International
"Super Tuesday": Biden prend l'ascendant sur "Bernie"
Joe Biden a effectué un spectaculaire retour en force dans la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine lors du Super Tuesday. Il a enlevé neuf Etats dont le Texas. Ses victoires laissent augurer d'un âpre combat avec son rival Bernie Sanders.
Fort d'une impressionnante série de victoires à l'occasion du "Super Tuesday", l'ancien vice-président de Barack Obama a désormais le vent en poupe dans une primaire dans laquelle où "Bernie" était archi-favori il y encore deux semaines.
Illustration de cet étonnant "comeback", M. Biden a, au terme d'un coude-à-coude plein de suspense, arraché à M. Sanders l'Etat du Texas, un important vivier de délégués. Le centriste de 77 ans a en outre devancé son rival socialiste de 78 ans dans huit autres Etats: la Virginie, la Caroline du Nord, l'Alabama, l'Oklahoma, le Tennessee, l'Arkansas, le Minnesota, le Massachusetts.
Mais le sénateur du Vermont qui se revendique "socialiste" devait selon toute vraisemblance l'emporter en Californie, Etat encore plus crucial en nombre de délégués. Il a également enlevé le Colorado, l'Utah et le Vermont. Lors d'une allocution à Essex Junction, dans ce dernier Etat, Bernie Sanders a martelé, fidèle à son style combatif, sa certitude de parvenir à la victoire finale.
Claque pour Bloomberg
"Je vous le dis avec une confiance absolue: nous allons emporter la primaire démocrate et nous allons battre le président le plus dangereux de l'histoire de ce pays", a-t-il lancé devant une foule enthousiaste, multipliant les piques envers son rival sans jamais le nommer.
Le grand perdant de la soirée est le milliardaire Michael Bloomberg, qui s'est lancé très tard dans la course. Il espérait, grâce à son immense fortune personnelle, déjouer les pronostics. Très loin derrière ses adversaires, il a en particulier obtenu des résultats médiocres en Virginie, Etat emblématique dans lequel il avait lourdement investi.
"J'ai besoin de votre aide et j'ai besoin de vos votes", a-t-il lancé à West Palm Beach, en Floride, sur fond de spéculations croissantes sur son retrait imminent de la course.
Mauvaise soirée pour Warren
L'autre revers cruel est celui essuyé par la sénatrice progressiste Elizabeth Warren qui a passé une très mauvaise soirée, perdant même dans son fief du Massachusetts. Si elle n'a pas encore annoncé son retrait, son rêve de devenir la première présidente des Etats-Unis semble s'être définitivement envolé.
Joe Biden, vieux routier de la politique américaine, se présente comme l'homme de la "garantie de résultats" face à "la promesse de révolution" de son grand rival qui se revendique "socialiste".
Au total, les primaires de mardi permettront de distribuer plus d'un tiers des délégués (sur un total de 3979) qui désigneront leur candidat lors de la convention démocrate de juillet. Le vainqueur de la convention sera l'adversaire du président Donald Trump, qui briguera le 3 novembre un deuxième mandat de quatre ans.
Après un démarrage catastrophique, Joe Biden a réussi une remontée exceptionnelle en remportant largement la Caroline du Sud et son vote afro-américain jugé indispensable pour tout prétendant démocrate.
Trump ironise
Dans la foulée, il a engrangé lundi le soutien de trois ex-candidats: le jeune Pete Buttigieg, révélation des primaires, la sénatrice Amy Klobuchar, populaire dans le Midwest, et le Texan Beto O'Rourke. Les candidats qui se sont désistés en faveur de l'ancien vice-président espèrent lui permettre de faire barrage à "Bernie".
Donald Trump, qui suivait la soirée électorale à la Maison-Blanche, a multiplié les tweets ironiques, voire franchement assassins.
Michael Bloomberg? "Le plus grand perdant ce soir". "Ses consultants 'politiques' l'ont pris pour un gogo. 700 millions de dollars dilapidés et il n'a rien récolté si ce n'est un surnom, Mini Mike, et la destruction complète de sa réputation", a écrit le président.
Elizabeth Warren? "Elle n'était même pas proche de l'emporter dans son Etat du Massachusetts", a poursuivi le locataire de la Maison-Blanche. "Elle peut désormais se reposer tranquillement avec son mari et prendre une bonne bière fraîche!"
International
Boston égalise
Une claquette miraculeuse de Derrick White à... deux dixièmes du buzzer à Miami peut permettre à Boston d'entrer dans l'histoire. Les Celtics sont, en effet, en passe de réussir une remontada unique.
