International
Berne veut présider un Conseil de sécurité efficient après Moscou
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La Suisse veut renforcer "l'efficience" du Conseil de sécurité de l'ONU lors de sa présidence en mai. Malgré les tensions observées depuis le début que Moscou pilote l'organe depuis début avril, elle ne parle pas de besoin d'"apaiser" celui-ci.
Globalement, "la Russie fait un travail correct" comme présidente face aux situations d'urgence, a affirmé mardi à la presse l'ambassadrice suisse à l'ONU à New York Pascale Baeriswyl. Exception faite toutefois de certaines discussions thématiques où elle a fait preuve de "désinformation".
Contrairement à cinq pays, la Suisse n'avait pas quitté la salle début avril lors d'un débat auquel avait participé la commissaire présidentielle russe aux droits de l'enfant, Maria Lvova-Belova, sous mandat d'arrêt international pour crime de guerre. Mais elle n'était pas représentée par Mme Baeriswyl à cette réunion et avait fait part de sa désapprobation.
"La Suisse ne va pas reprendre le Conseil pour l'apaiser", a aussi affirmé l'ambassadrice. Seule conséquence à attendre selon elle après la présidence russe, plusieurs pays ont reporté l'organisation de réunions informelles, une situation qui alourdira encore un peu plus le mois sous pilotage suisse, déjà habituellement chargé à cette période.
La Suisse veut insister sur l'importance d'un organe exécutif capable de résultats. Depuis début janvier, neuf résolutions et trois déclarations présidentielles au total ont été approuvées.
Prête sur la Syrie
Berne veut "renforcer l'efficience" du Conseil, insiste le secrétaire d'Etat adjoint et chef de la division ONU au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), l'ambassadeur Thomas Gürber. "Nous le voyons comme une chance mais aussi comme une intensification supplémentaire" des efforts que la Suisse doit mener.
Les 100 premiers jours du mandat suisse comme membre non permanent de l'organe ont montré que "le système suisse" fait ses preuves et fonctionne, ajoute M. Gürber. Comme attendu, le rythme a été très soutenu. La Suisse a obtenu des succès sur le renouvellement du mécanisme d'acheminement d'aide humanitaire depuis la Turquie vers la Syrie ou sur le celui du mandat du Bureau des Nations Unies au Sahel.
Depuis, le séisme en Syrie a abouti à l'ouverture de deux nouveaux points de passage depuis la Turquie, autorisée pour trois mois par le président syrien Bachar al-Assad. L'échéance de ce dispositif supplémentaire arrivera mi-mai, pendant la présidence suisse du Conseil.
Mme Baeriswyl, en charge du dossier avec le Brésil devant l'instance onusienne, préférerait que celle-ci n'ait pas à intervenir. Pour éviter de politiser l'aide après le séisme. "Mais nous sommes prêts à tous les scénarios", fait remarquer l'ambassadrice.
Parmi les accents de la présidence suisse du Conseil, le lien avec la Genève internationale sera mis en avant tout au long du mois. La venue du président de la Confédération Alain Berset et du chef de la diplomatie Ignazio Cassis était déjà connue.
Viola Amherd également prévue
Le premier dirigera le 23 mai un débat de haut niveau sur la protection des populations civiles. Un accent sera mis sur la faim dans les conflits et sur le lien entre technologie et l'assistance humanitaire. Le président de la Confédération inaugurera une exposition avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont la présidente Mirjana Spoljaric est aussi attendue à New York.
De son côté, le chef du DFAE mènera une discussion de haut niveau sur les efforts pour une paix durable, en lien avec le nouvel Agenda pour la paix que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres doit présenter. L'établissement de la confiance entre parties à des conflits, la prévention des violences ou la diplomatie scientifique sont autant de chantiers qui seront abordés.
