International
Pas de répit en vue au Proche-Orient
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Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont repris de plus belle lundi, au terme d'une semaine noire ayant fait 200 morts dans l'enclave palestinienne. Aucune trêve ne se dessine entre Israël et le mouvement Hamas qui continue ses tirs de roquettes.
Le président américain Joe Biden a exprimé son soutien à un "cessez-le-feu", lors d'un nouvel entretien téléphonique avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, alors que les protagonistes sont restés sourds jusque-là aux appels à cesser les hostilités.
Une nouvelle réunion en urgence et à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU doit se tenir mardi. Elle a été décidée après l'opposition des Etats-Unis d'Amérique, pour la troisième fois en une semaine, à l'adoption d'une déclaration du conseil appelant à "une cessation des violences".
La journée a été marquée par des bombardements israéliens soutenus par air et par mer sur l'enclave palestinienne, tandis que dans le sud d'Israël, les sirènes d'alarme n'ont cessé de retentir pour alerter de tirs de roquettes en provenance du territoire palestinien limitrophe.
Le Hamas menace
Le Croissant-Rouge qatari a affirmé que ses bureaux à Gaza avaient été endommagés à Gaza. Le ministère palestinien de la santé a indiqué que ses locaux avaient été touchés de même que la seule clinique pratiquant des dépistages du Covid-19 dans l'enclave minée par la pauvreté et sous blocus israélien depuis près de 15 ans.
Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, a menacé de tirer de nouvelles roquettes en direction de Tel-Aviv si l'aviation israélienne ne cessait "pas de cibler des civils".
Les missiles israéliens ont laissé par endroits des cratères dans la chaussée et fortement endommagé le réseau électrique, plongeant de nouveau Gaza dans la quasi-obscurité. L'armée a dit avoir ciblé des tunnels souterrains et les maisons de commandants du Hamas, affirmant que certaines servaient à "stocker des armes".
Depuis le début des hostilités, le 10 mai, 200 Palestiniens ont été tués à Gaza dont au moins 59 enfants, et plus de 1300 blessés, selon un bilan palestinien. Côté israélien, 10 personnes ont été tuées, dont un enfant, et 294 blessées après des tirs de roquettes.
Roquettes du Liban
Le Programme alimentaire mondial a annoncé une aide d'urgence pour plus de 51'000 personnes à Gaza, où quelque 40'000 habitants ont dû fuir leur maison. Benyamin Netanyahou a appelé la population, en particulier les habitants du sud d'Israël, à "limiter leurs activités en extérieur".
Les groupes armés palestiniens ont tiré plus de 3350 roquettes vers le sol israélien depuis le 10 mai, un rythme inédit. Une majorité a été interceptée par le système anti-missile "Dôme de fer".
Sur un autre front, de nouvelles roquettes ont été tirées du sud du Liban vers Israël, mais ne sont pas tombées en territoire israélien, a indiqué l'armée israélienne. Elle a fait état de tirs de représailles en direction du "point de lancement" des projectiles.
En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, le président Mahmoud Abbas a plaidé devant l'émissaire américain Hady Amr pour une "intervention" de Washington. "Les Etats-Unis sont engagés dans une diplomatie silencieuse et intensive et nos efforts se poursuivront", a tweeté le conseiller pour la sécurité nationale, Jake Sullivan.
Vingt morts en Cisjordanie
Les présidents français et égyptien Emmanuel Macron et Abdel Fattah-Al-Sissi travaillent eux à une médiation visant à obtenir un cessez-le-feu et comptent solliciter l'appui de la Jordanie. Un autre canal s'est ouvert, via l'ONU, aidé du Qatar et de l'Egypte.
Le nouveau conflit a éclaté le 10 mai avec un barrage de roquettes du Hamas sur Israël en "solidarité" avec les centaines de manifestants palestiniens blessés dans des heurts avec la police israélienne sur l'esplanade des mosquées à Jérusalem-Est. La menace d'expulsion de familles palestiniennes au profit de colons israéliens dans ce secteur palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans est à l'origine des violences.
Les hostilités se sont étendues à la Cisjordanie, où des affrontements avec l'armée israélienne ont fait 20 morts en une semaine, selon un dernier bilan palestinien.
En Israël, les tensions restent vives dans les villes "mixtes", où vivent juifs et Arabes israéliens. Les policiers y sont déployés en force pour éviter de nouveaux dérapages.
International
Affaire Epstein: Trump contre-attaque et vise Bill Clinton
Le président américain Donald Trump a contre-attaqué vendredi en réclamant une enquête fédérale sur la relation entre le délinquant sexuel mort en prison Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates, dont Bill Clinton.
A travers cette enquête qu'il a demandée au ministère de la justice et à la police fédérale (FBI) d'ouvrir, le président américain vise aussi Larry Summers, ministre des finances de l'ancien président américain Bill Clinton, l'investisseur et entrepreneur Reid Hoffman, la banque JPMorgan Chase ainsi que "beaucoup d'autres personnes et institutions".
