Climat
El Niño/sécheresse: le Zimbabwe déclare l'état de catastrophe
Le président du Zimbabwe a déclaré mercredi l'état de catastrophe nationale. Le pays d'Afrique australe est en proie à une grave sécheresse liée au phénomène climatique El Niño, qui a fait resurgir le spectre de la faim pour des millions de personnes.
"Je déclare l'état de catastrophe nationale en raison de la sécheresse liée à El Niño", a déclaré Emmerson Mnangagwa lors d'une conférence de presse. Cette mesure permet principalement de débloquer des ressources exceptionnelles pour faire face à la crise.
"Aucun Zimbabwéen ne doit succomber à la faim", a poursuivi le président. Plus de 2,7 millions de personnes manqueront de nourriture à cause des pluies faibles et les récoltes de céréales ne devraient nourrir qu'à peine plus de la moitié de la population, a alerté le chef de l'Etat.
3e pays africain concerné
Le Zimbabwe est le troisième pays d'Afrique australe à déclarer l'état de catastrophe naturelle, après le Malawi et la Zambie, en lien avec la sécheresse.
Début mars, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avait averti que les conditions météorologiques globalement sèches début 2024 en Afrique australe associées au phénomène climatique El Niño "devraient aggraver l'insécurité alimentaire".
Des zones de culture majeures au Malawi, au Mozambique, en Namibie, en Zambie et au Zimbabwe "n'ont reçu que 80% des précipitations moyennes entre la mi-novembre 2023 et février 2024", période estivale dans l'hémisphère sud, a souligné la FAO.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Espagne: les secours craignent de découvrir de nouvelles victimes
Les opérations de recherche ont repris lundi en Espagne, six jours après les terribles inondations qui ont fait au moins 217 morts. Les autorités craignent la découverte de nouvelles victimes, notamment dans le parking d'un centre commercial de la banlieue de Valence.
"Au début, il y avait une morgue mise en place pour environ 100 victimes, mais nous avons rapidement compris que ce ne serait pas suffisant", a expliqué au cours d'une conférence de presse le général Javier Marcos, responsable de l'Unité militaire d'urgence (UME).
"Nous avons prévu une morgue qui peut accueillir aujourd'hui 400 morts", a-t-il poursuivi.
Au lendemain d'une journée chaotique, durant laquelle une foule en colère a accueilli par des insultes et jets de boue la visite du Premier ministre Pedro Sánchez et du roi Felipe VI dans l'une des localités les plus touchées par les inondations, la priorité reste en effet la localisation des disparus.
Lundi matin, l'agence météorologique espagnole (Aemet) a assuré que la situation de "crise météorologique" avait pris fin dans la région de Valence. Elle a en revanche placé en alerte rouge Barcelone et son agglomération, à 350 kilomètres plus au nord.
Pluies torrentielles, vols déroutés
Des pluies torrentielles y ont entraîné des annulations ou de très importants retards pour quelque 70 vols de l'aéroport. Dix-huit autres vols ont aussi dû être déroutés.
La circulation des trains à grande vitesse entre Barcelone et Madrid a également été perturbée.
D'impressionnantes images, largement relayées sur les réseaux sociaux, ont également montré des véhicules bloqués sur une voie d'autoroute près de la capitale catalane ou des rues inondées dans des localités voisines. L'alerte rouge de l'Aemet a pris fin à 14h00.
Au moins 217 morts
Selon un dernier bilan, au moins 217 personnes ont péri dans les inondations survenues la semaine dernière: 213 dans la seule région de Valence, trois en Castille-la-Manche et une en Andalousie.
Mais le nombre final de victimes pourrait être plus lourd: un nombre non précisé d'habitants manquent encore à l'appel et de nombreux parking souterrains, totalement inondés, n'ont pas encore été totalement inspectés.
"Cela peut être terrible"
Les autorités sont particulièrement préoccupées par la situation du parking souterrain de Bonaire, un vaste centre commercial d'Aldaia, une commune de 31'000 habitants de la banlieue de Valence. D'une capacité de 5700 places, dont près de la moitié en sous-sol, ce dernier est totalement inondé.
"Le centre commercial est dévasté dans sa partie supérieure. Et en bas, c'est une terrible inconnue. Nous ne sommes pas sûrs de ce que nous allons trouver", a déclaré le maire d'Aldaia Guillermo Lujan sur la télévision publique TVE. "Nous voulons être prudents" mais "cela peut être terrible".
