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International

Biden salue l'avancée "colossale" de ses projets de réforme

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Interrogé sur les raisons d'une telle confiance, Joe Biden a répondu, dans un sourire: "Moi". (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Joe Biden a célébré samedi son 1er grand succès législatif, au lendemain de l'adoption d'un vaste plan d'investissements dans les infrastructures. Il doit encore surmonter les divisions démocrates pour faire voter le grand volet social et écologique de ses réformes.

"Je ne pense pas exagérer en affirmant que c'est une avancée colossale pour notre pays", a lancé le président des Etats-Unis devant les caméras, la mine visiblement soulagée après des mois de tractations laborieuses.

Il a affirmé qu'il promulguerait "bientôt" cette loi, pour un montant de 1200 milliards de dollars d'investissements pour moderniser les routes et les ponts vétustes de la première économie mondiale, et rattraper les retards dans l'Internet à haut débit. Elle a reçu vendredi soir l'aval définitif du Congrès américain, avec le soutien de l'immense majorité des démocrates mais aussi d'une poignée de républicains.

"A tous ceux qui, chez vous, se sentent abandonnés et laissés-pour-compte dans une économie qui change si rapidement: cette loi est pour vous", a-t-il lancé, vantant un "plan pour les cols bleus" porteur de "milliers d'emplois" qui "ne nécessiteront pas de diplôme universitaire". Selon lui, les effets concrets commenceront à se faire sentir sur le terrain "d'ici ou trois mois".

Le président démocrate avait désespérément besoin de cette victoire, face à la dégringolade de sa cote de popularité, après une défaite électorale retentissante de son camp dans l'Etat-clé de Virginie, et à un an des scrutins parlementaires de mi-mandat au cours desquels les démocrates risquent fort de perdre leurs infimes majorités parlementaires.

Verre à moitié plein

Il lui aura fallu faire la preuve de ses talents de négociateur que cet ancien sénateur chevronné a tant vanté durant la campagne électorale face à Donald Trump, mais qui jusqu'ici ne lui avaient pas permis de surmonter les positions difficilement réconciliables de l'aile gauche et des centristes du parti démocrate.

Mais le verre de ses projets de réforme à hauteur de quelque 3000 milliards de dollars sur dix ans, censés remodeler en profondeur l'Etat-providence américain, n'est qu'à moitié plein.

Joe Biden n'a pas encore pu convaincre une poignée d'élus modérés de son camp de voter aussi les 1750 milliards de dollars du grand volet social et écologique, qui prévoit notamment l'école maternelle pour tous, une profonde amélioration de la couverture maladie et des investissements significatifs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Ce plan, baptisé "Build Back Better" (BBB), ou "reconstruire en mieux", reste donc dans les limbes parlementaires. Samedi, depuis la Maison Blanche, le président s'est de nouveau engagé à le faire voter par le Congrès.

"Je vais être clair: nous allons le passer à la Chambre des représentants et nous allons le passer au Sénat", a-t-il martelé, évoquant "un investissement historique" qui, selon lui, n'augmentera ni l'inflation ni le déficit public, et ne fera monter les impôts que pour les très riches.

Personnellement investi

S'il prédit un examen à la Chambre dans la semaine du 15 novembre - lorsqu'il fêtera ses 79 ans -, le président Biden n'a toutefois pas fixé d'échéance pour une adoption définitive. Au Sénat, le démocrate centriste de Virginie occidentale, Joe Manchin, continue en effet de faire de la résistance, rendant difficile tout pronostic.

Interrogé sur les raisons de sa confiance en dépit des obstacles qu'il doit encore franchir, Joe Biden a répondu, dans un sourire: "Moi".

Le 46e président des Etats-Unis s'est personnellement investi, à force de tractations dans les coulisses, dans un compromis qui a été esquissé samedi pour permettre d'avancer sur les infrastructures. Les élus modérés de la Chambre se sont ainsi engagés à voter le plan BBB si une évaluation attendue prochainement des services du Congrès confirme le chiffrage de son coût pour les finances publiques.

Cela a débloqué le veto de l'aile progressiste, qui réclamait initialement un vote quasi-simultané sur les deux volets - même si six élus de l'aile gauche ont malgré tout voté contre le texte sur les infrastructures.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Nouvelle-Zélande: décès du réalisateur Lee Tamahori

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Le réalisateur Lee Tamahori (2e depuis la gauche) s'est éteint à l'âge de 75 ans. (© KEYSTONE/AP Invision/JOEL C RYAN)

Le Néo-Zélandais Lee Tamahori, remarqué avec "L'âme des guerriers" avant de réaliser des films d'action et un James Bond, est décédé vendredi à l'âge de 75 ans, a annoncé sa famille.

