International
Début de l'Assemblée générale dans un monde assiégé par les crises
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Guerre en Ukraine, catastrophes climatiques, insécurité alimentaire... Dans un monde assiégé par les crises, les dirigeants de la planète se succèdent à partir de mardi à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU éprouvée par des divisions profondes.
Pendant près d'une semaine, quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement du monde entier vont prendre la parole lors de cette grand-messe diplomatique annuelle qui reprend en personne après deux années perturbées par le Covid-19.
Traditionnellement, cette première journée fait la part belle au discours du président américain, qui en tant que dirigeant du pays hôte du siège des Nations unies s'exprime dans les premiers. Mais exceptionnellement - comme à de très rares occasions par le passé -, ce ne sera pas le cas: Joe Biden, qui était lundi aux funérailles de la reine Elizabeth II, a décalé son intervention à mercredi.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres sera lui au rendez-vous avec un discours d'ouverture de cette 77e Assemblée générale qui "ne va pas édulcorer les choses", a promis son porte-parole Stéphane Dujarric, évoquant un tableau "posé, réel et axé sur les solutions" d'un monde "où les divisions géopolitiques nous mettent tous en danger".
"Nous nous réunissons à un moment de grand péril pour le monde", a souligné Antonio Guterres lundi, énumérant "conflits et catastrophes climatiques", "méfiance et division", "pauvreté, inégalité et discrimination".
Agacement
Côté dangers, l'invasion de l'Ukraine par la Russie sera au coeur de cette semaine diplomatique de haut niveau, avec une intervention mercredi du président ukrainien Volodymyr Zelensky - par vidéo grâce à une autorisation spéciale votée la semaine dernière par les Etats membres - et un Conseil de sécurité jeudi au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Mais les pays du Sud s'agacent de plus en plus que les Occidentaux focalisent leur attention sur l'Ukraine. "Nous ne voulons pas seulement parler de mettre un terme au conflit en Ukraine. Nous voulons que les conflits prennent fin au Tigré, nous voulons que les conflits prennent fin en Syrie, nous voulons que les conflits prennent fin où qu'ils pointent leur nez dans le monde", a ainsi martelé lundi la Première ministre de la Barbade Mia Mottley lors d'une journée préliminaire axée sur l'éducation et les objectifs de développement.
Nucléaire iranien
Pour tenter de répondre aux inquiétudes de certains pays, Américains et Européens organisent mardi une réunion de haut niveau sur la sécurité alimentaire, conséquence de cette guerre dont souffre toute la planète.
Ces tensions provoquées par la guerre en Ukraine font écho au ressentiment Nord-Sud dans la lutte contre le changement climatique. Les pays pauvres, en première ligne des impacts dévastateurs d'un réchauffement dont ils ne sont pas responsables, se battent notamment pour que les pays riches tiennent enfin leurs promesses d'aide financière.
A deux mois de la conférence sur le climat de l'ONU COP27 en Egypte, il serait étonnant que cette crise climatique ne soit pas en bonne place dans l'allocution d'Antonio Guterres qui a fait de la lutte pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, en particulier celles des producteurs d'énergies fossiles, une de ses priorités.
Ignazio Cassis à New York
Le président de la Confédération Ignazio Cassis représentera la Suisse lors du 77e débat général qui marque l'ouverture de l'Assemblée générale. Il devrait prononcer son discours mardi en début d'après-midi.
Doivent se succéder également à la tribune les présidents brésilien Jair Bolsonaro et turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre japonais Fumio Kishida ou encore le chancelier allemand Olaf Scholz. Le président iranien Ebrahim Raïssi est également à New York cette semaine pour sa première Assemblée générale et le dossier nucléaire pourrait une nouvelle fois se retrouver au centre des discussions.
Même si les négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 ont officiellement lieu à Vienne, la ministre française des Affaires étrangères n'a par exemple pas exclu une rencontre entre les présidents Macron et Raïssi. Cette semaine de haut niveau compte en revanche quelques absents de marque, en particulier les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Xi Jinping.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Deux morts dans des attaques russes en Ukraine
Deux personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi dans des frappes russes dans les régions de Kherson et Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, selon les autorités. Dix Russes ont été blessés par des drones ukrainiens dans la région de Koursk.
Dans la région de Zaporijjia, une fillette de 9 ans a été tuée et un garçon de 16 ans blessé dans une attaque aux bombes téléguidées qui ont détruit plusieurs immeubles dans un village près de la ligne de front, a écrit sur Telegram Ivan Fedorov, le chef de l'administration régionale.
Dans la ville de Kherson, un homme de 66 ans est mort dans un bombardement contre le district de Dniprovskyi, a indiqué sur Telegram le chef de l'administration régionale Oleksandr Prokoudine.
