International
Des milliers d'anti putsch célèbrent la "révolution" dans la rue au Soudan
Des milliers de Soudanais ont manifesté vendredi pour dire "non au pouvoir militaire". Cela près d'un an après le putsch du général Abdel Fattah al-Burhane qui a mis fin à la transition démocratique.
"Le peuple veut la chute du régime", ont scandé les manifestants à Khartoum. "Les militaires à la caserne", a entonné un autre cortège à Omdourman, une banlieue de la capitale, où les forces de sécurité ont tiré des grenades lacrymogènes, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Depuis l'aube, les forces de l'ordre ont quadrillé la capitale et les ponts menant vers ses banlieues. L'ambassade des Etats-Unis les a appelées "à la retenue".
Dans les manifestations, des voix se sont élevées pour hurler "non au tribalisme" et "non au racisme". Les manifestations ont eu lieu outre à Khartoum et dans sa banlieue, dans la ville de Wad Madani (centre), à Obeid (sud) et dans les Etats de Kassala et du Nil oriental (est).
"On manifeste pour dire qu'on ne veut ni compromis politique ni partenariat avec l'armée. On n'est pas là pour discuter du putsch, on veut le renverser. Et pour ça, on est prêts à payer le prix, même de notre vie", a lancé à l'AFP Badaoui Ahmed, un manifestant à Khartoum.
"Retour d'octobre"
Les protestataires ont appelé au "retour d'octobre" 1964. Il y a 58 ans jour pour jour, le Soudan connaissait sa première "révolution" ayant renversé un pouvoir militaire. Une gageure dans un pays à l'histoire rythmée par les putsch et quasiment sans discontinuer sous la coupe de généraux.
En 2019, les manifestants pro démocratie pensaient avoir réitéré l'exploit. Après des mois de mobilisation, la rue avait forcé l'armée à mettre un point final à 30 ans de dictature militaro-islamiste d'Omar el-Béchir puis à partager le pouvoir avec les civils.
Malgré la répression
Mais le 25 octobre 2021, le général Burhane, le chef de l'armée, les a coupés dans leur élan. Depuis, chaque semaine, malgré 117 morts dans la répression selon des médecins pro démocratie, les anti putsch manifestent.
Des appels à de nouvelles protestations les 25 et 30 octobre ont été lancés. "Tout le monde va manifester. Le régime du boucher Burhane va tomber, c'est sûr", s'enthousiasme d'emblée Othmane, un manifestant à Khartoum.
Il y a un an jour pour jour, les manifestations commémorant "la révolution d'octobre" 1964 avaient rassemblé des dizaines de milliers de Soudanais dans une démonstration de force des partisans d'un pouvoir civil. Mais quatre jours plus tard, le général Burhane menait son putsch.
Conflits tribaux
Depuis cette date, profitant du vide sécuritaire, les conflits tribaux se sont multipliés. Les combats les plus sanglants ont eu lieu dans l'Etat du Nil Bleu (sud), où l'état d'urgence a été décrété vendredi par le gouverneur Ahmed al-Omda Badi qui a donné plein pouvoir aux forces de sécurité pour intervenir et "faire cesser les combats".
Mercredi et jeudi, "150 personnes dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont été tuées et 86 blessées" à Wad al-Mahi dans le Nil Bleu, selon Abbas Moussa, le directeur de l'hôpital de la localité. Là, les affrontements ont opposé les Haoussas et des tribus rivales. Maisons et magasins ont été brûlés.
Dans cet Etat agricole, des heurts similaires avaient fait de juillet à début octobre au moins 149 morts et déplacé 65'000 personnes.
Problème de terres
Durant l'été, les Haoussas s'étaient mobilisés contre la loi tribale qui leur interdit, parce qu'ils sont arrivés les derniers dans le Nil Bleu, de posséder la terre.
Cette question est très sensible au Soudan, un des pays les plus pauvres au monde, où agriculture et élevage représentent 43% des emplois et 30% du PIB.
Ailleurs dans le pays, 19 personnes ont été tuées la semaine dernière à Lagowa, ville de 35'000 habitants au Kordofan-Ouest (sud), selon l'ONU. Vendredi, un commandant militaire a annoncé que la totalité des habitants de Lagowa avaient fui les violences.
En tout, depuis janvier, près de 550 personnes ont été tuées et plus de 210'000 déplacées par des conflits tribaux, selon l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'architecte de la campagne de Trump possible cheffe de cabinet
Le président élu Donald Trump a annoncé jeudi qu'il ferait de Susie Wiles, architecte de sa campagne, sa cheffe de cabinet à la Maison Blanche. La sexagénaire serait la première femme à occuper ce prestigieux poste, un "honneur" selon lui "bien mérité".
"Susie Wiles vient de m'aider à remporter l'une des plus grandes victoires politiques de l'histoire américaine", a salué le républicain dans un communiqué.
Elle "continuera à travailler sans relâche pour rendre à l'Amérique sa grandeur", a assuré Donald Trump, en référence au célèbre slogan de ses campagnes.
