Rejoignez-nous

International

Biden requinqué dénonce le "semi-fascisme" dans le camp républicain

Publié

,

le

La cote de popularité du président américain Joe Biden est à nouveau en hausse. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

"Sauver la démocratie" et faire barrage au "semi-fascisme" des républicains les plus radicaux: le président américain Joe Biden, requinqué par des sondages en hausse, a appelé jeudi les Américains à voter en masse pour le parti démocrate aux législatives de novembre.

Lors d'un événement dans une résidence privée cossue à Washington, destiné à lever des fonds, le président américain de 79 ans a durement critiqué la frange la plus extrême du camp conservateur et sa "philosophie MAGA extrême". L'acronyme MAGA fait référence au slogan emblématique de l'ancien président Donald Trump, "Make America Great Again".

"Ce à quoi nous assistons aujourd'hui, c'est soit à la naissance, soit au glas d'une philosophie MAGA extrême. Ce n'est pas seulement Trump, c'est toute une philosophie [...] C'est comme du semi-fascisme", a-t-il déclaré.

Plus tard, s'adressant à un rassemblement de campagne du parti démocrate non loin de là, il a lancé: "Vous devez voter pour littéralement sauver à nouveau la démocratie".

Sondages moins défavorables

Si les enquêtes d'opinion sont toujours à prendre avec des pincettes, la tendance qui se dégage depuis un mois environ en faveur du camp démocrate semble franche. Selon le site FiveThirtyEight, qui agrège des sondages, les électeurs souhaitant une victoire démocrate aux élections de mi-mandat étaient même le 24 août un peu plus nombreux (44%) que ceux espérant un succès des républicains (43,6%).

On est loin de la "vague rouge" (la couleur du parti conservateur) envisagée au début de l'été, quand la forte inflation semblait réduire à néant les chances du président et de son parti.

La victoire mardi d'un démocrate dans un district très disputé de l'Etat de New York a été vue comme un indice supplémentaire du retournement de tendance.

Traditionnellement, le parti du président perd ces élections qui renouvellent tous les sièges de la chambre des représentants et 35 des 100 sièges du Sénat.

Le facteur le plus important dans ce nouvel élan est la fin du droit constitutionnel à l'avortement, décidée à la fin juin par une cour suprême très conservatrice façonnée par Donald Trump. Alors qu'une majorité des Américains est favorable au droit à l'IVG, les démocrates sont décidés à faire de cette question un enjeu central du scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

La Turquie suspend toute relation commerciale avec Israël

Publié

le

Le président Erdogan avait déjà annoncé dans la journée bloquer les importations et exportations israéliennes dans les ports (archives). (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La Turquie a suspendu jeudi ses relations commerciales avec Israël, a annoncé le ministère turc du Commerce. Ankara avait déjà restreint en avril ses exportations vers ce pays en réponse à la guerre à Gaza.

"Les exportations et importations en relation avec Israël ont été suspendues", a indiqué le ministère, marquant une nouvelle étape dans la dégradation des relations entre les deux pays.

"La Turquie appliquera ces nouvelles mesures de manière stricte jusqu'à ce que le gouvernement israélien autorise un flux ininterrompu d'aide humanitaire vers Gaza", ajoute le ministère dans un communiqué.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz avait affirmé plus tôt jeudi que le président turc Recep Tayyip Erdogan avait "rompu les accords [entre Israël et la Turquie] en bloquant les importations et exportations israéliennes dans les ports".

Le chef de la diplomatie israélienne a dit vouloir "créer des alternatives au commerce avec la Turquie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Soudan: deux chauffeurs du CICR tués au Darfour Sud

Publié

le

Deux chauffeurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été tués jeudi par des hommes armés dans le Darfour Sud (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Deux chauffeurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont été tués jeudi par des hommes armés dans le Darfour Sud, au Soudan. Trois employés ont également été blessés, a indiqué l'organisation jeudi soir dans un communiqué à Genève.

"L'équipe revenait de Layba pour évaluer la situation humanitaire des communautés touchées par la violence armée dans la région lorsque le drame s'est produit", précise le communiqué. Le CICR appelle à la protection immédiate de tous les civils, y compris les travailleurs humanitaires et le personnel médical.