Des bombardements russes ont également fait un blessé à Kharkiv (nord-est), selon les autorités.
Du côté russe, dix personnes ont été blessées lors d'attaques de drones ukrainiens dans la région de Koursk au cours de la même nuit, a indiqué sur Telegram le gouverneur régional par intérim Alexandre Khinchtein.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Royaume-Uni: les marais salants boueux, puits de carbone essentiel
Les marais salants boueux du Royaume-Uni constituent d'importants réservoirs de gaz à effet de serre , selon un rapport, mené notamment par le WWF et publié vendredi. L'ONG préconise de les protéger pour aider à lutter contre le changement climatique.
"La boue joue un rôle important", a souligné Tom Brook, spécialiste de la conservation des océans au Fonds mondial pour la nature (WWF) et auteur du rapport. "Les marais salants sont de puissants alliés naturels dans la lutte contre le changement climatique: ils stockent le carbone, protègent nos côtes et favorisent une riche biodiversité", a-t-il ajouté.
Ces marais, à la jonction de la terre et de la mer, contribuent à absorber l'énergie des vagues et l'impact des tempêtes, agissant ainsi comme des barrières naturelles contre les inondations. Ils sont "également très efficaces pour capturer et stocker le carbone, jouant un rôle essentiel dans l'atténuation du changement climatique", indique le rapport.
85% perdus
La Royaume-Uni a perdu environ 85% de ses marais salants depuis 1860. Une grande partie d'entre eux a été drainée pour être convertie en terres agricoles ou bien dégradée par la pollution et l'élévation du niveau de la mer.
Les 45'000 hectares restants jouent un rôle essentiel dans la protection des zones côtières. Ils offrent également des habitats aux oiseaux migrateurs dans les estuaires, notamment autour de la Tamise (sud-est de l'Angleterre), ainsi que dans la Severn qui traverse l'Angleterre et le Pays de Galles, le Humber (nord-est de l'Angleterre) et le Solway Firth (ouest de la frontière anglo-écossaise).
L'étude du WWF "rassemble un ensemble croissant de preuves démontrant que les marais salants sont non seulement importants sur le plan écologique, mais aussi essentiels à la construction d'un avenir résilient et neutre en carbone", a encore expliqué M. Brook.
Le WWF, l'une des principales organisations mondiales de protection de l'environnement, demande que ces marais soient désormais inclus dans l'inventaire des gaz à effet de serre du Royaume-Uni. Cet inventaire enregistre chaque année la quantité de carbone émise dans l'atmosphère et celle éliminée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Léon XIV renouvelle sa carte d'identité péruvienne au Vatican
Le pape Léon XIV a renouvelé vendredi sa carte d'identité péruvienne, a annoncé à Lima le service de l'état civil. Des fonctionnaires péruviens ont été dépêchés spécialement au Vatican pour cette formalité.
Né à Chicago, aux Etats-Unis, Robert Francis Prevost est américain, mais il a aussi acquis la nationalité péruvienne en 2015, alors qu'il était évêque de Chiclayo, dans le nord du Pérou.
Le pape a reçu dans son bureau au Vatican quatre fonctionnaires de l'état civil péruvien qui ont enregistré son changement d'adresse, relevé ses empreintes digitales et pris une nouvelle photographie d'identité.
Léon XIV recevra prochainement sa nouvelle carte d'identité, équipée d'une puce électronique contenant ses données personnelles et sur laquelle figure une image de la célèbre citadelle inca du Machu Picchu, située dans son ancien diocèse.
"Ce que le pape Léon XIV a fait réaffirme son affection pour le pays et constitue également un acte de responsabilité. C'est un message adressé à tous les Péruviens pour qu'ils mettent à jour leurs cartes d'identité. Je remercie le Saint-Père d'avoir pris le temps de mettre à jour son document", a déclaré dans un communiqué la directrice de l'état civil, Carmen Velarde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Le PSG en favori face à l'Inter ?
Le PSG espère vivre la plus grande soirée de son histoire en remportant enfin la Ligue des champions samedi.
Les Parisiens affrontent l'Inter Milan de Yann Sommer à Munich (21h00), 32 ans après le seul sacre suprême d'un club français.
Marseille reste pour le moment l'unique vainqueur de la C1 dans les annales du football national, bien plus dominant en sélection qu'en club. L'effervescence est immense dans la capitale, prête à célébrer ses héros lors d'une parade dimanche sur les Champs-Elysées, en cas de victoire. La Tour Eiffel s'illuminera à chaque but parisien et le Parc des Princes sera rempli de supporters devant d'immenses écrans.
