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International

COP15: encore aucune avancée majeure à la mi-parcours

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La COP15 sur la biodiversité a lieu à Montréal (archives). (© KEYSTONE/AP/Paul Chiasson)

A la mi-parcours de la COP15 sur la biodiversité à Montréal, aucune avancée majeure n'a été enregistrée, tant sur la question du financement entre Etats du nord et du sud que sur l'objectif phare de protéger 30% de la planète. La réunion s'achève lundi.

De l'avis général, les négociations entreront dans le dur jeudi, quand les ministres de l'environnement des 196 membres de la convention de l'ONU sur la diversité biologique (CDB) prendront le relais de leurs délégués.

Les chances d'aboutir le 19 décembre à l'approbation d'un ambitieux "pacte de paix à la nature" - une vingtaine d'objectifs pour arrêter la destruction des eaux, des forêts et du vivant d'ici à la fin de la décennie - sont compromises si le projet d'accord reste en l'état.

Malgré des dizaines d'heures de travail pour les 5000 délégués depuis le 3 décembre, le texte est très en retard, plombé par des dizaines de points toujours en négociation. Seuls cinq des 22 ou 23 objectifs envisagés avaient été tranchés lundi. "Les gouvernements progressent, mais pas assez vite pour préparer un texte propre à l'arrivée des ministres", regrette Alfred DeGemmis, haut responsable de la Wildlife Conservation Society (WCS).

Tempus fugit

Un million d'espèces sont menacées d'extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées, la fertilité des sols et la pureté de l'eau sont compromises, tandis que les océans sont mis en péril par la pollution et le changement climatique.

"Nous sommes encore très loin du but, mais nous voyons la lumière au bout du tunnel", veut croire Marco Lambertini, patron du WWF international, qui constate "une implication plus constructive" qu'au début du sommet. "On voit se dessiner un marché où les pays du sud disent qu'ils n'accepteront pas de s'engager sur des ambitions fortes sans des financements correspondant en face", résume Sébastien Treyer, directeur général du groupe de réflexion IDDRI.

Le Brésil a réitéré samedi, au nom du continent africain et de 14 autres pays dont l'Inde et l'Indonésie, la demande de "subventions financières d'au moins 100 milliards de dollars par an ou 1% du PIB mondial jusqu'en 2030". Cette augmentation est jugée irréaliste par les pays riches, pour qui l'aide au développement dédié à la biodiversité en 2020 représentait 10 milliards de dollars par an en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Cambodge dit avoir "riposté" lors des combats avec la Thaïlande

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Les nouveaux affrontements ont fait un mort et 18 blessés dans les rangs de l'armée thaïlandaise. (© KEYSTONE/EPA/ROYAL THAI ARMY / HANDOUT)

Le Cambodge a "riposté" au cours des affrontements frontaliers avec la Thaïlande qui ont repris dimanche soir, moins de deux mois après un accord de cessez-le-feu, a affirmé mardi l'ex-premier ministre cambodgien Hun Sen. Les échanges de tirs ont fait sept morts.

"Après avoir fait preuve de patience pendant plus de 24 heures afin de respecter le cessez-le-feu et pour avoir le temps de mettre la population à l'abri, nous avons riposté hier [lundi] soir", a écrit sur le réseau social Facebook l'influent ex-dirigeant.

"Nos forces doivent se battre partout où l'ennemi a attaqué. Nous nous battons maintenant à nouveau pour nous défendre", a-t-il ajouté, invitant les troupes cambodgiennes à "détruire les forces ennemies".

Nouveau bilan

Les autorités cambodgiennes ont fait état mardi d'un nouveau bilan de six victimes civiles. L'armée thaïlandaise a indiqué de son côté qu'un de ses soldats avait été tué et 18 autres blessés depuis le début des nouvelles hostilités.

En juillet, cinq jours de combats au sol et dans les airs avaient fait 43 morts et contraint quelque 300'000 personnes à évacuer des deux côtés de la frontière.

Les deux pays voisins d'Asie du Sud-Est ont signé le 26 octobre un accord de cessez-le-feu, sous l'égide du président américain Donald Trump, mais il a depuis été suspendu. La Thaïlande et le Cambodge s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des combats qui ont vu Bangkok mener lundi des frappes aériennes et utiliser des chars contre son voisin.

