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International

Davantage de répression contre les Iraniennes (enquêtrices)

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Les membres de la Mission internationale d'établissement des faits sur l'Iran demandent aux Etats de poursuivre les responsables de violations contre les femmes iraniennes qui seraient dans leur pays (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La répression contre les Iraniennes a augmenté depuis avril, selon la Mission internationale d'établissement des faits sur l'Iran. Le gouvernement souhaite éliminer leurs droits fondamentaux et "écraser" ce qui reste de leur activisme, a-t-elle dit vendredi à Genève.

Dans son rapport il y a quelques mois, la mission avait estimé que des actes équivalant à des crimes contre l'humanité avaient été perpétrés dans la répression des manifestants après le décès de la jeune Mahsa Amini en 2022. Celle-ci était décédée dans un commissariat après avoir été arrêtée pour avoir mal porté le voile islamique.

Les trois enquêtrices, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, avaient alors évoqué des meurtres, des emprisonnements, des actes de torture, des viols et d'autres formes de violences sexuelles, des persécutions, des disparitions forcées et d'autres actes inhumains.

Vendredi, elles ont dénoncé le plan national annoncé en avril par le chef de la police de Téhéran, qui "encourage, autorise et soutient des violations des droits humains des femmes qui bafouent la règle du voile obligatoire". Dès le premier jour, environ 500 femmes auraient été arrêtées, selon les médias iraniens.

"Les forces de sécurité ont encore augmenté les modèles de violences physiques en vigueur", affirme la mission qui a pu évaluer des vidéos. De même, la surveillance du port du voile s'est étendue, y compris par des drones.

La mission avait déjà alerté sur un projet de loi, qui pourrait être approuvé prochainement, qui prévoit des "amendes exorbitantes, de longues peines de prison" et d'autres restrictions contre les femmes qui violent les règles. Elle demande que celui-ci ne soit pas validé et se dit "très inquiète" d'indications de peines capitales contre des femmes activistes.

Elle appelle de nouveau à mettre un terme aux exécutions et à la libération des détenus arbitraires. Elle demande aux autres pays de poursuivre les responsables de toutes ces violations qui seraient présents sur leur territoire. Et d'accueillir les personnes qui ont été blessées ou sont ciblées par le régime iranien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un ex-agent de la Stasi condamné pour un meurtre vieux de 50 ans

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Le tribunal de Berlin a condamné l'ancien membre de la Stasi à 10 ans de prison ferme. (© KEYSTONE/dpa/Sebastian Gollnow)

Le tribunal de Berlin a condamné lundi à dix ans de prison un ancien agent de la Stasi, la police politique de l'ex-RDA communiste, pour le meurtre d'un Polonais qui voulait fuir à l'ouest il y a 50 ans.

A l'issue d'un procès historique, le tribunal a déclaré Martin Naumann, âgé de 80 ans, coupable de meurtre pour avoir tiré dans le dos de Czeslaw Kukuczka alors qu'il tentait de s'enfuir par le poste-frontière de Friedrichstrasse à Berlin en 1974.

La Cour a "la conviction indubitable" que M. Naumann est l'auteur des tirs qui ont coûté la vie au fugitif de 38 ans, a déclaré le président du tribunal Bernd Miczajka.

Même s'il n'a pas agi "par motif personnel", il a "exécuté sans pitié" un acte "planifié par la Stasi", a détaillé le juge.

Le parquet allemand avait requis 12 ans de prison contre l'ancien lieutenant, aujourd'hui retraité.

Procès enregistrés

L'intéressé a rejeté l'accusation par la voix de ses avocats, qui demandaient eux son acquittement. Mais il ne s'est jamais exprimé devant les juges.

Ce procès, enregistré en raison de sa valeur historique, est l'aboutissement d'une longue enquête menée également côté polonais.

Il n'a été rendu possible que par l'apparition de nouvelles informations trouvées par deux historiens allemand et polonais dans les archives de la Stasi en 2016, liant M. Naumann à la mort du fugitif, et la découverte de nouveaux témoins potentiels.

Depuis mars dernier, le procès a replongé le pays au temps de la Guerre froide, période durant laquelle l'Allemagne fut scindée en deux par le Rideau de fer entre RFA à l'ouest et RDA à l'Est.

Selon une responsable des archives de la police secrète à Berlin, Daniela Münkel, M. Naumann devient avec le verdict rendu lundi le premier ancien agent de la police secrète de l'ancienne Allemagne de l'Est communiste à être reconnu coupable de meurtre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Nobel d'économie: un trio de chercheurs distingué

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Les trois chercheurs américains ont été distingués pour leurs travaux sur les causes fondamentales des inégaltés dans la distribution des richesses entre pays. (archive) (© KEYSTONE/AP/Christine Olsson)

Le prix Nobel d'économie, qui clôt la saison 2024, a récompensé lundi l'Américano-turc Daron Acemoglu et les Britanno-américains Simon Johnson et James A. Robinson pour leur recherche sur les différences de prospérité entre les nations.

Les chercheurs, tous les trois basés aux Etats-Unis, ont été distingués "pour leurs études sur les institutions et la façon dont elles affectent la prospérité", a exposé le jury dans ses attendus.

"Réduire les énormes différences de revenus entre les pays est l'un des plus grands défis de notre époque. Les lauréats ont montré l'importance des institutions pour y parvenir", a déclaré Jakob Svensson, président du comité du prix en sciences économiques, cité dans un communiqué.

"Les lauréats de cette année ont été les pionniers de nouvelles approches, à la fois empiriques et théoriques, qui ont fait progresser de manière significative notre compréhension des inégalités mondiales", a précisé M. Svensson devant la presse.

