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L'Otan derrière l'Ukraine, Moscou annonce un nouveau rideau de fer

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"Nous resterons aux côtés de l'Ukraine, et toute l'Alliance restera aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra pour s'assurer qu'elle ne soit pas battue par la Russie", a souligné Joe Biden à Madrid. (© KEYSTONE/AP/Bernat Armangue)

L'Otan a achevé jeudi son sommet à Madrid sur la constatation, faite par Moscou, qu'un nouveau "rideau de fer" s'abattait en Europe. L'Ukraine, forte du soutien renouvelé de l'alliance, a elle repris aux Russes un îlot stratégique pour la maîtrise des routes maritimes

"Le rideau de fer, de fait, il est déjà en train de s'abattre", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse à Minsk, reprenant le terme qui a marqué l'histoire de l'Europe pendant la Guerre froide, et n'est tombé qu'avec la chute du mur de Berlin en 1989.

"Ce rideau de fer est érigé aujourd'hui par les Occidentaux eux-mêmes", a renchéri son homologue bélarusse Vladimir Makeï, dont le pays est un suppôt de Moscou dans sa confrontation avec l'Ouest.

La Russie, "menace directe"

Moscou et Minsk réagissaient au sommet de mercredi et jeudi de l'Alliance atlantique qui a réaffirmé son soutien massif à l'Ukraine. Sa nouvelle feuille de route stratégique désigne désormais la Russie comme "la menace la plus significative et directe pour la sécurité des alliés", et dénonce les tentatives de Moscou et Pékin d'unir leurs efforts pour "déstabiliser l'ordre international".

"Nous allons rester aux côtés de l'Ukraine et toute l'Alliance restera aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il faudra", a dit le président américain Joe Biden en clôture du sommmet.

Les alliés ont annoncé de nouvelles aides militaires à l'Ukraine : le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé un rajout d'un milliard de livres, Joe Biden une nouvelle tranche de 800 millions de dollars.

Quant au président français Emmanuel Macron, il a prévu la révision de la programmation militaire du pays, soulignant que "nous devons maintenant, entrant dans une période de guerre, savoir produire plus vite, plus fort certains types d'équipements".

Accusation de Poutine "ridicule"

Enfin le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé "ridicule" l'accusation du président russe Vladimir Poutine qui avait affirmé mercredi soir - reprenant un leitmotiv du narratif russe - que l'Otan avait des "ambitions impérialistes" à l'égard de la Russie.

"C'est plutôt Poutine qui a fait de l'impérialisme le but de sa politique" en disant que les pays voisins font "partie de son pays", a ajouté le chancelier allemand. Ce dernier a promis de faire désormais de l'armée allemande la première armée conventionnelle en Europe, rompant lui aussi avec la détente née de la chute du mur de Berlin il y a plus de trente ans.

La Chine, allié circonspect de Moscou et prudent dans la crise ukrainienne, s'est contentée de déclarer que l'Otan, qui a décrit Pékin comme un "défi" pour ses intérêts et sa sécurité, "s'obstine (...) à salir la politique étrangère chinoise".

Erdogan pour un cessez-le-feu

Quant au président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'efforce - tout en fournissant des drones meurtriers à l'Ukraine - de garder le contact avec les deux parties et de se placer en médiateur, il a appelé à "intensifier les efforts" pour un cessez-le-feu.

"Pour la Turquie il n'y aura pas de perdants avec la paix", a-t-il déclaré devant la presse à la clôture du sommet de l'Otan, dont son pays est membre.

Les Russes quittent l'Ile aux Serpents

Mais pour l'heure, sur le terrain où ils sont depuis des semaines sous très forte pression dans le Donbass à l'est du pays, c'est une victoire à grande valeur symbolique qu'ont obtenue les Ukrainiens avec le retrait des forces russes de l'île aux Serpents, un îlot stratégique en mer Noire qu'ils avaient pris dès les premières heures de leur offensive.

L'armée russe a affirmé se retirer "en signe de bonne volonté", ses objectifs ayant été "accomplis" selon elle, et pour faciliter les exportations de céréales ukrainiennes d'Ukraine par la mer Noire.

Cet îlot militarisé, initialement tenu par les garde-frontières ukrainiens, est situé dans le nord-ouest de la mer Noire, au sud-ouest d'Odessa, plus grand port ukrainien où des millions de tonnes de céréales attendent d'être exportés, et face à l'embouchure du Danube.

