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Économie

Google s'adapte à la future réglementation européenne

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Google va autoriser des alternatives à son système de paiement sur son magasin d'applications mobiles en Europe, sans attendre l'entrée en vigueur du nouveau règlement sur les marchés numériques. (archives) (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Google a fait une importante concession sur les règles de son magasin d'applications mobiles en Europe, en autorisant l'existence d'alternatives à son système de paiement, sans attendre l'entrée en vigueur du nouveau règlement sur les marchés numériques.

"Dans le cadre de nos efforts pour nous conformer à ces nouvelles règles, nous annonçons un nouveau programme pour soutenir les services de paiement alternatifs pour les utilisateurs de l'espace économique européen", a écrit mardi le groupe américain dans un post de blog.

Le règlement sur les marchés numériques (DMA), approuvé début juillet par le Parlement européen et qui doit entrer en vigueur en 2023, prévoit d'endiguer les pratiques anti-concurrentielles des géants du numérique.

Parmi les nouvelles règles, ceux-ci ne pourront plus favoriser leurs propres services ou imposer l'utilisation de leur technologies aux utilisateurs de leurs plateformes. Le modèle économique de Google et Apple, leaders des systèmes d'exploitation mobile, repose notamment sur le prélèvement de commissions lors de tout achat réalisé par leur intermédiaire.

Google indique toutefois qu'il continuera de prélever une commission sur les transactions réalisées au sein des applications tierces, et ce, afin de "supporter les investissements dans Android et (Google) Play".

Bataille entre Apple et Google

Son taux sera diminué de 3 points, et passera donc de 30% à 27% pour les applications qui génèrent plus d'un million de dollars de revenus annuels, et de 15% à 12% pour plus petits développeurs.

Dans un premier temps, le changement ne s'appliquera également qu'aux applications hors jeux vidéo, mais ces dernières (les plus rentables) seront concernées "avant l'entrée en vigueur du DMA", précise toutefois Google.

Enfin, aucun changement ne s'appliquera en dehors de l'espace économique européen.

Apple et Google sont engagés depuis des mois dans une bataille pour justifier des commissions qu'ils imposent aux développeurs dans le monde entier. Ils sont notamment attaqués sur ce point par Epic Games (maison-mère de Fortnite) et Match Group (propriétaire de Tinder).

Apple a été contraint en début d'année par l'autorité néerlandaise de la concurrence d'autoriser des systèmes de paiement alternatifs sur les applications de rencontre dans le pays.

En novembre 2021, une juge fédérale américaine a également sommé le fabricant de l'Iphone d'autoriser un système de paiement alternatif au sein de l'App Store, mais a également estimé qu'Epic n'avait pas réussi à prouver qu'Apple avait enfreint le droit de la concurrence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le Premier ministre chinois en Australie: relations commerciales

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La visite de M. Li suit la levée par Pékin de la plupart des barrières commerciales aux exportations australiennes, notamment le charbon, le bois, l'orge et le vin. (© KEYSTONE/AP/Asanka Brendon Ratnayake)

Le Premier ministre chinois Li Qiang est arrivé samedi en Australie pour une visite de quatre jours visant à développer les relations commerciales dans un contexte diplomatique tendu dans la région.

Li Qiang, deuxième homme le plus puissant de l'appareil d'Etat chinois derrière le président Xi Jinping, a atterri à l'aéroport d'Adélaïde dans le sud du pays.

Il a été accueilli sur le tarmac de l'aéroport par la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong, d'autres représentants du gouvernement et des journalistes.

Le déplacement du haut responsable chinois en Australie est la deuxième étape d'une tournée diplomatique en Océanie qui l'a d'abord mené en Nouvelle-Zélande.

En Australie, Li Qiang doit rencontrer un viticulteur de l'Etat d'Australie-Méridionale. Il devrait également s'enquérir de l'état de santé des deux pandas géants prêtés par la Chine au zoo d'Adélaïde. Puis il s'entretiendra avec son homologue australien Anthony Albanese, avant d'être reçu à Canberra pour un dîner d'Etat, et de se rendre dans une mine de lithium en Australie-Occidentale.

Levée des barrières

La visite de M. Li suit la levée par Pékin de la plupart des barrières commerciales aux exportations australiennes, notamment le charbon, le bois, l'orge et le vin.

La Chine et l'Australie étaient ces dernières années à couteaux tirés, en particulier depuis une demande australienne d'enquête en 2020 sur l'origine de la pandémie de Covid-19, que Pékin estimait politique, et la décision de Canberra d'exclure l'équipementier Huawei de son réseau 5G.

