International
Bande de Gaza: pauses quotidiennes au sud pour raison humanitaire
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/06/larmee-israelienne-annonce-des-pauses-tactiques-afin-daccroitre-le-volume-daide-humanitaire-au-point-dentree-de-kerem-shalom-au-sud-de-la-bande-de-gaza-archives-1000x600.jpg&description=Bande de Gaza: pauses quotidiennes au sud pour raison humanitaire', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La bande de Gaza a connu dimanche une journée de calme relatif, après l'annonce par Tsahal d'une pause dans ses opérations le long d'une route du sud du territoire palestinien où l'ONU craint une famine généralisée, pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.
Au premier jour de la fête musulmane de l'Aïd al-Adha, le territoire bombardé par l'armée israélienne depuis plus de huit mois a connu une journée "presque calme par rapport aux jours précédents", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mohamed Basal.
Il a signalé néanmoins "quelques frappes" sur plusieurs quartiers de la ville de Gaza, dans le nord, et des tirs d'artillerie à Rafah, dans le sud, où l'armée mène une offensive terrestre contre le mouvement islamiste Hamas.
Un correspondant de l'AFP a indiqué que le calme se maintenait dans la soirée dans la plupart des secteurs, après l'expiration de la pause qui sera observée, selon l'armée, "de 08h00 à 19h00 (07h00 à 18h00 suisses) tous les jours et jusqu'à nouvel ordre", sur un tronçon routier d'une dizaine de kilomètres.
L'armée a cependant souligné qu'il n'y avait "clairement pas de cessation des hostilités dans le sud de Gaza" et que "les opérations à Rafah se poursuivaient".
Cette pause "tactique" et "locale" devra permettre une "augmentation du volume d'aide humanitaire entrant dans Gaza", a annoncé l'armée, au lendemain de la mort dans le territoire de 11 soldats, dont huit dans l'explosion d'une bombe.
Ce bilan est l'un des plus lourds pour l'armée israélienne en une seule journée depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.
"Nos coeurs sont brisés devant ces pertes terribles", a réagi le premier ministre, Benjamin Netanyahu. Mais "nous devons nous en tenir aux objectifs de la guerre: détruire les capacités du Hamas, récupérer tous nos otages, faire en sorte que Gaza ne constitue plus une menace pour Israël."
"La personne qui a pris la décision d'instaurer une pause alors que nos soldats tombent au combat est maléfique et stupide", a dénoncé le ministre israélien d'extrême droite Itamar Ben Gvir.
"D'autres mesures concrètes"
L'ONU a "salué" cette mesure mais demandé que cela "conduise à d'autres mesures concrètes" pour faciliter les livraisons d'aide humanitaire.
Le porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, a souligné les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles vit la population de la bande de Gaza, assiégée par Israël, où ne rentre qu'une aide très insuffisante.
Cette pause concerne une route qui s'étend en direction du nord à partir du point de passage israélien de Kerem Shalom, à l'extrémité sud de la bande de Gaza.
Ce tronçon routier partant du passage frontalier rejoint la route Salaheddine, qui traverse la bande de Gaza du sud vers le nord, et s'étend jusqu'à l'hôpital européen de Rafah, à environ 10 kilomètres de Kerem Shalom, selon une carte publiée par l'armée.
Kerem Shalom est devenu l'unique point de passage pour l'aide humanitaire dans le sud de la bande de Gaza depuis que l'armée a lancé, le 7 mai, une offensive terrestre sur la ville de Rafah, frontalière avec l'Egypte, et a pris le contrôle du poste-frontière.
Un Aïd "différent"
Dans la ville de Gaza, des dizaines de fidèles ont prié au premier jour de l'Aïd al-Adha devant la mosquée al-Omari, endommagée par les bombardements. D'autres se sont recueillis près des tombes de leurs proches tués depuis le début de la guerre.
"L'Aïd est complètement différent" cette année, a confié à l'AFP Oum Mohammad al-Katri, dans le camp de réfugiés voisin de Jabalia. "Nous avons perdu beaucoup de gens, il y a beaucoup de destructions", a-t-il ajouté.
Dimanche, l'armée a annoncé la mort d'un soldat dans des combats dans le sud de la bande de Gaza, portant le bilan à 310 militaires tués depuis le début des opérations terrestres le 27 octobre.
"Nous devons poursuivre nos activités opérationnelles jusqu'à atteindre nos objectifs, à savoir la défaite de la brigade de Rafah" du Hamas, "et la destruction de toutes les infrastructures ennemies ici dans la région", a lancé dimanche le commandant de l'armée israélienne dans le secteur sud, le général Yaron Finkelman, en rendant visite aux soldats.
