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Assad aux Emirats: il est temps que Damas entre dans le giron arabe

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Bachar al-Assad a été accueilli à Abou Dhabi par le président émirati, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane. (© KEYSTONE/EPA/UAE PRESIDENTIAL COURT HANDOUT)

Le président des Emirats arabes unis a accueilli dimanche son homologue syrien Bachar al-Assad. Il lui a déclaré qu'il était temps que Damas, longtemps isolée sur le plan diplomatique, rentre dans le giron arabe, ont rapporté les médias d'Etat.

Cette visite de M. Assad, la deuxième dans le Golfe depuis le séisme début février en Syrie, intervient au moment où plusieurs pays arabes reprennent contact avec Damas. Le président syrien était "accompagné de son épouse, Asma", a rapporté l'agence de presse officielle émiratie WAM, premier déplacement officiel de Mme Assad à l'étranger depuis le déclenchement du conflit en Syrie 2011.

"La Syrie n'a pas été avec ses frères depuis trop longtemps et le temps est venu pour elle de revenir auprès d'eux et dans son environnement arabe", a dit le président émirati, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, cité par WAM.

Isolement

M. Assad est isolé sur le plan diplomatique depuis la répression en 2011 d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Depuis le séisme en Syrie, des pays arabes ont intensifié leurs contacts et envoyé de l'aide à Damas.

Plus tôt, le président émirati avait mentionné avoir tenu avec M. Assad des "pourparlers visant à développer les relations" bilatérales, permettant notamment d'"explorer les moyens de renforcer la coopération pour accélérer la stabilité et les progrès en Syrie et dans la région."

"La position des Emirats est claire quant à la nécessité pour la Syrie de retourner dans" le giron arabe, a déclaré Anwar Gargash, premier conseiller du président émirati. "Cela a été confirmé par Son Altesse Cheikh Mohammed ben Zayed", a-t-il tweeté.

Relations "fraternelles"

Lors de la réunion de dimanche, M. Assad a salué le rôle des Emirats dans le renforcement des relations entre pays arabes, estimant que celles-ci devraient être "fraternelles", selon un communiqué de la présidence syrienne.

Le président syrien, dont le pays a été exclu de la Ligue arabe fin 2011, s'est rendu le 20 février au sultanat d'Oman, une première en douze ans de guerre en Syrie. Médiateur discret mais important sur la scène diplomatique, Oman est l'un des rares pays arabes, et le seul dans le Golfe à avoir toujours maintenu des relations diplomatiques officielles avec Damas depuis le début de la guerre.

Fin 2018, les Emirats avaient rouvert leur ambassade à Damas. Et en mars 2022, Bachar al-Assad avait effectué à Abou Dhabi sa première visite dans un pays arabe.

Les efforts d'aide à la Syrie après le séisme ont été menés par Abou Dhabi, qui a participé à rompre son isolement. Les Emirats ont aussi promis plus de 100 millions de dollars d'aide, dépêché une équipe de sauvetage et fourni des milliers de tonnes de matériel de secours.

Le chef de la diplomatie émiratie Abdallah ben Zayed Al-Nahyane s'est également rendu en Syrie en février, premier haut responsable du Golfe à le faire après le tremblement de terre. C'était son deuxième voyage en Syrie cette année.

"Fer de lance"

"Les Emirats sont convaincus, avec de nombreux Etats arabes, que le moment est venu de se réconcilier avec Assad (...) et voir la Syrie revenir dans la Ligue arabe et dans le giron arabe", a déclaré le politologue émirati Abdelkhaleq Abdallah.

"Les Emirats sont le fer de lance des efforts destinés à se réconcilier avec les ennemis du passé et les transformer en amis de demain", a-t-il déclaré.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères Fayçal ben Farhane avait estimé en février qu'une nouvelle approche vis-à-vis de la Syrie impliquant des négociations avec Damas pour faire face aux crises humanitaires était nécessaire.

La visite de M. Assad aux Emirats intervient quelques jours après celle effectuée jeudi par le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Shamkhani, dans un contexte régional marqué par le rapprochement entre l'Iran et l'Arabie saoudite.

"La Syrie n'est plus un terrain pour la confrontation entre l'Iran et l'Arabie saoudite", s'est félicité M. Assad interrogé par le média d'Etat russe RT, estimant que l'accord entre les puissances régionales était une "merveilleuse surprise". Selon lui, "la politique saoudienne a changé de direction, en ce qui concerne la Syrie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Musk dit ne pas avoir l'intention d'acheter TikTok

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Donald Trump a donné à TikTok jusqu'au début du mois d'avril pour vendre ses activités américaines (archives). (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

L'homme le plus riche au monde et propriétaire du réseau social X, Elon Musk, a déclaré à la fin janvier qu'il n'avait pas fait d'offre pour racheter l'application populaire TikTok. Le réseau social chinois est en sursis aux Etats-Unis.

