International
Après la sécheresse, la Californie frappée par des orages violents
Des orages violents charriant des pluies d'un niveau historique touchaient lundi le nord de la Californie. La région se bat depuis plusieurs mois avec de gigantesques feux de forêts provoqués par la sécheresse.
Le phénomène climatique baptisé "bombe météorologique", venu de l'océan Pacifique, a frappé dimanche la région de San Francisco et d'Oakland, ainsi que les Etats de l'Oregon et de Washington, plus au nord.
La pluie a provoqué de multiples inondations et des coulées de boue, bloquant des routes, tandis que les vents de plus de 100 km/h arrachaient arbres et toitures. Deux personnes ont été tuées par la chute d'un arbre sur leur véhicule près de Seattle.
Sacramento, la capitale de la Californie où il n'avait pas plu entre mars et septembre, a enregistré des records historiques de pluie en 24 heures avec notamment près de 14 cm dans le centre-ville, ont indiqué lundi matin les services météorologiques locaux. De fortes chutes de neige ont également touché le massif montagneux de la Sierra Nevada.
La pluie tombe sur les sols asséchés de l'Ouest des Etats-Unis, en proie à une sécheresse chronique encore aggravée par les effets du changement climatique. La Californie est touchée depuis plusieurs années par des brasiers de plus en plus nombreux et destructeurs, avec un très net allongement de la saison des incendies.
Fin juillet, la superficie brûlée dans l'Etat était en hausse de 250% par rapport à 2020, pourtant déjà l'une des pires années en terme d'incendies.
Selon les experts, ce phénomène est notamment lié au réchauffement de la planète: l'augmentation de la température, la multiplication des canicules et la baisse des précipitations par endroits forment un cocktail incendiaire idéal.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pyongyang définit les lignes d'une "action militaire immédiate"
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a défini les lignes d'une "action militaire immédiate" lors d'une réunion de haut niveau sur la sécurité nationale, ont rapporté mardi les médias d'Etat. Celle-ci intervient sur fond de vives tensions avec la Corée du Sud.
M. Kim a "indiqué les tâches importantes à accomplir dans le cadre de la dissuasion de guerre et de l'exercice du droit à l'autodéfense", a rapporté l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. Les plus hauts responsables de la sécurité du pays, notamment le chef de l'armée, et les ministres de la sécurité nationale et de la défense, ont participé à cette réunion lundi.
La Corée du Nord, qui a accusé Séoul d'avoir envoyé à Pyongyang des drones transportant des tracts de propagande, a envoyé des troupes en renfort à la frontière et a prévenu qu'un drone de plus serait considéré comme "une déclaration de guerre".
"Graves provocations de l'ennemi"
"Notre armée surveille de près la situation et se tient entièrement prête à répondre aux provocations du Nord", a réagi lundi un porte-parole de l'état-major interarmées sud-coréen, reprochant au Nord ses accusations "éhontées".
Le régime nord-coréen se plaint de plusieurs survols de drones depuis octobre, qui ont largué sur la capitale des tracts de propagande bourrés de "rumeurs incendiaires et de bêtises". Il accuse Séoul d'en être responsable.
Un rapport sur les "graves provocations de l'ennemi" a été présenté lors de la réunion", a rapporté KCNA. M. Kim a "exprimé une position politique et militaire ferme.
Le ministre sud-coréen de la défense, Kim Yong-hyun, a d'abord nié que Séoul était à l'origine des vols de drones. L'état-major interarmées a ensuite déclaré ne pas "confirmer si les allégations nord-coréennes [étaient] vraies ou non".
Des groupes de militants du Sud ont l'habitude d'envoyer de la propagande et des devises américaines vers le Nord, généralement par ballons.
Les deux pays restent techniquement en guerre, le conflit meurtrier de 1950 à 1953 ayant débouché sur un armistice et non un traité de paix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Deux pandas envoyés par la Chine sont en route pour Washington
Un couple de pandas, très attendu à Washington, a entamé lundi un long périple de la Chine jusqu'à la capitale américaine, ont annoncé l'organisation chinoise chargée de la protection de l'espèce et leur futur zoo. Son arrivée est prévue mardi.
Partis de la province chinoise du Sichuan, le mâle Bao Li et la femelle Qing Bao, tous deux âgés de trois ans, ont été placés dans des cages individuelles avec une importante provision de bambous pour le voyage, selon l'association chinoise de préservation de la faune sauvage et des images diffusées par la chaîne CNN.
Ces deux mammifères à fort symbole diplomatique vont recevoir un accueil très médiatique mardi à Washington, la ville n'ayant plus de pandas depuis près d'un an. Les deux VIP (Very Important Pandas) voyagent dans un avion spécial, baptisé Panda Express, sous le contrôle vétérinaire constant d'une équipe de soigneurs venue de Washington.
Quarantaine
L'annonce de l'arrivée de Bao Li et Qing Bao avait été faite à la fin mai par la première dame américaine, Jill Biden, et le Smithsonian's National Zoo.
C'est dans ce zoo de Washington que le public américain pourra découvrir dans quelques semaines les deux "pandassadeurs", une fois écoulée une période de quarantaine et d'acclimatation à l'air de la capitale.