Ces derniers jours, les effectifs de l'Unité militaire d'Urgence (UME), qui interviennent lors de catastrophes naturelles, ont installé de nombreuses pompes pour commencer à évacuer l'eau. Des plongeurs ont réussi à pénétrer dans le souterrain, sans repérer de corps pour l'instant.
Dans les localités les plus touchées par les inondations, la colère et la détresse prédominent encore, six jours après la tragédie. De nombreuses rues restent obstruées par des piles de voitures, de boue et de déchets, et des foyers privés de téléphone ou d'électricité.
"Je suis née ici, et j'ai tout perdu", a confié à l'AFP Teresa Gisbert, une habitante de Sedavi, autre localité sinistrée de la banlieue de Valence.
Dans sa maison, une ligne sombre d'un mètre d'eau boue est visible, là où l'eau a pénétré. "Ils nous ont dit 'alerte pluie' mais ils auraient dû nous parler d''inondation'", déplore cette femme de 62 ans.
"Erreur"
Dimanche, ce sentiment d'impuissance s'est transformé en flot de colère lorsque le roi Felipe VI et la reine Letizia se sont rendus avec Pedro Sánchez et le président conservateur de la région de Valence Carlos Mazón à Paiporta, commune considérée comme l'épicentre de la tragédie.
"Assassins! Assassins!", ont hurlé des habitants excédés. Certaines personnes ont jeté de la boue et divers objets sur le cortège, alors que fusaient les insultes à l'encontre du Premier ministre et de M. Mazón, rapidement évacués par les services de sécurité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Une éruption volcanique dans l'est de l'Indonésie fait dix morts
L'éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki, dans l'est de l'Indonésie, a fait au moins dix morts dans la nuit de dimanche à lundi. Les autorités indonésiennes ont mis en garde contre de potentielles coulées de lave sous l'effet de la pluie.
Le volcan Lewotobi Laki-Laki, situé sur l'île de Florès, prisée des touristes, est entré plusieurs fois en éruption au cours de la nuit. De la cendre et de la lave ont été expulsées du volcan vers des villages voisins, contraints de procéder à des évacuations.
Sur des images obtenues par l'AFP, des villages situés près de la montagne apparaissent couverts d'une épaisse couche de cendres et certains endroits sont en flammes. Des maisons en bois ont pris feu et le sol a été endommagé par la lave.
L'éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki, qui culmine à 1703 mètres d'altitude, a commencé dimanche peu avant minuit. Il est de nouveau entré en éruption à 01h27 locales et 02h48, a indiqué l'agence nationale de volcanologie.
Niveau d'alerte au plus haut
Celle-ci a relevé le niveau d'alerte à son plus haut degré. Elle a exhorté les touristes et habitants à ne s'engager dans aucune activité dans un rayon de sept kilomètres autour du cratère. "Il y a eu une augmentation importante de l'activité volcanique sur le mont Lewotobi Laki-laki", a indiqué l'organisme dans un communiqué de presse, lundi.
L'agence indonésienne de volcanologie a en outre mis en garde contre la pluie qui pourrait provoquer des coulées de lave. Elle a également demandé aux habitants de porter des masques.
Le volcan Lewotobi Laki-Laki a été le théâtre de plusieurs importantes éruptions en janvier, ayant alors conduit les autorités à sonner l'alerte et évacuer plus de 2000 habitants. La semaine dernière, il était déjà entré en éruption à plusieurs reprises, projetant dans le ciel des colonnes de cendres jusqu'à 2000 mètres.
"Ceinture de feu"
Le vaste archipel indonésien connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur la "ceinture de feu du Pacifique".
En décembre dernier, l'éruption du mont Marapi, l'un des volcans les plus actifs du pays, dans l'ouest de Sumatra, avait tué au moins 24 alpinistes, essentiellement des étudiants.
En mai, plus de 60 personnes sont mortes lorsque de fortes pluies ont emporté vers les zones habitées des matériaux volcaniques, détruisant les maisons.
Un mois plus tôt, le volcan Ruang, dans le nord de la province des Célèbes était entré en éruption plus d'une demi-douzaine de fois, forçant des milliers d'habitants des îles voisines à évacuer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Le roi d'Espagne et Sánchez écourtent leur visite face à une foule en colère
Le roi et la reine d'Espagne, ainsi que le Premier ministre Pedro Sánchez, ont écourté dimanche leur visite dans les zones affectées par les dramatiques inondations qui ont fait au moins 217 morts dans le sud-est du pays. Ils se sont heurtés à la colère des habitants.
