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International

Un Palestinien armé tue sept personnes à Jérusalem-Est

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L'attaque est survenue à Neve Yaakov, un quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est, partie de la ville sainte annexée par Israël. (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Un Palestinien armé a tué sept personnes vendredi soir près d'une synagogue à Jérusalem-Est pendant les prières du shabbat, après des frappes israéliennes sur la bande de Gaza. Il a été abattu après une course poursuite en voiture avec la police.

L'attaque est survenue à Neve Yaakov, un quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est, partie de la ville sainte annexée par Israël, sur fond d'appels internationaux à empêcher une nouvelle escalade après 36 heures de violences en Cisjordanie, à Gaza.

"Il est particulièrement abject que cette attaque se soit produite sur un lieu de culte, et [en ce] jour de commémoration" de la Shoah, le génocide des juifs par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale, a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, António Guterres.

"Sept personnes innocentes ont été massacrées" par l'assaillant, un Palestinien résidant de Jérusalem-Est âgé de 21 ans, qui a ouvert le feu dans la rue vers 20h15, selon la police. Il s'agit de "l'une des pires attaques que nous ayons subies ces dernières années", a déclaré le chef de la police israélienne.

"Terroriste neutralisé"

Selon la police, "le terroriste a été neutralisé et déclaré mort" après une course poursuite en voiture et une fusillade avec des policiers.

"J'ai vu le terroriste arriver en voiture. Il s'est arrêté au milieu du carrefour, a ouvert le feu à partir de sa voiture" et a continué de tirer sur les gens qui s'approchaient pour aider les personnes touchées, a déclaré à l'AFP un barbier de 48 ans habitant près de la synagogue.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a dit avoir recensé dix victimes touchées par balles, parmi lesquelles un homme de 70 ans et un adolescent de 14 ans.

La nouvelle de l'attentat a été suivie par des scènes de liesse à Ramallah et dans la bande de Gaza par des habitants brandissant des drapeaux palestiniens, selon des journalistes de l'AFP. Sur le lieu de la fusillade, des dizaines d'Israéliens ont accueilli le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou aux cris de "Mort aux Arabes!"

Mesures promises par Netanyahou

S'exprimant ensuite à la télévision, M. Netanyahou a promis "des mesures immédiates", sans plus de précision. Il a appelé les Israéliens à ne pas se faire justice par eux-mêmes, mais à s'en remettre à l'armée et à la police.

L'attaque de ce soir à Jérusalem "est une réaction naturelle aux crimes de l'occupation [d'Israël, ndlr] contre notre peuple palestinien", a déclaré à Gaza le porte-parole du mouvement islamiste palestinien Hamas, en rappelant la mort, la veille, de neuf Palestiniens lors d'un raid de l'armée israélienne à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

L'attentat de Neve Yaakov a été immédiatement condamné par Washington. "C'est absolument épouvantable", a déclaré le porte-parole adjoint du département d'Etat.

"Nous condamnons cette apparente attaque terroriste dans les termes les plus forts", a-t-il ajouté en précisant qu'il n'y avait aucun changement dans le programme du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui doit se rendre à partir de dimanche en Egypte puis lundi et mardi à Jérusalem et Ramallah.

Enrayer l'escalade

Pendant ce voyage au Proche-Orient, M. Blinken discutera "de mesures à prendre pour une désescalade des tensions", a dit M. Patel.

Paris a condamné "l'effroyable attaque terroriste" à Jérusalem-Est, et Rome "un lâche attentat terroriste".

Outre les neuf morts, le raid de l'armée israélienne à Jénine jeudi matin a également fait plusieurs dizaines de blessés. Israël l'a présenté comme une action préventive contre une cellule du Djihad islamique, qui planifiait une attaque en Israël.

L'ONU n'a pas recensé un bilan aussi élevé en une seule opération israélienne en Cisjordanie depuis qu'elles ont commencé à comptabiliser en 2005 les victimes du conflit israélo-palestinien.

Un dixième Palestinien a été tué jeudi par des tirs israéliens à Al-Ram, près de Ramallah, selon le ministère palestinien de la santé.

En représailles, des roquettes ont été tirées dans la nuit de jeudi à vendredi vers Israël à partir de la bande de Gaza, territoire palestinien sous le contrôle du Hamas depuis 2007. Israël a répliqué par des frappes aériennes contre ce que l'armée a présenté comme "une usine souterraine de fabrication de roquettes" du Hamas à Gaza. Aucune victime n'a été recensée dans ces échanges de missiles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Iran met en garde Trump contre le risque de "guerre"

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Drones de l'armée iranienne. (© KEYSTONE/AP)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a mis en garde Donald Trump sur le risque d'une "guerre" contre la République islamique, réaffirmant que l'Iran ne "cherchait pas" à se doter de l'arme nucléaire, dans un entretien mardi à une télévision américaine.

"J'espère que le (président élu Donald) Trump conduira à la paix régionale et mondiale et ne contribuera pas, au contraire, à un bain de sang ou une guerre", a déclaré le nouveau président réformiste de l'Iran, dans une interview réalisée dans son pays par la chaîne NBC News, à moins d'une semaine de l'investiture du 47e président américain.

Washington et Téhéran n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans et Donald Trump a plusieurs fois suggéré, lors de sa campagne, qu'Israël pourrait frapper des installations nucléaires iraniennes.

"Nous réagirons à n'importe quelle action. Nous ne craignons pas la guerre, mais nous ne la cherchons pas", a répondu le président Pezeshkian, par le biais d'un traducteur, interrogé sur la perspective de frappes militaires israéliennes, avec l'accord des Etats-Unis, contre des sites nucléaires de son pays.

