Économie
Entre inflation et tempête bancaire, la BCE maintient le cap
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La BCE ne s'est pas laissé effaroucher par le risque d'une nouvelle crise bancaire et a tranché jeudi pour un nouveau relèvement des taux d'un demi-point afin de combattre l'inflation jugeant que les banques de la zone euro étaient solides et "résilientes".
Les gardiens de l'euro sont toutefois prudents sur la suite du resserrement monétaire et ont renoncé à leur engagement de relever encore "sensiblement" les taux dans les mois à venir.
Après la déroute aux Etats-Unis de la Silicon Valley Bank (SVB), les inquiétudes autour de Credit Suisse auraient pu rebattre totalement les cartes pour l'institution de Francfort engagée depuis l'été dernier dans un tour de vis monétaire sans précédent.
La banque centrale européenne (BCE) est la première grande banque centrale à rendre une décision monétaire depuis la faillite de la SVB et de deux autres banques régionales américaines, qui ont ravivé le spectre de la crise financière de 2008.
Mercredi, c'est Credit Suisse qui a essuyé la pire séance de son histoire en Bourse après un mouvement de panique lié aux déclarations de son premier actionnaire, la Banque nationale saoudienne. L'action avait touché un plus bas historique à 1,55 franc.
La BCE a tenu sa réunion de politique monétaire dans un contexte qu'elle n'avait pas imaginé et est mise au défi de lutter contre l'inflation persistante sans déstabiliser davantage les marchés financiers.
Les taux d'intérêt de la BCE se situent désormais dans une fourchette comprise entre 3% et 3,75%, au plus haut depuis octobre 2008.
"La BCE maintient le cap (...) car tout sursaut aurait été interprété comme une faiblesse", analyse Jens-Oliver Niklasch, de la banque LBBW
Crédibilité
Les autorités et dirigeants de part et d'autre de l'Atlantique ont fait assaut de déclarations minimisant le risque de contagion pour le reste du secteur bancaire et de l'économie. Les superviseurs américains avaient apaisé les investisseurs en assurant garantir l'accès des clients à leur argent déposé à la banque californienne.
Les marchés européens ont aussi repris des couleurs jeudi matin après l'annonce de Credit Suisse qu'il allait faire appel à la banque centrale suisse pour emprunter jusqu'à 50 milliards de francs.
Alors qu'un relèvement de 50 points de base, le troisième d'affilée de cette ampleur, était quasiment acté -puisque la BCE l'avait elle-même annoncé le mois dernier, le scénario d'une hausse d'un quart de point n'était plus exclu par les marchés.
"La prudence voudrait que l'on fasse une pause (dans le resserrement monétaire, ndlr), et que l'on reprenne les hausses plus tard, mais la BCE pourrait juger que sa crédibilité en matière de lutte contre l'inflation, déjà mise à mal, ne peut pas se le permettre", soulignaient les analystes d'ING avant la réunion.
Débat animé
Face à l'envolée des prix dans le sillage de l'offensive russe en Ukraine, la BCE a entamé en juillet un cycle inédit de hausses des taux, stoppant près d'une décennie d'argent pas cher.
Ce resserrement monétaire à marche forcée, opéré par toutes les grandes banques centrales pour renchérir le coût du crédit et ralentir la surchauffe des prix, a aussi contribué à fragiliser les banques commerciales.
De quoi ranimer le débat parmi les banquiers centraux de la zone euro, entre "colombes", prêchant la prudence, et "faucons", qui veulent maintenir le cap du durcissement monétaire et plaideront qu'il n'y a pas de risque de contagion vers l'économie.
Car la bataille contre les prix est loin d'être terminée.
L'inflation en zone euro a reculé en février pour le quatrième mois d'affilée, à 8,5% en glissement annuel, mais l'inflation dite "sous-jacente", hors énergie et alimentation, a grimpé au niveau record de 5,6%.
Dans ses nouvelles prévisions publiées jeudi, la BCE estime que la zone euro devrait connaître une inflation moins élevée et une croissance plus forte que prévu initialement en 2023, sur fond d'accalmie des prix de l'énergie et de "meilleure résistance de l'économie".
L'inflation devrait atteindre 5,3% en 2023, contre 6,3% prévu fin décembre, puis 2,9% en 2024 et 2,1% en 2025. La zone euro devrait connaître une croissance de son PIB de 1,0% cette année, contre 0,5% prévu auparavant, avant 1,6% en 2024 et 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Construction: entrepreneurs et syndicats ont trouvé un accord
Les entrepreneurs et les ouvriers du bâtiment représentés par les syndicats se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) dans le secteur de la construction. Ils l'ont annoncé vendredi après la dixième série de négociations.
Il a notamment été convenu d'introduire une nouvelle planification du temps de travail à partir du 1er janvier 2027, selon le communiqué de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et des syndicats Syna et Unia. A noter qu'à partir d'une certaine mesure, le temps de déplacement comptera à l'avenir comme des heures supplémentaires.
