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Hong Kong: six ex-employés de l'Apple Daily plaident coupable

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Les personnes qui ont comparu étaient le directeur général du journal Cheung Kim-hung (photo), l'éditeur adjoint Chan Pui-man, le rédacteur en chef Law Wai-kwong, le rédacteur en chef Lam Man-chung et les rédacteurs Fung Wai-kong et Yeung Ching-kee. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Six ex-rédacteurs et dirigeants du tabloïd pro démocratie hongkongais Apple Daily, désormais fermé, ont plaidé coupable mardi de collusion avec des forces étrangères. Des faits passibles de la prison à perpétuité.

Il s'agit de la première fois que la drastique loi sur la sécurité nationale, imposée par Pékin mi-2020 au territoire afin de museler toute dissidence, est invoquée contre un organe de presse et des membres de son personnel.

L'Apple Daily, critique du pouvoir chinois, avait soutenu le mouvement pro démocratie qui a secoué Hong Kong en 2019. Le journal avait fermé mi-2021 après un gel de ses fonds et l'arrestation de certains de ses cadres, parmi lesquels son fondateur Jimmy Lai, accusés d'avoir enfreint la loi sur la sécurité nationale.

Accusation de sédition abandonnée

Quatre ex-rédacteurs en chef et deux anciens cadres ont plaidé coupable mardi, devant la plus haute juridiction de la ville, de "conspiration de collusion avec des forces étrangères visant à menacer la sécurité nationale".

Les personnes qui ont comparu étaient le directeur général du journal Cheung Kim-hung, l'éditeur adjoint Chan Pui-man, le rédacteur en chef Law Wai-kwong, le rédacteur en chef Lam Man-chung et les rédacteurs Fung Wai-kong et Yeung Ching-kee.

L'accusation leur reproche d'avoir utilisé Apple Daily pour diffuser des contenus appelant à des sanctions étrangères contre la Chine. Elle a produit à titre de preuves plus de 160 articles publiés depuis avril 2019.

Le texte sur la sécurité nationale, aux contours flous, criminalise la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères. Les procureurs ont abandonné les accusations de sédition, en échange de leur plaider coupable pour "collusion".

Procès de Lai prévu en décembre

Les six prévenus sont en détention provisoire depuis près d'un an et demi. Ils ne seront pas condamnés avant la fin du procès de M. Lai et de trois sociétés qui dépendaient d'Apple Daily.

Un procureur a déclaré à la cour que certains des six accusés témoigneraient lors du procès en décembre du célèbre magnat de la presse hongkongais, qui a plaidé non coupable.

Hong Kong a plongé cette année à la 148e place dans le classement mondial de la liberté de la presse publié par l'organisation Reporters sans frontières (RSF).

En 2002, année où ce classement avait été publié pour la première fois, le territoire occupait la 18e position et faisait figure de havre de la liberté d'expression en Asie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Port-au-Prince en proie à une nouvelle flambée de violence

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Dans la capitale haïtienne, la situation sécuritaire se détériore en dépit de la présence de la force multinationale de sécurité (MMAS) (archives). (© KEYSTONE/AP/Odelyn Joseph)

Port-au-Prince est en proie à une nouvelle flambée de violence, de nombreuses familles ayant fui vendredi un quartier de la capitale haïtienne où des affrontements entre groupes armés se sont intensifiés, selon un correspondant de l'AFP sur place.

"J'en suis à mon cinquième déménagement à cause de la violence des gangs", a confié à l'AFP Nocia, une habitante de 64 ans qui n'a pas souhaité donner son nom complet. "Je n'en peux plus. Je veux quitter la capitale, je ne peux plus supporter cette misère", a-t-elle dit près d'une camionnette qui transportait ses meubles.

Les groupes armés, qui depuis des années sèment la violence à Port-au-Prince, multiplient ces jours-ci des attaques dans plusieurs quartiers qui échappaient jusque-là à leur contrôle, semant la terreur parmi la population.

"Si je trouve un moyen, même par bateau, j'évacuerai mes enfants vers le sud d'Haïti, chez ma mère", a confié une autre habitante, Martine. "Je ne vois pas comment la situation peut s'améliorer à Port-au-Prince."

