Rejoignez-nous

International

Départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient

Publié

,

le

Le président américain Donald Trump va quitter prématurément le sommet du G7. (© KEYSTONE/AP/Suzanne Plunkett)

Le président américain Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada. Il a assuré sans autre explication que son départ n'avait "rien à voir" avec des efforts en vue d'un cessez-le-feu au Moyen-Orient.

Le départ anticipé de Donald Trump renforce l'incertitude autour de l'affrontement militaire entre Israël et l'Iran, sujet principal des discussions entre les dirigeants des pays du "groupe des 7" (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) qui vont se poursuivre mardi sans le président américain.

Selon des médias américains, Donald Trump va se rendre dans la "Situation Room", la salle de crise de la Maison Blanche où les présidents américains réunissent leur Conseil de sécurité nationale dans les moments de crise géopolitique ou lorsqu'ils ordonnent des opérations militaires importantes.

"Source d'instabilité"

Peu avant le départ lundi M. Trump du Canada, les dirigeants du G7 avaient publié une déclaration commune appelant à la "désescalade" et affirmant le droit d'Israël à "se défendre". Selon eux, "l'Iran est la principale source d'instabilité et de terrorisme dans la région" et "nous avons toujours été clairs sur le fait que l'Iran ne pourra jamais disposer d'une arme nucléaire".

Signe des divisions qui traversent ce G7, Donald Trump s'en est pris à son homologue français Emmanuel Macron, lui reprochant d'avoir présenté de façon "erronée" que son départ du Canada visait à oeuvrer en faveur d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.

"Faux! Il n'a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est beaucoup plus gros que ça", a lâché Donald Trump sur son réseau Truth Social. "Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien", a-t-il asséné.

Auparavant, le président français avait affirmé en marge du sommet qu'une "offre (...) d'une rencontre et d'échange" avait été faite aux Iraniens par les Américains, ajoutant: "Si les Etats-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c'est une très bonne chose."

Signaux confus

Pour la cinquième nuit consécutive, Israël et l'Iran ont échangé tirs de missiles et menaces guerrières. Téhéran annonçant des frappes "sans interruption jusqu'à l'aube" après une nouvelle vague d'attaques israéliennes.

Donald Trump a multiplié les signaux contradictoires. Il avait assuré dans la journée qu'un "accord" allait être trouvé concernant le conflit entre l'Iran et Israël. Avant de lancer sur Truth Social ce message alarmiste: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

Alors que les spéculations enflent sur une participation américaine active à l'offensive aérienne sans précédent d'Israël, la Maison Blanche a redit que les forces américaines restaient "dans une posture défensive" au Moyen-Orient.

Le site Axios affirme par ailleurs que l'exécutif américain n'a pas abandonné la voie diplomatique, et discute avec l'Iran d'une possible rencontre entre l'émissaire spécial pour le Moyen-Orient Steve Witkoff et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

Pas de rencontre avec Zelensky

Le départ de M. Trump a par ailleurs annulé de fait la rencontre bilatérale prévue ce mardi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Il pourrait aussi modifier les plans du Premier ministre britannique Keir Starmer: il avait prévu d'annoncer mardi avec ses partenaires du G7 de nouvelles sanctions économiques contre Moscou pour "brider la machine de guerre" de Vladimir Poutine, selon un communiqué publié lundi soir par le gouvernement britannique.

Donald Trump avait exprimé dès lundi son scepticisme face à toute nouvelle mesure contre Moscou: "Les sanctions, ce n'est pas si simple", avait-il lancé, qualifiant aussi d'"erreur" la décision d'expulser la Russie de ce qui était alors le G8, après l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014.

Alors que des bombardements russes ont fait au moins 14 morts dans la nuit de lundi à mardi à Kiev, la présidence ukrainienne a regretté mardi l'absence de "réaction adéquate du monde civilisé".

Tensions commerciales

L'objectif de nombreux dirigeants présents était de désamorcer l'offensive commerciale de Donald Trump. Le président américain a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d'augmenter encore le niveau des taxes.

Donald Trump et Keir Starmer ont confirmé les grandes lignes de leur entente commerciale trouvée en mai. De leur côté, les Canadiens ont indiqué qu'Ottawa et Washington avaient promis d'aboutir à un accord dans les 30 jours. Et la présidente de l'exécutif européen Ursula von der Leyen a indiqué sur X, après une rencontre avec Donald Trump, que les équipes américaines et européennes allaient "accélérer le travail en vue d'un accord (commercial) juste et bon".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Le PSG à une marche de conquérir le globe

Publié

le

Le PSG de Luis Enrique part favori face à Chelsea en finale du Mondial des Clubs (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Le Paris Saint-Germain champion d'Europe peut finir sa saison historique par le trophée du Mondial des clubs synonyme de quintuplé.

Les Français seront favoris contre Chelsea, dimanche (21h00) en finale au stade Metlife, près de New York.

