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Économie

Exor achète 15% du capital de Philips

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Cet investissement prévoit qu'Exor nomme un membre au conseil de surveillance de Philips, a précisé le Néerlandais. (KEYSTONE/AP Photo/Peter Dejong) (© KEYSTONE/AP/PETER DEJONG)

Philips a annoncé lundi qu'Exor, la holding de la famille italienne Agnelli, propriétaire historique de Fiat, a pris une participation de 15% dans le groupe néerlandais, pour un montant 2,6 milliards d'euros (2,4 milliards en francs), a précisé la société italienne.

A la suite d'un accord entre les sociétés, "Exor a acheté une participation de 15% dans Philips", devenant un "investisseur minoritaire de long terme", a déclaré le fabricant néerlandais de matériel médical dans un communiqué.

Les discussions entre Exor et Philips ont été initiées dans le contexte de "l'intérêt déclaré d'Exor à accroître sa présence dans les secteurs de la santé et de la technologie", selon Philips.

Exor a précisé auprès de l'AFP que transaction était de 2,6 milliards "au prix du marché". Les discussions ont commencé à la "toute fin 2022" et un premier achat de 2,9% a été effectué en janvier 2023 après la présentation du plan stratégique de Philips.

Cet investissement prévoit qu'Exor nomme un membre au conseil de surveillance de Philips, a précisé le Néerlandais.

"L'investissement substantiel d'Exor souligne sa confiance dans la transformation de Philips en une entreprise de technologie de la santé et dans son potentiel de croissance et de valeur", a salué Feike Sijbesma, président du conseil de surveillance de Philips.

L'investissement d'Exor n'entraînera aucune dilution des actions et a été réalisé au moyen d'achats d'actions sur le marché et d'un accord avec une grande institution financière, a ajouté Philips.

"Ils ont une feuille de route réussie et une stratégie claire pour croître et se développer dans les soins de santé et la technologie", a-t-il ajouté.

L'accord prévoit en outre qu'Exor, "à sa discrétion, augmente sa participation jusqu'à une limite maximale de 20% du capital social ordinaire en circulation de Philips".

Le groupe néerlandais a assuré lors d'une conférence téléphonique destinée aux analystes et aux journalistes qu'Exor n'avait pas plus d'informations sur des poursuites et enquêtes en cours aux Etats-Unis, après que le groupe a été contraint de rappeler en juin 2021 des appareils respiratoires pour des personnes souffrant de problèmes de sommeil.

Les utilisateurs risquaient d'inhaler ou d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique pouvant provoquer des irritations et des maux de tête. Le groupe avait alors aussi évoqué un risque "potentiel" de cancers à long terme.

Ce dossier a l'année dernière plongé le groupe néerlandais dans le rouge et entraîné la suppression de milliers d'emplois.

L'entreprise a entre-temps affirmé en mai qu'il est, selon des tests couvrant la plupart des respirateurs enregistrés "peu probable" qu'ils portent préjudice aux patients, tout en soulignant que les autorités réglementaires mondiales auraient le dernier mot.

L'annonce de cette participation de 15% d'Exor a été récompensée par les investisseurs: côté à la Bourse d'Amsterdam, le titre Philips gagnait 4,62% à 19,34 peu après l'ouverture vers 09h20 (7h20 GMT), dans un indice AEX en légère baisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'inflation a ralenti aux USA, pour la première fois depuis janvier

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Le ralentissement de l'inflation, une bonne nouvelle pour le président Joe Biden, en campagne pour sa réélection. (© KEYSTONE/EPA/Samuel Corum / POOL)

L'inflation a repris sa trajectoire à la baisse en avril aux Etats-Unis, après trois mois de rebond. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour le président Joe Biden, la hausse des prix étant un enjeu crucial de son duel avec Donald Trump pour l'élection présidentielle.

L'inflation est repartie à la baisse en avril pour la première fois depuis janvier, à 3,4% sur un an contre 3,5% en mars, selon l'indice CPI sur lequel sont indexées les retraites, publié mercredi par le département du Travail. Cette évolution est conforme aux attentes des analystes, selon le consensus de Market Watch.

La hausse des prix à la consommation a également été moins forte sur un mois seulement, à 0,3% contre 0,4% le mois précédent. Ce sont notamment les prix du logement et de l'essence à la pompe qui ont tiré l'inflation en avril, représentant plus de 70% de la hausse.

La hausse des prix à la consommation s'était de nouveau accélérée début 2024, après avoir largement ralenti au cours des derniers mois de 2023. "Les pressions sur les prix restent élevées mais évoluent dans la bonne direction", relève Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

Pour les consommateurs, le ralentissement de l'inflation redonne du pouvoir d'achat. Et cela signifie aussi que la banque centrale américaine (Fed) pourra baisser les taux, lorsqu'elle considèrera que la hausse des prix ralentit durablement.

Cette baisse des taux aura pour effet de rendre le crédit moins onéreux pour les ménages, qui pourront plus facilement acheter un logement ou une voiture, par exemple.

