Rejoignez-nous

International

IAG propose de céder 40% des vols d'Air Europa afin de la racheter

Publié

,

le

IAG a annoncé en février 2023 l'acquisition d'Air Europa pour 500 millions d'euros auprès du groupe espagnol de tourisme Globalia, concrétisant un projet qu'il caressait depuis plusieurs années. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le groupe IAG, qui souhaite racheter la compagnie aérienne espagnole Air Europa, s'est dit prêt lundi à céder à la concurrence 40% des liaisons assurées par cette société afin d'obtenir le feu vert de Bruxelles à cette acquisition.

"Nous avons présenté (à la Commission européenne) un ensemble très ambitieux de mesures correctives", a indiqué le directeur général d'IAG - maison mère de British Airways et d'Iberia -, Luis Gallego, dans un entretien au quotidien économique espagnol Cinco Dias.

"Nous sommes prêts à céder l'équivalent de 40% des liaisons opérées par Air Europa à d'autres compagnies aériennes", soit "plus du double" de ce qui avait été proposé initialement, détaille-t-il.

Dans le cadre des discussions avec la Commission européenne, "nous avons analysé chaque liaison" aérienne "pour détecter tout problème de concurrence", assure le responsable d'IAG,.

"Nous garantissons qu'après la clôture de cette transaction, il n'y aura pas une seule liaison où Iberia et Air Europa opéreront de façon exclusive: il y aura toujours un concurrent", ajoute Luis Gallego.

IAG a annoncé en février 2023 l'acquisition d'Air Europa pour 500 millions d'euros auprès du groupe espagnol de tourisme Globalia, concrétisant un projet qu'il caressait depuis plusieurs années.

Cet achat doit permettre à IAG, également propriétaire de la compagnie à bas coûts espagnole Vueling et de l'irlandaise Aer Lingus, de renforcer ses liaisons vers l'Amérique latine et faire de Madrid l'un des principaux "hubs" européens.

Ce projet reste cependant soumis au feu vert de Bruxelles, qui a ouvert fin janvier une "enquête approfondie" sur cette opération, redoutant qu'elle ne réduise la concurrence sur plusieurs liaisons.

Bruxelles s'alarme notamment des conditions des concurrence sur les liaisons intérieures espagnoles, particulièrement entre la péninsule et les îles Baléares et Canaries, et sur les liaisons entre Madrid et plusieurs villes européennes.

Les liaisons long-courriers entre Madrid et l'Amérique du Nord et l'Amérique latine sont également concernées par l'enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Ericsson renoue avec un bénéfice net au 3e trimestre

Publié

le

Le groupe a connu une "forte croissance" en Amérique du Nord, où il a gagné un important contrat avec le fournisseur de services téléphoniques AT&T. (archive) (© KEYSTONE/EPA TT NEWS AGENCY/LARS SCHRODER)

L'équipementier suédois Ericsson a renoué avec un bénéfice net au troisième trimestre, à 3,9 milliards de couronnes (322 millions de francs), et enregistré un recul de 4% de son chiffre d'affaires, a-t-il annoncé mardi.

Le groupe suédois avait enregistré une forte perte de 30,5 milliards de couronnes il y a un an, ayant dû déprécier dans ses comptes la valeur du spécialiste américain Vonage.

"Nos résultats du troisième trimestre témoignent de nos progrès, avec une forte augmentation de la marge brute et du flux de trésorerie disponible, grâce à notre discipline commerciale et à nos mesures d'efficacité opérationnelle", a estimé le PDG d'Ericsson, Börje Ekholm, cité dans le communiqué.

Le chiffre d'affaires au troisième trimestre a atteint 61,8 milliards de couronnes, marqué par une "forte croissance" en Amérique du Nord, où le groupe a gagné un important contrat avec AT&T, tandis que les autres zones géographiques sont en recul, a-t-il précisé dans un communiqué.

A périmètre égal, les ventes ont reculé de 1% au troisième trimestre.

Les ventes des équipementiers sont regardées de près par les analystes, en quête de signe d'une reprise du marché des équipements de télécoms, marqué par un freinage des investissements des opérateurs dans les marchés matures et un ralentissement de la croissance en Inde.

"Nous percevons des signes que le marché global se stabilise et que l'Amérique du Nord, qui est un marché d'adoption précoce, renoue avec la croissance", a estimé le patron d'Ericsson.

