International
Explosion à Leicester: cinq morts
Les secours ont extrait ce lundi un nouveau corps des décombres de l'immeuble pulvérisé dimanche soir par une explosion à Leicester, dans le centre de l'Angleterre. Ce décès porte à cinq morts le bilan de ce sinistre à l'origine pour l'instant indéterminée.
La police locale avait annoncé quatre décès dans la matinée. Elle a ensuite fait état d'un cinquième en début d'après-midi. En outre, cinq personnes étaient hospitalisées, dont une présentait des blessures graves, a-t-elle ajouté.
Bien que plusieurs personnes soient toujours portées disparues, les opérations de recherche visant à retrouver d'éventuels survivants ont été suspendues en raison d'inquiétudes liées à l'intégrité d'un bâtiment voisin, a expliqué la police.
Thèse terroriste écartée
Quant aux causes de l'explosion, "il faudra peut-être attendre quelques jours avant que nous puissions (les) établir", a déclaré le chef des pompiers, Matt Cane. Un responsable de la police, le surintendant Shane O'Neill, a indiqué que "les circonstances entourant l'incident" n'étaient pas, "à ce stade", "liées au terrorisme".
Sur place, des équipes travaillaient à ramasser les décombres au moyen d'une pelleteuse, et luttaient toujours contre des "poches d'incendie" au niveau du sous-sol, a dit Matt Cane.
Le bâtiment touché par l'explosion se composait d'un local commercial au rez-de-chaussée et d'un appartement en duplex au-dessus. Les services de secours avaient été prévenus dimanche vers 19h00 d'une importante explosion. Ils avaient fait état d'un "incident majeur" et demandé à la population d'"éviter de se rendre dans ce secteur".
"Comme un film hollywoodien"
Des images des lieux prises dans la nuit de dimanche à lundi ont montré un bâtiment ravagé par l'explosion et dévoré par les flammes. La moitié de l'immeuble s'est effondrée sur la route, a raconté un témoin. "Tout le côté de l'immeuble avait littéralement explosé", a-t-il décrit, "je ne pouvais pas le croire, c'était digne d'un film hollywoodien".
L'alimentation électrique d'un certain nombre de logements a été affectée et un cordon de sécurité a été mis en place mais aucune habitation voisine du drame n'a dû être évacuée. Les routes du secteur restaient fermées lundi.
International
Stan Wawrinka déroule à Naples
Stan Wawrinka (ATP 168) a lancé parfaitement sa saison sur terre battue. Le Vaudois a signé un succès sans appel au premier tour du Challenger de Naples.
Il s’est imposé 6-2 6-3 devant le Croate Borna Gojo (ATP 426) pour signer son deuxième succès de l’année. Stan Wawrinka n’a pas concédé la moindre balle de break. Il a ravi à quatre reprises le service de son adversaire dont le meilleur classement fut 102e mondial en mai 2023 pour s’imposer en seulement 63 minutes.
La suite sera certainement bien plus compliquée pour Stan Wawrinka. Il devrait selon toute vraisemblance croiser la route d’un autre Croate en la personne de Borna Coric (ATP 112) qui vient de remporter trois Challengers à la suite, Lugano, Thionville et Zadar.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Turquie: la contestation continue, sept journalistes incarcérés
La contestation se poursuit mardi en Turquie, où plus de 1400 personnes ont été arrêtées depuis le début il y a six jours d'une vaste fronde déclenchée par l'arrestation du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan.
Les autorités ont annoncé qu'un total de 1418 personnes avaient été arrêtées à ce stade pour avoir pris part à des rassemblements interdits par les autorités, confrontées à une contestation inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d'Istanbul, en 2013.
Un tribunal d'Istanbul a ordonné mardi le placement en détention provisoire de sept journalistes turcs, dont un photographe de l'Agence France-Presse, accusés de participation à des rassemblements illégaux.
Le photographe de l'AFP, Yasin Akgül, a fait valoir lors de sa garde à vue qu'il n'avait fait que couvrir la manifestation à laquelle il est accusé d'avoir pris part à Istanbul.
L'ONG Reporters sans Frontières (RSF) a condamné une "décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie".
Au total, 979 manifestants se trouvaient mardi en garde à vue, tandis que 478 personnes avaient été déférées devant des tribunaux, a annoncé le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya.