"L'ennemi s'est enfui"

La version ukrainienne du retrait russe est sensiblement différente. "Incapables de résister au feu de notre artillerie, de nos missiles et de nos frappes aériennes, les occupants ont quitté l'île aux Serpents", a annoncé sur Telegram le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeriï Zaloujniï, accompagnant son message d'une vidéo montrant des frappes sur l'île.

Le commandement sud de l'armée ukrainienne a précisé que "l'ennemi s'est enfui dans deux vedettes", laissant l'île "en feu" où "des explosions se font toujours entendre".

Le numéro deux de l'état-major ukrainien, Oleksiï Gromov, a précisé que les forces ukrainiennes allaient maintenant rétablir un "contrôle physique direct" sur l'île.

Johnson félicite Kiev

Boris Johnson, depuis Madrid s'est empressé de féliciter les Ukrainiens pour cette victoire, soulignant qu'elle montrait qu'il était "impossible" de soumettre l'Ukraine.

"Si vous vouliez des preuves de l'incroyable capacité des Ukrainiens à riposter pour surmonter l'adversité et repousser les Russes, regardez ce qui s'est passé aujourd'hui sur l'île aux Serpents", a-t-il déclaré.

Moscou exporte les céréales ukrainiennes

L'enjeu est aussi stratégique et mondial, puisque cette zone de la mer Noire est au centre des enjeux pour l'exportation par bateau des millions de tonnes de céréales ukrainiennes dont le blocage menace le monde d'une crise alimentaire majeure.

Les autorités installées par les forces d'occupation russes dans le sud de l'Ukraine ont de leur côté annoncé jeudi le départ d'un navire chargé de 7000 tonnes de céréales ukrainiennes depuis le port de Berdiansk, passé sous contrôle russe.

L'Ukraine accuse depuis des semaines la Russie de voler ses récoltes de blé dans les régions occupées pour le revendre illégalement à l'international.

Widodo chez Poutine

Recevant à Moscou son homologue indonésien Joko Widodo, dont le pays assure la présidence tournante du G20, Vladimir Poutine a de nouveau affirmé jeudi que la Russie ne faisait pas "entrave à l'exportation du blé ukrainien", et a mis sur le compte des sanctions occidentales les restrictions sur les exportations russes d'engrais et de produits alimentaires.

Le président indonésien a dit de son côté avoir remis à Vladimir Poutine un message du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"La bataille se poursuit"

Sur le front de l'est, les bombardements se sont poursuivis jeudi matin dans la région du Donbass, où se concentrent la majorité des combats.

La ville de Lyssytchansk, enjeu majeur de ce front après la prise de la cité voisine de Severodonetsk "vit sous un bombardement ininterrompu de toutes sortes d'armes", a déploré mercredi soir le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, estimant que 15'000 civils restent dans la cité.

Mais le numéro 2 de l'état-major, Oleksiï Gromov, a déclaré jeudi aux journalistes que les forces ukrainiennes n'y avaient "pas l'intention de battre en retraite".

"Les mesures en vue de la défense de la ville se poursuivent. Dans la matinée, l'ennemi a commencé des opérations d'assaut depuis différentes directions (mais) la bataille se poursuit".

Dernière grande ville à abattre

Il s'agit de la dernière grande ville à conquérir pour les Russes dans la région de Lougansk, l'une des deux provinces du bassin industriel du Donbass, que Moscou entend entièrement contrôler.

Selon l'agence russe Ria Novosti, les forces de Moscou et les séparatistes pro-russes revendiquaient jeudi matin la prise de la raffinerie de la ville.

Près de Dnipro, dans le centre-est du pays, un bombardement a par ailleurs touché une entreprise agricole, détruisant 40 tonnes de maïs, selon les autorités régionales.

Enfin, la Russie a affirmé jeudi détenir "plus de 6000" prisonniers de guerre ukrainiens, au lendemain de l'annonce par l'Ukraine qu'elle avait obtenu le retour, dans un échange, de 144 soldats, dont 95 "défenseurs d'Azovstal" à Marioupol dans le cadre du "plus gros échange depuis le début de l'invasion russe".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

International

New York inondée par des pluies torrentielles

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Le quartier de Brooklyn très touché. (© KEYSTONE/AP/Jake Offenhartz)

Routes inondées, trains de banlieue supprimés, chaos dans le métro: des pluies torrentielles dans le nord-est des Etats-Unis ont brusquement paralysé la mégapole de New York vendredi, mettant à rude épreuve ses capacités de résistance aux intempéries extrêmes.

