International
Le pape est arrivé à Marseille: la migration au menu de sa visite
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/09/a-son-arrivee-a-laeroport-de-marseille-provence-a-marignane-le-pape-francois-a-ete-accueilli-par-la-premiere-ministre-elisabeth-borne-a-sa-droite-1000x600.jpg&description=Le pape est arrivé à Marseille: la migration au menu de sa visite', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le pape François a atterri vendredi à Marseille pour une visite de deux jours consacrée à la Méditerranée et au défi migratoire, dans un contexte d'hostilité croissante envers les candidats à l'exil au sein d'une Europe tentée par le repli.
A son atterrissage, le chef de l'Eglise catholique a été accueilli par la première ministre Elisabeth Borne. En fauteuil roulant, il s'est levé pendant l'exécution des hymnes, avant de saluer en souriant les officiels présents.
"(Nous avons) peu de temps, mais tant de choses (à faire) dans cette ville qui est une porte, une fenêtre sur la Méditerranée", avait-il déclaré aux journalistes l'accompagnant dans l'avion, dénonçant une nouvelle fois le "terrible manque d'humanité" qui se jouait sur cette mer.
Il est immédiatement parti pour la basilique Notre-Dame de la Garde, la "Bonne mère", symbole de la deuxième ville de France, juchée sur une colline dominant la baie de Marseille.
Après une prière avec le clergé, il se recueillera sous un ciel radieux, dégagé par le mistral, avec des représentants d'autres confessions, devant le mémorial dédié aux marins et migrants disparus en mer.
Migrants
Le pape devrait une nouvelle fois y dénoncer le drame des naufrages de migrants et plaider la cause des exilés. Un thème cher à François qui ne cesse depuis son élection en 2013 de dénoncer les discours de rejet et les politiques de fermeture des frontières.
Son séjour intervient d'ailleurs après une nouvelle vague d'arrivées sur l'île italienne de Lampedusa, qui a poussé l'Union européenne à adopter un plan d'urgence pour aider Rome à gérer les flux en provenance d'Afrique du Nord, sur une route migratoire devenue la plus dangereuse au monde.
Plus de 28'000 disparus en mer y ont été recensés depuis 2014, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). "Le plus grand cimetière au monde", déplore régulièrement le pape.
"L'humanité qui coule"
Cette visite se déroule sous haute protection, avec quelque 6000 membres des forces de l'ordre mobilisés et un "dispositif hors norme", selon un haut responsable policier.
Quelque 60'000 personnes sont attendues samedi pour la messe que le pape doit célébrer au stade vélodrome, autre symbole de la ville, précédée d'une déambulation en papamobile le long du Prado, grande avenue de la ville pavoisée aux couleurs jaune et blanche du Vatican, à laquelle 100'000 autres personnes sont attendues.
En France, pays régi par le principe de laïcité, la visite de Jorge Bergoglio a été diversement reçue, certains à droite critiquant une "ingérence" politique. "Il faut espérer qu'on ne retienne pas de ce message la critique qui en est faite, mais que la Méditerranée peut être un point d'union", a affirmé à l'AFP l'archevêque de Paris, Laurent Ulrich.
"Nous attendons des paroles très fortes, c'est notre humanité qui coule si l'Europe ne fait pas quelque chose", avait commenté vendredi matin François Thomas, président de SOS Méditerranée, ONG basée à Marseille qui affrète un navire pour venir en aide aux migrants en détresse.
Laïcité
Des élus de gauche ont appelé Emmanuel Macron à écouter le message d'accueil "courageux" du pape, au moment où une nouvelle loi sur l'immigration est en préparation en France.
La France insoumise organise de son côté vendredi soir un rassemblement "laïque" à Marseille "en solidarité avec les victimes de la barbarie antimigrants". Plusieurs de ses députés ont par ailleurs récemment accusé le président français Emmanuel Macron de "piétiner" le principe de laïcité en participant à la grande messe du pape au Vélodrome.
Près de 500 ans après la dernière visite papale à Marseille, ce déplacement est le premier d'un pape en France depuis Benoît XVI en 2008. François s'était brièvement rendu en 2014 à Strasbourg, dans l'Est, mais c'était au Parlement européen.
Malgré le déclin du catholicisme en France, accéléré par la crise des violences sexuelles dans l'Eglise, la visite suscite un fort engouement.
Véronique Dembele, 47 ans, arrivée il y a cinq ans du Mali avec son fils Michel, 15 ans aujourd'hui, est venue de Gap, à près de 200 kilomètres de Marseille, dans le département des Hautes-Alpes.
"C'est une joie immense et un honneur. C'est incroyable mais vrai" de voir le pape, dit cette femme qui dispose désormais d'un titre de séjour. Et elle ne trouve pas "que cette visite soit politique": le pape "vient pour soutenir les migrants, mais aussi pour remercier l'Etat de ce qu'il fait pour les migrants. Et il dit a l'Etat d'en faire encore plus".