"La tête haute"
Face à la contestation qui se poursuit, le gouvernorat d'Ankara, la capitale, a prolongé mardi jusqu'au 1er avril inclus une interdiction de manifester. Les autorités ont pris une décision similaire à Izmir, troisième ville du pays et bastion de l'opposition, jusqu'au 29 mars.
Une même interdiction est en vigueur depuis six jours à Istanbul, où plusieurs dizaines de milliers de personnes l'ont de nouveau bravée lundi soir pour converger devant le siège de la municipalité.
La police y a dispersé avec violence les manifestants aux alentours de minuit, selon un journaliste de l'AFP.
Özgür Özel, le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force de l'opposition à laquelle appartient le maire emprisonné d'Istanbul, a appelé à un nouveau rassemblement mardi soir.
Signe de l'onde de choc déclenchée par l'arrestation pour "corruption" de M. Imamoglu, des manifestations ont eu lieu la semaine passée dans au moins 55 des 81 provinces du pays, selon un décompte de l'AFP.
M. Özel, qui a appelé lundi soir à faire front au "fascisme", s'est rendu mardi matin à la prison de Silivri, en lisière d'Istanbul, où sont incarcérés depuis dimanche le maire de la ville et 48 co-accusés, parmi lesquels deux maires d'arrondissements également membres du CHP.
"J'ai rencontré trois lions à l'intérieur. Ils sont debout, la tête haute (...), tels des lions", a-t-il déclaré à la presse à la sortie de la prison.
Boycott
Le Conseil de l'Europe, qui doit débattre mardi de la situation en Turquie, a dénoncé un "recours disproportionné à la force" lors des manifestations dans le pays et appelé les autorités à respecter leurs obligations en matière de droits de l'homme".
Mardi après-midi à Istanbul, des groupes d'étudiants avaient commencé à se rassembler à Istanbul, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Sur l'un des campus de l'Université technique d'Istanbul (ITU), Adanil Güzel, 19 ans, a affirmé à l'AFP que des professeurs menaçaient les étudiants grévistes.
"Ils promettent de rajouter des points à ceux qui participent aux examens," a déclaré l'étudiante en économie.
Le CHP a lui appelé au boycott d'une dizaine d'enseignes turques réputées proches du pouvoir dont une célèbre chaîne de cafés: "Le café on peut le faire nous-mêmes", a lancé M. Özel.
"Cessez de troubler la paix de nos concitoyens par vos provocations", a déclaré lundi soir le président Erdogan en s'adressant à l'opposition lors d'un discours télévisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Depardieu conteste "peloter" des femmes et s'en prend à MeToo
Gérard Depardieu a contesté mardi lors de son procès à Paris pour agressions sexuelles "s'amuser à peloter" des femmes et s'en est pris au mouvement MeToo, susceptible de devenir selon lui "une terreur".
"Oui, je conteste les faits !", s'est exclamé Gérard Depardieu, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. "Il y a des vices que je ne connais pas", a poursuivi l'acteur de 76 ans, qui s'exprimait pour la première fois mardi, au deuxième jour de son procès.
Après un rappel des faits prononcé par le président du tribunal, Gérard Depardieu s'est levé doucement pour rejoindre la barre et s'est assis sur un tabouret.
"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro", a-t-il lancé.
L'acteur a évoqué ses souvenirs du tournage du film "Les Volets verts" de Jean Becker en 2021 et notamment la journée du 10 septembre, où selon Amélie, décoratrice ensemblière, l'acteur l'aurait agressée, la coinçant entre ses cuisses, lui touchant le pubis et remontant jusqu'à ses seins.
"C'est quoi, graveleux?"
"C'est vendredi, il fait chaud, il fait moite (...) je pèse 150 kg, je suis de mauvaise humeur. Une femme me regarde étrangement, elle est un peu belle mais fermée, son téléphone en main", se souvient-il en évoquant Amélie.
Après une discussion qu'il qualifie de houleuse concernant le décor du film, Gérard Depardieu raconte lui avoir attrapé les hanches uniquement "pour ne pas glisser", tellement il était énervé par son travail.
Dans la salle, assise au premier rang à côté de l'autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd'hui, écoute attentivement celui qu'elle accuse.