Cette convention a une durée de six ans, de début 2026 à fin 2031, mais le résultat des négociations doit encore être approuvé par les instances décisionnelles des deux parties, précise le communiqué. Au cours des négociations intenses, les deux camps se sont rapprochés et sont convaincus d'avoir trouvé une solution qui rendra le secteur de la construction plus attractif pour les employés actuels et la relève.
Une CCT pour 80'000 travailleurs
La convention collective nationale dans le secteur de la construction existe depuis le 1er janvier 2023 et expire à la fin de cette année. Elle régit les salaires et les conditions de travail des quelque 80'000 personnes employées dans le secteur de la construction en Suisse.
Les entrepreneurs et les syndicats se sont longtemps écharpés pour dessiner les contours de ce nouveau texte. Sans un nouvel accord, il y aurait eu un vide juridique et, dans le pire des cas, selon les syndicats ces dernières semaines, une grève nationale dans le secteur. Les syndicats ont notamment critiqué le refus des entrepreneurs d'accorder des horaires de travail compatibles avec une vie de famille. Ils réclamaient également le paiement des temps de trajet vers les chantiers et une augmentation salariale substantielle.
Il a également été convenu dans la nouvelle CCT que les entreprises pourraient choisir un modèle de temps de travail avec une durée quotidienne constante et, en contrepartie, davantage d'heures supplémentaires et de réduction du temps de travail. À l'avenir, une réglementation simplifiée des heures supplémentaires et la possibilité de créer un compte de vacances pour les employés qui souhaitent accumuler des heures supplémentaires seront également applicables.
L'accord comprend également un paquet salarial, une protection contre l'inflation et "des augmentations substantielles des suppléments et des indemnités dans le secteur des travaux souterrains". Répondant à Keystone-ATS, le porte-parole de la SSE Matthias Engel a déclaré que ce paquet salarial représentait une augmentation de plusieurs pourcents sur la durée totale de la convention.
Plainte pas retirée
Du côté des constructeurs, une assemblée extraordinaire des délégués se tiendra le 17 décembre 2025 pour décider du résultat définitif. Pour les syndicats Syna et Unia, les conférences professionnelles qui statueront sur le résultat des négociations auront lieu respectivement les 20 et 24 janvier 2026.
Selon M. Engel, la SSE ne retirera pas la plainte pour violation présumée de la paix du travail, qui a récemment été déposée auprès du tribunal de paix à Zurich. Du moins tant que des grèves sont encore envisagées, a ajouté le porte-parole de la SSE.
A l'automne, les ouvriers du bâtiment de plusieurs villes de Suisse avaient organisé des manifestations pour obtenir un résultat satisfaisant dans les négociations.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Suisse achètera moins de F-35 que prévu pour respecter le budget
La Suisse achètera "autant d'avions F-35 que possible" dans la limite de l'enveloppe financière de 6 milliards de francs. Aucun crédit supplémentaire ne sera alloué, a indiqué vendredi le Conseil fédéral. La volonté populaire sera respectée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence
L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.
"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.
Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Hausse des frais et disponibilité en baisse après la fusion CS-UBS
La fusion entre les deux plus grandes banques du pays Credit Suisse et UBS a érodé la compétitivité dans certains segments de marché. Le Conseil fédéral ne constate pourtant "aucun effet négatif généralisé sur la concurrence", selon un rapport publié vendredi.
Une étude de BAK Economics réalisée sur mandat du Secrétariat à l'économie (Seco) montre que la fusion UBS-CS a érodé la compétitivité dans certains domaines, précise le document. La fusion s'est en effet traduite par une diminution de la concurrence dans les crédits aux entreprises d'un montant important, les financements syndiqués structurés, les émissions d'emprunts en francs suisses et la conservation globale de titres.
"Aucun effet négatif généralisé n'a pu cependant être constaté sur les prix, les marges ou les positions de négociation; plus précisément, les effets observés ne peuvent être mis sur le compte de la fusion de manière univoque", écrit le Conseil fédéral.
Le gouvernement estime toutefois nécessaire d'adapter les procédures de contrôle des concentrations. Cela vaut en premier lieu pour la procédure applicable lorsque l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) se substitue à la Commission de la concurrence (Comco) dans le cadre de fusions bancaires. Le Conseil fédéral examinera dans quelle mesure la coopération entre les deux organes de surveillance peut être améliorée dans le cadre de l'entraide administrative.
Le Conseil fédéral juge inopportune l'introduction de l'instrument de l'enquête sectorielle dans le droit suisse de la concurrence, dont l'examen a été expressément souhaité par le Conseil national. Cela augmenterait la charge administrative et l'insécurité juridique pour les entreprises.
Le rapport publié vendredi fait suite au postulat 23.3444 "Fusion UBS-CS. Évaluation de l'importance du point de vue du droit de la concurrence et de l'économie nationale" déposé le 4 avril 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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