Coronavirus
Coronavirus: tragédie en Italie, nouvelle vague en Asie
Les cas de contamination par le coronavirus flambaient dimanche en Europe, en particulier en Italie où la situation tourne à la "tragédie". Une deuxième vague semblait gagner l'Asie, alors que les regards se tournent vers l'Afrique.
"Restez chez vous", "fermez tout": les mots d'ordre pour éviter rassemblements et contacts favorisant l'épidémie se répandent partout dans le monde.
De Wuhan en Chine, d'où est partie l'épidémie, à New York, plus de 900 millions de personnes doivent rester chez eux pour éviter de contracter le virus. Ce dernier a déjà contaminé plus de 320'000 personnes dans le monde, dont la moitié en Europe. Plus de 14'000 ont perdu la vie, dont plus de 8600 sur le Vieux continent.
Près de 5500 morts en Italie
Pays le plus touché avec près de 5500 morts (5476), l'Italie connaît un scénario que redoutent tous les autres, avec dans certaines régions une contagion qui paraît hors de contrôle et une saturation des capacités de soins.
Le pays a enregistré 651 morts durant les dernières 24 heures, selon les chiffres publiés dimanche par la protection civile. Ce chiffre est moindre que celui annoncé samedi (793, un record), mais c'est le deuxième bilan le plus lourd depuis le début de la pandémie.
Le Premier ministre Giuseppe Conte a annoncé dans ce contexte l'arrêt de "toute activité de production sur le territoire qui ne serait pas strictement nécessaire".
Hôpital de campagne à Madrid
Second pays le plus touché en Europe, l'Espagne a enregistré près de 400 nouveaux morts en 24 heures (+30%), portant le total à 1720. Un énorme hôpital de campagne a été mis en service à Madrid, tandis que le gouvernement a demandé le prolongement du confinement jusqu'au 11 avril.
En France, où le nombre de morts a bondi de 112 en 24 heures à 674, le gouvernement prépare les esprits à la prolongation du confinement. L'Allemagne (55 décès) interdit de son côté les rassemblements de plus de deux personnes. La Grèce sera en confinement général dès lundi. Depuis jeudi, le nombre de morts y a doublé, passant à 15 dimanche.
En Grande-Bretagne, changement de ton: "les chiffres (...) s'accélèrent. Nous ne sommes qu'à quelques semaines de l'Italie", a mis en garde dimanche le Premier ministre Boris Johnson. Le gouvernement a ordonné avant le week-end la fermeture des écoles, pubs, cinémas et salles de sport, mais pas de confinement généralisé.
Cent morts de plus aux USA
Aux Etats-Unis, où environ 30% de la population est placée en confinement, la pandémie a tué plus de 100 personnes sur les dernières 24 heures, portant le bilan à 389 morts dimanche, selon le comptage de l'université Johns Hopkins qui fait référence.
Les Etats de New York (114 morts), de Washington (94 morts) et de Californie (28 morts) sont les foyers de l'épidémie.
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Et l' Amérique latine se résout à son tour au confinement: après le Venezuela, l'Argentine et le Salvador, la Bolivie a suivi dimanche, tandis que le Chili a décrété un couvre-feu nocturne.
Au Brésil, pays de la région le plus touché (1128 cas, dont 18 décès), bien que le président d'extrême-droite Jair Bolsonaro n'ait eu de cesse de minimiser l'épidémie, les gouverneurs des Etats de Sao Paulo et Rio de Janeiro ont pris l'initiative de mesures de restrictions.
Rechute en Asie?
L'inquiétude remonte aussi sur l'Asie, où le nombre de cas a dépassé les 95'000. La Chine a fait état dimanche de 46 nouvelles infections. Des cas officiellement "importés", certes, pour 45 d'entre eux, mais cela montre que le berceau de l'épidémie n'est pas à l'abri d'une rechute.
En Thaïlande, qui a recensé dimanche 188 nouveaux cas, la plus forte augmentation quotidienne depuis le début de la pandémie, des voix s'élèvent pour exiger un confinement total de Bangkok.
Des millions d'Indiens ont eux été soumis dimanche à un couvre-feu à titre expérimental dans ce pays d'1,3 milliard d'habitants où 320 cas ont été recensés, chiffre qui serait largement sous-estimé.
Couvre-feu en Irak
Quoique durement atteint avec près de 1700 morts, selon des chiffres officiels de plus en plus ouvertement remis en cause, l'Iran tarde à confiner sa population.
Son voisin irakien a en revanche annoncé dimanche l'instauration d'un couvre-feu total dans les 18 provinces du pays au système de santé ravagé, après la mort de 20 personnes et alors que le nombre de contaminations ne cesse de grimper.
Bombe à retardement
Les inquiétudes montent aussi sur l'Afrique. "Soyons responsables. Nous allons tous mourir et ensuite aller en enfer !", a lancé le porte-parole du gouvernement zimbabwéen, Nick Mangwana. En cause, l'affluence dans les églises de Harare, ce dimanche, malgré l'interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes.