Il était considéré comme une des personnalités maories les plus influentes de l'industrie du divertissement.

Remarqué en 1994 à Hollywood pour son film "L'âme des guerriers", une histoire de violence et de pauvreté au sein d'une famille maorie en Nouvelle-Zélande, Tamahori a réalisé en 1995 son premier film américain, "Les hommes de l'ombre", avec Nick Nolte et John Malkovich.

Tamahori, qui a aussi réalisé des épisodes de la série "Les Soprano", s'est ensuite spécialisé au grand écran dans les films d'action.

En 2002, il a réalisé "Meurs un autre jour", avec Pierce Brosnan dans le rôle de James Bond et Halle Berry dans celui de sa partenaire.

L'acteur Temuera Morrison, qui tenait le rôle principal dans "L'âme des guerriers", a salué samedi "un homme extraordinaire". "Rien qu'en voyant le nombre de Maoris qui se sont lancés dans cette industrie, le nombre de Maoris qu'il pouvait recruter grâce à ses auditions", a-t-il réagi sur Radio New Zealand.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

USA: le président syrien retiré de la liste noire des terroristes

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Le président intérimaire syrien Ahmed al-Chareh n'est plus considéré comme un terroriste par les Etats-Unis. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY BOBYLEV / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Les Etats-Unis ont retiré vendredi le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh de leur liste noire des personnalités considérées comme terroristes. Cette décision symbolique intervient à quelques jours de la visite historique d'al-Chareh à Washington.

Cette démarche était largement attendue.

Le dirigeant sera reçu lundi par Donald Trump, première visite d'un président syrien à la Maison Blanche et consécration pour l'ancien djihadiste qui en moins d'un an de pouvoir a sorti son pays de l'isolement.

Le retrait de la liste des personnalités et organisations terroristes "est prise en reconnaissance des progrès accomplis par les dirigeants syriens après le départ de Bachar al-Assad et plus de 50 ans de répression sous le régime Assad", souligne un porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Le nouveau gouvernement syrien, dirigé par le président al-Chareh, travaille d'arrache-pied pour retrouver les Américains disparus, respecter ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, éliminer toute trace d'armes chimiques et promouvoir la sécurité et la stabilité régionales, ainsi qu'un processus politique inclusif, mené et contrôlé par la Syrie", poursuit-il.

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU avait levé, sur impulsion des Etats-Unis, les sanctions contre M. Chareh, qui jusque-là avait besoin d'une exemption des Nations unies pour chaque déplacement international.

Dès sa prise du pouvoir, M. Chareh a clairement rompu avec son passé jihadiste, multipliant les ouvertures envers l'Occident, les pays de la région, dont les riches monarchies arabes, et engageant des négociations avec Israël, avec lequel son pays est théoriquement en état de guerre.

Il s'est déjà rendu aux Etats-Unis en septembre, pour s'adresser à New York à l'assemblée générale de l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ligue 1: Embolo donne la victoire à Rennes

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Breel Embolo arrivera en pleine confiance au rassemblement de l'équipe de Suisse (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Breel Embolo a été décisif pour Rennes lors de la 12e journée de Ligue 1. L'attaquant suisse a inscrit le but de la victoire à la 81e sur la pelouse du Paris FC.

Embolo en est à trois réussites depuis son arrivée à Rennes en fin de mercato estival. Il arrivera ainsi en pleine confiance pour le prochain rassemblement de l'équipe de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Mort du prix Nobel américain pionnier de l'ADN, James Watson

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D James D. Watson, ici en Allemagne en 2003, avait reçu le Nobel pour avoir participé à la découverte de la structure de l'ADN. (© KEYSTONE/AP/ECKEHARD SCHULZ)

Le prix Nobel américain James Watson, qui a révolutionné la science en découvrant la structure de l'ADN avec son collègue Francis Crick, est décédé à l'âge de 97 ans, a annoncé vendredi le Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL), avec lequel il a travaillé.

Son travail de pionnier de la science avait été terni par des propos racistes, qui l'avaient contraint à démissionner de son poste au sein de ce prestigieux laboratoire à l'âge de 80 ans. Mis au ban par une partie de la communauté scientifique, il avait décidé en 2014 de vendre aux enchères sa médaille du Nobel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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