Le jardin zoologique a alimenté le suspense en publiant lundi soir une vidéo énigmatique d'une bambouseraie agitée par une activité qui pourrait être celle d'un panda géant. "Quelque chose de géant arrive à Washington", a écrit l'institution, en décrétant un jour de fermeture exceptionnelle mardi pour l'accueil du couple d'ursidés.
Trois précédents pandas hébergés à Washington étaient rentrés en Chine en novembre 2023. Ce départ, à l'expiration d'un contrat de prêt, avait été largement considéré comme reflétant des tensions entre Washington et Pékin.
La première paire de pandas fut offerte par Pékin aux Etats-Unis en 1972, dans la foulée d'une visite historique du président Richard Nixon dans la Chine communiste de Mao Tsé-Toung.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Nouvelles plaintes pour agression sexuelle contre Diddy
Des nouvelles plaintes ont été déposées contre Sean "Diddy" Combs, dont l'une accusant le rappeur américain d'agression sexuelle sur mineur, a déclaré lundi un avocat. Ces six plaintes civiles font partie de la série de procédures impliquant plus de 100 victimes.
Accusé au pénal d'avoir dirigé pendant des années un système violent de trafic sexuel et d'extorsions, le chanteur et influent producteur, de son vrai nom Sean Combs, a été inculpé et incarcéré en septembre.
"Nous prévoyons de déposer de nombreuses autres plaintes dans les semaines qui viennent contre M. Combs et d'autres mis en cause", a prévenu lundi dans un communiqué l'avocat.
Ces plaintes déposées par deux femmes et quatre hommes dont l'identité n'est pas révélée couvrent une période allant de 1995 à 2021, selon l'avocat. Un plaignant assure que l'artiste l'a agressé sexuellement quand il avait 16 ans, lui touchant les parties génitales, en 1998 près de New York, lors d'une soirée organisée par le producteur, aussi appelé P. Diddy ou Puff Daddy et aujourd'hui âgé de 54 ans.
"Violent prédateur sexuel"
A l'époque, Combs aurait expliqué à l'adolescent qu'il lui fallait accepter ce type de comportement "pour percer dans l'industrie" de la musique.
En parallèle, le producteur devra répondre en mai 2025 lors d'un procès pénal au niveau fédéral d'avoir, selon l'accusation, mis son "empire" musical au service d'un système violent de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d'extorsion. Sean Combs, qui se dit innocent, a plaidé non coupable.
Figure incontournable et bling-bling du hip-hop de la côte est américaine, Diddy a vu son étoile pâlir depuis la révélation à l'automne 2023 de plusieurs plaintes, notamment des accusations de viol de la chanteuse de R&B Cassie, une procédure qui s'est finalement réglée à l'amiable.
Des plaignantes l'ont décrit comme un violent prédateur sexuel qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission. Le rappeur a nié ces accusations.
Avec son label Bad Boy Records, fondé en 1993, Sean Combs a contribué à l'inscription du hip-hop dans la culture populaire mondiale en faisant émerger Mary J. Blige ou Notorious B.I.G, mort en 1997.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Google va acheter de l'énergie nucléaire issue de petits réacteurs
Google va acheter de l'énergie nucléaire à la start-up américaine Kairos Power, qui sera produite par de petits réacteurs de nouvelle génération, appelés SMR (small modular reactor), a annoncé lundi le géant technologique américain.
Le contrat prévoit une mise en service du premier SMR de Kairos d'ici à 2030, avec une montée en régime jusqu'en 2035, pour apporter une réponse supplémentaire aux énormes besoins en électricité de la filiale d'Alphabet.
Google s'est refusé à communiquer un montant pour cette transaction.
L'émergence de l'informatique à distance (cloud computing) a démultiplié la consommation d'énergie des grands acteurs du secteur, tels Google, Microsoft ou Amazon, du fait de l'utilisation des centres de stockage de serveurs (data centers).
Ces derniers sont devenus encore plus indispensables avec le développement de l'intelligence artificielle (IA) générative, qui nécessite des quantités colossales de données et des légions de semi-conducteurs pour les exploiter.
Pour s'assurer de disposer des ressources suffisantes en électricité, les grands noms du "cloud" passent des accords avec des fournisseurs d'énergies renouvelables, notamment dans le nucléaire.
Microsoft aussi
Fin septembre, Microsoft a dévoilé un partenariat avec le groupe américain Constellation Energy qui prévoit la réouverture d'un réacteur de la centrale de Three Mile Island, en Pennsylvanie.
Le second réacteur de Three Mile Island est à l'arrêt depuis 1979, année durant laquelle il a connu plus grave incident du nucléaire civil américain.
Les SMR, tel que le FHR de Kairos, sont des réacteurs de nouvelle génération, dont aucun n'est encore opérationnel aux Etats-Unis.
Si le coût de développement des prototypes est élevé, ils sont censés être beaucoup moins onéreux, à terme, que les centrales nucléaires conventionnelles, car susceptibles d'être produits à la chaîne.
Une autre start-up, NuScale, avait été la première à voir son SMR homologué, mais son projet le plus avancé, dans l'Idaho, a été annulé fin 2023.
Fin 2023, Kairos a reçu le feu vert de la Commission américain de régulation du nucléaire (NRC) pour mettre en chantier son premier réacteur expérimental, dont il a démarré la construction en juillet, à Oak Ridge (Tennessee).
Il vise une mise en service de ce premier SMR en 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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