Dans le même temps, son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi, a fait état mardi d'une volonté "sérieuse" de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni de reprendre les négociations sur ce programme nucléaire, à l'issue de pourparlers à Genève.

Les tensions autour du nucléaire civil iranien -- les grandes puissances soupçonnant depuis deux décennies Téhéran d'avoir des objectifs militaires -- n'ont fait que se raviver depuis que le président Trump en 2018 s'était retiré d'un accord international de 2015.

Ce texte, signé par les Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, offrait à l'Iran un allègement des sanctions en échange d'une limitation de ses ambitions nucléaires.

Et depuis le retrait de Washington, l'Iran est revenu sur ses engagements en matière d'enrichissement et de contrôle de son programme nucléaire.

"Tout ce que nous avons fait jusqu'ici a été pacifique. Nous ne cherchons pas à créer une arme nucléaire. Mais ils nous accusent de chercher à fabriquer une bombe" atomique, s'est défendu le président iranien.

Interrogé par NBC News sur la possibilité de "négociations directes et ouvertes avec le président Trump", le dirigeant iranien s'est montré sceptique.

"Le problème n'est pas le dialogue. Le problème réside dans les engagements qui découlent de discussions et de ce dialogue", a-t-il répondu en déplorant que "l'autre partie n'ait pas tenu ses promesses, ni respecté ses obligations".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le président suspendu Yoon Suk Yeol a été arrêté

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Les enquêteurs venus arrêter mercredi le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol ont franchi le mur de sa résidence en montant sur des "échelles", (© KEYSTONE/EPA/YONHAP)

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a été arrêté mercredi, près d'un mois et demi après avoir plongé le pays dans le chaos politique en déclarant brièvement la loi martiale, ont annoncé les autorités à l'issue d'un assaut sur sa résidence.

L'équipe menant les investigations "a exécuté un mandat d'arrêt contre le président Yoon Suk Yeol aujourd'hui (mercredi) à 10H33 (02H33 Heure suisse)", a indiqué celle-ci dans un communiqué.

M. Yoon, visé par une enquête pour "rébellion" pour son coup de force, est le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté. Le président suspendu Yoon est entré dans les bureaux des enquêteurs et a dit obéir pour éviter une "effusion de sang", même s'il estime que l'enquête est illégale.

"J'ai décidé de répondre au Bureau d'enquête sur la corruption", a annoncé M. Yoon dans un message vidéo, ajoutant qu'il ne reconnaissait pas la légalité de l'enquête mais qu'il s'y soumettait "pour éviter toute effusion de sang malheureuse" alors que les forces de l'ordre ont investi sa résidence dans la matinée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter en 2022

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Le gendarme financier américain allègue que Musk a acquis des actions de la société à des «prix artificiellement bas», spoliant ainsi les actionnaires. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un rachat d'actions de Twitter en 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.

"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".

Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter (devenu X).

La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk pour l'obliger à témoigner dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition de Twitter, l'une des nombreuses procédures judiciaires liées à ce rachat controversé, et avait indiqué que celui-ci ne s'était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois.

Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de s'expliquer devant la SEC en février 2024. L'avocat d'Elon Musk, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop".

Les tergiversations et attaques pendant les mois précédant le rachat, ainsi que les décisions du nouveau propriétaire par la suite, ont suscité de nombreuses controverses, et ont entraîné diverses actions en justice, de la part d'investisseurs, d'anciens employés et d'entreprises qui avaient des contrats avec Twitter.

Des actionnaires avaient déjà porté plainte contre Elon Musk, l'accusant d'avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5% dans Twitter, après le délai fixé par la SEC. Contacté par l'AFP, Alex Spiro n'a pas répondu dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Tijuana se prépare à d'éventuelles expulsions de migrants par Trump

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Manifestation pro-mogrant à Tijuana au Mexique. (© KEYSTONE/EPA/JOEBETH TERRIQUEZ)

Les autorités de Tijuana, célèbre ville mexicaine à la frontière des Etats-Unis, ont déclaré l'état d'urgence pour anticiper l'éventuelle expulsion massive de migrants sans-papiers après l'investiture de Donald Trump lundi prochain.

La mesure a été approuvée lundi soir à l'unanimité par les membres du "cabildo" (conseil municipal) de la ville qui abrite de nombreux Mexicains ou des étrangers espérant passer la frontière.

La mesure prévoit des fonds pour faire face à une "situation atypique" si le nouveau président américain met très vite en oeuvre sa menace d'expulsion massive d'étrangers sans-papiers, dont des Mexicains.

Trump a promis de déclarer l'état d'urgence aux Etats-Unis et de mobiliser l'armée pour expulser des étrangers dès son retour au pouvoir lundi prochain.

Le plan prévoit la location d'espaces pour aménager des centres d'accueil, des services juridiques, des accès internet, d'après le compte-rendu de la réunion du cabildo.

Les autorités locales entendent "garantir" aux "frères migrants" un "traitement digne", a déclaré le maire de Tijuana, Ismael Burgueño, pendant la séance.

Tijuana, deux millions d'habitants, compte déjà de nombreux centres d'accueil et de refuges pour des migrants de toute l'Amérique latine et parfois d'Asie ou d'Afrique.

Avec Ciudad Juarez, Tijuana est la principale destination des migrants qui veulent entrer aux Etats-Unis, soit en remplissant des demandes d'asile, soit en traversant la frontière de manière clandestine. Le poste-frontalier de San Ysidro est considéré comme le passage frontalier le plus emprunté au monde.

Le gouvernement mexicain a annoncé le mois dernier un plan pour affronter les expulsions promises par Trump, qui donnent la priorité aux Mexicains.

Mexico a annoncé un "bouton d'alerte" pour ses ressortissants sur le point d'être arrêtés aux Etats-Unis, afin de prévenir leur consulat le plus proche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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