Les joueurs l'avaient dit, ils l'ont fait: atteindre la finale pour se donner une chance de marquer un peu plus l'histoire dans une saison déjà exceptionnelle. Ce cinquième titre, après la Ligue des champions, le championnat, la Coupe de France et le Trophée des champions, graverait un peu plus l'équipe entraînée par Luis Enrique dans les mémoires.

Même si la compétition ne réunit pas toutes les meilleures équipes et n'a pas toujours fait le plein dans les stades et sur les écrans européens, remporter le premier Mondial des clubs de l'histoire n'aurait rien d'anecdotique. "On est conscients de l'importance de ce match, c'est une opportunité en or d'être en finale, ça ne se passe que tous les quatre ans", a rappelé le capitaine Marquinhos.

"Ce serait majestueux que de pouvoir gagner la Coupe du monde des clubs", a souri Désiré Doué. "Cela serait notre cinquième trophée, c'est aussi l'occasion pour nous de marquer l'histoire. Donc on va tout faire pour remporter cette finale", a promis l'éblouissant attaquant français de 20 ans.

Un nouveau Chelsea

Du 4-0 infligé à l'Atlético au premier match à l'humiliation sur le même score du Real Madrid en demi-finale, en passant par la résilience à 9 contre 11 face au Bayern Munich en quarts (2-0), le PSG a impressionné. L'équipe a évolué dans la foulée de sa finale de Ligue des champions étincelante contre l'Inter Milan (5-0) le 31 mai.

En comparaison, Chelsea ne paraît pas être un test ultime insurmontable. Personne ne voyait en finale les Londoniens, qui ont bénéficié d'un tableau ouvert avec les faillites de Manchester City et de l'Inter Milan. Néanmoins, après un premier tour soldé par deux victoires et une défaite, les hommes d'Enzo Maresca ont été solides pour tenir leur rang face à Benfica (4-1), Palmeiras (2-1) et Fluminense (2-0).

Le coach italien a expliqué qu'un nouveau Chelsea avait émergé ces derniers mois: "Notre équipe mérite toute la confiance des supporters, car cette saison, nous avons terminé parmi les quatre premiers de la Premier League, remporté la Conférence League et sommes en finale de la Coupe du monde. Il y a un an, personne ne parlait de Chelsea concernant le football, on ne parlait que de la taille de l'effectif et de l'argent dépensé. Maintenant, plus personne ne parle de tout ça, on ne parle que du jeu, de la manière dont nous gagnons, c'est ma plus grande réussite".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Kim assure Moscou de son soutien "inconditionnel" contre l'Ukraine

Publié

le

La Corée du Nord est "prête à soutenir et à encourager de façon inconditionnelle toutes les mesures prises par les dirigeants russes pour éliminer à la racine la cause de la crise ukrainienne", a dit Kim Jong-un à Sergueï Lavrov. (© KEYSTONE/AP)

Kim Jong-un a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov de son soutien "inconditionnel" dans la guerre contre l'Ukraine, ont rapporté dimanche les médias officiels de Pyongyang. Le dirigeant nord-coréen a jugé "certaine" la victoire de Moscou.

Selon l'agence de presse d'Etat KCNA, M. Kim a reçu M. Lavrov "dans une atmosphère de confiance et de chaleureuse camaraderie", au moment où la Corée du Nord et la Russie resserrent leurs liens diplomatiques et militaires. Le ministère russe des affaires étrangères a publié de son côté sur le réseau social Telegram une vidéo des deux hommes se serrant la main et se donnant l'accolade.

Moscou et Pyongyang ont signé l'an dernier un pacte de défense mutuelle et la Corée du Nord a envoyé des milliers de soldats pour aider à la reconquête de la région de Koursk, prise par l'armée ukrainienne durant l'été 2024. La Corée du Nord fournit également à la Russie des obus et des missiles.

Selon KCNA, Kim Jong-un a déclaré à son invité que la Corée du Nord était "prête à soutenir et à encourager de façon inconditionnelle toutes les mesures prises par les dirigeants russes pour éliminer à la racine la cause de la crise ukrainienne".

Le dirigeant nord-coréen a également exprimé sa "ferme conviction que l'armée et le peuple russes remporteront une victoire certaine en accomplissant la cause sacrée de défendre la dignité et des intérêts fondamentaux du pays".

Pacte de défense

Les deux hommes ont également discuté de "questions importantes pour la mise en oeuvre fidèle des accords conclus" lors de leur sommet en 2024, quand le pacte de défense avait été scellé à l'occasion d'une rare visite en Corée du Nord du président russe Vladimir Poutine.

M. Lavrov a affirmé que M. Poutine espère "la poursuite des contacts directs" avec Kim Jong-un "dans les plus brefs délais", selon l'agence russe d'Etat Tass.

Le Kremlin avait été interrogé cette semaine sur la possibilité d'une visite prochaine du dirigeant nord-coréen en Russie, mais avait répondu que cela n'était pas prévu pour l'instant.

La rencontre Kim-Lavrov a eu lieu à Wonsan, sur la côte est de la Corée du Nord, où un important complexe touristique vient d'être inauguré.