Bandes criminelles

Pays des Caraïbes, le plus pauvre des Amériques, Haïti pâtit depuis longtemps des violences de bandes criminelles, accusées de meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon, dans un contexte de grande instabilité politique.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations, qui dépend de l'ONU, entre le 14 février et le 5 mars, plus de 40'000 personnes avaient fui leurs quartiers pour échapper à la violence.

En une semaine fin février, Médecins sans frontières a pris en charge "90 victimes directes de violence, un chiffre deux fois supérieur à la moyenne habituelle", avait annoncé l'ONG début mars.

Tout Port-au-Prince "risque de tomber aux mains des bandits", qui en contrôlent déjà la majeure partie, alerte Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains.

Force multinationale

"La police est plus en mode défensif qu'offensif. Cela profite aux criminels", explique-t-il, déplorant une situation sécuritaire qui se détériore, en dépit de la présence de la force multinationale de sécurité (MMAS).

Cette force menée par le Kenya et soutenue par l'ONU a commencé à se déployer l'été dernier et compte désormais un peu plus de 1000 policiers de six pays, selon un décompte de l'AFP, bien loin des 2500 attendus.

"La mission multinationale est limitée. Elle n'arrive même pas à déployer la moitié de son effectif sur le terrain parce que leurs moyens de transport sont limités", a poursuivi Pierre Espérance.

Vendredi, le gouvernement s'est réuni autour du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et a notamment discuté de sécurité, selon le bureau de ce dernier, sans faire d'annonce.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lima et Bogota relancent leurs relations diplomatiques

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L'ancien président péruvien est actuellement jugé pour "rébellion" après sa tentative manquée de dissoudre le Parlement (archives). (© KEYSTONE/AP/Guadalupe Pardo)

Les ministres des Affaires étrangères du Pérou et de Colombie ont entrepris vendredi à Lima de relancer des relations bilatérales dégradées depuis 2023, après la destitution du président péruvien de gauche Pedro Castillo, remplacé par la conservatrice Dina Boluarte.

Le ministre péruvien Elmer Schialer a reçu à Lima son homologue colombienne, Laura Sarabia.

Tous deux "ont exprimé leur satisfaction concernant la récente désignation d'ambassadeurs dans leurs pays respectifs, dont l'entrée en fonction permettra de projeter la relation bilatérale au niveau correspondant aux liens bicentenaires qui unissent le Pérou et la Colombie", a indiqué le ministère péruvien dans un communiqué.

"La Colombie et le Pérou renforcent leurs relations bilatérales, réaffirmant leurs liens historiques d'amitié!", a réagi sur X le ministère colombien.

Les relations entre les deux pays se sont détériorées en mars 2023, lorsque Lima a retiré son ambassadeur à Bogota après des déclarations du président colombien Gustavo Petro qualifiées d'"ingérences".

Accusé de coup d'Etat

M. Petro avait publiquement exprimé son soutien à l'ancien président Pedro Castillo (2021-2022), comme lui issu des rangs de la gauche, et accusé par certains d'avoir voulu commettre un coup d'Etat.

Le 7 décembre 2022, le président Pedro Castillo avait annoncé dans un message à la Nation la dissolution du Parlement et la convocation d'une Assemblée constituante. Mais, lâché par les institutions et l'armée, il avait été démis de ses fonctions, après seulement 17 mois à la tête du pays, et arrêté.

Il a été remplacé par sa vice-présidente Dina Boluarte, dont le mandat a été contesté dans la rue par des manifestants pro-Castillo. La répression policière de ces protestations a fait plus de 50 morts, selon la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH).

L'ancien président péruvien est actuellement jugé pour "rébellion" après sa tentative manquée de dissoudre le Parlement.

M. Castillo a été brièvement hospitalisé jeudi après 4 jours de grève de la faim, à laquelle il a depuis mis fin, un geste de "protestation pacifique" contre une incarcération qu'il juge "injuste et arbitraire", selon son avocat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La mission pour ramener les astronautes coincés dans l'ISS en route

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La fusée Falcon 9 de SpaceX a décollé peu après 19H00 locales (minuit en Suisse) du Centre spatial Kennedy en Floride, avec quatre astronautes à son bord. (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

Une mission habitée de la Nasa s'est mise en route vendredi vers la Station spatiale internationale pour permettre le retour des deux astronautes américains coincés dans l'espace depuis neuf mois.

