Coronavirus
Les pays s'isolent face à l'avancée du coronavirus
La France et l'Espagne ont renforcé davantage leurs mesures face à la pandémie du nouveau coronavirus. Parallèlement les pays du monde entier s'isolent toujours plus y compris les Etats-Unis où Donald Trump a été testé négatif.
Personne ne semble à l'abri, pas même le président américain qui s'est finalement soumis au test. Celui qui suscitait de nombreuses interrogations après sa récente rencontre avec deux personnes testées depuis positives n'est pas porteur du nouveau coronavirus, a annoncé samedi soir Sean Conley, médecin de la Maison Blanche.
Devant la progression de la pandémie, le monde se calfeutre toujours plus: Madrid a pris des mesures particulièrement radicales avec une quarantaine quasi-totale et a décrété l'état d'alerte pour quinze jours. L'Espagne est le deuxième pays le plus touché d'Europe avec 5753 cas et quatrième pays au monde en nombre de décès avec 183 morts.
Le Premier ministre Pedro Sanchez s'est voulu clair: les Espagnols pourront sortir de chez eux pour aller "travailler", "acheter le pain", aller à la pharmacie ou se faire soigner mais "pas pour aller dîner chez un ami". Dans la soirée, le gouvernement a annoncé la contamination de son épouse.
Epicentre européen
L'Europe, désormais "épicentre" de la maladie selon l'Organisation mondiale de la santé, voit ses systèmes de santé mis à rude épreuve. Une infirmière à bout de forces endormie sur son clavier d'ordinateur: cette photo partagée sur les réseaux sociaux est devenue le symbole de l'épuisement du personnel soignant dans le nord de l'Italie. Le pays a enregistré 175 nouveaux décès en 24 heures, pour atteindre 1441 au total.
La France, où 830 nouvelles contaminations (4500 au total) et douze décès ont été comptabilisés en 24 heures (91 au total), a aussi durci ses mesures. Restaurants, bars, discothèques, cinémas: les lieux "recevant du public non indispensables à la vie du pays" doivent fermer leurs portes dès minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Plusieurs régions allemandes ont pris dimanche des mesures similaires.
Le Premier ministre français, Edouard Philippe, a appelé les Français à "plus de discipline" après avoir "vu trop de gens dans les cafés, les restaurants". Les élections municipales dimanche sont maintenues.
Premier cas à l'ONU
L'Autriche, où 602 cas ont été confirmés samedi et première destination de sports d'hiver en Europe, a annoncé la fermeture anticipée de la quasi-totalité de ses stations de ski. Idem en Suisse, où 1355 personnes ont été infectées et treize sont mortes.
L'ONU a annoncé samedi un premier cas parmi son personnel à Genève.
Critiqué pour sa lenteur à réagir, dans un pays qui ne comptabilise officiellement que 1140 cas dont 21 mortels, le gouvernement britannique s'apprête à interdire les grands rassemblements. Le tournoi de tennis de Wimbledon pourrait en faire les frais. La reine Elizabeth II a donné l'exemple en annulant "par précaution" plusieurs engagements la semaine prochaine.
Repli et baisse en Chine
Hors d'Europe, les confinements sont également de mise: Israël va aussi fermer à partir de dimanche restaurants, centres commerciaux, cafés et salles de sport. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu compte demander au gouvernement d'approuver le recours aux "technologies utilisées dans la guerre contre le terrorisme" pour traquer les mouvements des Israéliens contaminés.
En Afrique, les fêtes de l'Indépendance ont été annulées au Sénégal (22 cas), parmi d'autres mesures.
Point de départ de l'épidémie, la Chine (3189 morts) semble l'avoir désormais surmontée, faisant état dimanche de seulement 20 nouvelles contaminations, dont 16 ont été importées.
Mais la pandémie, qui a déjà contaminé plus de 152'000 personnes dans 137 pays et en a tué près de 5800, progresse quasiment partout ailleurs: un premier cas a été diagnostiqué au Rwanda, un autre en Guinée équatoriale, et les pays scandinaves recensent trois décès.
Etat d'urgence
Face à cette propagation inexorable, la Russie (45 cas, aucun décès) a fermé dimanche ses frontières terrestres avec la Norvège et la Pologne aux étrangers. Le Danemark, la Lituanie ont fermé leurs frontières tandis que d'autres pays (Lettonie, Estonie, Monaco) adoptent des restrictions drastiques. La Norvège va fermer ses ports et aéroports.
Le Venezuela, l'Equateur, la Bolivie et le Guatemala ont renforcé samedi leurs mesures de restriction à l'égard des personnes en provenance des pays les plus touchés. Le Canada a appelé ses ressortissants à rentrer au pays.
Aux Philippines, la capitale Manille a été placée dimanche en quarantaine pour un mois avec les accès routiers coupés et les vols intérieurs suspendus. Même le Maroc, qui ne recense que huit cas, a fermé ses frontières et pris des mesures strictes de confinement. Au Chili, deux paquebots de croisière, avec environ 1300 personnes à bord, ont été mis en quarantaine.
Les Etats-Unis, déclarés en état d'urgence vendredi, a étendu samedi l'interdiction durant trente jours d'entrée des voyageurs en provenance d'Europe (espace Schengen) au Royaume-Uni et à l'Irlande.
Apple tire le rideau
Dépistage gratuit, accès facilité à l'assurance chômage et déblocage de fonds fédéraux pour couvrir les frais de santé des Américains les plus modestes: le berceau du libéralisme semblait redécouvrir les vertus de l'Etat-providence. Comme un symbole, le géant américain Apple a annoncé samedi la fermeture de tous ses magasins jusqu'au 27 mars à l'exception de la Chine, où il vient juste de rouvrir ses boutiques.
Le calendrier sportif mondial continue de se vider, les rares événements maintenus se déroulant pour la plupart à huis clos. Le Rallye du Mexique, 3e manche du championnat du monde (WRC), devait se terminer à l'issue de la dernière spéciale de samedi plutôt que dimanche. Malgré cela, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a promis que Tokyo accueillerait bien comme prévu en juillet les Jeux olympiques.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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