Le CICR est présent au Soudan depuis 1978. Depuis avril 2023, le travail de l'organisation humanitaire consiste à fournir du matériel médical aux hôpitaux situés près des zones de conflit. Elle travaille indépendamment ou en partenariat avec le Croissant-Rouge soudanais. Le CICR aide également les familles séparées par le conflit à garder le contact avec leurs proches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

L'Otan condamne "les activités malveillantes" de Moscou

Publié

le

L'Otan condamne les activités "malveillantes" de la Russie sur son territoire (photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA BELGA/BENOIT DOPPAGNE)

Les pays de l'Otan s'inquiètent "des activités malveillantes" de la Russie "menées récemment sur le territoire de l'Alliance". Ils assurent néanmoins que celles-ci ne les "dissuaderont pas de continuer à soutenir l'Ukraine".

Dans un communiqué, les Alliés dénoncent "les activités étatiques hostiles ayant touché la Tchéquie, l'Estonie, l'Allemagne, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et le Royaume-Uni".

"Les incidents en question s'inscrivent dans le cadre de l'intensification des activités que la Russie mène dans l'ensemble de l'espace euro-atlantique, et notamment sur le territoire de l'Alliance, en faisant appel à des intermédiaires".

"Il s'agit d'actes de sabotage, d'actes de violence, d'activités cyber, de perturbations électroniques, de campagnes de désinformation et d'autres activités hybrides", détaillent-ils. Ces "activités hybrides (...) constituent une menace" pour leur sécurité, ajoutent-ils.

Promesse de réponse

"Nous agirons individuellement et collectivement en réponse à ces agissements et nous continuerons de nous concerter étroitement", poursuivent-ils. "Nous ferons en sorte que l'Alliance et les Alliés soient préparés à assurer la dissuasion et la défense face aux activités ou attaques hybrides".

"Nous condamnons l'attitude de la Russie et nous appelons celle-ci à respecter ses obligations internationales, comme le font les Alliés. Les agissements de la Russie ne nous dissuaderont pas de continuer à soutenir l'Ukraine", concluent-ils.

Propagande prorusse

Fin mars, Prague a révélé la découverte par les services de renseignement tchèques d'un réseau orchestré par Moscou qui répandait la propagande prorusse sur l'Ukraine via le site internet Voice of Europe, et est soupçonné d'avoir corrompu des eurodéputés.

Au Royaume-Uni, les autorités ont indiqué fin avril qu'un Britannique de 20 ans avait été inculpé à Londres en vertu de la loi sur la sécurité nationale pour l'organisation présumée d'attaques contre des "entreprises liées à l'Ukraine".

Le ministre français délégué à l'Europe Jean-Noël Barrot a quant à lui indiqué récemment que la France et les autres pays européens étaient "pilonnés par la propagande de la Russie" à l'approche des élections européennes, qui auront lieu du 6 au 9 juin dans l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Trump ne s'engage pas à reconnaître les résultats de 2024

Publié

le

Donald Trump ne s'engage pas à reconnaître les résultats de l'élection 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/Paul Sancya)

Le républicain Donald Trump a refusé de s'engager explicitement à reconnaître le résultat de son match retour face à Joe Biden lors de l'élection présidentielle de novembre, selon une interview diffusée jeudi.

"Si tout est conduit de manière honnête, j'accepterai volontiers les résultats", a déclaré l'ancien président, interrogé sur la présidentielle dans le Wisconsin par le Milwaukee Journal Sentinel. "Mais si ce n'est pas le cas, alors il faudra se battre pour le bien du pays."

Ces propos font écho aux déclarations du septuagénaire durant la présidentielle de 2020. Donald Trump n'a jamais accepté sa défaite face à son adversaire démocrate Joe Biden lors de ce scrutin.

"Pour la faire courte: Donald Trump représente un danger pour notre Constitution et pour la démocratie", a affirmé un porte-parole de l'équipe de campagne de Biden, en réagissant à l'interview du milliardaire.

Flou sur d'éventuelles violences

Lors d'un autre échange, publié mardi, le républicain s'était déjà montré très évasif sur la possibilité de violences politiques dans la foulée du scrutin de novembre.

Ses partisans, convaincus de sa victoire lors de la présidentielle de 2020, avaient attaqué le siège du Congrès américain dans un chaos inimaginable. Donald Trump est poursuivi pour son rôle dans cet assaut, et pour avoir tenté d'inverser les résultats du dernier scrutin présidentiel, notamment dans l'Etat de Géorgie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Ceux qui misent sur vous en vous confiant de nouvelles missions, prouvent qu’ils croient en vous… Et si vous en faisiez de même ?

Les Sujets à la Une

X