Chez les amateurs de sport, jusqu'aux travées de Roland-Garros garnies de maillots du PSG, la finale est sur toutes les lèvres et les bars parisiens devraient être bondés samedi soir. Un dispositif "massif" de "5400" policiers et gendarmes sera par ailleurs déployé à Paris et dans son agglomération pour prévenir tout débordement.
Passé par tant de frustrantes éliminations depuis une décennie, le PSG avait annoncé vouloir changer et il est en passe de le prouver une bonne fois pour toutes. Son équipe jeune et sans stars, depuis le départ l'été dernier de Kylian Mbappé au Real Madrid, a dépassé toutes les attentes.
A commencer par celles du président du club Nasser Al-Khelaïfi. Lui qui avait clamé son obsession de gagner la Ligue des champions dès son arrivée à la tête du PSG en 2011 a changé de discours il y a deux ans, conscient qu'un changement de paradigme devait d'abord avoir lieu. Et qu'il faudrait du temps.
Le PSG favori ?
Mais après une saison en montagnes russes, le PSG a franchi une à une les étapes pour se hisser jusqu'en finale, la deuxième de son histoire après celle de 2020, perdue 1-0 contre le Bayern Munich sans supporters, en temps de pandémie.
Le public s'est peu à peu pris d'affection pour cet effectif constitué de joueurs expérimentés (Ousmane Dembélé en lice pour le Ballon d'Or, Marquinhos, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi) encadrant des jeunes talents qui ont très vite grandi (Désiré Doué, Bradley Barcola, Joao Neves, Willian Pacho).
L'attente est d'autant plus fiévreuse que l'équipe emmenée par Luis Enrique est donnée légèrement favorite par les observateurs, les bookmakers ainsi que... les intelligences artificielles. Le "super ordinateur" du très sérieux statisticien du sport Opta a simulé 10'000 résultats basés sur le parcours des deux équipes, et Paris l'a emporté dans 53,6% des cas.
Le style de jeu du PSG, fait de possession de balle et de pressing haut, est plus flamboyant que celui de l'Inter Milan, tout en verticalité. Après un début de saison chaotique et la menace d'une élimination en phase de ligue, le club parisien a impressionné. Il a éliminé le cador Liverpool (0-1, 1-0, 4-1 aux tirs au but), avant de contenir Aston Villa (3-1, 2-3) et de faire preuve de maturité pour passer l'obstacle Arsenal (1-0, 2-1).
Le match samedi à l'Allianz Arena s'annonce très intense puisque l'Inter Milan non plus n'a pas l'habitude de subir. Et une statistique inouïe plaide pour un match plein de suspense: l'équipe italienne n'a été menée que durant 16 minutes et 38 secondes sur la totalité de la C1, un véritable tour de force.
Contre le FC Barcelone en demi-finale (3-3, 4-3 ap), bâti sur des principes proches de ceux du PSG, l'Inter Milan a fait le dos rond - avec par ailleurs un Yann Sommer décisif au but - et a marqué sept fois, souvent à des moments inattendus. L'avertissement ne pourrait pas être plus clair.
Pression
"Il faudra un grand Inter pour gagner ce match", espère l'entraîneur italien Simone Inzaghi. "Il y aura des moments difficiles dans cette finale, mais ce groupe a la qualité et l'état d'esprit pour les surpasser", selon lui.
De son côté, Luis Enrique a promis: "C'est l'une des meilleures finales de Ligue des champions de ces dernières années, mais nous serons à la hauteur de l'Inter". Il a prévenu: "Ça n'arrive pas souvent, dans la carrière d'un joueur ou d'un entraîneur, de jouer ce genre de match. Il faut savoir gérer la forte pression".
C'est justement l'une des réussites de l'Espagnol jusque-là: avoir su préparer ses hommes pour les grands rendez-vous, sans les jambes tremblantes qui ont souvent été fatales au club, au cours des "remontadas" de 2017, 2019 et 2022.
Le capitaine Marquinhos est le seul joueur restant de l'effectif à avoir vécu tous ces traumatismes, auquel l'intéressé ajoute le rendez-vous manqué de 2020: "J'ai déjà perdu une finale, je sais comme cela fait mal", raconte le Brésilien. "Il y en a qui viennent d'arriver, ils ne savent pas comment ça a été difficile d'arriver jusque-là. Les déceptions donnent de l'expérience, ce sont des cicatrices qui restent dans la carrière d'un joueur".
Une finale perdue, cet Inter Milan en a aussi connu une il y a deux ans contre Manchester City (1-0). "Comme nous, le PSG a perdu une finale récemment", a rappelé Simone Inzaghi. Cette fois, l'une des deux équipes repartira avec la Coupe aux grandes oreilles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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