Mais les deux conseillers fédéraux ne seront pas les seuls à faire le déplacement. Leur collègue Viola Amherd doit participer aussi à des réunions les 24 et 25 mai. Une d'entre elles portera sur les 75 ans de la première mission de maintien de la paix de l'ONU, au Proche-Orient, et qui est actuellement dirigée par le Suisse Patrick Gauchat. La seconde doit faire le suivi sur la collaboration entre les Nations Unies et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Selon Mme Baeriswyl, ce mois de présidence, qui sura suivi en octobre 2024 d'un second, constitue un "moment historique". "Nous sommes bien préparés", insiste-t-elle. Elle ne s'attend pas à des assauts sur la neutralité suisse, une question peu abordée depuis début janvier à New York malgré les pressions pour autoriser des réexportations d'armes ou de munitions suisses.
Environ quatre discussions sur cinq sont prévues à l'avance chaque année. Il reste des incertitudes comme des tensions en cas de nouvelle contre-offensive en Ukraine et d'augmentation des violences au Proche-Orient. La mission de l'ONU en Irak devra être renouvelée. De même que celle au Soudan du Sud.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Sanofi acquiert l'américain Vigil Neuroscience
Le géant français pharmaceutique Sanofi va acquérir Vigil Neuroscience, Inc., une société de biotechnologie spécialisée dans le développement de médicaments innovants pour le traitement de maladies neurodégénératives.
Sanofi déboursera 470 millions de dollars (387 millions de francs) pour acquérir Vigil Neuroscience, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.
Le groupe compte ainsi "ajouter un nouveau médicament expérimental pour le traitement de la maladie d'Alzheimer à son portefeuille en neurologie", assure-t-il.
Les activités de la biotech, basée aux Etats-Unis, sont "actuellement au stade clinique". Son portefeuille de médicaments inclut notamment "le VG-3927, qui fera l'objet d'une étude clinique de phase II pour le traitement de la maladie d'Alzheimer", précise Sanofi.
En vertu de l'accord, "Sanofi se portera acquéreur de toutes les actions en circulation de Vigil au prix de 8 dollars l'action à la clôture, ce qui représente une transaction en numéraire valorisée à approximativement 470 millions de dollars (sur une base entièrement diluée)", soit environ 415 millions d'euros, souligne le communiqué.
"Cette acquisition s'inscrit pleinement dans le droit fil des orientations stratégiques de Sanofi en neurologie et de son ambition de faire avancer la science", a commenté le Dr Houman Ashrafian, responsable, Recherche et Développement de Sanofi, cité dans le communiqué.
"Nous sommes impatients d'unir nos forces avec les équipes de Sanofi (...) afin de libérer tout le potentiel du VG-3927 et accélérer son développement pour le traitement potentiel de la maladie d'Alzheimer", a de son côté déclaré Ivana Magovcevic-Liebisch, docteure en droit, présidente et directrice générale de Vigil.
Les deux entreprises prévoient de clôturer l'opération au troisième trimestre de 2025. "Cette acquisition n'aura aucun impact sur les prévisions financières de Sanofi pour 2025", assure le groupe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Grèce: fort séisme de magnitude 6,1 au large de la Crète
Un fort séisme de magnitude 6,1 sur l'échelle de Richter s'est produit au large de l'île grecque de Crète jeudi matin, a indiqué l'Institut américain de géophysique (USGS). Il a été ressenti jusqu'à Athènes et en Egypte, selon l'AFP.
Ce tremblement de terre survenu à 06h19 fait suite à une secousse de la même puissance la semaine dernière en mer Egée méridionale, à 15 km de l'île de Kasos et ressenti jusqu'au Caire mais aussi en Crète, et à Rhodes notamment.
En Crète où la secousse de jeudi a été fortement ressentie, de nombreux habitants, qui dormaient au moment du séisme, ont quitté leurs maisons dans les régions de Réthymnon et celle de Lassithi, la plus orientale de Crète, a rapporté la télévision publique ERT.
La secousse tellurique "s'est produite à une grande profondeur et il n'y a pas de raison particulière pour que les habitants s'inquiètent", a souligné Athanassios Ganas, directeur général de recherches à l'Institut de Géodynamique de l'Observatoire National d'Athènes, sur ERT.
