère des opinions publiques.
Les pays du sud, Rome et Madrid en tête, sont favorables au grand emprunt défendu de longue date par la France, tout comme désormais les Etats en première ligne face à la Russie comme la Pologne et les pays baltes.
"Il ne doit pas s'agir uniquement de prêts, comme c'est le cas actuellement. Je pense que nous devons également discuter sérieusement de la possibilité d'une facilité commune d'emprunt qui offrirait des subventions aux Etats membres", a estimé jeudi le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis à Bruxelles.
Le Livre blanc sur la défense, présenté mercredi pour détailler les projets de la Commission européenne, "n'est qu'une première étape. Nous sommes ouverts à d'autres discussions sur la manière dont nous pouvons trouver encore plus de fonds", a appuyé la première ministre lettonne, Evika Silina.
Covid-19
En pleine crise du Covid-19, en 2020, l'Europe avait franchi un cap historique en acceptant de s'endetter en commun pour éviter un naufrage économique: en clair organiser un transfert financier du nord vers le sud.
A l'époque, la chancelière allemande Angela Merkel avait accompli un revirement longtemps jugé impensable, en acceptant finalement un grand emprunt à 800 milliards d'euros pour éviter un naufrage financier qui aurait menacé toute l'Europe.
La logique pourrait être la même aujourd'hui face à un danger existentiel pour l'UE. "Évidemment, les voisins de la Russie sont plus concernés, cela va de soi [...] mais la menace à laquelle on fait face nous concerne tous", a souligné mardi le président du Conseil européen, António Costa, dans une interview à l'AFP.
Le premier ministre néerlandais, Dick Schoof, a pourtant réitéré jeudi l'opposition de son pays à toute mutualisation de la dette: "la position des Pays-Bas, c'est que nous sommes contre".
Arrivée de Trump
Comme en 2020, beaucoup dépendra de Berlin. Déstabilisés par le désengagement de Donald Trump vis-à-vis des Européens, les Allemands ont déjà brisé un tabou en approuvant un fonds spécial d'environ 500 milliards d'euros pour l'investissement public et en levant les obstacles constitutionnels qui encadrent le recours à la dette.
Lors d'un débat en septembre, le probable futur chancelier allemand Friedrich Merz, en campagne électorale, avait réaffirmé son opposition à toute nouvelle dette commune.
"Je veux le dire très clairement. Maintenant et à l'avenir, je ferai tout pour éviter que cette Union européenne ne s'engage dans une telle spirale d'endettement", avait-il affirmé. Mais c'était avant l'arrivée de Trump à la Maison-Blanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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