Arrivé à la mi-journée à Paiporta, commune de la banlieue de Valence parmi les plus touchées par la tragédie du début de semaine, le cortège royal a été accueilli par des habitants furieux qui s'en sont pris à M. Sánchez et au président de droite de la région, Carlos Mazón, et que les forces de l'ordre ont peiné à contenir.
"Assassins! Assassins!", a hurlé la foule à l'encontre du Premier ministre et de M. Mazón, qui accompagnaient les souverains. Des habitants ont jeté de la boue et divers objets sur le cortège, alors que fusaient les insultes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Calmer la foule
Au milieu d'une tension extrême, les souverains ont même reçu de la boue - qui ne leur était pas destinée - sur le visage et sur leurs vêtements, une situation inédite dans l'histoire de la monarchie espagnole. Impassibles et dignes tout au long de cet épisode, ils sont restés environ une heure sur place pour parler aux résidents et essayer de calmer leur colère avant de partir.
Pour leur part, MM. Sánchez et Mázon avaient rapidement quitté les lieux, évacués par des services de protection très inquiets. La visite des souverains, qui devait ensuite se poursuivre à Chiva, autre ville des environs de Valence durement frappée par la tragédie, a été suspendue un peu plus tard, selon des médias espagnols.
Pedro Sánchez et surtout Carlos Mazón sont sous le feu des critiques depuis les inondations survenues dans la nuit de mardi à mercredi dans la région. "Mazón démission!", réclamaient des habitants, qui ont aussi entonné des chants demandant "où est Pedro Sánchez?" et l'ont couvert de toutes sortes d'insultes.
"Je comprends la colère"
Le gouvernement régional de Valence est accusé d'avoir envoyé très tardivement mardi un message d'alerte téléphonique aux habitants, alors que les services météorologiques avaient placé la région en "alerte rouge" dès le matin. Les habitants reprochent également au gouvernement central la lenteur des opérations de secours.
Pedro Sanchez a dit comprendre "l'angoisse et la souffrance" des victimes des inondations, mais a condamné "tout type de violence". De son côté, M. Mazon a écrit sur X: "Je comprends la colère sociale et je suis bien sûr là pour la recevoir. C'est mon obligation politique et morale". Il a souligné que "l'attitude du roi" durant cete visite avait été "exemplaire".
Selon un dernier bilan, 217 personnes ont péri dans les inondations, dont 213 dans la seule région de Valence. En Castille-la-Manche, le corps sans vie d'une sexagénaire de Letur portée disparue mardi a été découvert dimanche matin à douze kilomètres du lieu de sa disparition, selon les autorités régionales.
Les autorités s'attendent à ce que le bilan s'alourdisse. "Il reste encore des rez-de-chaussée inondés ou des garages, des sous-sols et des parkings à déblayer et il est prévisible que des personnes décédées se trouvent dans ces espaces", a prévenu le ministre des Transports, Oscar Puente.
"Réponses" exigées
Les scènes de quasi-émeutes qui ont eu lieu à Paiporta s'expliquent par le fait que sur le terrain, la population reste confrontée à une situation dramatique. De nombreuses infrastructures de transports et de télécommunications ont été détruites ou mises hors service et dans beaucoup de localités, des tas de voitures et de débris boueux jonchent encore la chaussée.
"On dirait la fin du monde", a confié Helena Danna Daniella, propriétaire d'un bar-restaurant à Chiva, se disant encore sous le choc cinq jours après les intempéries. Les personnes prises au piège de flots en furie "demandaient de l'aide et on ne pouvait rien faire (...) Cela vous rend fou. On cherche des réponses et on ne les trouve pas".
Envoi de renforts
Face à ce chaos, M. Sánchez a annoncé samedi l'envoi de 5000 soldats supplémentaires dans la région, portant leurs effectifs à 7500, soit le "plus gros déploiement de forces armées jamais effectué en Espagne en temps de paix", selon ses termes.
Selon la police, 20 nouvelles interpellations ont eu lieu samedi soir pour des faits de vols et de pillages, portant à une centaine le nombre total de personnes arrêtées pour de tels délits depuis mercredi.
Par ailleurs, l'Agence nationale de Météorologie (Aemet) a décrété une nouvelle alerte rouge (risque extrême) sur le littoral sud de Valence entre 18h00 et 23h00, mettant en garde contre de possibles précipitations de 90 litres/m2.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Inondations en Espagne: nouveaux renforts pour les recherches
Quatre jours après les tragiques inondations qui ont endeuillé le sud-est de l'Espagne, de nouveaux renforts militaires arrivent samedi pour aider à la recherche des disparus et à la remise en état des localités ravagées par les torrents de boue.
