International
Bombardements meurtriers sur Khan Younès encerclée par Israël
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Israël a mené de nouveaux bombardements meurtriers mercredi sur la ville assiégée de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Les habitants désespérés tentent de s'abriter des bombes et des combats parmi les plus intenses en deux mois de guerre.
Les Palestiniens de Gaza vivent "dans l'horreur la plus totale", a constaté le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk. Il a affirmé craindre des "atrocités", deux mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre, dernier épisode du conflit israélo-palestinien.
Les rues de Khan Younès, où sont aussi engagées des troupes israéliennes au sol, étaient quasiment vides mercredi. Des morts et des blessés continuaient d'affluer dans les hôpitaux, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Déplacés, acculés, privés de tout
Des centaines de milliers de civils s'entassent dans cette ville et ses environs, pour beaucoup déjà déplacés depuis le début de la guerre, confrontés à une situation humanitaire catastrophique et acculés dans un périmètre de plus en plus exigu près de la frontière fermée avec l'Egypte.
Des milliers d'entre eux, à pied, entassés dans des charrettes ou leurs bagages empilés sur les toits de leurs voitures, continuent à fuir vers le sud et la ville voisine de Rafah, répondant aux injonctions de l'armée israélienne.
"Nous sommes des êtres humains"
"Toute la ville subit des destructions et des bombardements incessants. Beaucoup de gens arrivent du nord dans des conditions désastreuses, sans abri, à la recherche de leurs enfants", a raconté à l'AFP Hassan Al-Qadi, un habitant de Khan Younès déplacé à Rafah.
"Nous voulons comprendre. S'ils veulent nous tuer, qu'ils nous encerclent dans un seul endroit et nous éliminent tous ensemble. Mais nous pousser à nous déplacer d'un endroit à l'autre, ce n'est pas juste. Nous ne sommes pas de simples chiffres. Nous sommes des êtres humains", a-t-il ajouté.
Fadi Al-Ashi, un habitant de la ville de Gaza, dans le nord, est arrivé à Rafah après une longue errance. "Nous avons été hébergés dans huit ou neuf maisons avant d'arriver ici", témoigne cet homme, qui a marché jusqu'à Rafah "parce qu'il n'y avait ni voitures ni aucun autre moyen de transport".
Plus de 16'000 morts
Engagée depuis le 27 octobre dans une offensive terrestre contre le Hamas dans le nord de la bande de Gaza, en parallèle à ses bombardements dévastateurs, Israël a étendu ses opérations au sol à l'ensemble du territoire et annoncé mardi avoir encerclé Khan Younès.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16.248 personnes, à plus 70% des femmes, enfants et adolescents, ont été tuées dans la bande de Gaza par les bombardements israéliens depuis le 7 octobre.
"Nous avons sécurisé de nombreux bastions du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, et menons maintenant des opérations contre ses bastions dans le sud", a déclaré mardi le chef d'état-major de l'armée, le général Herzi Halevi.
"Nos forces trouvent des armes dans presque tous les bâtiments et maisons, des terroristes dans de nombreuses maisons et les affrontent", a-t-il affirmé.
Dizaines de morts et de blessés
Des sources du Hamas et du Jihad islamique ont indiqué à l'AFP que leurs combattants affrontaient les troupes israéliennes dans le but de les empêcher d'entrer dans Khan Younès et les secteurs situés à l'est de la ville, ainsi que dans les camps de réfugiés à proximité.
Selon le gouvernement du Hamas, des tirs d'artillerie ont fait "des dizaines de morts et de blessés" dans la nuit de mardi à mercredi dans plusieurs villages à l'est de Khan Younès.
Israël a continué à pilonner l'ensemble de la bande de Gaza, affirmant qu'environ 250 cibles ont été frappées en 24 heures. Son armée a assuré avoir tué "la plupart des hauts commandants" des brigades du Hamas opérant depuis un réseau de tunnels dans le nord de Gaza.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, des frappes aériennes contre le camp de Nousseirat, dans le centre, ont fait six morts et 14 blessés. D'après la même source, d'autres frappes sur le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord, ont fait plusieurs morts et blessés.
Rafah, seul endroit où l'aide arrive encore
Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), Rafah est désormais le seul endroit du territoire, placé depuis le 9 octobre par Israël en état de siège total, où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée.
L'aide n'arrive pratiquement plus à Khan Younès, et l'accès aux zones situées plus au nord est coupé depuis la reprise des combats. L'armée largue chaque jour sur Khan Younès des tracts avertissant de l'imminence d'un bombardement, ordonnant aux habitants de quitter leur quartier.
