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Allemagne - Un "conducteur fou" dans une zone piétonne: cinq morts

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Le responsable du drame, un natif de la région, souffrait de troubles psychiatriques qui pourraient avoir joué un rôle dans son acte. (©EPA/JULIEN WARNAND)

Une "scène d'horreur": un "conducteur fou", ivre et souffrant de troubles psychiatriques, a percuté mardi des passants dans une zone piétonne à Trèves, dans le sud-ouest de l'Allemagne. Il a tué cinq personnes, dont un bébé, avant d'être interpellé.

L'homme est un Allemand de 51 ans, selon la police qui exclut à ce stade l'hypothèse d'un motif politique, terroriste ou religieux. Le responsable du drame, un natif de la région, souffrait de troubles psychiatriques qui pourraient avoir joué un rôle dans son acte, a indiqué le procureur Peter Fritzen lors d'une conférence de presse en début de soirée.

Le véhicule, un SUV qui roulait à vive allure, a "heurté et écrasé des passants au hasard", a décrit un responsable de la police locale, Franz-Dieter Ankner. "Les nouvelles en provenance de Trier me rendent très triste. Mes condoléances vont aux proches des victimes, qui ont été arrachés à la vie de manière si subite et si violente", a réagi la chancelière Angela Merkel, selon un tweet posté par un porte-parole.

Cinq personnes ont été tuées dans cette ville de Rhénanie-Palatinat, non loin de la frontière avec le Luxembourg. Parmi ces victimes figurait un bébé de 9 mois, selon la police. "Des gens ont été arrachés à la vie en une seconde, tués par cet acte de folie, dont un petit enfant, un bébé", a déclaré à la presse très émue la dirigeante de l'Etat régional où se sont déroulés les faits, Malu Dreyer.

Sirènes hurlantes

Une jeune femme de 25 ans, une septuagénaire et un homme de 45 ans sont également décédés, a indiqué la police. Quinze personnes ont été blessées, dont certaines "grièvement", a indiqué le maire de la ville, Wolfram Leibe, évoquant un "conducteur fou". Plusieurs enfants feraient partie des blessés, selon des informations des médias locaux non confirmées par les autorités. Le véhicule a été saisi par les enquêteurs.

La police et la municipalité de Trèves ont demandé de leur transmettre les photos ou vidéos de la scène plutôt que de les poster sur les réseaux sociaux. "C'est une scène d'horreur", a déploré un porte-parole de la police. En plus des blessés, dont la mère du bébé, "de nombreuses personnes traumatisées ont besoin de soins", a-t-il précisé.

Une courte vidéo de la zone piétonne montrait des débris sur la chaussée ainsi que des corps allongés. Une vidéo postée sur les réseaux sociaux montre un véhicule SUV, au capot enfoncé, immobilisé par des véhicules de police toutes sirènes hurlantes.

Un homme est menotté sur le ventre sur le trottoir par plusieurs policiers. Il était interrogé par les enquêteurs en fin d'après-midi. Le parquet envisage de le placer dans un centre psychiatrique, a précisé le procureur Peter Fritzen.

Désolation

D'autres vidéos montrent la scène de désolation après le passage du véhicule, dans une zone piétonne où a été érigé un grand sapin de Noël. Des étals ont été renversés. Des secouristes pratiquent un massage cardiaque sur une victime. Le corps d'une autre victime est recouvert d'une couverture.

La voiture a parcouru entre 600 mètres et un kilomètre à vive allure dans cette zone piétonne, percutant tout sur son passage.

Contexte tendu

Plusieurs attaques à la voiture-bélier ont été menées ces dernières années en Allemagne par des forcenés souffrant de troubles psychologiques.

La plus grave avait été perpétrée en avril 2018 à Münster. Un homme avait foncé avec un camping-car sur un groupe de personnes réunies devant un restaurant, tuant cinq d'entre elles, avant de se suicider par balle.

Les faits interviennent aussi dans un contexte tendu dans le pays suite à divers attentats islamistes, le dernier au couteau début octobre qui a fait un mort et un blessé grave à Dresde, en ex-RDA.

En décembre 2016, un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe Etat islamique avait fait 12 morts sur un marché de Noël à Berlin. L'Allemagne a également été meurtrie ces dernières années par des actes terroristes d'extrême droite.

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Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure

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Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure qui visait le gouvernement du Premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS BELTES)

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.

Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.

Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.

Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

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Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un bus chute d'un pont, faisant au moins 45 morts

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Au moins 45 personnes sont mortes en Afrique du Sud jeudi dans un accident de la route. Le bus qui les transportait a chuté d'un pont. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROCK)

La quasi totalité des passagers d'un bus, soit 45 personnes, sont morts jeudi en Afrique du Sud dans un grave accident de la route. Le véhicule a fait une chute d'une cinquantaine de mètres du haut d'un pont avant de s'écraser au fond d'un ravin.