Mené 3-0 dans cette finale de la Conférence Est par le Heat, Boston a égalisé à 3-3 grâce à son succès 104-103 dans l'acte VI en Floride. Jamais encore en NBA, une équipe a remporté une série après avoir été menée 3-0. Ce cas de figure s'est produit à... 150 reprises déjà. L'acte VII se déroulera lundi à Boston.
Malgré 13 points inscrits par Jimmy Butler lors des quatre dernières minutes de la rencontre, le Heat a échoué sur le fil alors qu'il a pu croire que son heure avait sonné. Battu par l'Atlanta de Clint Capela lors des play-in, Miami peut devenir la deuxième équipe de l'histoire classée tête de série no 8 à disputer une finale des play-off. Mais après le dernier panier de Derrick White, la perspective pour Miami de défier Denver pour le titre suprême devient bien ténue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Le jackpot à Las Vegas pour Tyy Dellandrea
Dallas est toujours en vie. Victorieux 4-2 à Las Vegas face aux Goden Knights, les Stars ont écarté une deuxième balle de match en finale de Conférence. Ils ne sont plus menés que 3-2 dans la série.
Buteur à deux reprises dans l'ultime période en l'espace de 87'', Ty Dellandrea a été l'homme du match. L'acte VI aura lieu lundi au Texas. Dallas peut devenir la cinquième équipe de l'histoire à remporter une série après avoir perdu les trois premiers matches.
Cette défaite risque de laisser des traces dans les rangs de Vegas. Les Golden Knights ont, en effet, mené à deux reprises au score grâce à des réussites d'Ivan Barbashev de Chandler Stephenson avant d'être crucifiés par le doublé de Ty Dellandrea, qui avait été surnuméraire lors des deux premiers matches de la série.
Le vainqueur de cette confrontation affrontera Florida en finale de la Coupe Stanley. Les Panthers ont éliminé Carolina en quatre matches pour remporter la Conférence Est.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Turquie: Erdogan, stop ou encore
La Turquie retourne aux urnes dimanche pour clore ou prolonger l'ère Erdogan. Le président sortant entamera, en cas de victoire, une troisième décennie à la tête du pays.
Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis vingt ans, aborde ce second tour inédit de l'élection présidentielle en position de favori, face au social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu.
Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 locales (07h00 suisses) avec des files d'attente déjà formées devant leurs portes, ont constaté les journalistes de l'AFP qui ont également noté dans les bureaux où ils se trouvaient une présence importante de scrutateurs, supérieure à celle du premier tour.
Deux visions du pays, de la société et de la gouvernance s'offrent aux 60 millions d'électeurs de Turquie appelés aux urnes. La diaspora a déjà voté.
La stabilité au risque de l'autocratie avec l'hyper-président sortant, islamo-conservateur de 69 ans; ou le retour à une démocratie apaisée, selon ses termes, avec son adversaire, un ancien fonctionnaire de 74 ans.
Les 49,5% de voix que M. Erdogan, ancien maire d'Istanbul et musulman dévot, a recueillies au premier tour le 14 mai ont témoigné du large soutien que lui accorde, malgré l'inflation, une majorité conservatrice. Y compris dans les zones dévastées par le séisme du 6 février qui a fait au moins 50'000 morts et trois millions de déplacés.
Face à lui, Kemal Kiliçdaroglu, le "demokrat dede" - le papy démocrate - comme se présente cet économiste de formation aux cheveux blancs et fines lunettes, n'a pas su capitaliser sur la grave crise économique qui plombe les ménages turcs et la jeunesse.
Président du CHP - le parti de Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la république, il a promis le "retour du printemps" et du régime parlementaire, de l'indépendance de la justice et de la presse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Haile-Selassie buteur, Shaqiri passeur
Troisième match de rang sans défaite pour Chicago en MLS. A Foxborough, le Fire a partagé l'enjeu 3-3 devant New England grâce notamment à l'efficience de ses deux "mercenaires" suisses.
Xherdan Shaqiri a, ainsi, été à l'origine de l'ouverture du score du Grec Giorgios Koutsias à la 10e minute sue une ouverture en profondeur magnifique. Buteur quatre jours plus tôt lors du 3-3 contre Atlanta, Marn Haile-Selassie a, pour sa part, inscrit le 3-2 à la 79e. L'ancien Xamaxien et Luganais s'affirme comme l'un des joueurs essentiels du Fire qui n'occupe toutefois que la 12e place de la Conférence Est.
A l'Ouest en revanche, la vie est bien plus belle pour les deux gardiens suisses. Victorieux 1-0 du New York Red Bull, le Seattle de Stefan Frei est, en effet, en tête du classement de la Conférence devant le St. Louis de Roman Bürki, qui s'est imposé 3-1 devant Vancouver.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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