International
Gains russes dans l'Est mais Kiev garde l'initiative
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Les forces russes ont revendiqué vendredi la prise de quelques localités dans l'est de l'Ukraine après une série de revers cinglants sur plusieurs fronts. Kiev semble toutefois garder l'initiative, appelant les soldats russes à choisir la reddition.
L'armée ukrainienne a repris près de 2500 km2 de territoire aux forces russes depuis la fin septembre, dont près de 800 km2 et 29 localités "rien que cette semaine", a affirmé le président Volodymyr Zelensky vendredi soir dans son allocution quotidienne.
Au même moment à Oslo, le Nobel de la paix récompensait le militant bélarusse emprisonné Ales Beliatski, l'ONG russe Memorial et le Centre ukrainien pour les libertés civiles, un prix hautement symbolique en pleine guerre en Ukraine.
Les grandes capitales occidentales ont salué cette décision et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a souligné "le pouvoir de la société civile pour faire avancer la paix". Le président américain Joe Biden, qui a mis en garde contre un risque d'"apocalypse" pour la première fois depuis la Guerre froide, a salué des lauréats qui se sont dressés face "à l'intimidation et à l'oppression".
Mais en Russie, en guise de réaction, la justice a ordonné la saisie des bureaux de l'ONG Memorial. Quant à la star du rap russe Oxxxymiron, très populaire chez les jeunes et qui a qualifié l'offensive contre l'Ukraine de "catastrophe" et de "crime", il a été placé sur la liste infamante des "agents de l'étranger".
Villages sous contrôle russe
Sur le terrain, signe de la confiance gagnée par les Ukrainiens après le succès de leur contre-offensive, le ministre de la Défense Oleksiï Reznikov a promis de "garantir la vie, la sécurité et la justice" aux militaires russes qui choisiraient de se rendre.
"Vous pouvez encore sauver la Russie de la tragédie et l'armée russe, de l'humiliation", a-t-il lancé, alors que les défaites ont poussé le président russe Vladimir Poutine à mobiliser plusieurs centaines de milliers de personnes dans l'armée.
Moscou a de son côté annoncé avoir engrangé ses premiers gains - trois villages dans l'Est ukrainien - après avoir perdu des milliers de kilomètres carrés de territoires sur plusieurs fronts ces dernières semaines.
Les trois villages sont situés au sud de la ville de Bakhmout qui est, elle, sous contrôle ukrainien. L'armée russe tente de prendre depuis des mois la zone, jusqu'à présent sans succès.
"Combats de rue"
Présents à Bakhmout vendredi, des journalistes de l'AFP ont entendu le son de tirs d'artillerie lourde et de lance-roquettes multiples dans le centre de cette ville, qui comptait 70'000 habitants avant la guerre.
Des rafales occasionnelles de mitrailleuses étaient également audibles. Un bénévole civil du groupe humanitaire Vostok SOS, Edouard Skorik, 29 ans, a raconté à l'AFP que des "combats de rus" ont eu lieu près de sa maison, de l'autre côté de la rivière Bakhmouta.
Au sud de la ville, en direction des villages capturés par les Russes, des colonnes de fumée noire s'élevaient après des explosions d'obus, faisant sursauter et parfois plonger à terre les civils.
Dans la région occupée de Kherson (sud), au moins cinq civils ont été tués et cinq blessés par une frappe ukrainienne ayant touché un bus de civils qui se rendaient au travail en traversant un pont, selon le responsable prorusse Kirill Stremooussov.
Kiev a visé des ponts dans cette région à de multiples reprises afin de perturber l'approvisionnement logistique des forces russes.
La présidence ukrainienne a rapporté une nouvelle frappe russe sur la région de Zaporijjia (sud), pour la deuxième journée consécutive, faisant un blessé. "Des infrastructures ont été détruites dans deux districts. L'occupant a utilisé pour la première fois des drones", a-t-elle indiqué.
La veille, 11 personnes avaient été tuées dans des frappes russes sur Zaporijjia, selon les services de secours ukrainiens.
Menace nucléaire
Le chef des séparatistes prorusses de la région de Donetsk (est), Denis Pouchiline, a relevé la situation "la plus difficile" près de Lyman, noeud ferroviaire repris récemment par les forces ukrainiennes, où les troupes russes ont échappé de justesse à l'encerclement.