"Les dossiers montrent que ces hommes et de nombreux autres ont passé beaucoup de temps avec Epstein", a-t-il assuré, sans fournir de preuves. La ministre de la justice Pam Bondi a promis sur le réseau social X que ses services allaient agir "avec diligence et honnêteté pour donner des réponses au peuple américain", en précisant qu'elle confiait ce dossier à Jay Clayton, ancien patron du gendarme américain des marchés financiers (SEC), nommé procureur par Donald Trump.
"Supercherie Epstein"
En juillet, le ministère de la justice et le FBI avaient pourtant annoncé qu'ils n'avaient "pas découvert de preuves sur lesquelles fonder une enquête contre des personnes jusqu'ici non poursuivies" dans l'affaire Epstein. Les deux institutions avaient aussi jugé qu'il ne serait "pas pertinent" de rendre public le "dossier Epstein".
Donald Trump avait promis pendant sa campagne des révélations fracassantes sur cette affaire ultrasensible. Mais, une fois revenu au pouvoir, l'ancien promoteur immobilier, qui a fréquenté Jeffrey Epstein quand ils étaient des figures de la "jet-set" new-yorkaise avant de se brouiller avec lui, a tenté de clore le dossier.
Vendredi, Donald Trump a accusé à nouveau les démocrates de promouvoir une "supercherie Epstein" et critiqué les républicains comptant voter pour forcer la publication des documents du ministère de la justice. La chambre des représentants devrait examiner la semaine prochaine une proposition de loi en ce sens.
"Vous avez la possibilité de voter pour publier le dossier Epstein et, avec cela, tenir une promesse que le peuple américain attend depuis bien trop longtemps. Nous vous implorons de le faire", ont écrit des victimes de Jeffrey Epstein dans une lettre adressée au congrès américain et obtenue par l'AFP vendredi.
"Retour de bâton"
L'affaire Epstein a été relancée cette semaine par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des emails de Jeffrey Epstein, dévoilés par des parlementaires démocrates.
"Je ne sais rien de cela. [Sinon] cela aurait été dit il y a longtemps", a assuré vendredi le président américain. "Jeffrey Epstein et moi avons entretenu de très mauvaises relations pendant de nombreuses années", a-t-il ajouté.
Parmi ces courriers électroniques figurent des échanges avec Larry Summers, qui a été conseiller économique de Barack Obama et présidé la prestigieuse université Harvard. Bill Clinton a pour sa part fréquenté le financier new-yorkais dans les années 1990 et 2000.
"Ces e-mails prouvent que Bill Clinton n'a rien fait et ne savait rien. Le reste n'est que du bruit, destiné à détourner l'attention des défaites électorales [républicaines] et du retour de bâton causé par la paralysie budgétaire", a réagi un porte-parole de l'ancien président.
Avec sa complice Ghislaine Maxwell comme rabatteuse, Epstein faisait venir des mineures dans ses résidences notamment à New York et en Floride pour, sous le prétexte de massages, les agresser sexuellement. Il est mort en prison en 2019 avant son procès, par suicide, selon les autorités. Ghislaine Maxwell purge une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Grokipedia s'appuie sur des sources "discutables", selon une étude
Grokipedia, l'encyclopédie d'Elon Musk et de xAI, contient des milliers de références à des sources "discutables" et "problématiques", selon des chercheurs, qui mettent en doute la fiabilité du site. Le milliardaire la présente comme la concurrente de Wikipédia.
XAI a mis en ligne le mois dernier Grokipedia, après qu'Elon Musk et une partie des républicains aux Etats-Unis ont accusé Wikipédia de biais idéologique.
Créée en 2001, Wikipédia est une encyclopédie collaborative gérée par des bénévoles, largement financée par des dons et dont les pages peuvent être écrites ou modifiées par les internautes. Le contenu de Grokipedia est, lui, généré par intelligence artificielle (IA) mais cite également plusieurs sources sur chaque page.
"Il est clair que les garde-fous en matière de sources ont largement été contournés sur Grokipedia", affirment les chercheurs Harold Triedman et Alexios Mantzarlis de Cornell Tech, dans un rapport consulté par l'AFP. "Cela se traduit par l'inclusion de sources discutables et une prédominance globale de sources potentiellement problématiques", ajoutent-ils.
Sites de désinformation cités
Cette étude, qui a passé au crible des centaines de milliers d'articles du site, a révélé que cette tendance était particulièrement marquée dans les sujets liés à la politique.
Par exemple la page intitulée "nombre de morts de Clinton" ("Clinton body count" en anglais), en référence à une théorie du complot affirmant que l'ancien président Bill Clinton et sa femme Hillary avaient causé la mort de plusieurs personnes, cite InfoWars, un site d'extrême droite diffusant de la désinformation.