"Je n'ai pas fait d'offre pour TikTok et je ne sais même pas ce que je ferais si j'avais TikTok", a déclaré M. Musk le 28 janvier, lors d'une intervention à distance à un événement en Allemagne, dont la vidéo a été publiée samedi par les organisateurs.

Le président américain Donald Trump lui-même avait placé le patron de Tesla et SpaceX sur la liste des entrepreneurs pressentis pour racheter l'application. Il avait déclaré le 21 janvier qu'il serait favorable à l'opération si son allié Elon Musk "voulait l'acheter".

Jusqu'au début avril

Le réseau social TikTok est sous le coup d'une loi américaine qui lui impose de couper les ponts avec son propriétaire chinois ByteDance, sous peine d'être interdit aux Etats-Unis.

Les élus américains avaient justifié ce texte par la nécessité d'empêcher les autorités chinoises d'accéder aux données d'utilisateurs américains ou de manipuler l'opinion aux Etats-Unis. Donald Trump a donné à TikTok jusqu'au début du mois d'avril pour vendre ses activités américaines.

Lors de son intervention à la fin janvier, Elon Musk a indiqué qu'il n'utilisait pas lui-même l'application et qu'il avait pour habitude de créer des entreprises à partir "de zéro" plutôt que de les racheter.

Son rachat de Twitter (désormais X) pour 44 milliards de dollars en 2022 fait exception, mais le but était de "préserver la liberté d'expression", a-t-il ajouté.

TikTok est une plateforme très populaire de partage de courtes vidéos divertissantes publiées par les utilisateurs et les créateurs de contenus, de la danse à la cuisine, en passant par la comédie, les animaux et les défis. L'application revendique 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un juge empêche Musk d'accéder aux données du trésor américain

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Les équipes d'Elon Musk n'ont plus le droit d'accéder aux données personnelles de millions d'Américains conservées par le département du trésor jusqu'au 14 février (archives). (© KEYSTONE/AP/Jose Luis Magana)

Un juge américain a empêché samedi les équipes d'Elon Musk d'accéder aux données personnelles de millions d'Américains conservées par le département du trésor. La suspension contre ce nouvel assaut du président Trump contre l'administration vaut jusqu'au 14 février.

Le juge fédéral a suspendu l'accès à ces données personnelles et financières à "toute personne nommée par le pouvoir politique, tous les agents spéciaux du gouvernement" ainsi que "tous les employés gouvernementaux détachés par une agence extérieure au trésor".

Il a également ordonné au milliardaire Elon Musk, grand allié de M. Trump, et à ses équipes de la commission à l'efficacité gouvernementale (DOGE) de "détruire immédiatement toutes les copies du matériel téléchargé".

Ces décisions ont été motivées par le risque de "préjudices irréparables" comme la "divulgation d'informations sensibles et confidentielles" et le "risque accru que les systèmes en question soient plus vulnérables qu'auparavant aux piratages", a-t-il écrit.

Une audience sur le sujet se tiendra le 14 février, est-il précisé dans son ordonnance.

"Plus grande menace"

Cette décision fait suite à l'action en justice intentée par les procureurs généraux de 19 Etats américains pour empêcher les équipes de l'homme le plus riche au monde d'accéder à de telles informations.

Selon eux, le gouvernement du président américain Donald Trump a violé la loi en élargissant l'accès aux données sensibles stockées par le trésor aux membres de cette commission créée récemment de toutes pièces pour sabrer dans les dépenses publiques et ne bénéficiant pas du statut de ministère.

Des collaborateurs d'Elon Musk ont pris il y a quelques jours le contrôle du système de paiements du trésor américain, une démarche vivement contestée par les élus démocrates et syndicats. Une note du trésor américain a ainsi évoqué "la plus grande menace interne à laquelle le bureau du service fiscal ait jamais été confronté", ont rapporté des médias américains.

Le patron de Tesla et de SpaceX a justifié sur son réseau social X cette intrusion comme nécessaire pour "arrêter la fraude et le gaspillage de l'argent des contribuables".

Un juge "militant"

Il a condamné samedi une décision d'un juge "militant" et accusé les démocrates de chercher ainsi à "dissimuler la plus grande fraude de l'histoire de l'humanité".

Cette décision judiciaire est la dernière en date à mettre à l'épreuve l'offensive généralisée de Donald Trump et d'Elon Musk contre les institutions fédérales.

Deux autres juges ont suspendu jeudi et vendredi un plan de départ de fonctionnaires à qui le gouvernement imposait un ultimatum, puis la décision du gouvernement de placer une partie des employés de l'agence pour le développement international (USAID) en congés administratifs.