La Chine avait alors relevé ses taxes sur nombre de produits australiens, en particulier le vin, le boeuf et l'orge.

La plupart de ces surtaxes ont été levées à la faveur d'un réchauffement des relations entre Pékin et Canberra depuis l'arrivée des travaillistes au pouvoir.

En matière de défense, cependant, les tensions persistent, l'Australie privilégiant une alliance étroite avec les Etats-Unis dans le Pacifique.

Canberra et Washington oeuvrent à renforcer leurs liens avec les nations insulaires, après la signature d'un accord de sécurité secret entre Pékin et les îles Salomon en 2022.

La Chine a vivement critiqué le pacte de sécurité Aukus. Il comprend notamment la livraison à Canberra de sous-marins à propulsion nucléaire. Pékin y voit une menace pour sa sécurité, et une violation des règles de non-prolifération nucléaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Enquête sur la fiabilité du titane chinois utilisé par Boeing

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Le titane incriminé a été intégré à des 737 et 787 Dreamliner de Boeing ainsi qu'à des A220 d'Airbus, construits entre 2019 et 2023 (archives). (© KEYSTONE/AP THE PLAIN DEALER/C.H. PETE COPELAND)

Le régulateur américain de l'aviation civile enquête sur la fiabilité du titane utilisé par Boeing et Airbus dans la fabrication d'appareils récents et dont les certificats ont été falsifiés. Selon des responsables, il n'y a pas de risque pour les avions en service.

D'après le New York Times, il s'agit de métal fourni par un fournisseur chinois, assorti de documents comportant de fausses informations, inscrites par un employé.

"Boeing a signalé spontanément au régulateur américain, la FAA, que ces matériaux avaient été obtenus auprès d'un fournisseur qui pourrait avoir communiqué des documents falsifiés ou incorrects", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la FAA. "La FAA enquête sur l'étendue et l'impact de ce problème".

Plusieurs responsables de l'industrie ont expliqué à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que ce développement n'induisait pas de risque immédiat pour les avions actuellement en service.

Avions construits entre 2019 et 2023

Selon le New York Times, le titane incriminé a été intégré à des 737 et 787 Dreamliner de Boeing ainsi qu'à des A220 d'Airbus, construits entre 2019 et 2023, sans qu'il soit encore possible d'en déterminer le nombre.

Spirit AeroSystems, sous-traitant de Boeing et d'Airbus qui mène sa propre enquête, privilégie l'hypothèse d'un seul lot de titane concerné, a indiqué un porte-parole. "La documentation est falsifiée", a-t-il commenté, mais "le titane est de bonne qualité. Pour nous, il n'y a pas de problème de sécurité. Mais on ne parvient pas à retrouver l'origine" du métal.

Le porte-parole a précisé que Spirit avait pris livraison du titane sous forme de pièces et non de métal brut.

Boeing a indiqué qu'il retirerait le titane sur les appareils non encore livrés, mais que ceux actuellement en service pouvaient "continuer à voler en sécurité". "Les tests effectués à ce stade ont montré que le bon alliage de titane avait été utilisé", a ajouté l'avionneur.

Airbus a assuré au New York Times que "la capacité de l'A220 à voler était intacte".

Boeing multiplie les déboires depuis plusieurs mois, en partie liés à des problèmes sur ses chaînes de montage. Jeudi, il a fait état de fixations insuffisamment serrées sur plusieurs 787 Dreamliner en attente de livraison. Le patron du groupe, Dave Calhoun, doit être auditionné, la semaine prochaine, devant une commission du Sénat américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le G7 cible la Chine pour son soutien à Moscou

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Le G7 a accueilli vendredi des chefs d'État et de gouvernement non membres, dont l'Indien Narendra Modi, Abdallah II de Jordanie, le Turc Recep Tayyip Erdogan, l'Argentin Javier Milei et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

La Chine a été la cible de virulentes critiques de la part des dirigeants du G7 vendredi en Italie. Elle a été accusée de fausser les règles du commerce international et de soutenir la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine.

Dans un projet de déclaration finale consulté par l'AFP, le "Groupe des 7" (États-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) a dit vouloir "agir ensemble pour (...) lutter contre les politiques et les pratiques non commerciales qui compromettent l'égalité des conditions de concurrence et notre sécurité économique, et renforcer notre coordination pour relever les défis de la surcapacité mondiale".

Joe Biden, Olaf Scholz, Emmanuel Macron et leurs homologues réunis en sommet avec l'Union européenne depuis jeudi à Borgo Egnazia, près de Bari, dans le sud de l'Italie, s'inquiètent du risque posé aux marchés mondiaux par la hausse des exportations chinoises de produits à bas coût, alimentée par des subventions aux nouvelles technologies, notamment dans les secteurs de l'énergie photovoltaïque, des véhicules électriques et des batteries au lithium.