"L'accident, impliquant un bus transportant apparemment des passagers du Botswana à Moria (nord), a fait au moins 45 morts et un blessé grave", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.

"Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant les barrières de sécurité sur le pont. Le bus est passé par-dessus le pont et a heurté le sol, où il a pris feu", a précisé le ministère.

Un seul survivant

Le bus transportait au total 46 passagers incluant le chauffeur. Une seule personne, un enfant de huit ans, a survécu au crash, selon le département provincial des Transports. Il a été transporté à l'hôpital.

"Certains corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, d'autres sont coincés sous les débris et d'autres encore sont éparpillés sur les lieux", a précisé le département dans un communiqué. Il a ajouté que les opérations de secours se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.

Bus du Botswana

L'accident est survenu sur un immense pont suspendu entre deux collines près de Mmamatlakala dans la province du Limpopo (nord), à plus de 300 km de Johannesburg.

Le bus avait une plaque d'immatriculation botswanaise, selon les autorités locales. La nationalité des passagers n'a pas encore été confirmée. La ministre des Transports Sindisiwe Chikunga, qui s'est rendue sur place dans la journée, a promis une enquête approfondie sur les causes de l'accident.

L'Afrique du Sud dispose d'un des réseaux routiers les plus développés du continent mais compte parmi les plus mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Plus tôt dans la journée, le président Cyril Ramaphosa avait appelé les Sud-Africains à "faire de leur mieux pour que les fêtes de Pâques se passent en toute sécurité". "Pâques ne doit pas être une période où nous attendons les statistiques des tragédies ou blessures sur nos routes", avait-il enjoint dans un communiqué quelques heures avant l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes

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Dans son dernier rapport daté de début mars, le comité d'experts soulignait une nouvelle fois que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire et en lançant des missiles balistiques. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Russie, accusée par les Occidentaux d'importer des armes de Corée du Nord, a imposé jeudi la fin du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre Pyongyang et son programme nucléaire. De nombreux membres du Conseil de sécurité ont décrié cette décision.

La Russie a mis son veto à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, une résolution qui a recueilli 13 voix pour. La Chine s'est abstenue.

"Ce qu'a fait la Russie aujourd'hui sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé" avec Pyongyang, sur de l'armement notamment, a réagi Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat américain.

Moscou veut une réévaluation annuelle

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine réclament au Conseil l'allègement de ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.

Dans ce contexte, la Russie estime que le comité d'experts, dont les rapports font référence en la matière, n'a plus lieu d'être, se concentrant sur "des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule".

Elle a ainsi proposé au Conseil une réévaluation annuelle des sanctions. "S'il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d'experts aurait un sens", a estimé l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia.

"Admission de culpabilité"

Dans son dernier rapport début mars, le comité d'experts soulignait que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire, en lançant des missiles balistiques, en violant les sanctions maritimes et les limites d'importations de pétrole.

Il indiquait d'autre part avoir commencé à enquêter sur "des informations venant des Etats membres sur la fourniture par la Corée du Nord d'armes conventionnelles et de munitions" à d'autres Etats en violation des sanctions, en particulier vers la Russie pour sa guerre en Ukraine.

"Ce veto n'est pas un signe de l'inquiétude pour la population nord-coréenne ou pour l'efficacité des sanctions. Cela concerne la Russie, obtenant la liberté de violer les sanctions en quête d'armes pour les utiliser contre l'Ukraine", a dénoncé l'ambassadrice britannique Barbara Woodward.

Ce veto "est en fait une admission de culpabilité. Moscou ne cache plus sa coopération militaire avec la Corée du Nord (...) ainsi que l'utilisation d'armes nord-coréennes dans la guerre contre l'Ukraine", a commenté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

"Comité plus important que jamais"

"Au regard des tentatives répétées (de la Corée du Nord) de saper la paix et la sécurité internationale, le travail du comité est plus important que jamais", avaient insisté juste avant le vote dix membres du Conseil (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Corée du Sud, Japon, Malte, Sierra Leone, Slovénie, Equateur, Suisse).

"Il ne peut y avoir aucune justification à la disparition des gardiens du régime de sanctions", a fustigé l'ambassadeur sud-coréen Joonkook Hwang. "C'est comme détruire des caméras de surveillance pour empêcher d'être pris la main dans le sac".

La Chine, tout en s'abstenant, a soutenu les demandes russes de réévaluation des sanctions. "Les sanctions ne devraient pas être gravées dans le marbre ou illimitées", a lancé l'ambassadeur adjoint Geng Shuang, estimant qu'elles avaient "exacerbé les tensions" dans la péninsule et eu un impact "négatif" sur la situation humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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