Rejoignez-nous

International

Deuxième visite, en un mois, de parlementaires américains à Taipei

Publié

,

le

Le chef de la délégation américaine est accueilli par la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. (© KEYSTONE/AP)

Des parlementaires américains ont annoncé par tweet leur arrivée jeudi à Taïwan. Il s'agit de la deuxième visite de ce type de l'île démocratique autonome en un mois.

En début de semaine, le président américain Joe Biden avait suscité la colère de Pékin après avoir invité Taïwan à un sommet virtuel pour la démocratie, qui réunira en décembre quelque 110 pays, mais pas la Chine.

Le géant asiatique considère Taïwan comme l'une de ses provinces bien qu'il ne contrôle pas l'île de 23 millions d'habitants. Ces dernières semaines, les passes d'armes se sont multipliées entre Pékin et Washington sur le sort du territoire que Pékin revendique comme faisant partie de son territoire et a juré de la reprendre un jour, par la force si nécessaire.

Demande d'annulation

"Lorsque la nouvelle de notre voyage a été annoncée hier, mon bureau a reçu un message ferme de l'ambassade de Chine, me demandant d'annuler le voyage", a écrit sur Twitter Elissa Slotkin, élue démocrate de la Chambre des représentants.

Nancy Mace, la seule républicaine membre de cette délégation a annoncé son arrivée sur Twitter avec un égoportrait accompagné d'un "Je viens d'arriver dans la République de Taïwan".

Ce choix de formulation est significatif, le nom officiel de Taïwan est la République de Chine, mais les partisans de son indépendance utilisent souvent l'expression "République de Taïwan".

Pékin veut maintenir Taipei isolé

La Chine s'efforce de maintenir Taipei isolé sur la scène internationale et refuse toute utilisation officielle du mot "Taïwan", craignant que cela ne confère à l'île un sentiment de légitimité internationale.

Seuls 15 pays reconnaissent officiellement Taipei par rapport à Pékin. La semaine dernière, Taïwan a ouvert un bureau de représentation en Lituanie sous le nom de Taïwan, ce qui a suscité l'ire de Pékin qui a décidé de limiter ses relations diplomatiques avec Vilnius.

La délégation américaine, conduite par dirigée par Mark Takano, président de la commission des affaires des anciens combattants au sein de la Chambre des représentants, comprend Colin Allred et Sara Jacobs, ainsi que Mme Slotkin et Mme Mace.

"Solide amitié"

Xavier Chang, un porte-parole de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a affirmé que cette visite atteste de la "solide amitié entre Taïwan et les Etats-Unis".

l'Institut américain à Taïwan, ambassade de facto des Etats-Unis, a indiqué que cette visite de deux jours porterait sur "les relations entre les États-Unis et Taiwan, la sécurité régionale et d'autres questions importantes d'intérêt mutuel".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Notre-Dame de Paris accueillera des visiteurs en décembre

Publié

le

Les portes de Notre-Dame de Paris seront à nouveau ouvertes aux visiteurs individuels dès le 8 décembre (archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Les visiteurs individuels pourront entrer à Notre-Dame de Paris dès le 8 décembre, gratuitement mais sur réservation. Les groupes de pèlerins devront attendre février, a indiqué la responsable de la gestion des publics de la cathédrale jeudi.

La première cérémonie d'inauguration de Notre-Dame est prévue le 7 décembre et la première messe sera célébrée le lendemain dans ce chef-d'oeuvre de l'art gothique qui avait été touché par un incendie le 15 avril 2019.

"Dès le 8 décembre, la cathédrale sera ouverte à tout visiteur individuel", rappelle Sybille Bellamy-Brown dans "Paris Notre-Dame", l'hebdomadaire du diocèse de Paris, en détaillant le dispositif d'accueil.

40'000 personnes par jour attendues

L'entrée sera "bien entendu gratuite", sauf pour le Trésor qui, "étant un musée à l'intérieur de la cathédrale, a un statut particulier". Il faudra toutefois réserver sur un site prochainement mis en ligne: "des réservations d'accès facilité, ouvertes jusqu'à deux jours avant, garantiront un créneau fixe d'entrée".

Il y aura aussi en parallèle "la possibilité d'entrer sans réservation" car Notre-Dame, "comme tout lieu de culte catholique, est ouverte à tous", ajoute Mme Bellamy-Brown qui invite dans ce cas à "s'armer de patience" pour entrer dans la cathédrale qui attend jusqu'à 40'000 personnes par jour.

Quant aux fidèles souhaitant participer à des messes, ils pourront entrer "sans réservation, dans la limite des places disponibles". Concrètement il y aura donc des files différentes selon les cas de figure - avec ou sans réservation, fidèle ou touriste...

Les groupes de pèlerins seront eux accueillis "à partir de février", sur inscription et "par petits groupes de dix personnes maximum", ajoute Mme Bellamy-Brown.

Troisième phase

Enfin pour les visites et conférences à but culturel et patrimonial, "il faudra attendre la troisième phase, à partir de la Pentecôte 2025" début juin. Les réservations ouvriront en mars, avec de nouveaux créneaux "ajoutés progressivement, trois mois à l'avance", assure la responsable.