Malgré les efforts de médiation internationaux, les espoirs d'un cessez-le-feu se heurtent toujours aux exigences contradictoires d'Israël et du Hamas.
Le président américain, Joe Biden, a annoncé le 31 mai un plan qui prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages retenus à Gaza et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël.
Israël n'a pas fait connaître officiellement sa position, mais M. Netanyahu a jugé ce plan incomplet et réaffirmé sa détermination à poursuivre la guerre jusqu'à l'élimination du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.
La Hamas de son côté a exigé des "amendements" au plan, selon une source proche des discussions, incluant un calendrier pour un cessez-le-feu permanent et le retrait total israélien de Gaza.
Dizaines de milliers de morts
La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
Sur 251 personnes enlevées, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l'armée.
En représailles, l'armée israélienne a lancé une offensive sur la bande de Gaza qui a fait jusqu'à présent 37'337 morts, majoritairement des civils, dont au moins 41 en 24 heures, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pandémie: les USA rejettent des amendements adoptés par l'OMS
Le gouvernement de Donald Trump a annoncé vendredi que les Etats-Unis rejetaient les amendements adoptés en 2024 par les pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre les pandémies, affirmant qu'ils violaient la souveraineté américaine.
En 2024, les pays membres de l'OMS ont adopté des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), un cadre juridiquement contraignant pour répondre aux urgences de santé publique qui avait montré ses limites pendant le Covid.
Le président américain Donald Trump a décidé dès son retour au pouvoir en janvier de retirer les Etats-Unis de cette agence de l'ONU. Mais, selon le département d'Etat, ces amendements sont toujours contraignants pour le pays.
Le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions vaccinosceptiques, et le secrétaire d'Etat Marco Rubio affirment dans un communiqué que "ces amendements risquent d'entraver indûment notre droit souverain à élaborer notre politique sanitaire".
"Nous placerons les Américains d'abord dans toutes nos actions, et nous ne tolérerons aucune politique internationale qui porte atteinte à la liberté d'expression, à la vie privée ou aux libertés individuelles des Américains", ajoute le communiqué.
"Vulnérabilité de l'OMS à l'influence politique"
Les amendements introduisent la notion d'"urgence pandémique" et "plus de solidarité et d'équité", selon l'OMS. Ils avaient été adoptés après que l'organisation a échoué l'année dernière à conclure un accord mondial plus ambitieux dans la lutte contre les pandémies. En 2025, cet accord avait finalement été conclu, mais sans les Etats-Unis.
Washington, sous la présidence de Joe Biden, avait pris part aux négociations en 2024 mais n'était pas parvenu à trouver un consensus. Les Etats-Unis exigeaient en effet plus de protection concernant les droits de propriété intellectuelle sur les vaccins américains. Le prédécesseur de Marco Rubio, Antony Blinken, avait par la suite salué les amendements, les qualifiant de progrès.
"Ils ne traitent pas non plus de manière adéquate la vulnérabilité de l'OMS à l'influence politique et à la censure, notamment de la part de la Chine, lors des épidémies", ajoutent vendredi les deux ministres pour justifier leur rejet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tour de France: Tadej Pogacar creuse encore l'écart
Tadej Pogacar s'est imposé dans la 13e étape du Tour de France, un contre-la-montre de 10,9 km en côte entre Loudevielle et Peyragudes. Le Slovène a donc encore renforcé son maillot jaune.
Pogacar - vainqueur pour la quatrième fois depuis le départ et pour la 21e fois de sa carrière sur la Grande Boucle - s'est imposé avec 36 secondes d'avance sur le Danois Jonas Vingegaard, son principal contradicteur. Cela lui a permis de porter son avance au classement général à 4'07.
Le maillot jaune avait choisi de s'élancer avec un vélo traditionnel, alors que Vingegaard et Primoz Roglic, troisième de l'étape à 1'20, ont couru sur des vélos de contre-la-montre. Mais la domination du champion du monde a été une fois encore totale, de sorte qu'une quatrième victoire finale lui semble promise après 2020, 2021 et 2024,
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Porsche prépare un nouveau plan d'économies
Le constructeur de voitures de sport Porsche a annoncé préparer un nouveau plan d'économies face aux difficultés du secteur automobile qui n'épargnent pas ce fleuron du groupe Volkswagen et sont aggravées par l'offensive commerciale américaine.
"La situation reste grave et le secteur évolue de manière très volatile", a écrit vendredi la direction de Porsche dans une lettre adressée à ses cadres, dont des extraits ont été transmis à l'AFP.