Les ventes du groupe suédois sont légèrement supérieures aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg, qui anticipaient un chiffre d'affaires de 61,5 milliards de couronnes, tout comme le bénéfice net qui était attendu à 3,8 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

La hausse continue de la dette publique mondiale inquiète le FMI

Publié

le

La hausse des taux d'intérêt ces trois dernières années à mis a mal les finances publiques de nombreux pays en augmentant le coût de leurs emprunts. (archive) (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

La dette publique mondiale devrait continuer à augmenter et atteindre 100'000 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année, soit 93% du PIB mondial, s'est inquiété mardi le Fonds monétaire international (FMI).

En termes de pourcentage, il n'y a pas de hausse, l'endettement public ayant déjà atteint 93% en 2023, mais il augmente en valeur et surtout la tendance n'est pas en voie de s'inverser, regrette le Fonds dans son rapport de suivi des finances publiques (Fiscal monitor), qui prévoit un ratio de 100% d'ici la fin de la décennie.

A titre de comparaison, la dette privée des ménages et des entreprises privées non financières représentait fin 2023 146% du PIB mondial, selon les données de l'institution.

"Il y a de bonnes raisons de penser que la situation est même pire qu'attendu", a souligné Era Dabla-Norris, directrice adjointe du département affaires budgétaires au FMI, à l'occasion d'une conférence de presse en ligne.

"L'expérience nous rappelle que les projections de l'endettement ont tendance à être trop optimistes, soit parce que les gouvernements le sont concernant leurs prévisions de croissance, soit parce que les réformes budgétaires ne sont jamais totalement réalisées", a-t-elle détaillé.

Si les États ont d'ores et déjà annoncé des ajustements budgétaires, ils ne permettraient pas nécessairement de stabiliser la dette publique et encore moins la réduire, quand bien même ils seraient intégralement réalisés.

En cause, le fait que certaines des grandes économies, au premier rang desquelles les États-Unis et la Chine, voient leur dette continuer à progresser et ne montrent aucun signe d'inversement de la courbe.

Afin de permettre un réel repli de la dette publique, un ajustement de 3,8% de PIB serait nécessaire chaque année d'ici la fin de la décennie, contre 1% envisagé jusqu'ici.

Mais une baisse importante des dépenses publiques, mal calibrée, pourrait avoir un impact majeur sur la croissance des pays, avec à la clé une augmentation des inégalités et une hausse du ratio d'endettement.

Le FMI a rappelé à de multiples reprises la nécessité pour les États de reconstituer des marges budgétaires, mises à mal par l'enchaînement des crises depuis la pandémie de Covid-19, précisément pour être en mesure de faire face à celles à venir.

Il reconnaît dans le même temps la nécessité pour les États d'investir massivement afin de lutter contre le réchauffement climatique et adapter les sociétés aux conséquences d'ores et déjà visibles qu'il provoque.

Mais la hausse des taux d'intérêt ces trois dernières années à mis a mal les finances publiques de nombreux pays en augmentant le coût de leurs emprunts.

Selon la Banque mondiale, une quarantaine de pays sont actuellement en situation de crise de la dette ou proche de l'être, notamment du fait d'une hausse significative du service de leur dette.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Israël envisage de bombarder des sites militaires iraniens

Publié

le

Benyamin Netanyahou a échangé mercredi par téléphone avec le président américain Joe Biden pour la première fois depuis sept semaines (archives). (© KEYSTONE/EPA/STEPHANI SPINDEL)

Israël envisage de frapper l'armée iranienne et non des infrastructures pétrolières ou nucléaires de l'Iran, en représailles à un bombardement iranien, a affirmé le Washington Post lundi. Le 1er octobre, l'Iran a lancé quelque 200 missiles sur Israël.

Cette attaque a été présentée par Téhéran comme une riposte à l'assassinat du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran, imputé à Israël, et du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah ainsi que d'un général des gardiens iraniens de la révolution dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

Le ministre israélien de la défense a promis une attaque "mortelle, précise et surprenante" contre l'Iran après cette deuxième opération du genre en moins de six mois.

D'après le quotidien américain, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a échangé mercredi par téléphone avec le président américain Joe Biden, leur premier appel en plus de sept semaines, selon le Washington Post, s'appuyant sur deux sources familières du dossier, dont une américaine, qui ont requis l'anonymat.

A cette occasion, M. Netanyahou a dit prévoir de frapper des infrastructures militaires iraniennes en représailles aux tirs de missiles iraniens, selon les deux sources interrogées par le média.