Avec 20 centimètres de pluie tombés depuis vendredi minuit, les services météo de New York ont d'ores et déjà mesuré "le jour le plus humide" jamais enregistré à l'aéroport international de JFK depuis 1948, ont-ils annoncé sur X (ex-Twitter), à 15 heures (21h00 en Suisse).

"Si vous êtes chez vous, restez chez vous, si vous êtes au travail, ou à l'école, restez à l'abri pour l'instant. Une partie du métro est inondée et il est extrêmement difficile de se déplacer en ville", a prévenu le maire démocrate Eric Adams.

Des images rapportées par des journalistes de l'AFP, des médias locaux, et sur les réseaux sociaux ont montré des véhicules circulant difficilement sur des routes submergées, voire totalement bloqués avec de l'eau jusqu'aux fenêtres; des commerçants cherchant tant bien que mal à dégager l'eau de leurs boutiques; et des stations de métro inondées.

Mieux anticiper

L'eau est déjà montée jusqu'au premier étage de l'immeuble de Brooklyn où habite Ahmed Abdou, un chauffeur de taxi de 50 ans.

"Toutes ces tempêtes arrivent chaque année à la même époque. Nous devrions mieux les anticiper", explique ce New-Yorkais d'origine égyptienne, qualifiant le métro de "catastrophique".

"La triste réalité est que notre climat change plus vite que notre infrastructure ne peut y répondre", a déclaré de son côté le commissaire à la protection environnementale de la ville de New York, Rohit Aggarwala.

Lignes de métro fermées

Dans le métro, nécessaire pour les déplacements quotidiens de millions de New-Yorkais, plusieurs lignes très empruntées de l'arrondissement de Brooklyn étaient fermées depuis vendredi matin, et la circulation est limitée dans l'ensemble de ce gigantesque et vieillissant réseau souterrain, l'un des plus vastes au monde avec plus de 30 lignes et quelque 420 stations.

Sa remise en route est la "priorité numéro un", a déclaré la gouverneure de l'Etat Kathy Hochul, alors que les critiques ont fusé de la part de parents qui se demandaient comment leur enfant allait rentrer de l'école et pourquoi les établissements étaient restés ouverts vendredi.

"Les événements de ce matin ont montré de manière flagrante que la ville et l'Etat de New York doivent améliorer leur communication avec les New-Yorkais quand surviennent des événements climatiques extrêmes, avant qu'ils ne surviennent", a critiqué le maire de l'arrondissement de Brooklyn, Antonio Reynoso.

A la gare Grand Central, au coeur de Manhattan, Sue Evangelista, une retraitée de 63 ans, attend depuis cinq heures avec son mari son train pour pouvoir rentrer dans le Connecticut, mais les trois lignes de banlieue étaient toujours supprimées en milieu d'après-midi, laissant des milliers de voyageurs en rade.

"Au moment où ils vont dire que les trains arrivent, ça va être une course folle, parce que bientôt les gens vont commencer à sortir du travail et il y aura encore plus de monde", explique-t-elle, alors que de nombreux voyageurs sont assis par terre.

Les autorités locales ont déclaré l'état d'urgence pour la mégapole de 8,5 millions d'habitants, ainsi que Long Island à l'est et la vallée de l'Hudson, des régions régulièrement touchées par les inondations.

Danger des sous-sols

La situation est prise au sérieux à New York, où l'ouragan Ida avait causé en septembre 2021 la mort de 13 personnes (et plusieurs dizaines d'autres victimes dans la région), la plupart prises au piège dans les sous-sols de maisons transformés en appartements dans les arrondissements de Brooklyn et du Queens, dans une ville aux prises avec une sévère crise du logement.

"Si vous habitez dans ces quartiers, dans un appartement en sous-sol ou dans une zone inondable, assurez-vous d'être prêts à pouvoir monter vous mettre à l'abri dans des étages plus élevés", a mis en garde le commissaire à la gestion des situations d'urgence de la ville, Zach Iscol.

Une portion de la voie rapide qui longe l'East River à Manhattan, la "FDR Drive", cruciale pour désengorger le trafic, a aussi été fermée alors que des véhicules s'y trouvaient à l'arrêt.