Selon lui, ces dernières fortifient une nouvelle ligne de défense près de Kreminna, plus à l'est, que les forces ukrainiennes "testent jour et nuit".
"Je pense que nous avons toutes les chances d'accumuler des forces et de commencer à libérer des territoires avec de nouvelles réserves", a-t-il ajouté, annonçant l'envoi de renforts.
La Russie a revendiqué la semaine dernière l'annexion de quatre régions qu'elle contrôle au moins en partie en Ukraine, à l'issue de "référendums" dénoncés par l'ONU, Kiev et ses alliés occidentaux.
Quant à la menace nucléaire, elle va crescendo.
Après les menaces de Vladimir Poutine d'employer l'arme nucléaire pour défendre les territoires que le Kremlin considère comme russes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a évoqué jeudi des "frappes préventives" contre la Russie.
Si la présidence ukrainienne a rapidement fait marche arrière en affirmant que M. Zelensky parlait de "sanctions" préventives et non de frappes, les responsables russes ont fustigé ses propos.
Le Kremlin a dénoncé un "appel à débuter une nouvelle guerre mondiale" et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a estimé que de telles déclarations justifiaient l'invasion russe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Cambodge appelle à un "cessez-le-feu immédiat" avec la Thaïlande
Le Cambodge a réclamé vendredi un "cessez-le-feu immédiat" et "inconditionnel" avec la Thaïlande lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur les affrontements entre les deux voisins. Les combats ont fait au moins 16 morts en deux jours.
Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements d'une violence jamais vue depuis 2011, impliquant des avions de combat, des chars d'assaut, des troupes au sol et des tirs d'artillerie.
"Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à une résolution pacifique du conflit", a déclaré l'ambassadeur du pays à l'ONU, Chhea Keo, à l'issue de cette réunion à huis clos. Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir ouvert le feu en premier et défendent leur droit à se défendre.
"Comment peuvent-ils [les Thaïlandais, ndlr] nous accuser, nous un petit pays avec une armée trois fois plus petite, sans force aérienne", d'attaquer "un grand voisin", a fait valoir M. Keo.
La Thaïlande fait état pour l'heure de 15 morts, le Cambodge d'un mort. Plus de 138'000 personnes ont été évacuées des régions frontalières de la Thaïlande, selon le ministère thaïlandais de la santé.
Appel à la retenue
Le Conseil de sécurité a de son côté "appelé les deux parties à la retenue et à une solution diplomatique. C'est ce que nous demandons aussi", a dit M. Keo. Aucun autre participant à cette réunion d'urgence demandée par le Cambodge n'a souhaité s'exprimer.
Vendredi, les tirs d'artillerie étaient encore audibles du côté cambodgien de la frontière. Mais la Thaïlande a laissé la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire.
"Nous sommes prêts, si le Cambodge souhaite régler cette question par la voie diplomatique, de manière bilatérale ou même par l'intermédiaire de la Malaisie. Nous sommes prêts à le faire. Mais jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucune réponse", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère thaïlandais des affaires étrangères, avant la réunion à l'ONU.
La Malaisie préside actuellement l'association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), dont la Thaïlande et le Cambodge sont tous deux membres.
Un peu plus tôt, le premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, avait prévenu que l'aggravation des affrontements pourrait conduire à "une guerre".
Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit de longue date entre le Cambodge et la Thaïlande, au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux voisins contestent son tracé, défini durant l'Indochine française.
Une décision de la Cour internationale de justice de l'ONU en 2013 a réglé le problème pendant plus d'une décennie, mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu'un soldat cambodgien a été tué lors d'un échange nocturne de tirs dans la zone du "triangle d'émeraude".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump en Ecosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce
Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Ecosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales. Un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations.
L'avion du président américain, Air Force One, a atterri peu avant 20h30 locale (21h30 en Suisse) à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, et Donald Trump doit ensuite se rendre à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils.
Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les Etats-Unis, annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Ecosse pour des discussions.
La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Edimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une "opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours".
Rencontre avec Keir Starmer
Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit matraqué par des droits de douane exorbitants.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le "peaufiner". "Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l'améliorer", a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que lui et Starmer "s'entendent très bien".