D'autres articles citent des médias américains et indiens d'extrême droite, des médias d'Etat chinois et iraniens ou des sites comprenant des propos anti-immigration, antisémites et antimusulmans, selon le rapport. On retrouve également des articles qui promeuvent la pseudoscience ou des théories du complot.
"Grokipedia cite des sources sans en préciser la fiabilité", selon le document qui souligne que les articles "contiennent souvent des copies identiques de textes" provenant de Wikipédia.
Selon le rapport, les articles ne provenant pas de l'encyclopédie en ligne ont deux à trois fois plus de chance de citer des sources jugées "généralement peu fiables" par le Wikipédia de langue anglaise. Ils sont également 13 fois plus susceptibles d'avoir une source désignée comme "indésirable" et bloquée par Wikipédia.
Sollicitée par l'AFP, xAI a généré une réponse automatique: "Les médias traditionnels mentent".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Boeuf, café, bananes: Trump retire une partie des droits de douane
Le président américain Donald Trump, sous pression pour faire baisser le coût de la vie pour les Américains, a signé vendredi un décret pour annuler des droits de douane qu'il a lui-même imposés. Il a exempté des denrées comme le café et les fruits exotiques.
"J'ai déterminé que certains produits agricoles ne devaient pas être soumis aux droits de douane réciproques" mis en place en avril, explique le président américain dans le décret publié sur le site de la Maison-Blanche.
Dans la liste, figurent des produits que les Etats-Unis ne cultivent pas, ou alors en trop faible quantité par rapport aux besoins: café, thé, avocats, tomates, mangues, bananes, épices, pignons de pin. Il y a aussi des pièces de boeuf, alors que le prix de cette viande a atteint des records dans le pays.
En avril, Donald Trump a mis en place des droits de douane dits "réciproques" d'au moins 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis au nom de la réduction du déficit commercial du pays et du soutien à la production locale. Ces taxes recouvraient jusqu'aux denrées ne pouvant pousser sur le sol américain, un élément qui a régulièrement été raillé par l'opposition.
Hausses constantes des prix
Même si ces droits de douane ont eu un impact moins fort que redouté sur les prix payés par les consommateurs, la facture n'est pas neutre pour des Américains essorés par la très forte inflation post-Covid-19.
Les prix augmentent moins vite désormais, mais ils augmentent toujours et les consommateurs sont frappés par le coût de certaines denrées courantes comme le café (+19% sur un an en septembre).
Réélu en assurant qu'il améliorerait le pouvoir d'achat des Américains, Donald Trump ne cesse de répéter que l'économie est florissante et l'inflation quasiment maîtrisée. Les chiffres officiels rapportent toutefois un ralentissement de l'activité et une accélération de l'inflation (à +3% en septembre contre +2,3% en avril, selon l'indice CPI).
Elections de mi-mandat
Son propre camp le pousse à réagir après un cinglant revers à des scrutins locaux et alors que les élections de mi-mandat sont dans un an.
La Maison-Blanche a tenu à souligner cette semaine les mesures prises pour faire baisser les prix des produits de première nécessité comme l'essence et les oeufs, ainsi que l'annonce d'un accord visant à réduire les prix de certains médicaments pour maigrir.
Donald Trump a aussi récemment proposé de permettre de contracter des prêts immobiliers sur 50 ans, au lieu de la durée maximale actuelle de 30 ans, afin de réduire les échéances dues chaque mois, même si cela implique d'augmenter significativement les taux d'intérêt payés aux banques.
Il a également suggéré de verser 2000 dollars à chaque Américain, financés par les recettes des droits de douane qu'il est pourtant en train de raboter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La Croatie se qualifie pour le Mondial
La Croatie n'a pas laissé passer sa chance vendredi.
Les Croates ont battu les Iles Féroé 3-1 vendredi à Rijeka pour s'assurer la 1re place du groupe L des éliminatoires et décrocher ainsi leur ticket pour la Coupe du monde 2026.
La Croatie a pourtant concédé l'ouverture du score, contre toute attente, dès la 16e minute. Mais des réussites de Gvardiol (23e), Musa (57e) et Vlasic (70e) ont permis à la troupe de Zlatko Dalic d'assurer l'essentiel.
Les Croates, qui possèdent 6 points d'avance sur la République tchèque, ne peuvent plus être rejoints avant la dernière journée des qualifications. Les Vatreni (Flamboyants) participeront à leur septième phase finale d'un Mondial.
L'Allemagne devra en revanche patienter avant de valider son ticket. La Mannschaft, victorieuse 2-0 au Luxembourg, reste sous la menace de la Slovaquie qui a battu l'Irlande du Nord 1-0. Allemands et Slovaques sont toujours à égalité avant la dernière journée, lors de laquelle les deux équipes seront opposées à Leipzig.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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