Pour accueillir le public, le diocèse a prévu une équipe de 500 bénévoles, qu'elle est en train de mettre sur pied: "il suffit d'être disponible régulièrement, idéalement trois à quatre heures par mois, tout au long de l'année 2025", explique Mme Bellamy-Brown.

Par ailleurs, une application sera disponible "dès l'ouverture de la cathédrale" en français, anglais et espagnol, avant l'ajout d'autres langues courant 2025.

Pour les personnes malvoyantes, des planches tactiles et maquettes 3D seront disponibles. Enfin, un nouveau dossier pédagogique en trois langues, à destination des enseignants, sera prochainement mis en ligne, explique la responsable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Ethel Kennedy, veuve de "Bobby" Kennedy, est morte

Publié

le

Ethel Kennedy ici à la Maison blanche il y a dix ans quand elle a été décorée par Barack Obama. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Ethel Kennedy, veuve de l'ancien ministre américain de la Justice assassiné "Bobby" Kennedy, est décédée jeudi à l'âge de 96 ans des suites d'un AVC, a annoncé son petit-fils Joe Kennedy III.

"C'est avec nos coeurs emplis d'amour que nous annonçons le décès de notre fantastique grand-mère, Ethel Kennedy", a annoncé sur X l'ancien élu du Massachusetts, fief de la dynastie Kennedy.

"Elle est décédée ce matin de complications liées à un accident vasculaire cérébral subi la semaine dernière", a-t-il ajouté.

Ethel Kennedy était également la mère de Robert Kennedy Jr, un temps candidat indépendant à la présidentielle américaine de 2024 et qui a depuis apporté son soutien à Donald Trump, au grand dam de la majorité du clan Kennedy.

Née en 1928 d'un père magnat du charbon à Chicago, Ethel Kennedy avait rencontré à 17 ans son futur mari, Robert. Celui-ci deviendra en 1961 le ministre de la Justice de son frère, le président John Fitzgerald Kennedy.

11 enfants

Mais en 1968, cinq ans après l'assassinat de "JFK", "Bobby" Kennedy sera à son tour assassiné, à Los Angeles, au soir d'une victoire décisive à la primaire démocrate.

Robert Kennedy était alors idéalement positionné comme futur candidat des démocrates à la présidentielle américaine, à laquelle il était favori.

Six mois après la mort de son mari, Ethel Kennedy donnera naissance à leur 11e enfant. Elle fonde également l'organisation Robert F. Kennedy Human Rights, qui oeuvre notamment en faveur de la liberté d'expression et d'association à travers le monde.

En 2014, le président Barack Obama lui avait remis la Médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga

Continuer la lecture

International

Procès TGV en Alsace: SNCF coupable d'"homicides involontaires"

Publié

le

Onze personnes sont décédées dans l'accident survenu le 14 novembre 2015 (archives). (© KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS)

La SNCF a été condamnée jeudi à une amende de 400'000 euros par le tribunal correctionnel de Paris pour son rôle dans l'accident du TGV Est. Il a causé la mort de 11 personnes et fait 42 blessés lors d'une session d'essais le 14 novembre 2015 à Eckwersheim (Bas-Rhin).

La SNCF, comme cinq des six autres prévenus, a été reconnue coupable d'"homicides et blessures involontaires par maladresse, imprudence, négligence ou manquement à une obligation de sécurité".

La société d'ingénierie Systra, chargée des essais, qui "porte la responsabilité la plus importante" dans l'accident, a été condamnée quant à elle à une amende de 225'000 euros.

SNCF Réseau (chargée de la gestion des voies) a été condamnée à une amende de 150'000 euros.

Parmi les trois personnes physiques, jugées par le tribunal, le conducteur du TGV accidenté, Denis T. - absent à l'audience -, a été condamné à 7 mois de prison avec sursis tandis que son collègue Francis L. - également absent à l'audience -, qui était chargé d'indiquer les points de freinage au conducteur, a écopé d'une peine de 15 mois de prison avec sursis.

Philippe B., un agent de Systra chargé de signaler au conducteur les particularités de la voie, a été pour sa part relaxé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le mandat de la rapporteuse de l'ONU sur la Russie prolongé

Publié

le

La Russie du président Vladimir Poutine a été largement ciblée au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève (archives). (© KEYSTONE/EPA/KRISTINA KORMILITSYNA / SPUTNIK / KREMLIN / POOL)

La Russie va continuer d'être scrutée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Celui-ci a prolongé jeudi à Genève le mandat de la rapporteuse spéciale pour un an.

Dans une résolution approuvée par 20 voix, contre 8 oppositions et 19 abstentions, le Conseil se dit à nouveau préoccupé par les indications de nombreuses arrestations et détentions arbitraires de manifestants. Il est très inquiet de l'absence d'investigation indépendante et "efficace" après le décès cette année de l'opposant Alexeï Navalny.

Dans son récent rapport, la rapporteuse spéciale Mariana Katzarova, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, estimait que la situation des droits humains s'est encore détériorée en un an en Russie. Elle est notamment inquiète des violences perpétrées à leur retour par les détenus envoyés au front en Ukraine. Elle est également préoccupée pour les femmes de soldats, qui pourraient être les prochaines victimes de la répression des autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X