L'aéroport de La Guardia a annoncé de son côté que tous les accès au terminal A étaient "actuellement fermés", perturbant partiellement le trafic aérien, tandis que l'aéroport de JFK a aussi annoncé des perturbations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Branle-bas de combat face à une paralysie budgétaire inévitable

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Fort risque de paralysie budgétaire, le Capitole sous tension à Washington. (© KEYSTONE/AP/J. Scott Applewhite)

Les Etats-Unis fonçaient tête baissée vendredi vers une paralysie de l'Etat fédéral. De quoi plonger le pays dans une pagaille logistique et une bataille politique, le président Biden et les républicains s'imputant tour à tour la faute.

Sauf accord de dernière minute, désormais quasiment impossible, la première économie du monde devrait dès dimanche fonctionner au ralenti: 1,5 million de fonctionnaires seront privés de salaire, le trafic aérien sera perturbé, tandis que les visiteurs des parcs nationaux trouveront porte close.

"Il y a encore une chance" que les Etats-Unis y échappent, voulait cependant croire la directrice du Bureau du budget de la Maison Blanche (OMB), Shalanda Young vendredi.

"Je reste optimiste, car nous avons un jour et demi" pour que les élus démocrates et républicains au Congrès trouvent un accord, a-t-elle déclaré lors du point presse quotidien de la Maison Blanche.

Mais aucune des deux chambres du Congrès -- ni le Sénat aux mains des démocrates, ni la Chambre des représentants contrôlée par les républicains -- n'est pour l'instant parvenue à adopter une loi de finances pour prolonger le budget de l'Etat fédéral, qui expire le 30 septembre, à minuit.

L'aide à l'Ukraine, source de tensions

A près d'un an de l'élection présidentielle, les deux camps se rejettent la responsabilité de cette situation, très impopulaire auprès des Américains.

Pour le président démocrate Joe Biden, nul doute: la balle est dans le camp des républicains de la Chambre des représentants.

C'est en effet dans cette chambre que se situe le noeud du blocage: l'aide à l'Ukraine, qu'une poignée d'élus républicains trumpistes refusent catégoriquement d'attacher à quelconque loi de finances.

Ces lieutenants de Donald Trump, qui disposent d'un pouvoir disproportionné en raison de la très fine majorité des républicains à la Chambre, avaient déjà poussé les Etats-Unis au bord du précipice politico-financier il y a quatre mois sur le dossier du relèvement du plafond de la dette.

Et ont reçu l'ordre de la part de l'ancien président, qui pourrait affronter Joe Biden en 2024, de "paralyser" l'Etat fédéral, à moins d'obtenir gain de cause sur "tous" les dossiers budgétaires en débat.

"Shutdown" de 2018

C'est déjà sous la présidence de Donald Trump que les Etats-Unis avaient traversé leur plus long "shutdown", à l'hiver 2018. Selon plusieurs estimations, le PIB des Etats-Unis avait alors été amputé de plus de 3 milliards de dollars.

A moins de 40 heures désormais de l'échéance, le pays se prépare donc à cette nouvelle fermeture des services. Les fonctionnaires ont été notifiés jeudi de l'imminence de cette paralysie.

Ils devront en effet attendre la fin du "shutdown" pour toucher leur salaire. Certains, considérés comme "travailleurs essentiels", seront toutefois réquisitionnés, les autres auront interdiction d'accéder à leurs dossiers et emails. Les militaires ne seront pas non plus payés.

La plupart des célèbres parcs nationaux américains comme Yosemite et Yellowstone fermeront leurs portes. Le trafic aérien devrait également être très perturbé.

Et certains bénéficiaires d'aide alimentaire pourraient se les voir temporairement refuser.

Outre l'aide à l'Ukraine, un porte-parole du département d'Etat a aussi cité les risques sur les fonds dédiés aux "besoins humanitaires mondiaux", à l'aide à la crise migratoire, ou à la lutte "contre les acteurs malveillants, en particulier en Afrique", avertissant que cela met "en péril la sécurité nationale des Etats-Unis et (fait céder) du terrain à la Chine et à la Russie".

Une fonctionnaire, qui requiert l'anonymat car elle n'est pas autorisée à communiquer, a indiqué à l'AFP qu'elle est inquiète pour les semaines à venir, et devra compter sur le salaire de son mari pour assurer les dépenses courantes.