La fusée Falcon 9 de l'entreprise d'Elon Musk SpaceX a décollé peu après 19H00 locales (minuit en Suisse) du Centre spatial Kennedy en Floride, avec quatre astronautes à son bord.

Initialement planifié mercredi, le décollage avait été annulé à la dernière minute en raison d'un problème technique sur un système de support au sol. Une inspection a depuis été menée et une "poche d'air" probablement à l'origine du problème évacuée, a fait savoir la Nasa.

Cette mission nommée Crew 10 doit permettre à Butch Wilmore et Suni Williams, deux astronautes américains coincés dans la Station spatiale internationale (ISS) depuis juin dernier, de revenir sur Terre.

Ils pourraient entreprendre ce retour dès mercredi prochain, soit quelques jours après l'arrivée du nouvel équipage, à bord d'un vaisseau de SpaceX -- et non de l'appareil Starliner de Boeing qui les avait acheminés et a rencontré des défaillances.

Tournure politique

Initialement partis pour une mission de huit jours, ces deux vétérans de l'espace ont vu leur séjour s'éterniser en raison des problèmes détectés sur le système de propulsion de l'appareil.

Ces défaillances ont conduit la Nasa à décider à l'été de renvoyer le vaisseau de Boeing à vide et de faire revenir les deux astronautes avec l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk.

Un périple qui a récemment pris une tournure politique avec le retour au pouvoir du président Donald Trump, ce dernier accusant son prédécesseur Joe Biden d'avoir volontairement "abandonné" les deux infortunés.

Elon Musk, désormais proche conseiller du républicain, a lui assuré qu'il aurait pu les secourir il y a longtemps, sans préciser comment, allant même jusqu'à insulter copieusement un astronaute qui l'accusait de mentir.

Américains et Russes

Le nouvel équipage parti vendredi pour l'ISS est constitué de deux astronautes de la Nasa, Anne McClain et Nichole Ayers, d'un astronaute japonais Takuya Onishi, et d'un cosmonaute russe, Kirill Peskov.

En dépit de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis et la Russie ont poursuivi ces dernières années leur collaboration dans le domaine spatial, avec l'envoi de cosmonautes russes via SpaceX et d'astronautes américains par les fusées russes Soyouz lors des missions de rotation de l'équipage de l'ISS.

C'est dans ce cadre que s'inscrit cette nouvelle mission. Ses participants seront chargés de réaliser des expériences scientifiques et technologiques dans le laboratoire spatial.

Après une période de passation de quelques jours entre les deux équipages, Butch Wilmore et Suni Williams sont censés revenir sur Terre aux côtés de l'Américain Nick Hague et du Russe Alexandre Gorbounov, de Crew-9.

Ce retour pourrait se tenir au plus tôt mercredi prochain, a précisé la Nasa. Le vaisseau de SpaceX devrait amerrir au large de la Floride, grâce à des parachutes-freins.

Si leur séjour dans l'espace s'est éternisé, Butch Wilmore et Suni Williams n'ont pas encore dépassé le record de l'astronaute américain Frank Rubio.

Ce dernier avait vécu 371 jours à bord de l'ISS en 2023, au lieu de six mois prévus initialement, en raison d'une fuite de liquide de refroidissement à bord du vaisseau spatial russe prévu pour son retour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le Sénat américain adopte un budget provisoire, la paralysie évitée

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Le Sénat américain a adopté vendredi un budget provisoire. (© KEYSTONE/EPA/MAANSI SRIVASTAVA)

Le Sénat américain a adopté vendredi un budget provisoire qui permet d'éviter la paralysie de l'administration fédérale, le fameux "shutdown", à quelques heures du délai limite.

Le texte, qui finance l'Etat fédéral américain jusqu'en septembre, était soutenu par Donald Trump, qui doit désormais le promulguer. Mais il était fortement décrié par l'opposition démocrate, qui dénonce d'importantes réductions prévues dans certaines dépenses publiques, dans un contexte déjà de fortes coupes dans les effectifs de fonctionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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