Les unités de sapeurs-pompiers de Crète sont en état d'alerte générale, selon l'agence de presse grecque ANA, avec des véhicules en patrouille afin d'évaluer la situation.
Mais aucun dégât majeur n'a été rapporté à ce stade, selon les médias.
Sur ERT, le maire du chef lieu de Crète, la ville d'Héraklion, Alexis Kalokerinos, s'est voulu rassurant, affirmant qu'il n'y avait pas de problèmes particuliers dans sa ville et excluant une fermeture des écoles ce jour.
L'épicentre du tremblement de terre a été localisé en mer à 87 kilomètres d'Héraklion, la capitale de la plus grande île de Grèce, à une profondeur de 68 kilomètres.
La région de l'île de Santorin en mer Egée, haut lieu touristique grec, avait connu une activité sismique exceptionnelle en janvier et février avec des milliers de secousses qui avaient fait fuir plusieurs milliers d'habitants, rentrés depuis chez eux.
Située sur plusieurs failles géologiques en Méditerranée sud-est, la Grèce est régulièrement touchée par des séismes.
Le dernier tremblement de terre meurtrier dans l'archipel a eu lieu en octobre 2020 sur l'île de Samos, en Egée, entre la Grèce et la Turquie. D'une magnitude 7, il avait fait deux morts à Samos et plus de 100 à Izmir, ville portuaire turque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
L'incertitude règne toujours à Blatten (VS)
L'incertitude règne toujours jeudi matin dans la zone de l'éboulement de Blatten (VS). La question de savoir combien de temps le glacier de Birch va résister reste ouverte, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.
Plus les forces s'exercent sur le glacier, plus la question de savoir combien de temps cela va encore durer se pose, a déclaré le porte-parole à l'agence de presse Keystone-ATS tôt jeudi matin. Aucun dommage sur les habitations et aucun blessé n'est à déplorer pour l'instant.
De nombreux mouvements ont été observés dans la nuit de mercredi à jeudi et la situation est comparable à celle de la veille: des éboulements partiels au Petit Nesthorn ont fait grossir l'amas d'éboulis sur le glacier de Birch situé en contrebas.
Le porte-parole a laissé entrevoir de plus amples informations pour jeudi après-midi, sauf en cas d'événement majeur. Une conférence de presse est prévue à Ferden (VS) pour informer sur la situation actuelle et les derniers chiffres.
Des mois avant une stabilisation
Le mouvement du glacier s'est accéléré mercredi, passant de 0,5 à 0,8 mètre par jour. Le pan de montagne continue de s'effriter par parties. Environ 2 millions de mètres cubes sont tombés, soit un tiers de la masse totale qui menace de s'effondrer. Les experts se sont toutefois montrés prudemment satisfaits de l'évolution de la situation à Blatten au moment de faire le point mercredi après-midi.
La stabilisation de la montagne prendra des mois. Mais pour le village, des chutes ponctuelles de rochers sur le glacier ou de séracs ne sont pas à craindre grâce à la digue contre les avalanches. Le danger viendrait plutôt d'une lave torrentielle qui submergerait la digue, selon l'ingénieur Alban Brigger. Tant que le "sommet" n'est pas tombé, il est exclu d'envisager un retour des habitants.
Après une évacuation partielle samedi, 306 habitants et touristes ont dû quitter Blatten lundi, après un important éboulement. Plus de 200 animaux ont également été mis à l'abri.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
USA: deux personnes tuées à l'extérieur du musée juif de Washington
Deux employés de l'ambassade d'Israël aux Etats-Unis ont été tués mercredi soir aux abords du musée juif de la capitale américaine, Washington, a confirmé la ministre américaine de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, citée par la chaine CNN.
"Deux employés de l'ambassade d'Israël ont été tués de manière insensée ce soir près du musée juif de Washington DC", a déclaré Mme Noem. "Nous enquêtons activement et nous nous efforçons d'obtenir davantage d'informations à partager", a-t-elle ajouté.
Une source des forces de l'ordre a aussi confirmé à CNN que deux personnes ont été abattues.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / afp
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