"Je vais regarder les informations, c'est certain. Mais je vais essayer de me concentrer sur mes enfants, passer du temps avec eux", souligne-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Otan prête à renforcer sa présence au Kosovo

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Le nord du Kosovo en particulier, à large majorité serbe, est sous tension. (© KEYSTONE/AP/Radul Radovanovic)

L'Otan s'est dit prête vendredi à renforcer les effectifs de la Kfor, la force qu'elle déploie au Kosovo, pour "faire face à la situation", après l'attaque menée dimanche au nord de cette ancienne province serbe.

"Hier (jeudi), le Conseil de l'Atlantique nord (organe de décision politique de l'Otan) a autorisé des forces additionnelles pour faire face à la situation", a indiqué vendredi le secrétaire-général de l'Alliance Jens Stoltenberg dans un communiqué.

Le texte ne précise pas quel type de forces pourraient être déployées si nécessaire, mais le ministère britannique de la Défense a indiqué de son côté qu'un bataillon, soit environ 500 à 650 hommes, avait été mis à disposition de la Kfor, en cas de nécessité au Kosovo.

Ce bataillon, le 1er bataillon du régiment royal Princesse de Galles, est arrivé "récemment dans la région" pour des exercices prévus de longue date, ajoute le ministère britannique. "Nous prendrons toujours tous les mesures nécessaires pour maintenir un environnement sûr et sécurisé ainsi qu'une liberté de mouvement pour toutes les personnes vivant au Kosovo", a rappelé M. Stoltenberg dans ce communiqué.

"Ajustements supplémentaires"

Et dans le nord du Kosovo, où est concentrée la minorité serbe, la Kfor a décidé d'"accroître sa présence et son activité", a ajouté un responsable de l'Otan ayant requis l'anonymat. Ce dernier a expliqué que la Kfor avait déjà renforcé sa présence au Kosovo en mai, en déployant environ 500 militaires turcs, ensuite remplacés par des effectifs bulgares et grecs.

La Kfor est prête à des "ajustements supplémentaires" si nécessaire, afin de lui permettre de remplir son mandat de maintien de la paix au Kosovo, a-t-il ajouté. Un policier kosovar albanais a été tué dimanche dans une embuscade dans le nord du Kosovo, où les Serbes sont majoritaires dans plusieurs villes. Une fusillade s'en est suivie, opposant les forces spéciales de la police kosovare et un commando serbe lourdement armé.

Il s'agit d'une des plus graves escalades qui survenue au Kosovo ces dernières années. Les Etats-Unis ont alerté de leur côté vendredi sur un important déploiement militaire serbe à la frontière avec le Kosovo, et appelé Belgrade à retirer ses troupes. La Serbie refuse de reconnaître l'indépendance que son ancienne province méridionale, à majorité albanaise, a proclamée en 2008, une décennie après une guerre meurtrière entre guérilla indépendantiste kosovare et forces serbes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ryder Cup: l'Europe a pris le large lors de la 1re journée

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Viktor Hovland ((à droite) et Ludvig Aberg peuvent jubiler: l'Europe est bien partie dans la Ryder Cup (© KEYSTONE/EPA/FABIO FRUSTACI)

L'Europe a pris le large face aux Etats-Unis lors de la première journée de la 44e édition de la Ryder Cup près de Rome. Elle mène en effet 6,5 à 1,5. Il faut atteindre 14,5 points pour l'emporter.

Portés notamment par l'Espagnol Jon Rahm et le Norvégien Viktor Hovland, les Européens ont remporté les quatre premières parties disputées dans la matinée en foursomes (les deux joueurs de la même équipe jouent alternativement la même balle). Jamais jusque-là une équipe européenne n'avait réussi un tel exploit.

Dans l'après-midi, consacré aux four balls (chaque joueur joue sa propre balle, le meilleur des quatre joueurs en lice remporte le point pour son équipe), les Américains, tenants du titre, ont repris quelques couleurs, mais ils n'ont toujours pas remporté la moindre partie.

Les Etats-Unis s'étaient imposés en 2021 à domicile lors de la dernière édition de cette compétition créée en 1927. Elle opposait initialement Américains et Britanniques, mais elle a été élargie aux Européens à partir de 1979. Les Américains mènent largement au bilan des confrontations (27-14, deux nuls), mais ils ne sont plus imposés sur le sol européen depuis 1993.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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