Interrogé sur les propos grossiers qu'il aurait tenus à l'encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s'emporte: "C'est quoi, graveleux ? C'est dire 'chatte' ? 'Chatte', mais ça m'arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle!".
Appelée à la barre après lui, Amélie a donné une version complètement différente.
Sur le tournage selon elle, Gérard Depardieu "gesticule", "grogne". "Il a toujours un commentaire sur les femmes, leur tenue. Ce n'est pas du tout le monsieur qu'on a là aujourd'hui", poursuit-elle, qualifiant l'acteur de "fauve".
"Terreur"
La décoratrice raconte avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France.
Cheveux blonds mi-longs, Amélie raconte doucement la suite: "il referme alors les jambes, il m'attrape les hanches", mime-t-elle à la barre. "Il m'avance, il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe", poursuit Amélie, se remémorant "son gros visage", "ses yeux rouges, très excités" et les propos de Gérard Depardieu: "viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte!".
Interrogée par le président sur les trois ans qui se sont écoulés entre les faits qu'elle dénonce et sa plainte en 2024, Amélie explique qu'elle ne savait pas caractériser une agression sexuelle.
"Je n'avais pas envie de parler de ça, je me sentais humiliée. Je m'éclatais professionnellement et si je portais plainte, le film s'arrêtait" a-t-elle ajouté.
Assis derrière elle, Gérard Depardieu, figure imposante dans son costume noir, dodeline de la tête mais n'a pas de réaction.
A la barre, il s'en était pris au mouvement #Metoo qu'il juge responsable de son procès: "ce mouvement va devenir une terreur", a t-il dénoncé. "Je dis à ces femmes qu'elles feraient pas mal de méditer Mme de Staël: 'la gloire est le deuil éclatant du bonheur'".
Figure du cinéma français connue dans le monde entier, Gérard Depardieu a été accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.
La comédienne française Charlotte Arnould a été la première à porter plainte en 2018. En août dernier, le parquet de Paris a requis un procès pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de l'acteur. Un juge d'instruction doit encore décider de l'issue du dossier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rééducation, messe et travail pour le pape en convalescence
Le pape François, rentré dimanche au Vatican, y poursuit les thérapies, la rééducation et ses "activités professionnelles". Il participe également à la messe, a indiqué mardi le Vatican, sans se prononcer sur la date de sa prochaine apparition publique.
La thérapie pharmacologique et la kinésithérapie continuent, notamment la rééducation respiratoire "afin de récupérer pleinement l'usage de la respiration et de la parole", a indiqué aux journalistes le service de presse du Saint-Siège.
Après avoir été hospitalisé pendant 38 jours pour une double pneumonie qui a mis sa vie en danger à deux reprises, le pape argentin, âgé de 88 ans, est retourné dimanche à la Maison Sainte-Marthe, la résidence hôtelière dans l'enceinte de la Cité du Vatican où il vit.
Il est en mesure d'y concélébrer la messe dans la chapelle située au deuxième étage, mais aucune visite n'est à signaler ces deux derniers jours "en dehors de ses plus proches collaborateurs", a précisé le Vatican.
Les médecins ont prescrit au souverain pontife une convalescence d'au moins deux mois après cette sérieuse alerte médicale, la plus grave depuis son élection en 2013, durant laquelle son pronostic vital a été "réservé" pendant plusieurs jours.
Catéchèse par écrit
Le Vatican n'a donné aucune information ni sur le dispositif médical déployé à la résidence Sainte-Marthe, ni sur le nombre de soignants à ses côtés, indiquant seulement que le pape continue de bénéficier d'assistance en oxygène "à haut débit" via des canules nasales quand il en ressent le besoin.
Mercredi, François ne présidera pas l'audience générale hebdomadaire et le texte de sa catéchèse sera transmis par écrit, a-t-on fait savoir de même source. Le dispositif sera "probablement" le même pour la prière de l'Angélus dimanche prochain.
A sa sortie de l'hôpital romain Gemelli dimanche, sa première apparition publique depuis son admission le 14 février, Jorge Mario Bergoglio est apparu affaibli, les traits marqués et la voix frêle, peinant à lever les bras et à reprendre son souffle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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