Le dernier bilan donné vendredi soir par les autorités fait état d'au moins 207 victimes, dont 204 dans la région de Valence, la plus affectée par ces intempéries spectaculaires. Deux autres personnes sont décédées en Castille-la-Manche et une troisième en Andalousie.
Mais ce bilan pourrait s'alourdir encore, de nombreux disparus étant toujours recherchés, notamment dans les carcasses de voitures renversées par les flots en furie, qui jonchent les parkings et les rues.
Le président de la région de Valence, Carlos Mazón, a assuré vendredi soir qu'il n'y avait toujours pas de chiffre officiel concernant les personnes manquant à l'appel, alors que des habitants sans nouvelles de leurs proches multiplient les appels à l'aide sur les réseaux sociaux.
"Il serait imprudent de donner un chiffre", a confirmé sur la chaîne de télévision Antena 3 le ministre de l'Intérieur Fernando Grande-Marlaska. Néanmoins, "il est probable, étant donné les circonstances et les retours des experts (...) qu'il y aura plus de morts", a-t-il précisé.
Pour faire face à cette situation, 500 soldats supplémentaires doivent être déployés dans la région de Valence samedi, portant à 2500 le nombre de soldats dans la zone. Plusieurs milliers de policiers, gendarmes et pompiers sont également mobilisés.
Le Premier ministre Pedro Sanchez, qui a présidé samedi matin un réunion du comité de crise depuis le palais de la Moncloa, résidence officielle du chef de gouvernement, doit prendre la parole à 10H30.
Solidarité
L'une des priorités de l'armée, outre la recherche des disparus, est de rouvrir les routes pour permettre l'acheminement de l'aide, notamment alimentaire, en dégageant les véhicules et les gravats qui empêchent la circulation, et de rétablir l'ordre dans les communes affectées.
Depuis les inondations, survenues dans la nuit de mardi à mercredi, les autorités ont en effet relevé des actes de pillage et des vols. La police a ainsi annoncé avoir déjà interpellé plusieurs dizaines de personnes, dont plusieurs ont été placées en détention provisoire.
Les élans de solidarité se poursuivent eux, notamment à Valence, où des milliers de personnes se sont retrouvées pour le deuxième jour consécutif samedi à l'aube pour se rendre à pied dans les localités voisines, équipées de pelles et de balais, selon une journaliste de l'AFP.
"Hier, nous avons apporté des tonnes de nourriture et d'eau aux municipalités les plus touchées", a assuré à des journalistes Susana Camarero, vice-présidente de la région de Valence, en reconnaissant que les opérations étaient entravées par l'état des infrastructures
"De nombreux villages étaient isolés et nous avons appelé les conseils municipaux pour savoir ce dont ils avaient besoin, mais il n'y avait pas de téléphone", a-t-elle rappelé, alors que des milliers de personnes restent privées de communications.
Trop de volontaires
"Les aides sont insuffisantes. Heureusement, l'Espagne sait faire preuve de solidarité", a confié à l'AFP Alicia Izquierdo, venue vendredi apporter deux chariots remplis de nourriture avec sa soeur Marta vers la maison de leur frère à Paiporta, ville de plus de 25'000 habitants où au moins 62 morts ont été recensés.
Vendredi, le nombre de volontaires a été tel que les autorités ont appelé les habitants se rendant en voiture dans les communes sinistrées à rester chez eux, pour ne pas encombrer les routes et empêcher le passage des secours.
Dans la banlieue de Valence, le travail des secouristes et des soldats devrait se dérouler sous un ciel clément samedi. Mais l'Agence nationale de météorologie (Aemet) a averti que de fortes précipitations auraient encore lieu dans la province de Castellon, dans le nord de la région de Valence, placée en alerte orange.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 2 jours
Des bombardiers américains au Moyen-Orient pour défendre Israël
-
FootballIl y a 2 jours
Un beau derby lémanique
-
ConcoursIl y a 12 heures
Gagnez vos entrées pour aller faire un tour aux Automnales 2024 !
-
InternationalIl y a 2 jours
La Moldavie aux urnes, entre rêve européen et influence russe
-
ÉmissionsIl y a 12 heures
Le spécialiste : Epargne & 3e pilier avec Retraites Populaires
-
InternationalIl y a 2 jours
Des milliers de femmes marchent pour leurs droits à Washington
-
InternationalIl y a 23 heures
Un bébé survit à un accident de la route qui fait au moins 10 morts
-
LausanneIl y a 1 jour
Décès du député vaudois Nicola di Giulio