ONU: zones sécurisées "impossibles"
Mais l'ONU, qui a calculé que 28% du territoire de Gaza tombe désormais sous le coup de ces ordres d'évacuation, a jugé "impossible" de mettre en place des zones sécurisées pour accueillir les civils telles que désignées par Israël.
"Nous voici, errant dans les vastes étendues de la terre de Dieu, à la recherche d'un lieu où nous réfugier. Il semble qu'il n'y ait aucun endroit pour nous abriter", se lamente auprès de l'AFP Oumm Mahmud Tanasi, une habitante de Khan Younès en route vers Rafah, à la frontière avec l'Egypte.
"Aucun endroit n'est sûr à Gaza. Ni les hôpitaux ni les abris ni les camps de réfugiés. Personne n'est en sécurité. Ni les enfants. Ni les travailleurs de la santé. Ni les humanitaires. Ce mépris flagrant des bases de l'humanité doit cesser", a affirmé le coordinateur de l'aide d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths.
85% de la population déplacée
Chaque jour, les mêmes scènes de chaos se répètent à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de la bande de Gaza, comme dans les autres hôpitaux de la ville, où affluent les blessés, parfois allongés dans de simples remorques ou portés par leurs proches.
"Je ne sais pas ce qui s'est passé. Il y a eu une explosion et j'ai été atteint par un éclat à la tête. Je me suis immédiatement jeté au sol", a raconté à l'AFP Mohamed al-Maqadma, un homme blessé à la tête par une frappe soigné à l'hôpital du Croissant-Rouge de Khan Younès.
Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit environ de 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées.
En représailles à l'attaque du Hamas, Israël a promis de "détruire" le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007. Au total, 83 soldats israéliens ont été tués à Gaza depuis le début de l'offensive terrestre, selon Tel Aviv.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pape: l'Ukraine et la Russie, le "courage"de dialoguer directement
Le pape Léon XIV a appelé jeudi l'Ukraine et la Russie à trouver "le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse", lors de sa bénédiction "Urbi et Orbi" du jour de Noël, au Vatican.
"Nous prions tout particulièrement pour le peuple ukrainien meurtri: que le bruit des armes cesse et que les parties impliquées, soutenues par l'engagement de la communauté internationale, trouvent le courage de dialoguer de manière sincère, directe et respectueuse", a-t-il déclaré.
Moscou et Kiev négocient séparément depuis plusieurs semaines le plan américain pour mettre fin à près de quatre ans de guerre, qui prévoit un gel du front sans régler la question d'une possible cession de territoires à Moscou.
Pour son premier Noël depuis son élection à la tête de l'Église catholique en mai, Léon XIV s'est livré à un tour d'horizon des conflits internationaux devant les milliers de fidèles massés sur la place Saint-Pierre par un temps pluvieux.
Il a prié pour "ceux qui souffrent"
De la Birmanie à la République démocratique du Congo (RDC) en passant par le Soudan, le Mali, la Syrie ou Haïti, il a prié pour "ceux qui souffrent à cause de l'injustice, de l'instabilité politique, de la persécution religieuse et du terrorisme".
Citant 15 pays, le pape américain a notamment évoqué "ceux qui n'ont plus rien et ont tout perdu, comme les habitants de Gaza" et "ceux qui sont en proie à la faim et à la pauvreté, comme le peuple yéménite".
Léon XIV, qui s'est inscrit dans les pas de son prédécesseur François sur la défense des réfugiés, a également cité les "nombreux migrants qui traversent la Méditerranée ou parcourent le continent américain" en quête d'un avenir meilleur.
Il a également prié pour "rétablir l'ancienne amitié entre la Thaïlande et le Cambodge" alors que les deux pays ont entamé mercredi des pourparlers en vue de mettre un terme à leurs affrontements qui ont fait plus de 40 morts et des centaines de milliers de déplacés en deux semaines.
Un mois après son premier voyage en Turquie et au Liban, le pape a adressé une pensée particulière aux chrétiens du Moyen-Orient: "j'ai écouté leurs craintes et je connais bien leur sentiment d'impuissance face à des dynamiques de pouvoir qui les dépassent", a-t-il déclaré.
Léon XIV a conclu son discours en souhaitant un joyeux Noël aux fidèles en 10 langues (italien, français, anglais, espagnol, allemand, portugais, polonais, arabe, chinois et latin).
Auparavant, le souverain pontife avait parcouru les allées de la place Saint-Pierre à bord de sa "papamobile", saluant et bénissant les fidèles sous les acclamations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Japon: après les attaques d'ours, leur viande dans des restaurants
Une viande "juteuse et savoureuse": Koji Suzuki peine à satisfaire les nombreux gourmets avec ses morceaux grillés d'ours. La viande provient d'ours abattus avec l'aval des autorités pour endiguer les attaques qui ont fait un nombre record de 13 morts en 2025.