Il s'agit du 44e voyage à l'étranger du pape, qui se déplace désormais en fauteuil roulant et a reconnu début septembre que voyager ne lui était "plus aussi facile qu'au début".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une nouvelle classe de navires de guerre portant le nom de Trump
Le président américain Donald Trump a annoncé lundi le lancement d'une nouvelle classe de navires de guerre de grande taille qui portera son nom. Il s'agit d'un fait extrêmement inhabituel pour un président en exercice.
Ces navires seront "les meilleurs au monde", a assuré le président américain pendant une conférence de presse à Mar-a-Lago en Floride, précisant que deux navires de guerre de la "Trump Class USS Defiant" seraient construits pour commencer. Des images représentant le futur navire en mer et en pleine action étaient exposées sur des chevalets autour du pupitre.
Il a estimé que la construction des deux premiers prendrait "environ 2 ans et demi", assurant que cette nouvelle classe de bâtiments compterait ensuite "rapidement" 10 navires et, au terme du projet, 20 à 25 navires.
Trump impliqué dans la conception
"Chacun d'eux sera le plus grand navire de guerre de l'histoire de notre pays" et même "du monde", a assuré le milliardaire de 79 ans, jamais avare en hyperboles.
Il a précisé que les bâtiments seraient équipés de canons et de lasers et qu'ils pourraient porter des armes hypersoniques et nucléaires.
Donald Trump a dit vouloir s'impliquer personnellement dans la conception des nouveaux bateaux, "parce que je suis une personne très portée sur l'esthétique".
Il a par ailleurs indiqué que cette nouvelle classe de bâtiments était conçue comme un message "pour tout le monde. Ce n'est pas pour la Chine. Nous nous entendons très bien avec la Chine", qui a renforcé et modernisé sa propre marine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Spotify affirme que des activistes ont piraté son catalogue
Le service de streaming musical Spotify a annoncé lundi avoir désactivé les comptes d'un groupe de pirates informatiques, qui affirmait avoir "sauvegardé" des millions de fichiers musicaux et de métadonnées de la plateforme.
Le groupe Anna's Archives avait déclaré sur un blog avoir sauvegardé 86 millions de titres Spotify et les métadonnées de 256 millions de titres, un processus appelé "scraping", afin de créer "des archives de préservation" musicales ouvertes.
Anna's Archives affirme que les 86 millions de titres musicaux représentaient plus de 99,6% des écoutes sur Spotify et que les copies de métadonnées représentaient 99,9% de tous les titres disponibles sur Spotify.
Archives musicales gratuites
Cette faille, qui n'a pas d'impact pour les utilisateurs de Spotify, signifie, en théorie, que n'importe qui peut utiliser ces informations pour constituer ses propres archives musicales gratuites, bien qu'en pratique, on puisse être rapidement poursuivi par les détenteurs des droits.
"Spotify a identifié et désactivé les comptes d'utilisateurs malveillants qui se livraient à un 'scraping' illégal", a indiqué la société suédoise dans un communiqué. "Nous avons mis en place de nouvelles mesures de sécurité contre ce type d'attaque contre les droits d'auteur et surveillons activement les activités suspectes", a assuré la société.
"Depuis le premier jour, nous sommes engagés au côté de la communauté artistique contre le piratage et travaillons activement avec nos partenaires de l'industrie de la musique pour protéger les créateurs et défendre leurs droits", a-t-elle souligné.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Affaire Epstein: des victimes dénoncent la publication partielle
Des victimes du criminel sexuel américain Jeffrey Epstein ont dénoncé lundi la publication partielle par le ministère américain de la justice de l'enquête sur le financier décédé en prison. L'homme était connu pour ses liens avec les célébrités, dont Donald Trump.
Une quinzaine de victimes s'est plaint dans un communiqué publié sur le réseau social X que seule une "partie" des documents a été rendue publique et a évoqué un caviardage "anormal et extrême" des éléments publiés vendredi sans "aucune explication".
Elles ont reproché aussi au ministère de la justice d'avoir "laissé les identités de nombreuses victimes apparentes, causant un préjudice immédiat et réel". Le ministère était contraint par une loi, promulguée à contre-coeur par le président américain Donald Trump, de publier l'ensemble du dossier avant la date limite du vendredi 19 décembre.
Mais seule une partie des documents était disponible sur le site du ministère de la justice vendredi soir et de nombreux fichiers ont été caviardés, comme par exemple les 119 pages de retranscription de délibérations du jury, dont la publication était pourtant "autorisée par un juge fédéral", ont déploré les victimes.
"Une opération de dissimulation"
Le ministère a répondu avoir besoin de davantage de temps pour publier avec précaution le reste des fichiers dans le but de protéger au mieux les victimes dont l'identité pourrait être dévoilée.