Les représentants des employeurs et des salariés vont donc négocier "un deuxième train de mesures structurelles", indique le courrier sans détailler les mesures envisagées.
Ce programme d'économies vise à garantir "la performance de l'entreprise à long terme", poursuit la lettre.
La direction justifie ce programme par les "défis considérables" auxquels l'entreprise est confrontée à l'échelle mondiale.
En Chine, où les ventes ont chuté de 28% au premier semestre, "l'environnement commercial a complètement changé", écrit ainsi la direction. Une "concurrence locale très technologique et très agressive en matière de prix" s'est développée dans ce pays, tandis que le segment du luxe "s'est littéralement effondré en peu de temps".
Lente transition électrique
Le constructeur de voitures de sport fait également référence à la situation aux Etats-Unis, où la forte hausse des droits de douane et "surtout l'évolution actuelle du cours du dollars" pèsent sur les affaires.
En outre, la transition vers la mobilité électrique "est nettement plus lente que prévu dans certaines régions du monde", poursuit la direction de Porsche.
Porsche avait déjà revu à la baisse, en avril, ses prévisions pour l'année en cours en avril en raison de la politique douanière américaine, du ralentissement de l'activité en Chine, et de la demande modérée pour les voitures électriques.
En février, le groupe avait annoncé la suppression de 1.900 emplois en Allemagne - sur 42.000 salariés dans le monde. Au total, le constructeur prévoit de réduire ses effectifs de 15% d'ici 2029, en évitant les départs contraints.
La maison-mère Volkswagen, en pleine crise de compétitivité, a annoncé cet hiver vouloir supprimer 35.000 emplois en Allemagne dans sa marque principale VW et arrêter la production dans deux de ses usines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
G20: l'indépendance des banques centrales est "cruciale"
L'indépendance des banques centrales est "cruciale", ont affirmé vendredi les ministres des Finances du G20 dans leur premier communiqué commun depuis que l'Afrique du Sud a pris la présidence du groupe à la suite du Brésil en novembre.
Cette déclaration signée par les Etats-Unis intervient après les critiques renouvelées du président américain Donald Trump à l'encontre du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, accusé encore cette semaine de faire du "mauvais boulot".
"C'est vraiment l'une de mes pires nominations", l'a attaqué de nouveau vendredi le locataire de la Maison Blanche sur son réseau social Truth, demandant une baisse de plus de trois points des taux d'intérêts directeurs.
Le numéro un du Trésor américain Scott Bessent était toutefois absent, comme lors de la première réunion en février, mais représenté par le sous-secrétaire aux Affaires internationales, Michael Kaplan.
En pleine polémique sur une prétendue "persécution" des fermiers blancs par Pretoria, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio avait boycotté la réunion des ministres des Affaires étrangères en Afrique du Sud, premier pays du continent à présider le groupe.
Réformer l'OMC
"Il est important de signaler que les Etats-Unis restent engagés dans le format du G20 et qu'ils ont également accepté ce communiqué commun", a relevé le Commissaire européen à l'Economie Valdis Dombrovskis devant les médias.
Washington doit succéder à Pretoria à l'issue du sommet des chefs d'Etat les 22 et 23 novembre à Johannesburg où la présence de Donald Trump demeure incertaine.
En pleine escalade commerciale du président américain ayant menacé l'Union Européenne de 30% de surtaxes douanières au 1er août, les financiers du G20 se sont aussi accordés sur "l'importance de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour faire avancer les questions commerciales" tout en reconnaissant qu'elle nécessitait une "réforme importante".
Les discussions, qui ont eu lieu dans un luxueux hôtel en dehors de la ville côtière de Durban, ont porté sur la fiscalité mondiale et la manière de "préserver un système commercial multilatéral fondé sur des règles", a ajouté Valdis Dombrovskis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
ClimatIl y a 2 jours
Valais: le barrage de la Grande Dixence est inaccessible
-
FootballIl y a 3 jours
Euro dames 2025: l'Espagne face à la pression du favori
-
GenèveIl y a 2 jours
Fermeture de la plage de la Plaine, à Dardagny (GE)
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Henri Giscard d'Estaing évincé du Club Med
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
La LNM a encore annulé quelques courses début juillet
-
InternationalIl y a 3 jours
Islande: un volcan entre en éruption pour la 9e fois depuis 2023
-
LausanneIl y a 2 jours
Limitation de quatre spécialités médicales: la SVM prudente
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Evolène: accident mortel en montagne en aval de la cabane Bertol