Le conflit repose sur un différend ancien concernant le tracé de certaines parties de leur frontière, longue de 800 kilomètres et datant de la colonisation française.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

2025 en passe d'égaler la 2e année la plus chaude jamais mesurée

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La température mondiale est supérieure de 0,6 degré Celsius à la moyenne de 1991-2020 sur les onze premiers mois de l'année 2025 (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MCCONNICO)

L'année 2025 est en lice pour devenir la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, à égalité avec 2023, selon des données publiées mardi par Copernicus. Novembre 2025 est "le troisième mois de novembre le plus chaud à l'échelle mondiale".

"2025 est pratiquement certaine de finir deuxième ou troisième année la plus chaude enregistrée, possiblement à égalité avec 2023", indique l'observatoire européen Copernicus dans un communiqué publié mardi.

"L'anomalie de température moyenne mondiale pour la période de janvier à novembre 2025 est de 0,6 degré Celsius au-dessus de la moyenne de 1991-2020, ou 1,48 degré au-dessus de la référence préindustrielle de 1850-1900", avant que le climat ne se réchauffe durablement sous l'effet de l'activité humaine, poursuit-il.

L'année 2025 présente un niveau identique à celui de 2023, en attendant la publication des statistiques pour décembre et le bilan annuel, qui pourrait donc placer 2025 derrière le record historique de température établi en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Honduras demande d'arrêter l'ex-président gracié par Trump

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L'ex-président du Honduras Juan Orlando Hernández, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/GUSTAVO AMADOR)

Le parquet général du Honduras a demandé lundi à Interpol de faire arrêter l'ex-président hondurien Juan Orlando Hernández, gracié fin novembre par le président américain Donald Trump. Il avait été condamné à 45 ans de réclusion aux Etats-Unis pour trafic de drogue.

"J'exhorte [...] Interpol à exécuter le mandat d'arrêt international contre l'ancien président Juan Orlando Hernández, accusé de blanchiment d'argent et de fraude", a indiqué le procureur général sur le réseau social X.

L'ex-président de droite, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras.

Il avait été reconnu coupable d'avoir protégé des trafiquants de drogue et permis l'expédition de centaines de tonnes de cocaïne vers les Etats-Unis. Gracié par Donald Trump, il est sorti de prison le 1er décembre et a exclu tout retour dans son pays jusqu'à nouvel ordre.

Election présidentielle

Cette grâce ainsi que le soutien apporté par M. Trump au poulain de l'ancien chef d'Etat, Nasry Asfura, pour la présidentielle du 30 novembre, ont conduit le parti Libre de la présidente sortante Xiomara Castro à réclamer une "annulation totale" des élections, invoquant une "ingérence" des Etats-Unis.

Marqué par plusieurs suspensions, le dépouillement du scrutin n'est toujours pas achevé. Des résultats intermédiaires avaient montré M. Asfura au coude à coude avec le candidat libéral Salvador Nasralla.

Ce dernier a dénoncé lundi sur X un "vol" du scrutin en faveur de son rival Nasry Asfura, dénonçant une manipulation du système informatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Le Bayern et l'Inter à la relance

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Yann Sommer et l'Inter accueillent Liverpool mardi soir (© KEYSTONE/EPA/ENRICO MATTIA DEL PUNTA)

La 6e journée de la phase de ligue de la Ligue des champions se déroule mardi et mercredi.

Respectivement 3e et 4e du classement avec 12 points, le Bayern Munich et l'Inter du duo suisse Yann Sommer/Manuel Akanji espèrent se relancer mardi après avoir connu leur première défaite lors de leur précédente sortie.

La formation bavaroise accueillera le Sporting (dès 18h45), alors que le club milanais recevra à 21h une équipe de Liverpool à la peine dans son championnat national. Les Reds ont également besoin de points en C1: ils restent sur un cuisant échec à domicile face au PSV Eindhoven (1-4) et ne figurent qu'au 13e rang avec 9 points.

Seulement 18e avec 7 points, le FC Barcelone n'a pour sa part pas le droit à l'erreur à l'heure d'accueillir l'Eintracht Francfort d'Aurèle Amenda (21h). Les Catalans ont également connu la défaite lors de la 5e journée de cette phase de ligue (3-0 à Londres face à Chelsea), mais ils ont repris confiance en Liga espagnole.

La pression est également grande pour l'OM d'Ulisses Garcia et l'AS Monaco de Philipp Köhn et Denis Zakaria. Marseille et Monaco, respectivement 21e et 23e avec 6 points, doivent gagner pour garder l'espoir de disputer la phase à élimination directe (top 24). L'ASM accueille le Galatasaray, alors que l'OM se déplace en Belgique pour affronter l'Union St-Gilloise de l'espoir suisse Marc Giger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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