L'opposition démocrate voit cependant ce retard comme une manoeuvre politique destinée à éviter la publication d'informations supposées compromettantes pour le président Donald Trump, qui apparaît sur des images au côté de Jeffrey Esptein.
"C'est clairement une opération de dissimulation", a dénoncé lundi le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, en soumettant une proposition de loi pour accentuer la pression sur le ministère qui, estime le sénateur, a "enfreint la loi" en n'ayant pas tout publié vendredi.
La publication de ces documents, issus de l'enquête menée par les autorités américaines sur l'influent financier et criminel sexuel new-yorkais, mort en 2019 avant son procès, doit aider à faire la lumière sur ses liens passés avec des personnalités de premier plan, dont le président américain.
Ce dernier, qui s'exprimait lundi pour la première fois depuis la publication partielle du dossier, s'est inquiété du mal que pourrait faire les documents, notamment des photographies. "Tout le monde était sympathique avec ce type".
"Bill Clinton était ami avec lui, mais tout le monde l'était", a poursuivi M. Trump, estimant que certaines personnes, "ayant innocemment rencontré" M. Epstein "parce qu'il était à une fête", puissent être embarrassées par la publication de ces documents. "Vous ruinez l'image de quelqu'un", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Brésil: la droite appelle au boycott des tongs Havaianas
La célèbre marque brésilienne de tongs Havaianas fait l'objet d'un appel au boycott de personnalités politiques du pays sud-américain jugeant une publicité orientée contre la droite, alors que l'élection présidentielle se profile l'an prochain.
Dans cette vidéo publiée sur le compte officiel de la marque, Fernanda Torres, l'actrice principale du film brésilien "Je suis toujours là", lauréat de l'Oscar du meilleur film international en février, appelle le public à "ne pas commencer l'année 2026 du pied droit", mais "avec les deux pieds".
Au Brésil, actuellement dirigé par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, "commencer l'année du pied droit" revient à dire "commencer l'année du bon pied".
Tollé dans le camp conservateur, avec des réactions parfois virulentes, comme celle d'un des fils de Jair Bolsonaro, ex-président d'extrême droite qui purge actuellement une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat.
Dans une vidéo publiée sur Instagram, Eduardo Bolsonaro, installé aux Etats-Unis, jette à la poubelle une paire de claquettes noires Havaianas, reconnaissables aux lanières ornées d'un petit drapeau brésilien.
Havaianas "a déjà été un symbole national. J'ai vu beaucoup d'étrangers portant ce drapeau du Brésil aux pieds (...) Mais désolé, je jette le pied droit et le pied gauche à la poubelle", déclare celui qui vient de perdre son mandat de député pour avoir dépassé le nombre d'absences autorisées.
"Havaianas a choisi son camp. La DROITE a choisi le boycott", a publié pour sa part sur X le député conservateur Rodrigo Valadares.
Des influenceurs clairement marqués à droite ont également réagi, comme Thiago Asmar, suivi par plus de deux millions d'internautes sur Instagram, qui s'est filmé marchant pieds nus sur un trottoir brûlant.
"Je me brûle les pieds sur l'asphalte, mais Havaianas, plus jamais", lance-t-il dans la légende d'une vidéo.
De nombreux internautes suggèrent d'acheter des tongs d'une autre marque, tandis que d'autres apparaissent sur des vidéos en train de couper les lanières de leurs Havaianas.
Le groupe Alpargatas, dont la marque Havaianas fait partie, n'a pas répondu aux sollicitations de commentaire de l'AFP au sujet de ces critiques.
"Attaques idiotes"
La polémique a également suscité son lot de réactions à gauche, la députée Duda Salabert fustigeant des "attaques idiotes".
Selon elle, l'appel au boycott menace des emplois dans sa région du Minas Gerais (sud-est), où se trouve une des usines qui fabrique les tongs iconiques.
Actrice engagée à gauche, Fernanda Torres a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice et a été nominée aux Oscars pour son rôle dans "Je suis toujours là".
Ce long-métrage de Walter Salles retrace les années de plomb de la dictature militaire (1964-1985), une époque souvent évoquée avec nostalgie par le camp Bolsonaro.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
GenèveIl y a 3 jours
La Ville de Genève veut "briller" pour le Nouvel An
-
SuisseIl y a 3 jours
Ukraine: stocks d'huile d'une entreprise genevoise bombardés
-
CultureIl y a 13 heures
Le chanteur britannique Chris Rea est décédé à 74 ans
-
SuisseIl y a 2 jours
Roche veut une augmentation du prix des médicaments
-
SuisseIl y a 3 jours
Quatre Suisses sur cinq portent des lunettes ou des lentilles
-
LausanneIl y a 14 heures
Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent
-
GenèveIl y a 3 jours
A Genève, 4200 nageurs participent à une Coupe de Noël "olympique"
-
InternationalIl y a 3 jours
Von Allmen devant Odermatt, nouveau doublé suisse à Val Gardena