La police de Lagos, ville tentaculaire de 20 millions d'habitants, tentait elle aussi d'empêcher les fidèles de se rendre dans les églises, d'habitude bondées au Nigeria.
La bombe à retardement est aussi économique: pour soutenir leur économie dont des secteurs entiers sont à l'arrêt, les Etats-Unis s'apprêtent à autoriser la banque centrale à prêter directement aux entreprises. Et ce pour un montant inédit: 4000 milliards de dollars, soit un cinquième de la richesse annuelle produite par l'économie américaine.
Coronavirus
Le peuple devrait une nouvelle fois se prononcer sur la loi Covid
Le peuple devrait à nouveau voter sur la loi Covid-19. Le comité référendaire a déposé jeudi quelque 60'000 signatures à la Chancellerie fédérale. Il s'oppose à la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 adoptées en décembre par le Parlement.
"Aujourd'hui, le peuple peut mettre un point final aux années sombres que nous avons vécues et enfin surmonter les divisions de la société", a indiqué devant la presse Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution. Il ne doit plus jamais y avoir de certificat Covid, a ajouté le président de Mass-Voll, Nicolas Rimoldi.
Pour le comité référendaire "Mesures NON", voter non à la prolongation de la loi Covid constituera "une contribution importante aux droits populaires, à la démocratie directe et à la réconciliation de la société". Le peuple a de bonnes chances de se prononcer le 18 juin, la date ayant été réservée à titre provisoire pour ce référendum par la Chancellerie fédérale.
En cas de nouvelle vague
La loi Covid-19 a été modifiée une nouvelle fois en décembre dernier. Le Parlement a prolongé jusqu'en juin 2024 certaines dispositions qui ont fait leurs preuves afin d'avoir une base légale en cas de nouvelle vague. La loi arrivait en effet à son terme le 31 décembre 2022.
Les dispositions sur le certificat Covid sont ainsi prolongées. Si le certificat n'est plus utilisé en Suisse, il peut encore être requis à l'étranger. Sa compatibilité internationale doit être garantie.
Les bases légales de l'application de traçage SwissCovid, désactivée depuis le 1er avril 2022, resteront aussi en vigueur. Le logiciel pourra ainsi être réactivé durant l'hiver 2023/2024 en cas de nécessité.
La prolongation concerne également la promotion du développement des médicaments contre le coronavirus et la réglementation pour protéger les personnes vulnérables. De même que des dispositions concernant les étrangers et les frontaliers en cas de fermeture des frontières.
Deux fois oui
La loi Covid-19 est en vigueur depuis le 26 septembre 2020. Elle a été modifiée à plusieurs reprises. Le peuple l'a déjà acceptée à deux reprises en juin et en novembre 2021 à plus de 60%, à la suite de référendums.
Hasard du calendrier, les signatures pour ce troisième référendum ont été déposées quasiment un an après la levée des dernières mesures prise contre la pandémie de coronavirus, notamment l'obligation de porter un masque dans les transports publics et celle d'isoler les personnes infectées.
La situation particulière a en effet pris fin au printemps dernier. La répartition usuelle des compétences a ainsi été rétablie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le Brésil passe le cap des 700'000 morts après trois ans
Le Brésil a passé mardi le cap des 700'000 morts du Covid-19, a annoncé le ministère de la Santé. Ce trois ans après le premier décès dû à la pandémie qui allait faire du pays latino-américain le deuxième Etat le plus endeuillé au monde.
Le premier décès au Brésil, celui d'une quinquagénaire de Sao Paulo (sud-est), était survenu le 12 mars 2020, marquant le début d'une longue crise sanitaire qui allait submerger les hôpitaux, morgues et cimetières du pays.
Seuls les Etats-Unis ont enregistré un pire bilan, avec 1,1 million de décès, d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'épidémie a fait au moins 6,8 millions de morts dans le monde. La gestion de la crise du Covid au Brésil a été marquée par un grand nombre de polémiques entre les milieux scientifiques notamment et l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro.
Celui-ci a longtemps dit que le Covid était une "grippette", préconisé des traitements inefficaces et s'est opposé à la vaccination. Il a refusé de confiner la population au nom de la préservation de la première économie d'Amérique latine, tout en multipliant les bains de foule, le plus souvent sans masque.
Son successeur, Luiz Inacio Lula da Silva, a qualifié Bolsonaro de "génocidaire" et prôné le recours au vaccin, dont il a reçu lui-même une 5e dose devant les caméras en février dernier. "Le vaccin qui est disponible gratuitement dans toutes les unités de santé aurait pu changer la vie des familles qui ont perdu des êtres chers pendant la pandémie", a estimé le ministère de la Santé dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP
L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.
Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.
Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.
L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.
L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid
Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.
Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.
"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.
Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.
"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.
Déjà deux fois oui
Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.
La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.
En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.
Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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