Malgré ces complications judiciaires, le président américain a réaffirmé vendredi son objectif et sa confiance en Elon Musk pour poursuivre sa charge dans les autres ministères, indiquant lui avoir donné pour instruction "d'aller voir dans l'éducation, d'aller voir au Pentagone, c'est-à-dire dans l'armée".

Donald Trump a également réclamé vendredi la suppression pure et simple de l'USAID, qui apporte son soutien à des millions de personnes dans le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sarkozy met ses activités d'ancien président "entre parenthèses"

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L'ancien président français Nicolas Sarkozy a un bracelet électronique à la cheville depuis un jour. Condamné pour corruption et trafic d'influence, il doit actuellement faire face à la justice dans une autre affaire liée à des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007 (Archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

L'ancien président français Nicolas Sarkozy a annoncé samedi mettre ses activités publiques "entre parenthèses" et ne plus s'exprimer dans les médias. Condamné pour corruption et trafic d'influence, il s'est vu poser un bracelet électronique vendredi.

"J'ai décidé de mettre entre parenthèses mes activités publiques d'ancien président, et de renoncer à toute expression médiatique (...). Pour le reste, je continuerai à exercer ma vie professionnelle comme j'en ai reçu le droit", a indiqué sur X M. Sarkozy, qui est avocat de profession.

Dans l'affaire dite des écoutes, l'ancien président (2007-2012) a été définitivement condamné à un an d'emprisonnement ferme aménagé sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d'influence.

Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d'avoir tenté, avec son avocat Thierry Herzog, d'obtenir d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, des informations couvertes par le secret, voire une influence, sur un pourvoi en cassation qu'il avait formé dans une autre affaire. En échange: la promesse d'un soutien pour un poste à Monaco.

Recours devant la CEDH

L'ex-chef d'Etat ne peut désormais quitter son domicile qu'entre 08h00 et 20h00 - jusqu'à 21h30 les jours d'audience du procès dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007, pour lequel il est prévenu devant le tribunal correctionnel de Paris jusqu'au 10 avril.

Un agent de surveillance électronique de l'administration pénitentiaire est venu vendredi à son domicile pour poser le bracelet à sa cheville, et paramétrer le dispositif.

Cette procédure avait été lancée après le rejet le 18 décembre de son pourvoi en cassation, dernier recours possible devant les juridictions françaises.

Dans son message sur X, le premier ancien président français condamné à de la prison ferme indique qu'il déposera "avant la fin du mois" un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme, "qui dira si j'ai été victime, comme je le crois, d'une injustice et en tirera toutes les conséquences". Celui-ci n'est toutefois pas suspensif de la peine prononcée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Première demande d'indemnisation d'une victime de l'abbé Pierre

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Longtemps figure iconique de la défense des démunis, Henri Grouès était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles, certaines émanant de personnes qui étaient des enfants au moment des faits présumés. (© KEYSTONE/AP/Remy de la Mauviniere)

Une première victime d'agression sexuelle de l'abbé Pierre a fait une demande d'indemnisation auprès de l'Inirr, l'une des instances chargées des réparations face aux violences sexuelles au sein de l'Eglise, selon un communiqué samedi.

Confirmant une information de franceinfo, l'Inirr précise dans le texte "avoir reçu en janvier une première demande d'accompagnement d'un homme mineur au moment des faits, victime de l'abbé Pierre".

Selon la radio, la victime avait 13 ans au moment des faits, survenus au début des années 1980 à Esteville, fief normand d'Henri Grouès, le nom à l'état civil de l'abbé Pierre. L'adolescent aurait subi "des attouchements suivis d'un acte de pénétration", détaille la radio.

"Bilan complet" le 25 mars

"Même si les faits sont prescrits par la justice, toute personne victime de violences sexuelles au sein de l'Église, quand elle était mineure, peut s'adresser à l'Inirr", précise l'organisme.

L'Inirr (Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation) dit qu'elle présentera "un bilan complet de son travail des trois dernières années lors d'une conférence de presse le 25 mars et répondra à toutes les interrogations", en présence de "trois victimes" qui livreront leur témoignage.

Plus de 30 accusations contre le religieux

Longtemps figure iconique de la défense des démunis, Henri Grouès était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles, certaines émanant de personnes qui étaient des enfants au moment des faits présumés.

Aucune enquête pénale ne sera ouverte pour établir des responsabilités dans ces multiples accusations car le prêtre est décédé en 2007 et la non-dénonciation des faits - qui s'étalent des années 1950 aux années 2000 - est couverte par la prescription, a indiqué mardi le parquet de Paris.

Ces agressions sexuelles et viols ont été révélés dans trois rapports différents publiés depuis juillet 2024 par le cabinet Egaé, mandaté par le mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre pour faire la lumière sur les agissements du prêtre.

La Fondation Abbé Pierre, que le prêtre avait créée avec des proches en 1987, a officiellement changé de nom le 25 janvier pour devenir la "Fondation pour le Logement des Défavorisés".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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