Avant la présidentielle américaine

Le président américain avait précédemment mis en garde son allié contre toute tentative de cibler les installations nucléaires iraniennes et s'est opposé à toute frappe sur les installations pétrolières.

Téhéran a prévenu pour sa part qu'attaquer ses infrastructures provoquerait une "réponse encore plus forte". Un général des gardiens de la révolution, armée idéologique de l'Iran, a averti que toute frappe contre des sites nucléaires ou énergétiques reviendrait à franchir une "ligne rouge".

La frappe israélienne de représailles, qui s'inscrira "dans une série de réponses", doit avoir lieu en amont de l'élection présidentielle américaine du 5 novembre et sera calibrée afin qu'elle ne soit pas perçue comme une "interférence politique" vis-à-vis de celle-ci, d'après une des deux sources citées par le Washington Post.

Ni le bureau du premier ministre israélien ni la Maison-Blanche n'ont apporté de commentaire, a indiqué le quotidien.

D'après le responsable américain interrogé, M. Netanyahou a adopté lors de l'appel une "position plus modérée" qu'auparavant, ce qui a joué un rôle dans la décision de Joe Biden d'expédier en Israël un puissant système de défense antimissile, analysent les deux sources.

Le Pentagone avait annoncé dimanche le déploiement en Israël d'un système américain de défense antimissiles à haute altitude THAAD, en soutien contre Téhéran.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Taïwan a détecté 153 avions chinois en une journée, un record

Publié

le

Outre les avions, quatorze navires chinois ont également été détectés part Taïpei pendant les manoeuvres chinoises autour de Taïwan. (© KEYSTONE/AP)

Taïwan a détecté un nombre record de 153 avions chinois en un seul jour près de l'île, selon des données publiées mardi par le ministère taïwanais de la défense, au terme d'une journée de manoeuvres militaires chinoises. Quatorze navires chinois ont aussi été repérés.

Ces mouvements se sont produits au cours d'une période de 25 heures terminée à 06h00 locales mardi, a précisé le ministère. Sur ces 153 avions, 111 ont franchi la ligne médiane entre la Chine et Taïwan, qui coupe en deux ce détroit de 180 kilomètres de large.

Pékin a procédé lundi à des manoeuvres militaires d'encerclement de Taïwan avec des avions et navires de guerre. Celles-ci se sont déroulées quelques jours après un discours du président taïwanais Lai Ching-te jeudi, à l'occasion de la fête nationale de l'île.

M. Lai s'était engagé à "résister à l'annexion" chinoise de l'île ou "à l'empiètement de [sa] souveraineté". La Chine considère Taïwan comme l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.

Préoccupations de Tokyo

Tokyo a fait part de ses "préoccupations" auprès de Pékin au sujet des vastes manoeuvres militaires chinoises survenues la veille et a envoyé des avions de chasse près de l'île méridionale japonaise de Yonaguni. "Le gouvernement surveille de près, avec une extrême attention, les activités concernées", a déclaré le secrétaire général adjoint du gouvernement, Kazuhiko Aoki.

M. Aoki a par ailleurs indiqué que deux navires de la marine chinoise, dont le porte-avions Liaoning, avaient navigué dimanche dans des eaux proches de l'île de Yonaguni. Des avions militaires chinois ont ensuite décollé du Liaoning et y ont atterri lors de manoeuvres militaires lundi, a-t-il ajouté.

Ces exercices ont été présentés par l'armée chinoise comme un "avertissement" aux "séparatistes" de Taïwan, Pékin accusant régulièrement les autorités taïwanaises de militer pour l'indépendance du territoire insulaire.

Nommés Joint Sword-2024B ("Epées tranchantes unies-2024B"), les exercices de lundi se sont notamment déroulés dans des zones situées au nord, au sud et à l'est de Taïwan, selon l'armée chinoise.

Les Etats-Unis ont dénoncé des opérations "injustifiées". Depuis 1979, Washington reconnaît Pékin au détriment de Taïpei comme seul pouvoir chinois légitime, mais reste l'allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d'armes. L'Union européenne a de son côté appelé lundi toutes les parties à "faire preuve de retenue".

Les relations entre Pékin et Taïpei sont exécrables depuis 2016 et l'arrivée à la présidence taïwanaise de Tsai Ing-wen, puis de son successeur Lai Ching-te en 2024. La Chine les a régulièrement accusés de vouloir creuser la séparation culturelle entre l'île et le continent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X