En examinant les différents systèmes politiques et économiques introduits par les colonisateurs européens, les trois économistes ont pu mettre en évidence un lien entre les institutions et la prospérité, indique le comité dans son communiqué.

M. Acemoglu, 57 ans, est professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), tout comme M. Johnson, 61 ans. M. Robinson, 64 ans, est professeur à l'université de Chicago.

"C'est un véritable choc et une nouvelle extraordinaire. Je vous remercie", a réagi M. Acemoglu, interrogé par le comité Nobel.

Seul à ne pas avoir été prévu dans le testament d'Alfred Nobel, le prix d'économie a été créé par la Banque centrale suédoise "à la mémoire" de l'inventeur.

Les lauréats reçoivent un chèque de 11 millions de couronnes (920'000 euros), à partager en cas de multiples gagnants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Allemagne: l'économie va encore reculer au troisième trimestre

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L'Allemagne, dirigée par le chancelier Olaf Scholz, pourrait entrer en "récession technique" (archives). (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

L'Allemagne, première économie d'Europe, devrait être entrée en récession technique au troisième trimestre, avec une deuxième baisse trimestrielle consécutive de son Produit intérieur brut (PIB), indique lundi le ministère de l'Economie.

"Le gouvernement fédéral s'attend à un nouveau léger recul (...) au troisième trimestre, ce qui, après la légère baisse du deuxième trimestre, pourrait correspondre à la définition d'une +récession technique+", selon un communiqué du ministère.

La phase de faiblesse économique "devrait probablement se poursuivre dans la seconde moitié de 2024, avant que la dynamique de croissance ne commence à s'accélérer progressivement l'année prochaine", ajoute le ministère.

La première estimation du PIB du troisième trimestre sera communiquée le 30 octobre.

Un nouveau recul s'inscrirait dans la logique du récent abaissement par Berlin de ses prévisions de croissance pour l'année. Le gouvernement anticipe désormais une contraction de 0,2% du PIB annuel au lieu d'une hausse de 0,3% prévue au printemps.

Le PIB de la première économie européenne s'était déjà contracté de 0,3% en 2023. Cela ferait donc deux années de suite de récession pour le pays.

L'économie allemande, qui a longtemps bénéficié d'une énergie bon marché grâce aux accords de livraison de gaz russe, et d'exportations dynamiques, notamment vers la Chine, continue de subir de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine et de la faiblesse de la demande mondiale, nourrie par les tendances protectionnistes en Chine et aux Etats-Unis, ses grands partenaires.

Sur les mois de juin à août, la production manufacturière s'affiche en baisse de 1,3% et les commandes en recul de 5,8% en août ne présagent pas d'un rebond à venir.

Autre signe du marasme ambiant, les immatriculations de voitures sont en net recul et les consommateurs restreignent leur dépenses en craignant davantage pour leur emploi, dans un contexte de progression du taux de chômage et des faillites d'entreprises.

Après deux années consécutives de recul, le PIB allemand devrait toutefois croître de nouveau l'année prochaine, de 1,1%, puis de 1,6% en 2026, selon les nouvelles prévisions du gouvernement, jugées toutefois déjà trop optimistes par plusieurs instituts de conjoncture du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Singapour enregistre une croissance plus forte que prévu

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En août, le gouvernement de Singapour a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour 2024 (archives). (© KEYSTONE/EPA/HOW HWEE YOUNG)

L'économie de Singapour a connu une croissance plus forte que prévu au troisième trimestre, la ruée sur les produits intégrant l'intelligence artificielle ayant dopé la demande de puces informatiques, selon des données provisoires publiées lundi.

Les performances économiques de la cité-État asiatique, étroitement liées aux commerce international, sont souvent considérées comme un baromètre de l'environnement mondial.

Le ministère du Commerce a indiqué qu'un solide rebond dans le secteur manufacturier clé a alimenté la croissance de 4,1% sur un an, sur le 3ème trimestre (juillet à septembre), là où les économistes tablaient sur une croissance inférieure à 4%.

Sur la période, la production manufacturière, notamment le secteur des puces informatiques, a augmenté de 7,5% sur un an, rebondissant après une baisse de 1,1%, le trimestre précédent.

"La technologie a fait le gros du travail pour le secteur manufacturier au troisième trimestre", a déclaré Song Seng Wun, conseiller économique auprès de la société de services financiers CGS International Securities.

"De plus en plus de biens de consommation intégrant l'intelligence artificielle émergent sur le marché, depuis les téléphones portables jusqu'aux voitures et aspirateurs", a-t-il expliqué à l'AFP.

En août, le gouvernement a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour cette année, passant d'une fourchette entre 1% et 3% à une fourchette entre 2% et 3%.

"A moins d'un autre choc extrême au cours des deux derniers mois", M.Song table même sur une croissance pour l'ensemble de l'année supérieure à la fourchette haute.

De son côté, l'Autorité monétaire de Singapour (MAS) a décidé de "maintenir ses prévisions du taux d'appréciation" du dollar de Singapour, car les risques d'inflation sont "plus équilibrés qu'il y a trois mois".

La cité-État utilise le taux de change du dollar de Singapour rattaché à un panier de devises de ses principaux partenaires commerciaux, pour lutter contre l'inflation car elle importe la plupart de ses besoins.

"Pour le reste de l'année 2024, la croissance de Singapour devrait être soutenue par une reprise continue du secteur de l'électronique et des échanges internationaux doublée d'un l'assouplissement des conditions financières mondiales", souligne l'Autorité dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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