Le poste de directeur de cabinet, ou "chief of staff" en anglais est peut-être le plus stratégique de l'exécutif américain. Il s'apparente en France à celui de secrétaire général de l'Elysée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Liam Payne avant sa mort : cocaïne, alcool et antidépresseurs
Le parquet argentin a révélé jeudi que l'ex-membre du boys band One Direction Liam Payne avait consommé de l'alcool, de la cocaïne et des antidépresseurs avant sa mort le 16 octobre. Trois personnes ont été inculpées pour notamment lui avoir fourni des stupéfiants.
"Les résultats des études toxicologiques - déjà communiqués à sa famille - ont révélé que, dans les moments précédant sa mort et pendant au moins ses dernières 72 heures, Liam Payne présentait dans son organisme une polyconsommation d'alcool, de cocaïne et d'antidépresseurs", indique le parquet dans un communiqué.
Liam Payne est mort à 31 ans de "multiples traumatismes" et d'une "hémorragie interne et externe" après une chute du balcon de sa chambre d'hôtel à Buenos Aires où il résidait depuis quelques jours.
Son père Goeff Payne a rapatrié son corps en Angleterre mercredi.
Le parquet a également confirmé les premiers résultats de l'autopsie suggérant que les blessures sur le corps de la victime étaient compatibles avec celles d'une chute et qu'une automutilation ou "l'intervention physique de tiers" étaient exclues.
L'autopsie avait révélé que sur les mains de Payne "aucune blessure de type 'défensif' n'a été trouvée, que toutes les blessures étaient vitales et produites simultanément les unes avec les autres".
Autrement dit, de par ces blessures et la position du corps sur le sol, l'autopsie estimait que "Payne n'a pas adopté de posture réflexe pour se protéger (dans la chute) et qu'il est peut-être tombé dans un état de semi-inconscience ou d'inconscience totale".
Une thèse validée jeudi par le parquet : "Payne n'était pas pleinement conscient ou traversait un état de diminution notable ou d'abolition de la conscience au moment de la chute".
Trois mises en examen
L'enquête ouverte sur les causes de la mort, avec l'examen de téléphones portables, d'ordinateurs et de vidéos provenant de caméras de sécurité, de perquisitions dans la chambre d'hôtel et de "nombreuses déclarations de témoins afin de reconstituer les dernières heures de la victime et le déroulement des événements", ont conduit à la mise en examen de trois personnes pour vente de stupéfiants et abandon de personne vulnérable, a annoncé le parquet.
Sans préciser les noms des personnes impliquées, le parquet a précisé que celle qui accompagnait quotidiennement Liam Payne durant son séjour à Buenos Aires était inculpée pour "abandon de personne suivi de mort", un délit puni de 5 à 15 ans de prison, et de fourniture de stupéfiants.
Un employé de l'hôtel "doit répondre d'avoir fourni à deux reprises de la cocaïne à Liam Payne pendant son séjour", et une troisième personne est "inculpée pour avoir fourni à deux reprises des stupéfiants à deux moments différents le 14 octobre".
Dans une vidéo de 2023 publiée sur son compte YouTube, Liam Payne avait avoué avoir été admis dans un centre de désintoxication pour son alcoolisme : "Je suis en quelque sorte devenu quelqu'un que je ne reconnaissais plus vraiment. Et je suis sûr que vous ne le reconnaissez pas non plus", disait-il alors.
Le décès du chanteur a suscité une vague d'hommages à travers le monde.
One Direction, qui fut l'un des boys band les plus lucratifs au monde, avec sa pop lisse et légère, avait sorti en 2016 son cinquième et dernier album studio, "Made in the A.M". L'annonce la même année d'une pause dans la carrière du groupe, jamais officialisée en séparation, avait bouleversé des millions de fans.
Les membres du boys band ont ensuite entamé des carrières solo avec plus ou moins de réussite. Liam Payne avait sorti son premier album, "LP1", en 2019. L'an dernier il avait annoncé travailler sur un deuxième album et venait de sortir un nouveau single en mars 2024. Il était père d'un enfant aujourd'hui âgé de 7 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Fed abaisse ses taux d'un quart de point, à 4,50-4,75%
La banque centrale américaine, la Fed, a abaissé jeudi son principal taux directeur d'un quart de point de pourcentage, le plaçant dans la fourchette de 4,50-4,75%. Une décision prise à l'unanimité, au lendemain de la réélection de Donald Trump à la Maison Blanche.
"Les conditions du marché du travail se détendent", tandis que "l'inflation a fait des progrès dans son retour à l'objectif de 2% (...) mais reste élevée", a commenté le Comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion débutée mercredi matin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Poutine se dit "prêt à reprendre le contact" avec Trump
Le président russe Vladimir Poutine s'est dit jeudi "prêt à reprendre le contact" avec Donald Trump après la victoire du républicain à la présidentielle américaine, pour laquelle il l'a félicité.
"Si quelqu'un veut reprendre contact, cela ne me dérange pas. Je suis prêt", a déclaré M. Poutine lors d'un forum, à propos de M. Trump. "Je voudrais profiter de cette occasion pour le féliciter pour son élection à la présidence des Etats-Unis".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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