"Politiques hors marché"

Tout en disant "aspirer à des relations constructives et stables avec la Chine" dont ils reconnaissent "l'importance dans le commerce mondial", les dirigeants du G7 expriment leur "préoccupation face aux "politiques et pratiques hors marché" qui entraînent des "conséquences au niveau mondial, des distorsions de marché et une surcapacité néfaste dans un nombre croissant de secteurs".

"Nous défendons une concurrence mondiale juste", a écrit sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Face à la surproduction chinoise, les pays du G7 et Bruxelles aligneront "leurs réponses" sur la question des surcapacités industrielles, a-t-elle promis.

A l'issue du sommet, Emmanuel Macron a lui aussi évoqué un besoin de "synchronisation" des économies des pays du G7, en particulier celles des Etats-Unis d'un côté, de l'Europe de l'autre. Les réponses à la Chine "ne doivent pas conduire à une concurrence entre les membres du G7 et une discussion a été décidée sur la question des subventions dans nos économies", a-t-il dit à des journalistes.

Le G7 exhorte aussi Pékin à "s'abstenir de (...) mesures de contrôle des exportations, en particulier sur les minerais critiques, qui pourraient générer des perturbations significatives de la chaîne d'approvisionnement mondiale", alors que le pays impose des restrictions sur les exportations de minerais cruciaux pour des secteurs comme les véhicules électriques et les télécoms.

Droits de douane

En représailles aux importations massives de véhicules électriques chinois dans l'UE, qui menacent les constructeurs européens, Bruxelles a annoncé mercredi jusqu'à 38% de droits de douane supplémentaires, très loin, toutefois, des 100% de droits annoncés en mai par le président américain Joe Biden.

Réagissant à l'annonce de l'UE, la Chine a annoncé jeudi qu'elle "se réserve le droit" de porter plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) "et de prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre résolument les droits et les intérêts des entreprises chinoises".

Le G7 évoque aussi dans son projet de déclaration l'aide chinoise à l'effort de guerre russe, la situation militaire et diplomatique dans la zone "indopacifique" avec en point de mire les contentieux territoriaux entre Pékin et ses voisins, dont Taïwan, et la sécurité des voies maritimes en mer de Chine méridionale.

"Nous appelons la Chine à cesser de transférer (...) des composants d'armes et des équipements qui alimentent le secteur de la défense russe", indique la déclaration.

50 milliards pour l'Ukraine

"Nous sommes solidaires pour soutenir le combat de l'Ukraine pour sa liberté et sa reconstruction aussi longtemps que nécessaire", affirment les chefs d'État et de gouvernement, qui ont reçu jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui ont promis 50 milliards de dollars tirés des revenus des avoirs russes gelés, un "signal sans équivoque" envoyé à Poutine.

Le G7 est "d'accord pour agir ensemble" contre la fourniture par Pékin à Moscou de "matériels nécessaires pour sa machine de guerre", a affirmé jeudi le président Joe Biden au cours d'une conférence de presse commune avec M. Zelensky.

Ce dernier a toutefois assuré que le président Xi Jinping lui avait "donné sa parole", lors d'un entretien téléphonique, que Pékin ne vendrait pas d'armes à la Russie.

Le G7 a accueilli vendredi des chefs d'État et de gouvernement non membres, dont l'Indien Narendra Modi, Abdallah II de Jordanie, le Turc Recep Tayyip Erdogan, l'Argentin Javier Milei et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Le pape François est également venu disserter sur l'intelligence artificielle, mettant en garde contre l'usage militaire de l'IA et appelant à interdire les "armes autonomes létales".

Frictions

Le sommet a par ailleurs été marqué par des frictions entre la France, les États-Unis et l'Italie, pays hôte, critiquée pour s'opposer à une référence en faveur de la défense du droit à l'avortement dans la déclaration finale du sommet.

Le projet de déclaration finale n'inclut aucune référence directe au droit à l'avortement, mais conserve peu ou prou une formulation plus vague publiée à l'issue du sommet de Hiroshima (Japon) en 2023 évoquant "les droits et la santé sexuels et reproductifs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Poste: les délais d'acheminement seront assouplis

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La Poste ne distribuera plus le courrier A systématiquement dans les délais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Poste doit avoir plus de flexibilité dans la distribution. Le Conseil fédéral propose que seulement 90% des lettres et paquets soient livrés à temps. Le géant jaune ne sera plus tenu non plus d'aller vers toutes les maisons habitées à l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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