La Fed veut ramener l'inflation à 2%, et privilégie pour cela une autre mesure, l'indice PCE, qui avait aussi accéléré en mars, à 2,7% sur un an. Les données d'avril seront publiées le 31 mai.

Président de la FED prudent

Le président de la Fed, Jerome Powell a estimé mardi que la persistance d'une inflation toujours élevée avait réduit son niveau de confiance quant au fait qu'elle puisse se rapprocher de l'objectif de 2%. "Les chiffres ont été plus élevés que tout ce que n'importe qui anticipait", a-t-il déclaré.

"Ce que cela nous apprend est que nous devons nous montrer plus patients et laisser la politique restrictive faire son effet", a-t-il souligné, ne jugeant cependant pas nécessaire de monter de nouveau les taux, qui sont déjà à des niveaux "restrictifs".

La Fed avait, le 1er mai à l'issue de sa réunion, acté l'"absence de progrès" récents sur le front de l'inflation. Par conséquent, afin d'empêcher les prix de continuer à flamber, elle avait maintenu ses taux d'intérêt inchangés, au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25% et 5,50%.

L'indice des prix de gros, qui mesure la hausse des prix côté producteurs, a lui continué a grimper en avril, plus rapidement même que ne l'anticipaient les marchés.

"Il nous reste encore beaucoup à faire"

L'évolution de l'inflation aux Etats-Unis contraste avec la zone euro, où elle a nettement ralenti, et où une baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) en juin semble désormais quasiment acquise. Le taux d'inflation en zone euro pour avril sera publié vendredi. En France, il a ralenti à 2,2%, selon l'Insee.

Le président américain Joe Biden, en campagne pour sa réélection, a salué mercredi le ralentissement de l'inflation. "Bien que nous ayons progressé, il nous reste beaucoup à faire", a-t-il toutefois déclaré dans un communiqué de la Maison-Blanche, accusant par ailleurs les républicains d'avoir un programme qui "ferait monter l'inflation en flèche".

L'opposition républicaine et notamment le candidat républicain à l'élection présidentielle, Donald Trump, ont imputé largement à Joe Biden la responsabilité de la flambée des prix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Début d'année positif pour la Poste malgré un environnement volatil

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Le volume de lettres a baissé de 5,6% au premier trimestre (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Poste a réalisé un bon premier trimestre. Le bénéfice consolidé a presque doublé pour atteindre 84 millions de francs. Le résultat d’exploitation (EBIT) s’inscrit à 87 millions, soit 17 millions de plus par rapport à la même période de l’exercice précédent.

Après les replis des deux dernières années, la Poste se réjouit de l'amélioration de son résultat trimestriel. En début d'année, les problèmes connus ont toutefois persisté. Le volume de lettres a baissé de 5,6%, celui des colis de 6,2% et les versements au guichet ont diminué de 13%, détaille mercredi le géant jaune dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 151 millions pour atteindre 1,92 milliard de francs.

Malgré les résultats financiers globalement positifs, les conditions cadres restent difficiles pour la Poste. En raison de la situation incertaine du secteur logistique et du secteur financier, l'entreprise ne peut pas formuler de prévision pour l'ensemble de l'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Postfinance accuse une baisse de régime au 1er trimestre

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A fin mars, les avoirs des clients des PostFinance atteignaient 104,16 milliards, en hausse d'une trentaine de millions sur trois mois, mais en recul de plus de 2 milliards sur un an, (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Postfinance a vu sa rentabilité fléchir au 1er trimestre, malgré des revenus en hausse. Le bras financier du géant jaune a dégagé un produit d'exploitation étoffé de 18% à 434 millions de francs, mais le résultat d'exploitation a chuté de 20% à 41 millions.

L'établissement d'importance systémique abritait fin mars un patrimoine-clients de 104,16 milliards, en hausse d'une trentaine de millions sur trois mois, mais en recul de plus de 2 milliards sur un an, indique un tableau de résultats diffusé mercredi.

Le volume d'hypothèques octroyées par les banques partenaires a enflé de pratiquement 100 millions sur trois mois, pour représenter 6,07 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Prévoir une dérogation pour exporter du matériel de guerre

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Le Conseil fédéral aura une dérogation dans la loi pour exporter du matériel de guerre (illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Conseil fédéral aura une compétence dérogatoire pour autoriser des exportations d'armes lorsque des intérêts essentiels de politique extérieure ou de sécurité l’exigent. Sur demande du Parlement, il a ouvert mercredi une consultation en ce sens jusqu'au 4 septembre.

La compétence dérogatoire, à durée limitée, pourrait par exemple servir à maintenir certaines exportations de pièces détachées et d'éléments d'assemblage dans le cadre de collaborations industrielles entre sous-traitants suisses et des entreprises d'armement d'Etats partenaires soudainement impliqués dans un conflit armé, illustre le gouvernement dans un communiqué.

Il sera tenu de respecter les obligations internationales de la Suisse, notamment le droit de la neutralité. Les exportations vers des pays qui violent gravement et systématiquement les droits humains ne seront pas permises.

Le Parlement pourra exercer sa surveillance. Il sera impliqué en cas d'application de la compétence dérogatoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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