Toujours d'après l'agence russe, questionné sur la possibilité que les troupes nord-coréennes soient déployées sur d'autres parties du front, Sergueï Lavrov a répondu que c'était à Pyongyang de décider.

"Nous partons du principe que la RPDC détermine elle-même les formes sous lesquelles nous mettons en oeuvre notre accord de partenariat stratégique", a-t-il dit, utilisant le sigle officiel du pays, la République populaire et démocratique de Corée.

Selon les médias russes et nord-coréens, M. Lavrov doit achever sa visite en Corée du Nord dimanche. Son voyage intervient un mois et demi après celui du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

France: il s'évade caché dans le sac de son co-détenu libérable

Publié

le

Le prisonnier a réussi à s'échapper de la maison d'arrêt de Corbas, près de Lyon (archives). (© KEYSTONE/AP/LAURENT CIRPIANI)

Un détenu de 20 ans s'est évadé de prison vendredi près de Lyon, en France, en se cachant dans le sac de son codétenu qui sortait de l'établissement après avoir purgé sa peine. L'homme court toujours.

Dans un communiqué transmis samedi à l'AFP, l'administration pénitentiaire a précisé que le jeune homme exécutait alors "plusieurs peines" d'emprisonnement.

Il a "profité de la libération de son codétenu pour se dissimuler dans son paquetage et sortir" de la prison, précise-t-elle, confirmant une information de la chaîne d'informations BFMTV.

Il faisait l'objet "d'un mandat de dépôt dans le cadre d'une information judiciaire liée à la criminalité organisée, a indiqué pour sa part le parquet de Lyon. Une enquête pour "évasion en bande organisée et association de malfaiteurs" a été ouverte.

En outre, une enquête interne a été lancée pour "faire toute la lumière" sur les circonstances de cette évasion dont le parquet et les forces de l'ordre ont été "immédiatement" informés, selon l'administration pénitentiaire qui "prendra toutes les mesures disciplinaires qui s'imposent".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

XAI s'excuse pour les messages extrémistes de l'assistant IA Grok

Publié

le

Depuis sa création en 2023 par xAI, Grok a été présenté par Elon Musk comme un assistant IA moins politiquement correct que ses grands concurrents (archives). (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

La start-up d'Elon Musk xAI s'est excusée samedi pour les messages extrémistes et injurieux publiés par son intelligence artificielle (IA) Grok en début de semaine. Elle pointe les nouvelles instructions intégrées à l'IA, dont celle de ne pas avoir peur de choquer.

Après une mise à jour, le 7 juillet, le robot conversationnel a, dans certaines de ses réponses, fait l'éloge d'Adolf Hitler, dénoncé des "stéréotypes anti-blancs" sur le réseau social X ou la représentation "disproportionnée" des juifs à Hollywood.

Dans une série de messages publiés samedi, xAI a détaillé les raisons qui ont, selon elle, permis les dérapages du modèle d'IA ainsi que les mesures correctives prises par la suite. Pour les responsables de Grok, la sortie de route de l'assistant est liée à de nouvelles instructions intégrées au modèle dans une mise à jour.

Les programmeurs ont ainsi demandé à l'interface d'"être franc" et de ne pas avoir "peur de choquer les gens qui sont politiquement correct". Ils ont également donné pour consigne de répondre "comme un humain" et de manière à inciter l'utilisateur à poursuivre la conversation.

Nombreuses polémiques

Ces commandes ont "amené Grok à ignorer ses valeurs fondamentales dans certaines circonstances" et à produire des réponses "contenant des opinions non éthiques et polémiques".

Grok a ainsi, dans certains cas, cherché à "valider des orientations de l'utilisateur, y compris des discours haineux", a admis xAI, plutôt que de "répondre de manière responsable ou de refuser de répondre à des questions douteuses".

Depuis sa création, en 2023, Grok a été présenté par Elon Musk comme un assistant IA moins politiquement correct que ses grands concurrents ChatGPT (OpenAI), Claude (Anthropic) ou Le Chat (Mistral). Il a donc été programmé avec moins de restrictions, ce qui a mené, avant même cette mise à jour, à plusieurs polémiques.

En mai, Grok avait évoqué un "génocide blanc" en Afrique du Sud, une thèse conspirationniste sans fondement, véhiculée par l'extrême droite américaine et le président américain Donald Trump.

Pour remédier aux récents errements du modèle, les ingénieurs ont retiré les nouvelles instructions, ont-ils expliqué samedi. "Nous voulons que Grok produise des réponses utiles et honnêtes pour les utilisateurs", a affirmé xAI.

Elon Musk a présenté mercredi une nouvelle version de son assistant, Grok 4, sans lien avec la mise à jour du 7 juillet. Il est apparu que Grok 4 consulte, dans le cas de plusieurs demandes, les positions d'Elon Musk sur le sujet avant de répondre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

A la maison, une reconnaissance de vos efforts vous est manifestée, donc, gardez le cap. Vos petites attentions font toute la différence.

Les Sujets à la Une