Il a en revanche sembler doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les Etats-Unis. "Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous", a affirmé Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible "marge de manoeuvre" au bénéfice du Royaume-Uni.
Loin de la gronde trumpiste
En Ecosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussions, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'Etat de Palestine.
En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant d'être jugé.
Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement "MAGA" des turpitudes d'une élite protégée.
Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'Etat à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse.
Manifestations
Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir "à la maison" en Ecosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux Etats-Unis.
Son affection n'est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg.
A l'aéroport de Prestwick vendredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées, espérant apercevoir l'avion présidentiel. Comme Lisa Hart, admiratrice revendiquée du président américain. "Il dit ce qu'il pense, et je crois que quelques personnes pourraient s'inspirer un peu de lui", dit à l'AFP cette promotrice dans l'immobilier de 45 ans, qui se félicite aussi des emplois locaux créés par ses golfs.
Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Ecosse "entretient une amitié solide avec les Etats-Unis depuis des siècles".
La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes.
Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Messi et Jordi Alba suspendus pour avoir snobé le All Star
Lionel Messi et son coéquipier à l'Inter Miami Jordi Alba ont été suspendus un match. Ceci après avoir manqué le match des étoiles de la Major League Soccer (MLS), a annoncé la ligue vendredi.
"Conformément aux règles de la ligue, tout joueur qui ne participe pas au match des étoiles sans l'accord préalable (de la MLS) n'est pas autorisé à disputer le prochain match de son club", a expliqué l'instance pour justifier la suspension.
Les deux joueurs, qui avaient été sélectionnés pour ce match de gala, joué mercredi soir, opposant les meilleurs joueurs de la MLS à ceux évoluant dans le championnat du Mexique, se sont retirés au dernier moment pour des raisons non révélées.
"En raison de leur absence", ils ont été privés du choc de samedi contre le FC Cincinnati, leader de la conférence Est (48 points) qui devance leur équipe de sept unités après la 24e journée.
Le patron de la MLS, Don Garber, a déclaré vendredi que la ligue n'avait eu d'autre choix que de suspendre les joueurs ce week-end, qualifiant cette décision de "très difficile".
S'exprimant mercredi en marge du match des étoiles, remporté par les joueurs de la MLS (3-1), Garber a estimé que la ligue aurait dû être informée plus tôt de l'absence de Messi, tout en exprimant une certaine compréhension quant au calendrier chargé auquel le joueur a dû faire face ces dernières semaines.
L'Inter Miami a enchaîné le Mondial des clubs où il a été éliminé en huitièmes de finale par le PSG (4-0) et le championnat.
Evoquant les cadences infernales, l'entraîneur de Miami, Javier Mascherano, avait indiqué le week-end dernier qu'il aurait préféré que ses deux stars soient dispensées des obligations au All-Star Game.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La présidente mexicaine lance une loterie pour aider les migrants
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a lancé vendredi une loterie dont les gains serviront à venir en aide aux migrants mexicains aux Etats-Unis.
Près de 12 millions de Mexicains vivent aux Etats-Unis, où le président Donald Trump a engagé une sévère politique migratoire depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.
Les revenus de la loterie seront destinés "à renforcer le soutien aux migrants aux Etats-Unis de la part de nos consulats", a annoncé Mme Sheinbaum lors de sa conférence de presse quotidienne.
Le billet de cette loterie spéciale, dont les prix doivent atteindre un total de 424,5 millions de pesos (18,2 millions de francs), est illustré d'un coeur entouré des images d'agave et d'épis de maïs, accompagné de la légende "Mexique, avec M de migrant".
Le tirage aura lieu le 15 septembre, date à laquelle le Mexique fête le début de sa guerre d'indépendance contre l'Espagne, en 1810. Les célébrations de cette année seront "dédiées à nos frères migrants", a annoncé la présidente de gauche.
Mercredi, Mme Sheinbaum a indiqué que près de 75'000 Mexicains ont décidé de revenir volontairement au pays depuis le retour au pouvoir de M. Trump, alors que des rafles pour arrêter et expulser des migrants sans papiers se sont multipliées aux Etats-Unis, notamment à Los Ángeles où vit le plus grand nombre de Mexicains émigrés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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