L'établissement de M. Suzuki, situé dans l'agglomération vallonnée de Chichibu, près de Tokyo, sert également du cerf et du sanglier, mais la popularité de ses plats d'ours a explosé après des mois d'incidents largement médiatisés: plantigrades s'introduisant dans des maisons, rôdant près des écoles, semant la panique dans des supermarchés...
"Avec toutes ces informations sur les ours, le nombre de clients qui veulent en manger a beaucoup augmenté", explique Koji Suzuki, 71 ans, également chasseur. "Il vaut mieux utiliser sa viande dans un restaurant comme celui-ci plutôt que d'enterrer" sa carcasse, estime-t-il.
Son épouse Chieko, qui gère le restaurant, affirme refuser régulièrement des clients, mais reste discrète sur l'ampleur de la fréquentation supplémentaire.
Des milliers d'ours tués
En abattant les ours - qui peuvent peser une demi-tonne et courir plus vite qu'un homme - les autorités espèrent endiguer la menace dans certaines régions du nord du Japon.
Le nombre de victimes d'attaques décédées cette année est déjà deux fois supérieur au précédent record annuel, alors qu'il reste encore quatre mois d'ici à la fin de l'exercice nippon qui s'achèvera à la fin mars. Les scientifiques attribuent le phénomène à une population d'ours en forte croissance, une pénurie de nourriture et le dépeuplement humain de certaines régions.
Pour réagir, Tokyo a déployé des militaires et des unités de policiers anti-émeutes. Le nombre de 9100 ours tués sur l'année 2023-2024 a déjà été dépassé en six mois.
Parallèlement, les autorités espèrent que la viande pourra devenir une source de revenus pour les villages ruraux. "Il est important de transformer ces nuisibles en quelque chose de positif", a insisté le ministère japonais de l'agriculture plus tôt en décembre.
Les autorités locales recevront 100 millions d'euros pour contrôler les populations d'ours et promouvoir une consommation "durable".
Les ours bruns ne vivent qu'à Hokkaido, où leur population a doublé en l'espace de trois décennies pour dépasser 11'500 individus en 2023. Les ours noirs sont eux communs dans une grande partie du pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille
Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.
Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.
Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.
Répétition olympique
C’est ce final spectaculaire qui maintient encore le Tour en vie. Pour son édition anniversaire, le format est réduit: seulement deux étapes, Dobbiaco et le Val di Fiemme, à une centaine de kilomètres. L’Italie sauve la saison de fond avec six courses, alors que le sport souffre du coût logistique, de la pression du calendrier autour des Fêtes et du manque d’infrastructures d’accueil. Autant de raisons qui ont poussé plusieurs organisateurs à renoncer, y compris Swiss-Ski, pourtant riche d’une longue tradition et d’un vrai engouement pour la discipline.
Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.
Klaebo vise un 5e titre
Derrière Fähndrich, Anja Weber a franchi un cap. Quarts, demi-finales, une 10e place en sprint à Davos, un 16e rang sur le 10 km skating: la Zurichoise aligne les prestations solides et marque des points à chaque course. Elle occupe actuellement la 13e place du classement général.
Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le président russe salue l'"amitié invincible" avec Pyongyang
Le président russe Vladimir Poutine a fait l'éloge d'une "amitié invincible" entre Russie et Corée du Nord dans une lettre de voeux adressée au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a rapporté jeudi KCNA. Les deux pays se sont rapprochés sur fond de guerre en Ukraine.
Le président russe affirme que la participation de soldats nord-coréens à l'effort de guerre de Moscou en Ukraine prouve la "fraternité militante" des deux Etats, dans cette lettre reçue la semaine dernière par Pyongyang.
"L'entrée héroïque des soldats de l'armée populaire coréenne dans les combats pour libérer la région de Koursk des occupants et les activités ultérieures des ingénieurs coréens sur le sol russe ont clairement prouvé cette amitié invincible", a écrit M. Poutine, selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Les liens solides entre Pyongyang et Moscou "contribueront à l'établissement d'un ordre juste dans un monde multipolaire", a abondé le président russe.
Soldats nord-coréens au front
La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de la Russie en lui fournissant des soldats pour repousser la percée ukrainienne dans la région de Koursk.
Les deux pays sont liés par un accord de défense mutuelle signé en 2024 à l'occasion d'une visite de Vladimir Poutine en Corée du Nord.
Les services de renseignement sud-coréens estiment qu'environ 10'000 soldats du Nord ont participé à la guerre contre l'Ukraine et que 2000 d'entre eux sont morts.
La Corée du Nord n'a confirmé qu'en avril avoir déployé des troupes pour soutenir la guerre menée par la Russie en Ukraine et a admis que ses soldats avaient été tués au combat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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